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  • L’affaire Charlie nous renseigne sur l’état mental de la France et des Français

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    Pour accentuer et accélérer la fracture culturelle entre les Musulmans et la culture commune de la France, les terroristes s’appuient sur la décomposition de notre propre culture. Leur stratégie consiste à semer le chaos, à créer un état de choc global de notre société, à créer une fracture irrémédiable entre les Musulmans et le reste de la communauté nationale. Ils font grimper la psychose, monter la peur et la terreur. Une guerre est en cours: un processus de séparation de la communauté musulmane de l’ensemble de la communauté nationale. Et les dirigeants français, qu’ils soient politiques, intellectuels, médiatiques, jouent sur les deux tableaux de l’Islam et de la culture pour créer le chaos, chaos qui conduira au gouvernement mondial.

    Plus notre société est athée, libertaire, permissive, consumériste, vide de sens, en faillite de l’instruction, plus la fracture culturelle grandit. Et nous sommes dans un choc des incultures.

    Avec Charlie Hebdo, les terroristes musulmans mènent une guerre psychologique. Les moyens employés pour toucher consistent à créer un état de choc en utilisant des armes de guerre, à effrayer au maximum, à se présenter comme des barbares.

    La cible Charlie Hebdo est un choix parfaitement pensé. Charlie Hebdo honni par la population musulmane. Ainsi, on cherche à désensibiliser la communauté musulmane de la compassion pour les victimes, particulièrement la jeunesse musulmane déjà en grande partie désensibilisée par la violence, par les jeux vidéo, par les films.

    Charlie Hebdo devient le symbole de la France. La France, c’est Charlie Hebdo. Charlie Hebdo, c’est la France. La France de Clovis, de Saint-Louis, de Napoléon, de De Gaulle, est devenue la France de Charlie, la France de Hollande.

    Le jeune Musulman regarde la France et lui fait une quenelle, c’est-à-dire un geste de mépris et de défi.

    Avec l’affaire Charlie, nous avons affirmé l’inverse de ce que nous sommes. Selon l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme, " La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi".

    Avec "Je suis Charlie", la liberté d’expression devient absolue, sans limites… pour ceux qui pensent bien. Les caricatures insultantes, blessantes, symbolisent la liberté d’expression, la valeur suprême de la liberté d’expression.

    Mais il n’y a pas de liberté absolue, d’où un renversement. L’insulte est une violence. Et cette violence nuit à autrui. Les marcheurs de Charlie piétinent les principes que nous affirmons. Refusons cette décomposition culturelle, cette régression culturelle.

    Charlie porte le poids symbolique de notre unité, de notre identité, de nos valeurs, mais ce poids n’a pas de sens, est absurde. Car notre unité n’est qu’une façade trompeuse, notre identité est interdite, nos valeurs sont bafouées, inversées. Les marcheurs ont fait ce qu’attendaient les terroristes musulmans.

    Dire la compassion pour les victimes d’assassins horribles et implacables, refuser une telle violence, est une excellente intention.  La marche est un bel élan populaire de gens qui veulent se retrouver ensemble pour dire non au terrorisme et leur compassion envers les victimes d’horreurs absolues.

    Mais le slogan "Je suis Charlie" donne à cette indignation un contenu hystérique à contre-emploi. La caste politico-médiatique a récupéré cet élan spontané et lui a donné ce contenu délirant par une propagande effrénée. On retrouvera cet élan et ce délire collectif avec le Covid.

    Cette caste politico-médiatique décrédibilisée a voulu se refaire, se rebooster, se relancer sur l’affaire Charlie Hebdo.

    Et en état de choc, on fait n’importe quoi, on est manipulable, accessible à la psychologie des foules, des masses. On l’a vu avec le Covid.

     

    La classe politico-médiatique gauchiste a agrégé la France à elle-même, à son propre modèle, à ses propres "valeurs", alors qu’elle était beaucoup remise en cause.

    Tous ces gens défilent pour un modèle et des valeurs vides de sens. C’est une manipulation des masses, après une propagande télévisuelle effrayante, relayée dans les réseaux sociaux avec un effet démultiplicateur, dans une forme de réflexe pavlovien.

    Cette manipulation a saisi une grande partie de la France et des Français, comme une occupation des cerveaux. De même, en 2020, 21 et 22, les cerveaux seront lavés par la propagande Covid.

    Le terme de marche républicaine est inapproprié car ce n’est pas la forme de gouvernement qui est en cause, mais la France. C’est un pays qui est attaqué, la France. Et peut-être nos dirigeants anti France sont-ils partie prenante dans cette attaque qui revêt de multiples aspects?

    Il aurait fallu une marche différente, une marche blanche, sans slogan, sans pancarte, sans parti politique, sans tout ce cirque. Une marche digne qui dise la compassion pour les victimes, toutes les victimes. Une marche ferme qui dise le refus du terrorisme.

    Nous aurions gagné une bataille psychologique. Nous avons vécu une défaite psychologique, une défaite culturelle. Nous nous sommes livrés pieds et poings liés au piège tendu. Nous sommes gouvernés par des irresponsables, des aveugles qui guident des aveugles.

    Ce qui fait immanquablement penser à la Parabole des aveugles réalisée en 1568 par Bruegel, peintre flamand, un an avant sa mort. Des aveugles marchent en file indienne, en se guidant mutuellement avec la main ou à l’aide de leurs bâtons, et avancent inexorablement vers la culbute dans un ruisseau. Illustration de la parole du Christ: "Si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse".

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  • Le "fromage" de l’immigration semble excellent

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    Lors de l’affaire de Callac (tentative d’installer 550 africains dans une bourgade de 2.220 habitants en Bretagne), j’ai écrit un livre "Callac la mère des batailles". Outre la relation de la bataille que nous avons menée localement et gagnée, j’avais consacré un chapitre entier au business de l’immigration.

    J’y dénonçais deux choses. D’une part le rôle indigne et hors-la-loi des associations qui font venir illégalement des migrants en France et d’autre part le business que cela occasionnait pour de nombreuses associations qui s’en mettent plein les poches en camouflant leurs petites affaires sous l’apparence d’actions humanitaires.

    La plus connue de ces associations faisant venir les migrants c’est SOS-Méditerranée. Le petit manège est simple. Cette association est complice de la mafia des passeurs qui eux aussi s’en mettent plein les poches en rackettant les migrants pour qu’ils embarquent sur de frêles esquifs depuis les côtes de l’Afrique. Dès qu’ils arrivent dans les eaux internationales, ils déclenchent leur balise de détresse et… oh surprise, le bateau de SOS-Méditerranée est déjà là qui attend et récupère immédiatement les " naufragés".

    Deuxième astuce, l’Europe a décrété qu’il fallait " un port sûr " pour débarquer les naufragés. Mais bien sûr l’Europe a annoncé qu’il n’y en avait qu’en Europe. Donc le bateau débarque sa cargaison de migrants en Europe. C’est ce qu’il s’est passé avec l’Océan Viking le 11 novembre 2022 à Toulon où 250 migrants ont été débarqués. Et dès le lendemain 90% d’entre eux s’étaient échappés.

    Pour cette sale besogne, SOS-Méditerranée touche des subventions par millions, en provenance de toute le France notamment de toutes les structures pilotées par la gauche (ville, régions, départements, etc.) en plus de l’État . Et il n’y a pas que SOS-Méditerranée.

    Ces associations complices avec les mafias africaines de traite d’êtres humains devraient être arrêtées, traduites en justice, condamnées et jetées en prison. Mais en France et en Europe, ce sont ceux qui dénoncent leurs ignobles activités qui sont montrés du doigt et insultés, qualifiés notamment de racistes ou même des fascistes.

    Maintenant, un deuxième aspect, non moins ignoble, fait de plus en plus les gros titres des journaux. Mais pas celle de gauche, ni des bien-pensants (Le Monde, Libération, Mediapart, Télérama, etc.). Non ces journaux cachent les informations que je vais mentionner.

    En France, lorsque les migrants arrivent, il faut s’occuper d’eux: la plupart se déclarent réfugiés politiques et demandant le droit d’asile. Stratégie trouvée et généralisée par les avocats des ONG, qui a l’avantage d’interdire à la France de les expulser. Donc la quasi-totalité des migrants sont des réfugiés. Comme l’État ne peut pas s’occuper de tout, il délègue à des associations des missions notamment de logement, etc.

    Ces associations, il y en a des tonnes. Et bien sûr pour remplir leurs missions, elles reçoivent des subventions. Et pas qu’un peu. En 2022 il y a eu 750 millions d’€ de subventions. En 2023, le chiffre est monté à 975 millions d’€… presque 1 milliard d’€. On ne connaît pas encore le chiffre pour 2024, mais il n’aura certainement pas baissé. Un océan d’€ pour s’occuper de gens qui n’ont rien à faire en France et qui sont en situation illégale pour l’immense majorité d’entre eux. Pendant que de très nombreux agriculteurs travaillent tous les jours, sans prendre de vacances et vivent en dessous du seuil de pauvreté. C’est une honte absolue.

    S’il n’y avait que cela, ce serait déjà inadmissible, mais il y a bien pire.

    Comme je le disais, dans mon livre sur le business de l’immigration, je dénonçais aussi les agissements de certaines associations.

    On va dire les choses clairement: nombre d’entre elles détournent l’argent public reçu sous forme de subventions et font de l’abus de biens sociaux et même de l’enrichissement personnel.

    À Callac, c’est une famille de Paris, la famille Cohen qui était derrière le projet de venue de ces centaines d’Africains. Pour ce faire, elle avait créé un fonds de dotation qu’elle avait nommé " Merci". Selon un avocat fiscaliste spécialisé dans le domaine " c’est un statut juridique qui a une redoutable capacité fiscale qui permet pas mal de choses: défiscalisation extrêmement avantageuse (jusqu’à 60% des dons pour les entreprises et 66% pour les particuliers), exonération des droits de mutation et contrôles extrêmement légers – contrairement aux fondations reconnues d’intérêt public".

    Bref tout le monde a compris que les chances pour la France dans ce cas avaient fortement le goût de la défiscalisation… légale, certes, mais vaguement tirée par les cheveux au regard de l’éthique.

    Avec l’association Viltaïs, on monte nettement d’un cran. Avec 200 salariés en 2020 elle passe à 250 en 2022. Et cela a encore augmenté depuis avec tous les contrats sous-traités par l’État à cette association. Il se trouve que cette structure s’est faite épingler par la cour régionale des compte (Auvergne-Rhône-Alpes) pour sa gestion surprenante. Nous n’en donnerons qu’un exemple: un parc automobile de 136 véhicules pour 186 salariés au moment de l’enquête de la cour soit 0,8 véhicule par salarié. Presque 1 véhicule par salarié. Pas mal… non?

    Quant aux véhicules de direction, ce ne sont que des SUV presque tous de marque BMW et pas de l’entrée de gamme.

    Ce n’est pas parce qu’on s’occupe de migrants qu’on doit rouler dans les mêmes voitures qu’eux, n’est-ce pas? Toujours est-il que l’affaire est en justice.

    On monte encore d’un cran avec l’association Equalis qui sévit dans la région parisienne.

    Là il y a 900 salariés répartis dans 70 établissements principalement en Île-de-France. Disposant d’un budget annuel de 83 millions d’€.

    Arthur Anane était le dirigeant de cette association. Décoré de la Légion d’honneur par le préfet.

    En juin 2020, le commissaire aux comptes de cette association refuse de signer et prévient la préfecture qui déclenche une enquête vu ce que lui déclare le commissaire aux comptes.

    Parmi les perles trouvées, il y a la situation du dirigeant:

        Bénéficiait d’une voiture de fonction Audi Q7. Valeur 90.000 € louée en leasing 2.100 € par mois

        Essence et entretien également payés par l’association

        Logement de fonction (pas un studio) payé par l’association

        Carte de crédit prépayée de 10.000 € par mois

        Salaire de 200.000 € bruts par an, soit environ 12.000 € nets par mois

    Mais aussi celle des directeurs (19) et directeurs adjoints (10):

        Salaire de 130.000 € bruts par an soit environ 8.000 € nets par mois

        Voiture de fonction en leasing de 750 à 900 € par mois

        Essence et entretien payé par l’association.

        Carte prépayée de 10.000 € à 2.000 € par mois selon la position hiérarchique

    Enfin, une multitude d’activités festives pour des tarifs exorbitants.

    On comprend pourquoi le commissaire aux comptes a refusé de signer. Quant à M. Anane il a été obligé de quitter prestement ses fonctions. L’histoire ne dit pas s’il a été obligé de rendre sa Légion d’honneur.

    Le 5 janvier 2024, l’association Anticor a déposé plainte auprès du procureur de la République de Meaux pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. L’affaire est en cours.

    Et comme il faut toujours une cerise sur le gâteau, à tout seigneur tout honneur, c’est la plus grosse association du domaine, Coallia, qui nous la procure.

    Il faut savoir que Coallia, c’est la plus grosse subvention… 148,37 millions d’€ en 2022.

    Coallia est une très grosse boutique avec 5.000 salariés, 760 établissements et services répartis dans 44 départements. Elle loge vingt mille personnes chaque jour dans ses structures d’urgence et vingt mille autres dans ses résidences sociales.

    Mais voyez-vous, elle aussi a de gros ennuis avec la justice. Suite à un rapport de la cour des comptes, au minimum deux chefs d’entreprise viennent d’être mis en garde à vue. Et des poursuites sont engagées.

    Pour des histoires de fausses facturations, de rétrocessions d’argent et autres abus de biens sociaux, réalisés à la demande d’un certain Gaye Camara, un directeur territorial de la fameuse association Coallia, nous apprend le site Boulevard Voltaire.

    Mais là on joue dans la cour des grands. Le préjudice serait de… 12 millions d’€ de fonds publics détournés ! Boulevard Voltaire indique que les fonds transitaient par des plateformes comme Treezor ou Qonto où les virements sont rapides et difficiles à tracer.

    L’article de Boulevard Voltaire se termine ainsi:

    "Outre une gestion financière peu rigoureuse, la Cour des comptes note aussi des problème de gouvernance. Selon la juridiction financière, elle "manque de transparence". Depuis 2017, Jean-François Carenco est le président de l’association tandis qu’Arnaud Richard a pris le poste de directeur général en 2018. Les deux hommes se connaissent, ils sont d’anciens proches de Jean-Louis Borloo. Le premier a été son directeur de cabinet au ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, le second son conseiller parlementaire de 2002 à 2009. Un délicieux fromage affiné sur l’immigration de masse et financé par l’argent public".

    C’est indiscutable, le "fromage" de l’immigration semble effectivement excellent pour certains. C’est sans doute pour cela que les bénéficiaires trouvent que l’immigration est une chance pour la France. En fait plutôt pour eux, mais pas pour la France.

    QUAND JE PENSE QUE CEUX QUI DENONCENT TOUT CELA SONT ACCUSES D’ETRE DES "SANS CŒUR" OU "DES GENS QUI LAISSERAIENT LES MIGRANTS SE NOYER".

    On ne peut qu’avoir la nausée.

    Cette gauche et ces bien-pensants sont immondes, en plus d’être ceux qui veulent détruire notre pays, son identité et sa culture par la submersion migratoire.

    Au lieu de pérorer sur les plateaux télé et dans les médias et de faire la morale à quiconque ne partage pas leurs positions, ces Tartuffe devraient être devant les tribunaux à répondre de leurs actes, avant d’aller moisir dans un cul-de-basse-fosse.

    Bernard GERMAIN

     

    COMMENTAIRES SOUS L'ARTICLE

    1)

    Une info sur un autre pan de ce trafic mafieux: https://www.meretmarine.com/fr/divers/libye-d-ou-viennent-les-bateaux-qui-transportent-les-migrants

    Deux infos nous manquent encore:

    1_Quels organismes ou mouvements ont pu et peuvent encore initier localement les départs individuels ou en petits groupes de milliers de gens répartis sur des territoires immenses, en les incitants à réunir de fortes sommes où une famille ou un clan payent pour un ou quelques candidats au départ. Qui? Je pense aux imams dans les zones musulmanes et aux pasteurs évangéliques dans les zones chrétiennes. L’Eglise évangélique allemande dit fièrement financer les ONGs allemandes majoritaires en Méditerranée.

    2_ Quelles mafias les regroupent ensuite pour leur faire traverser le Sahara depuis l’Afrique noire? je pense à la plus puissante, la Mafia nigériane.

    2)

    Entre octobre et décembre 2023, Nora*, employée de Coallia, un opérateur associatif spécialisé dans l’hébergement d’urgence, a subi le harcèlement moral et les propos sexistes de son supérieur, Nordine D., auquel la direction n’a infligé qu’une sanction mineure malgré ses signalements et les multiples témoignages d’anciens collègues. Ce climat toxique persiste au sein de l’entreprise, suscitant l’indignation des syndicats et des salariés.

    (…) D’après plusieurs salariés ayant souhaité rester anonymes, Alice Brassens, directrice adjointe de Coallia, se serait opposée au licenciement de Nordine D., malgré l’avis favorable du directeur général Arnaud Richard pour son départ. Brassens aurait même orchestré secrètement un comité de soutien en faveur de Nordine D. Sur tous ces points, ni Nordine D., ni Alice Brassens, ni Arnaud Richard n’ont accepté de répondre

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Charlie Hebdo n’a jamais défendu la liberté d’expression de ses adversaires

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    Je suis Charlie. Nous avons décrit la vision hypocrite de la situation. La réalité est bien différente.

    Charlie n’est pas du tout le modèle présenté. Comme Mai 68, Charlie relève de la contre-culture US et des officines anti-gaullistes. Charlie veut dire des choses qui se contredisent. On est pour l’immigration, on est pour la liberté, mais on adore les wahhabites, on adore la violence US, on déifie le flicage. On est pour la liberté d’expression, mais à condition d’une liberté d’expression socialiste, et on est prêt à censurer toutes les autres. Charlie, c’est la cocaïne, c’est la pornographie, c’est le communisme.

    Les journalistes de Charlie Hebdo ne sont pas les saints laïcs que l’on nous montre en exemple. Ces journalistes, ces dessinateurs ne respectaient rien, rien sauf ce qu’on leur disait de respecter.

    Jamais de leur part une caricature ridiculisant les Noirs ou autres races non blanches, la démocratie, les handicapés, les homosexuels, dénonçant l’avortement et ses 200.000 morts par an…

    En bons trotskistes pour la plupart d’entre eux, ils combattaient les "valeurs bourgeoises", c’est-à-dire les valeurs traditionnelles bien établies et reconnues. Leurs critiques ne portaient que contre ces valeurs bourgeoises. Ils n’ont cessé de cibler l’Eglise catholique, ses prêtres, ses fidèles, la Nativité. À l’occasion de la "manif pour tous", un dessin représente deux prêtres en train de se sodomiser. En revanche, un silence de mort à propos des crimes du communisme, à propos des crimes de la post-décolonisation.

    Durant des années, rien contre l’islam, dont le message violent était occulté, jusqu’à l’affaire des caricatures de Mahomet. À titre d’exemple, les vœux de Noël de Charlie hebdo: CHIEZ dans les crèches, FUSILLEZ les militaires, ÉTRANGLEZ les curés, ÉCRABOUILLEZ les flics, INCENDIEZ les banques. Des caricatures très sélectives et très politisées.

    Toutefois, il est évident qu’ils ne méritaient pas d’être lâchement assassinés comme ils le furent.

    Bien des raisons invitent à dire "Je ne suis pas Charlie. La ligne du journal relève plus souvent de l’insulte, l’invective, l’injure, la grossièreté que de l’humour. La volonté de conspuer, de choquer, d’humilier toujours les mêmes personnes, les mêmes groupes n’est pas très honorable.

    Je ne suis pas Charlie devant ce paradoxe suprême. D’un côté, des gauchistes souhaitent republier un peu partout la caricature de Mahomet. Ils agitent le chiffon rouge jusqu’à indigner les plus modérés. De l’autre côté, les mêmes clament qu’il ne faut pas stigmatiser les Musulmans, qu’il faut leur tendre la main. Ils tendent la main, ce qui revient à embrasser son prochain en lui disant: " Nique ta mère".

    Je ne suis pas Charlie parce que cette répétition mécanique indispose. Il ne suffit pas d’être Charlie, de décréter un deuil national, de mettre les drapeaux en berne, de déposer des fleurs, d’allumer des bougies, pour tout résoudre, si on refuse de regarder la réalité en face, de soulever le couvercle de la marmite.

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