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science

  • Quand la Chine nous submergera

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    Prise entre le marteau américain et l’enclume chinoise, l’UE va littéralement s’effondrer. Ce texte est inspiré de la chronique de Bertille Bayard dans le Figaro, parfaitement documentée et titrée: "Quand la Chine nous submergera".

    Ecrasée de normes environnementales démentielles, sans aucune matière première, ouverte comme jamais à la concurrence déloyale qui tue son industrie et son agriculture, envahie par une immigration sous-qualifiée qui coûte plus cher en social que sa contribution au PIB, divisée comme jamais, l’Europe a perdu toute compétitivité et roule vers le terminus de son histoire à tombeau ouvert.

    Elle est coincée entre une Amérique dominatrice qui nous méprise et une Chine qui nous roule dans la farine avec le sourire perfide de Xi-Jinping.

     

    Pour l’UE, dirigée par des technocrates incompétents, aussi nuls en économie qu’intransigeants sur leurs diktats mondialistes suicidaires, l’avenir va être tragique. Et tout va s’accélérer. Nos dirigeants se croient puissants parce qu’ils sont à la tête d’un marché de 450 millions d’habitants, mais le déclassement européen est irréversible et constant depuis des années.

    Laissons de côté le désastre identitaire et démographique qui se profile et restons sur le plan économique.

    Voilà 25 ans que la Chine a intégré l’OMC. En 1/4 de siècle, le céleste Empire est devenu l’atelier du monde, pesant  1/3 de la production industrielle planétaire et gagnant 1 point chaque année. En 2040, ce géant atteindra 50% de la production mondiale.

    Quand on se souvient de la Chine des années 1950, qui avait 1000 ans de retard et qui ne produisait que des lampions et des cerfs-volants, on reste sidéré par l’immense bond en avant accompli ( un bond véritable, pas comme celui de Mao qui fut un fiasco ). Pékin maitrise toutes les technologies et a même posé un vaisseau spatial sur la face cachée de la Lune, ce que l’Europe serait bien incapable de réaliser, alors qu’elle est le berceau de toutes les inventions scientifiques.

    La Chine, c’est un défi bien plus menaçant que celui du Japon dans les années 1980. Le pays du Soleil Levant avait en effet fait trembler l’Occident en inondant le monde de ses produits. Les Japonais pensaient prendre leur revanche sur leur défaite de 1945 et dominer le monde économiquement. Mais la crise de 1990 en a décidé autrement.

    Entre 1990 et 1997, les pertes boursières et immobilières du Japon se sont élevées à 9 000 milliards de dollars, ce qui représente deux années de PIB. Le pays ne s’en est jamais relevé, même s’il continue sur sa lancée. Mais ne faisant plus d’enfants et rejetant toute immigration, même choisie, il finira par disparaitre. Cela ne m’empêchera pas de dormir, je n’aime pas les Japonais. Leur armée impériale s’est comportée comme des barbares durant des siècles. Quant à l’honneur des Samouraïs, je lui accorde le même crédit qu’une fable.

    Mais revenons à la Chine.

    Les taxes démentielles infligées par Trump font du mal à Pékin, mais ce pays a les moyens d’appliquer une certaine réciprocité avec ses terres rares et en rationnant ses métaux précieux dont l’Occident a besoin. De plus, les écarts de coût de production avec l’Europe sont dévastateurs pour nos usines et insurmontables.

    On les estime entre 30 et 40% dans 80% des secteurs industriels. Autant dire partout.

    Il faut bien comprendre que si l’Amérique ferme ses portes à la Chine, c’est l’Europe que Pékin va inonder de ses produits. C’est le cas avec ses voitures électriques très compétitives. Et chacun sait que les barrières douanières ont un effet boomerang plus nuisible que bénéfique. Quand un pays n’est pas compétitif, se barricader ne sert à rien.

    Les Chinois accélèrent pied au plancher.

    Ils détiennent 9% du marché mondial de la voiture électrique contre 1% il y a un an!

    L’usine BYD, c’est 7 fois la taille de l’usine Tesla d’Elon Musk au Texas.

    La flotte de navires pour exporter ces voitures est du même tonneau, gigantesque.

    La Chine est aussi robotisée que l’Allemagne. Et aujourd’hui, son réveil est bien réel.

    Elle s’attaque et s’impose dans tous les secteurs: acier, chimie, automobile, machines-outils, équipements énergétiques, nucléaire, santé, électronique…avec des secteurs largement subventionnés.

    Elle comble son retard dans l’armement à grand vitesse. Son avance sur les batteries est colossale et met à mal la jeune industrie européenne. La société suédoise North-volt bat de l’aile et l’usine franco-allemande ACC se bat comme elle le peut. Son patron résume tout:

    "De professeurs, nous sommes passés à élèves"

    "L’Europe est désormais le pays émergent face à une Chine développée"

    Les transferts de technologie vont devoir s’inverser! Impensable il y a dix ans!

    Mais le coût de la main d’œuvre et notre social illimité plombe notre compétitivité. Sans parler de la concurrence déloyale qui liquide usines et agriculture et contre laquelle Bruxelles n’a rien fait durant 20 ans. L’Union semble se réveiller face à la Chine, mais sans doute trop tard.

    L’UE tente de se défendre en limitant son marché ou en instaurant des règles plus équitables avec la Chine. Cela ressemble à un coup d’épée dans l’eau.

    A vrai dire, avec tous nos handicaps, parmi lesquels l’immigration de basse qualité n’est pas le moindre, je vois mal comment l’Europe va s’en sortir. On ne concurrencera pas les Chinois toujours en tête du classement mondial des QI nationaux, avec une immigration sans qualification et trop souvent illettrée, voire analphabète. Cette immigration de masse nivèle l’UE par le bas.

    Il y a encore 750 millions d’analphabètes dans le monde.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/750-millions-d-analphabetes-dans-le-monde-mais-des-progres-2754405

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/750-millions-d-analphabetes-dans-le-monde-mais-des-progres-2754405

    20 pays ont le triste honneur de compter plus de 50% d’analphabètes dans leur population: l’Afghanistan, le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Tchad, les Comores, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée Bissau, Haïti, l’Irak, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone et le Sud Soudan.

    Et parmi ceux-ci, 10 font partie de nos ex-colonies africaines!

    A l’heure de l’IA, il nous faudrait des légions de cerveaux asiatiques pour remonter la pente.

    Jacques GUILLEMAIN

  • Qu’est-ce que l’eugénisme? Qui sont ses précurseurs?

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    Selon l’étymologie, eugénisme vient du grec eu = bien, et genos = naissance, genre, espèce, race + suffixe isme = dogme, doctrine. Donc doctrine d’une bonne naissance, dogme d’une bonne espèce, d’une bonne race.

    D’après Toupictionnaire, on peut distinguer deux sens. Premier sens: l’eugénisme est le domaine de la génétique appliquée qui cherche à améliorer l’espèce humaine. Le terme a été créé en 1883 par le naturaliste anglais Francis Galton (1822-1911), pour désigner la technique et la politique visant à améliorer les qualités "héréditaires" de groupes humains par le contrôle de la procréation.

    "L’eugénisme est la science de l’amélioration des lignées, qui n’est aucunement confinée à des questions de croisement judicieux, mais qui, tout particulièrement dans le cas de l’homme, prend appui sur tous les facteurs susceptibles de conférer aux races ou souches les plus convenables une plus grande chance de prévaloir rapidement sur celles qui le sont moins ".

    Cette définition complexe parle d’une science, mais, visant un effet pratique, c’est sans doute plus une technique qu’une science. Par ailleurs, avec l’expression  "races les plus convenables", la définition implique un jugement de valeur et suggère un projet politique.

    Deuxième sens: l’eugénisme est l’attitude philosophique ou la théorie qui préconise une amélioration du patrimoine génétique de certaines populations humaines par la sélection, par l’interruption de la grossesse, par l’interdiction de la reproduction des individus considérés comme inférieurs, ou même par l’élimination physique de certains individus.

    L’eugénisme peut être le résultat d’une politique délibérément menée par un Etat, mais aussi le résultat d’un ensemble de décisions individuelles et convergentes prises par les futurs parents, dans une volonté privilégiant la recherche du "meilleur enfant" possible ou cherchant à éviter certaines affections graves, forme de souhait existant depuis l’Antiquité.

    L’eugénisme est établi sur deux postulats philosophiques: d’une part, la croyance en la possibilité d’améliorer l’espèce humaine, et d’autre part, la foi en la science, en tant que savoir fiable et utile, capable de réaliser cette amélioration.

     

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  • Maintenant, ceux qui "ont du cœur" ont aussi du cerveau

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    Le cœur possède son propre "mini-cerveau", révèle une étude

    Une étude révèle que le cœur possède son propre "mini-cerveau", un réseau neuronal complexe régulant les fonctions cardiaques indépendamment du système nerveux central. Alors qu’on pensait initialement qu’il ne s’agissait que d’un simple système de relais, il se révélerait doté de fonctions plus avancées et jouerait un rôle clé dans le contrôle du rythme cardiaque. Cette découverte pourrait contribuer au développement de nouveaux médicaments pour les maladies cardiaques.

    On a longtemps pensé que l’homéostasie cardio-vasculaire est principalement régie par les interactions complexes entre les systèmes nerveux parasympathique et sympathique du système nerveux autonome. Les signaux provenant et à destination de ces systèmes sont relayés par le système nerveux intracardiaque, intégré dans les couches supérieures de la paroi cardiaque.

    Cependant, bien que l’innervation centrale du cœur ait été étudiée de manière approfondie, les fonctions et la structure du système nerveux intracardiaque restent partiellement incomprises. Des études ont récemment suggéré qu’il ne s’agit pas d’un simple relais d’informations. Il a été proposé qu’il agit en tant que centre de traitement final et d’intégration des signaux du système nerveux autonome, conduisant ainsi à l’hypothèse selon laquelle il s’agit du "mini-cerveau" du cœur.

    L’étude du Karolinska Institutet (en Suède) et de l’Université Columbia (aux États-Unis) étaye cette hypothèse en révélant que le système nerveux intracardiaque est bien plus complexe et diversifié qu’on le pensait. " Nous avons été surpris de constater à quel point le système nerveux du cœur est complexe ", explique dans un communiqué Konstantinos Ampatzis, chercheur principal de l’étude et professeur au département de neurosciences du Karolinska Institutet, qui a dirigé la recherche. " Une meilleure compréhension de ce système pourrait éclairer les mécanismes des maladies cardiaques et permettre le développement de nouveaux traitements contre des affections telles que les arythmies ", suggère-t-il.

    UN ROLE ESSENTIEL DANS LA REGULATION DU RYTHME CARDIAQUE

    L’hypothèse du mini-cerveau cardiaque devrait logiquement impliquer un groupe interconnecté de neurones parasympathiques et sympathiques, de neurones sensoriels, d’interneurones régulateurs locaux et de neurones moteurs. Cette interconnexion est essentielle au contrôle local des fonctions cardiaques indépendamment du système nerveux central. Bien qu’il ait été démontré que le système nerveux intracardiaque joue un rôle dans certaines fonctionnalités telles que la contractilité, son implication dans le contrôle du rythme cardiaque était jusqu’à présent méconnue.

    Pour explorer l’hypothèse, les chercheurs de la nouvelle étude ont caractérisé les neurones intracardiaques du poisson-zèbre (Danio rerio) adulte, un modèle animal dont la fréquence et la fonctionnalité cardiaque globale présentent de fortes similitudes avec celles des humains. De plus, l’animal possède un cœur composé de 4 chambres (sinus veineux, oreillette, ventricule et bulbe artériel) connectées séquentiellement par des valves, à l’instar de celui des humains.

    Les chercheurs ont combiné différentes méthodes, dont le séquençage d’ARN à cellule unique, l’analyse neurochimique et anatomique, ainsi que des techniques électrophysiologiques. L’objectif était de cartographier l’innervation du cœur du poisson-zèbre et de déterminer la distribution anatomique des neurones intracardiaques. " Notre stratégie expérimentale a donné lieu à une carte structurelle et fonctionnelle améliorée de la diversité neuronale au sein du système nerveux intracardiaque ", écrivent-ils dans leur rapport, détaillé dans la revue Nature Communications.

    Les analyses ex vivo du cœur du poisson-zèbre ont révélé plusieurs types de neurones cardiaques, chacun ayant des fonctions spécifiques. L’un des groupes présentait des propriétés de stimulateur cardiaque et joue un rôle clé dans les fonctions rythmiques telles que la respiration et la locomotion. Le plus grand groupe de neurones (74,1%) a en outre été détecté au niveau de la valve sino-auriculaire, formant le plexus sino-auriculaire, une structure essentielle à l’homéostasie du rythme cardiaque.

    Ces observations remettent en question l’hypothèse conventionnelle selon laquelle le rythme cardiaque est principalement régulé par le système nerveux autonome. " Collectivement, nos résultats soutiennent le rôle crucial du système nerveux intracardiaque dans la fonctionnalité cardiaque et fournissent une base pour une meilleure compréhension de la manière dont différents types de neurones au sein du système sont impliqués dans diverses conditions physiologiques et pathologiques ", indique l’équipe.

    En prochaine étape, l’équipe prévoit d’étudier la manière dont le mini-cerveau du cœur interagit avec le cerveau pour réguler les fonctions cardiaques dans diverses conditions, telles que l’exercice, le stress et les conditions pathologiques. Examiner la manière dont les perturbations du système nerveux intracardiaque peuvent contribuer à différents troubles cardiaques, permettrait également d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.

    Source: Nature Communications