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histoire

  • Debout sur les tombes, NON! Respect des morts

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    Dimanche 6 juillet 2025, lors de la deuxième étape du Tour de France, des spectateurs étaient debout sur des tombes du cimetière de Saint-Étienne-au-Mont, dans le Pas-de-Calais, pour mieux voir passer les coureurs.

    Dimanche 29 mai 2016, dans le cadre des cérémonies organisées pour le centenaire de la bataille de Verdun, à Douaumont, 3 400 jeunes Français et Allemands surgissaient de la forêt, figurant les combattants de la Grande Guerre, au son de la Marche héroïque, couraient entre les tombes des soldats tombés à Verdun, puis venaient s’effondrer au pied de l’ossuaire, sur fond de percussions et au rythme des Tambours du Bronx. Cette scénographie, imaginée par le cinéaste allemand Volker Schlöndorff, entendait symboliser le fracas de la bataille de Verdun, l’une des plus sanglantes de la Première Guerre mondiale.

    François Hollande, Président de la République française, et Angela Merkel, chancelière d’Allemagne, promoteurs de la mise en scène, assistaient au spectacle.

    Patrick Kanner, ministre de la Jeunesse, a répondu aux critiques: " Grâce à notre jeunesse, le vrai tombeau de nos morts, c’est le cœur des vivants ".

    Quand les oligarques au pouvoir donnent l’exemple, pourquoi des gens du peuple se priveraient-ils de fouler les tombes,

    Les différentes pratiques funéraires, rites ou sacrements, reflètent la diversité des attitudes de l’homme envers la mort. Elles correspondent généralement à la croyance très ancienne que le décès n’est pas un total achèvement.

    L’inhumation a été pratiquée par les Néandertaliens il y a au moins cinquante mille ans. Certaines des traditions françaises proviennent donc d’un passé beaucoup plus ancien que la Gaule romaine ou même celtique.

    La plupart de ces coutumes ont pour but de faciliter le passage du défunt du monde des vivants à celui des morts, éventuellement de faciliter sa survie dans l’Au-delà, de lui permettre d’accéder au royaume des cieux.

    Les rituels funéraires s’expliquaient par la crainte éprouvée par la communauté envers les trépassés: crainte d’une contagion de la mort, crainte que l’âme du mort, attachée à la Terre, ne vienne troubler les vivants. Ainsi entourait-on le mort de ses parures, de ses armes. Par ces largesses, on désirait obtenir sa protection. Le 1er novembre marquait en Gaule le début de l’année et des semailles. On sollicitait les morts, détenteurs de toute-puissance.

    Les caractères des obsèques, cortèges, processions, banquets, deuil des parents et des proches, répondent à cette double intention. Au-delà des cérémonies immédiates, le respect dont on honore les morts, les cultes, les fêtes qu’on leur consacre, témoignent de la fidélité du sentiment et de la puissance des croyances, et contribuent vivement à la force du lien social. La Rome ancienne, l’Europe médiévale, en offrent des exemples remarquables.

    En Égypte, le corps était embaumé. La momie, enfermée dans un ou plusieurs cercueils, était conduite jusqu’à un tombeau solide et bien protégé. Auprès du sarcophage, on déposait les vases "canopes" où les embaumeurs avaient placé les viscères du mort, dont le fonctionnement serait assuré par quatre génies, fils d’Horus. On y transportait aussi les objets indispensables à la vie dans la " demeure d’éternité ". Sur les parois de celle-ci, on avait peint des aliments et des scènes de la vie quotidienne, car les Égyptiens croyaient que l’image pouvait remplacer magiquement l’objet représenté.

    Avant la mise au tombeau, un prêtre reproduisait sur le défunt des gestes magiques qui avaient été pratiqués sur le corps d’Osiris. Le mort recouvrait alors l’usage de ses sens et, semblable à Osiris, s’éveillait à une nouvelle vie.

    La survie était donc avant tout affaire de magie. À l’origine, les rites avaient été conçus pour le Pharaon. À partir du Moyen Empire, 2000 avant Jésus-Christ, le bénéfice en fut étendu au peuple tout entier. Mais ces rites entraînaient de lourdes dépenses: aménagement du tombeau, embaumement, funérailles. Seuls les plus riches pouvaient en profiter. Les petites gens avaient recours à des pratiques peu garanties: l’embaumement à bon marché et l’enfouissement dans les sables du désert.

    Du Sud de l’Espagne à l’Écosse, tout le long du rivage atlantique, et parfois loin à l’intérieur des terres, se dressent des monuments faits de grandes pierres, les mégalithes. Ils se présentent sous deux aspects, d’une part, les menhirs, pierres levées, isolées, alignées ou disposées en cercle, d’autre part, les dolmens, tables simples, recouvertes de terre ou juxtaposées de manière à former des " allées couvertes ".

    Les dolmens étaient des tombes collectives, où l’on a retrouvé certains objets en cuivre. On ignore la signification des menhirs.

    Ces monuments ont été édifiés entre 2500 et 1500 avant Jésus-Christ, sous l’influence d’hommes venus d’Orient et devenus assez bons marins pour affronter les hautes vagues de l’Atlantique.

    Transporter et dresser ces pierres énormes, exigeait, faute d’un outillage perfectionné, la collaboration d’un grand nombre d’hommes, toute une organisation politique, économique et sociale.

    En Grèce, on prenait toutes les précautions requises pour épargner au défunt toutes les souffrances évitables. Il était indispensable d’enterrer ou d’incinérer son corps. Autrement son âme irait errant sans trêve de par le monde et tirerait vengeance de sa négligente postérité.

    En pareil cas, le disparu pouvait réapparaître à l’état de fantôme et apporter maladies ou désastres aux plantes comme aux hommes. La crémation fut plus populaire aux temps héroïques. À l’époque classique, de préférence, on enterrait les morts. C’était déjà l’usage mycénien. Il survivra dans le monde chrétien. La crémation s’était établie en Grèce avec les Achéens et les Doriens, empêchés par leurs mœurs nomades de prendre les soins requis pour l’entretien des tombeaux. L’une ou l’autre de ces deux pratiques était obligatoire à Athènes, à tel point que les généraux qui remportèrent la victoire des Arginuses, en 406 avant Jésus-Christ, furent mis à mort pour avoir négligé de recueillir les corps de leurs combattants tombés dans la bataille et de les ensevelir, à cause d’une violente tempête.

    Les obsèques se déroulaient selon d’anciennes coutumes. Le repos du défunt dépendait de la piété de ses proches. Le cadavre était baigné, oint de parfums, couronné de fleurs, et revêtu des plus beaux habits que la famille pouvait trouver pour lui. Le corps était exposé sur un lit de parade. On plaçait entre ses dents l’obole que percevra Charron, le mythique batelier qui fait traverser le Styx aux défunts pour les mener dans l’Hadès, le royaume des morts. Puis le corps était déposé dans un coffre de bois ou de céramique.

    On prenait le deuil en s’habillant de blanc, non sans tondre tout ou partie de sa chevelure, en don offert au défunt. Le troisième jour, le cercueil, placé sur un brancard, était transporté en procession le long des rues, au milieu des gémissements et pleurs des femmes qui se frappaient la poitrine, jusqu’à sa tombe située près de la ville, au bord d’un chemin. Une fois le corps enseveli et la sépulture recouverte, on versait sur le gazon une libation de vin, pour étancher la soif de l’âme défunte. Parfois aussi, des animaux étaient sacrifiés pour l’alimenter. Les affidés, les parents, érigeaient une stèle, déposaient sur la tombe des guirlandes de fleurs ou des branches de cyprès. Ensuite, ils retournaient à la maison pour y prendre le repas funéraire.

    Les enfants se rendaient périodiquement sur les tombes de leurs ancêtres et leur offraient à manger et à boire. On continuait d’honorer les morts par des offrandes.

    Aux temps féodaux, le défunt était toujours inhumé pour attendre le jugement dernier, l’incinération n’était pas pratiquée. Par humilité, le chrétien était la plupart du temps enterré en pleine terre, nu dans un linceul. Le corps était parfois placé dans un cercueil, lorsqu’il s’agissait de nobles ou de moines. Ce cercueil pouvait être somptueux et empli de fleurs. Malgré les réticences de l’Église, les laïcs étaient parfois accompagnés d’objets personnels, religieux, voire profanes. Le testament indiquait le lieu où le défunt avait choisi d’être inhumé. Le cimetière paroissial avant tout, parfois les monastères, les églises.

    Depuis des millénaires et des millénaires, l’homme enterre et respecte les morts, selon des coutumes propres à chaque civilisation. L’homme se souvient des morts, entretient les tombes, et maintient les cimetières en bon état.

    Dans le poème intitulé "Demain dès l’aube", ou "Sur ta tombe", morceau des Contemplations, écrit en 1847, publié en 1856, en mémoire de sa fille Léopoldine, qui s’est noyée accidentellement en 1843 dans la Seine, Victor Hugo dépeint le respect dû aux morts, son immense tristesse, et l’immortalité de Léopoldine. On ne marchait pas sur la tombe de Léopoldine, Victor Hugo ne l’aurait pas supporté. Voici le poème:

    "Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.

    J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.

    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,

    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

    Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe

    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur ".

    À l’école primaire, au cours de leçons de morale, à la veille du 1er Novembre, les instituteurs et institutrices expliquaient aux enfants comment respecter les morts. L’extrait ci-dessous témoigne de cette initiation. Il est tiré d’un livre L’éducation morale à l’école primaire, de Joseph Cressot, livre réédité en 1955. Joseph Cressot, (1882-1954), inspecteur de l’école primaire, directeur de l’École Normale de Montigny-les-Metz, et auteur d’un livre remarquable et oublié, Le pain au lièvre. Voici cet extrait:

    " Rien n’est plus naturel que de respecter, de regretter, d’aimer les disparus. Ils ont vécu, travaillé, souffert pour nous: ils nous ont donné plus que les vivants: un instant de réflexion nous en convainc.

    Ceux de notre famille, nos morts, n’avons-nous pas encore dans notre mémoire leur image, Ne sentons-nous pas encore la chaleur de leur affection, Les aïeux que nous n’avons pas connus, ne nous ont-ils pas donné leur nom, les traits de leur visage, leur caractère, Nous habitons souvent la maison qu’ils ont construite: nous mangeons le pain de leurs champs et les fruits de leurs arbres. S’ils nous ont peu donné, c’est qu’ils n’avaient guère.

    Ceux de notre pays, depuis deux mille ans, ont défriché la terre, bâti des routes et des ponts, des églises et des hôpitaux, fait notre langue en la parlant et en écrivant de beaux livres, guéri les maladies… Si la France est un des pays où il fait le meilleur vivre, c’est grâce à eux. À ceux des deux dernières guerres enfin, nous devons la liberté et la paix.

    Il faut tout d’abord être très respectueux pour tout ce qui touche à la mort. Le cimetière n’est pas un terrain de jeux: ne touchez pas aux tombes, si ce n’est pour les soigner. Cessez vos cris et vos jeux autour des maisons en deuil: découvrez-vous gravement quand passe un enterrement. Quand vous assistez à une cérémonie funèbre, soyez sérieux, recueillis, silencieux, donnez une leçon aux grandes personnes, qui, parfois se tiennent mal.

    La pensée de nos morts ne peut aller sans regret et sans tristesse. Il est bon de garder fidèlement leur souvenir, de fleurir leurs tombes, de conserver les choses qu’ils aimaient, de parler d’eux avec ceux qui les ont connus. Ils continuent ainsi à vivre en nous, dans ce qu’ils avaient de meilleur ".

    Depuis quelques décennies, les tombes et les cimetières sont profanés. On chante et on danse autour des tombes, on piétine les tombes. Les progressistes accompagnent ce mouvement et s’insurgent contre les conservateurs qui osent dénoncer ces pratiques, les traitant de ringards et d’arriérés.

    À la fin des temps féodaux, après la peste noire, et en pleine guerre de Cent Ans, le culte de la mort se manifestait de façon flamboyante par la figuration des corps décharnés sur les tombeaux, les transis. La présence répétée de la mort, ses manifestations injustes, puisqu’elle ne respectait pas la succession des âges, la difficulté d’accomplir les rites funéraires, étaient des facteurs de troubles. Le mot macabre apparut en cette fin de XIVe siècle, et des danses macabres se répandirent dans les cimetières.

    De l’effusion lyrique, on passa au pathétique. La dramatisation de la vie religieuse s’expliquait facilement par les malheurs du temps: peste, guerre, famines. Cette dramatisation faisait de la Mort le personnage central de l’univers chrétien.

    Au XVIIIe siècle, un cimetière français subit le blasphème. En 1725, une femme a été guérie au passage du Saint-Sacrement porté par un prêtre janséniste. En 1727, des guérisons se produisirent sur le tombeau d’un prêtre janséniste du diocèse de Reims. Les guérisons les plus célèbres eurent lieu au cimetière de Saint-Médard, sur le tombeau du diacre François de Paris, mort en 1727.

    En novembre 1730, un premier miracle se déroula sur sa tombe. D’autres guérisons suivirent en 1731, de plus en plus souvent accompagnées de convulsions nerveuses. Le bruit courut alors que, sur la tombe du diacre janséniste Pâris, il se produisait des miracles.

    Les malades accoururent en foule au cimetière Saint-Médard où le diacre était enterré. L’exaltation mystique engendra des scènes tumultueuses de convulsions. Le cimetière de Saint-Médard offrit des spectacles de scènes morbides d’hystérie collective, de convulsions et de flagellations, de scènes masochistes.

    Une ordonnance royale du 29 janvier 1732 prescrivit la fermeture du cimetière. Le cardinal Fleury fit expulser les convulsionnaires de Saint-Médard par la police.

    L’affaire des convulsionnaires fut une crise intérieure du jansénisme, une crise qui débordait dans le public, touché ou scandalisé. Un cimetière était profané. Les pouvoirs publics mirent rapidement fin à ces débordements et imposèrent le respect dû aux morts.

    Aujourd’hui, les violations des cimetières deviennent courantes, habituelles, normales et banales. Les pouvoirs publics restent muets ou provoquent ces dérives, comme à Verdun.

    Ces dérèglements traduisent la dégénérescence de notre société, dégénérescence qui passe pour un redressement, un relèvement, une amélioration, aux yeux des macronistes et des gauchistes. On ne respecte plus les morts. On ne respecte plus l’homme, ni la femme, on ne respecte plus les vieux, on ne respecte plus les enfants. On ne respecte plus la nature, malgré ou à cause de l’écologie. On ne respecte plus la vie. On ne respecte plus la morale traditionnelle, celle que Joseph Cressot développait dans son livre. On ne respecte plus rien. L’irrespect est la marque déposée du progressisme transgressif macroniste et gauchiste. On inverse la morale pour mieux légaliser, homologuer, et pérenniser la transgression. Les progressistes sont amadoués et charmés, les conservateurs sont offensés et écœurés.

    Pendant des siècles et des siècles, nos ancêtres se sont évertués à honorer et respecter leurs morts, avec des moyens limités. A notre époque, nous marchons sur les morts et cela n’éveille aucun trouble chez les dirigeants et dans la gauche.

    La profanation des tombes et des cimetières reflète toujours un malaise profond de la société, les tensions de la structure sociale, le désarroi et la détresse du peuple.

    Jean Saunier

     

     

  • Un jour prochain le Brésil envahira-t-il la France?

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    En ce moment l’or est en train de devenir d’une importance stratégique capitale. Avec frénésie, des banques centrales en achètent des quantités encore jamais vues! Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) parlent d’ailleurs depuis des années de créer une monnaie adossée à l’or. Dès lors (jeu de mots facile) l’or, cette matière première stratégique, deviendra un enjeu économique tellement important qu’elle deviendra probablement un déclencheur de guerre, tout comme le pétrole.

    C’est déjà le cas en Afrique où le Rwanda pille depuis des années des richesses minières du Congo. Alors, imaginez si le prix de l’or était multiplié par dix, voire bien plus encore!! Puisque 80% des gisements d’or de la planète ont déjà été exploités; il ne reste que 20% des réserves mondiales dans le sol; après il n’y en aura plus.

    L’OR EST DONC UNE MATIERE QUI VA SE RAREFIER DE PLUS EN PLUS.

    Aussi, de grands spécialistes internationaux des métaux précieux prédisent un prix de l’or probablement multiplié par dix (voire bien plus) dans les années à venir. Ne serait-ce que pour faire baisser artificiellement les dettes des États. Par exemple si demain les USA décident que le prix de l’once d’or (31,1 grammes) ne vaut plus 3000 dollars, mais 30.000 dollars, aussitôt leur réserve d’or de 8000 tonnes vaudra dix fois plus que sa valeur actuelle!!! Et dans les lignes comptables, cela rééquilibre automatiquement une partie de leur dette. En réévaluant l’or par décision politique, un État peut en théorie se désendetter instantanément. Pour illustrer ce fait, les réserves de 8000 tonnes d’or des USA ne valent absolument pas 37 000 milliards de dollars (montant de la dette US actuelle), mais à peine 800 petits milliards.

    Cependant, s’il est décidé que l’once d’or ne vaut plus 3000 dollars, mais 142.000 dollars (exemple caricatural très souvent cité par les économistes américains) du jour au lendemain les 8000 tonnes d’or des USA vaudront 37 000 milliards de dollars!!! Soit le même montant que leur dette. Et sur une ligne comptable: 37 000 – 37 000 = zéro. Abracadabra, tour de magie, sur le papier les USA sont à l’équilibre financier. Sans rien faire. Et surtout sans déclencher une guerre civile en piquant les économies des citoyens sur leurs comptes en banque pour rembourser la dette.

    Il en va de même pour les BRICS. S’ils réévaluent l’or les premiers, le montant de leur réserve d’or explosera automatiquement à la hausse. Et leur richesse augmentera tout autant. De votre côté, imaginez que vous puissiez instantanément multiplier le montant de vos économies par cinq, dix, vingt, voire plus, en claquant simplement des doigts, hésiteriez-vous à le faire?

    Ainsi, pour les spécialistes des métaux précieux, dans les années à venir la réévaluation de l’or est une quasi-certitude. Il n’y aura pas le choix.

    Et le jour où cela se fera, les pays possédant de grosses réserves d’or dans leur sol seront les grands gagnants; car sous leurs pieds reposera une richesse phénoménale!!! Et devinez quel pays possède des gisements d’or extraordinaire? La France! avec la Guyane française. Dès 2014 France Info nous indiquait déjà dans un article que la Guyane possédait une des plus grosses réserves d’or du monde!

     

    https://la1ere.franceinfo.fr/2014/03/07/la-guyane-la-plus-grande-reserve-d-or-du-monde-129861.html

     

    Valeur actuelle: des dizaines de milliards d’euros. Si demain l’or est réévalué: des centaines de milliards. Peut-être plus encore!

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  • Langue créole et écriture inclusive contribuent à détruire la langue française

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    24 juin 2025. Lors d’un colloque organisé à l’Assemblée, Jean-Luc Mélenchon a exposé sa vision de la langue française.

    La langue française "s’est répandue à travers le monde à la faveur du colonialisme". Elle est devenue au fil des siècles "la propriété et la conquête de ceux qui s’en sont servi et qui parfois l’ont utilisée contre les Français". Sa conception s’inscrit dans "une tentative pour faire émerger la francophonie en tant que langue commune ".

    Puis Mélenchon a exhorté son auditoire à "trouver un autre mot que "langue française" pour qualifier notre langue". Une autre dénomination serait "la bienvenue".

    La langue française "a emprunté de tous côtés. Voilà pourquoi il y a tant de mots d’arabe en Français, il y a aussi des mots russes, espagnols, hébreux. Il y a de tout et c’est tant mieux!".

    Il souligne l’héritage du "latin et du grec". Il perçoit la langue comme un "résultat de créolisation". "Si nous voulons que le français soit une langue commune, il faut qu’elle soit une langue créole. Je préférerais qu’on dise que nous parlons tous le créole parce que ça nous arrangerait mieux que de dire que nous parlons français car cela sera sans doute plus vrai".

    Les Français "parlent leur langue maternelle et du coup ils oublient de regarder autour d’eux… La langue française n’appartient plus à la France et aux Français depuis longtemps… puisque vingt-neuf nations l’ont reconnue comme officielle".

    Parler français ne serait pas " la propriété singulière de la nation française et en particulier certainement pas celle de ceux qui voudraient figer l’identité française dans sa langue ".

    Au même moment, la région Sud coule les subventions des associations qui utilisent l’écriture inclusive et refusent de supprimer le point médian de leur communication. Plusieurs associations dénoncent un chantage à la subvention et une bataille idéologique contre tout le secteur associatif.

    L’écriture inclusive, ou langage inclusif, est un ensemble d’attentions graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes. Cette pratique s’appuie sur deux convictions: changer les mentalités pour faire progresser l’égalité, agir sur le langage sur lequel se construisent ces mentalités. L’écriture inclusive est un outil linguistique qui veut gommer les inégalités de genre. Elle vise la neutralité.

    Rédaction inclusive, rédaction épicène, écriture non genrée sont des termes qu’on lit et qu’on entend de plus en plus. Quelques exemples d’écriture inclusive.

    La double flexion ou doublet consiste à écrire chaque terme non neutre à la fois au masculin et au féminin: Les citoyennes et les citoyens, les vacancières et les vacanciers. C’est la forme la plus fréquente et la moins visible.

    Les termes épicènes, c’est-à-dire "les termes qui désignent aussi bien le féminin que le masculin ", favorisent une écriture sans marquage de genre grâce à l’usage de tournures neutres. On les utilise pour remplacer des mots genrés de sens similaire: population au lieu de habitantes ou habitants, élèves plutôt qu’étudiantes ou étudiants, droits humains plutôt que droits de l’homme.

    Cette option est plus concise et plus discrète que la double flexion.

    Le point médian est "un signe topographique semblable au point, utilisé en écriture inclusive pour représenter les deux genres à parts égales": les professeur.e.s. Cette technique inclusive est la plus critiquée, car elle complique la lecture d’un texte, qui perd en fluidité.

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