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MANDARINE - Page 4

  • La nouvelle école de l’Intelligence Artificielle

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    Nous savions déjà que l’école n’a jamais vraiment appris à penser. Elle a toujours appris à penser dans le bon cadre. À réciter, à obéir, à donner la bonne réponse attendue. Pas à douter. Pas à contester. Encore moins à créer. On ne nous dit pas en entrant à l’école voilà qui vous devez être en fonction de vos qualités et de vos acquis innés, mais voilà ce que vous devez devenir. C’était jusqu’à aujourd’hui. Mais voici le second coup de massue.

    L’école 2.0 ne se contente plus d’encadrer la pensée, elle la programme. Tablettes dès la maternelle, Intelligence Artificielle pour corriger les devoirs, notation automatique par algorithme, programmes scolaires standardisés à l’échelle mondiale. Le tout présenté comme un progrès, une modernisation, une égalité des chances.

    En réalité, c’est une mutation silencieuse de l’éducation en un système d’alignement idéologique. L’enfant n’est plus un être en construction. Il devient une unité cognitive à calibrer. Une conscience à synchroniser avec les récits dominants.

    Qui finance les réformes éducatives internationales? Qui les pilote? Quel type d’être humain cherchent-ils à fabriquer?

    En France plus que jamais, aujourd’hui, on n’apprend plus à penser. On apprend à adhérer. Et ça commence dès cinq ans. Le ministère de l’Education nationale a lancé un programme appelé MIA Seconde: un tuteur numérique basé sur l’Intelligence Artificielle, censé aider les élèves en français et en mathématiques. L’objectif officiel, c’est "personnaliser les parcours", "réduire les inégalités". Mais dans les faits, l’élève est confronté à une interface qui corrige, qui oriente et qui valide le raisonnement selon une logique prédéfinie.

    Le cheminement devient linéaire, binaire. L’erreur n’est plus un espace d’exploration, mais un écart à corriger immédiatement. À l’échelle européenne, le programme AI4T (Artificiel Intelligence for Teachers) forme les enseignants à intégrer l’Intelligence Artificielle dès l’école primaire. Cela signifie que dès 7 ou 8 ans, les enfants commencent à interagir avec des assistants pédagogiques capables de leur apprendre quoi que ce soit, comment répondre, dans quel ordre, leur apprendre aussi à réfléchir. Chaque interaction est une réduction de la spontanéité.

    Chaque "aide" est un encadrement invisible de la pensée. Le problème n’est pas technique. Il est épistémologique: l’Intelligence Artificielle encode un modèle unique de savoir, un modèle unique de logique et de langage. Et tout ce qui s’écarte de cette norme est ignoré, minoré, reformulé.

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  • Le pèlerinage de Chartres symbolise la lutte contre le mondialisme satanique

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    18-19-20 mai 2024: La 42e édition du pèlerinage de Chartres bat son record d’affluence avec 18 000 pèlerins contre 16 000 l’an passé. Ils ont pris la route qui relie l’église Saint-Sulpice à Paris à la cathédrale de Chartres. Ce pèlerinage, organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté depuis sa fondation en 1983, s’étale sur trois jours, et se déroule chaque année durant la Pentecôte.

    Depuis une dizaine d’années, le taux moyen de croissance annuelle est de 8?. Il atteint 12? cette année. Parmi les marcheurs, des familles, des étudiants, des scouts, des drapeaux, des bannières. Caractéristique majeure: la jeunesse des participants. L’âge moyen se situe autour de 20 ans.

    Dimanche, la messe célébrée en plein air, à mi-parcours, dans la forme du rite catholique romain, en latin et avec chants grégoriens, a été retransmise en direct sur CNews. Lundi, la messe traditionnelle a lieu dans la cathédrale de Chartres. Les organisateurs ambitionnent de "faire découvrir la beauté du rite traditionnel".

    Comment expliquer cet engouement, alors que la pratique religieuse catholique continue à baisser en France? Le pèlerinage répond particulièrement aux attentes des jeunes, et aussi des moins jeunes, tous confrontés à une société anxiogène, immorale, et déshumanisée. Et le catholicisme traditionnel s’oppose résolument au religieusement correct.

    Pour les spécialistes de l’information du grand public, le dogme nous empêche de jouir librement de la vie. L’Église idéale est une Église sans interdits et non "une Église crispée sur le dogme".

    Le système médiatique a unanimement relayé les propositions de réformes de l’Église: une Église sans autorité, sans magistère, sans ministères, une institution sécularisée, fonctionnelle et régie par la démocratie. Alors, on refuse que l’Église soit dépositaire de quelque chose qui dépasse les hommes: le dogme catholique.

    On a cessé croire qu’elle est le Temple de la Vérité et l’Arche du Salut. Le dogme, c’est une conception de la vérité qui se croit absolue, une vérité que l’on croit objective, une vérité non négociable, c’est le refus du relativisme, c’est donc le mal absolu.

    L’Église religieusement correcte n’est pas de constitution divine, est à reconstruire en permanence, est une Église purement humaine.

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  • Sur mon autre blog

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    http://neurosciences.hautetfort.com/archive/2025/06/19/avez-vous-deja-entendu-parler-d-epigenetique-6552039.html