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  • Le capitalisme a soumis le christianisme

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    "Il est essentiel de renouer avec la sagesse et la foi de nos ancêtres", explique Rod Dreher - journaliste pour le magazine "The American Conservative", s’est converti au catholicisme en 1993, puis à l’orthodoxie en 2006.

    ENTRETIEN. Après son best-seller le Pari bénédictin, l'essayiste conservateur américain Rod Dreher publie Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l'a chassé. Il y encourage le lecteur à redécouvrir le sens de l'émerveillement face à un matérialisme incapable de nourrir son besoin de transcendance.

    Valeurs actuelles. Dans votre livre, vous appelez les chrétiens à "retrouver le goût de Dieu". Pouvez-vous nous raconter votre histoire personnelle?

    Rod Dreher. J’ai grandi dans une famille méthodiste peu pratiquante, au cœur d’un village de Louisiane. Très jeune, j’ai perdu la foi. Je percevais alors le christianisme comme une sorte d’idéologie bourgeoise ou une religion réduite à ce que prêchaient les télévangélistes à la télévision. Un tournant décisif s’est produit en 1984, lorsque ma mère a obtenu une bourse pour partir en voyage à Paris. Elle savait que j’étais passionné par la culture française et m’a offert cette opportunité. Au cours de ce séjour, je me suis rendu à Chartres pour visiter la cathédrale. Ce fut une expérience bouleversante : un profond sentiment de plénitude m’a envahi. J’ai soudain compris que le monde entier était porteur de sens. Mieux encore, j’ai ressenti avec force la présence de Dieu et cette certitude qu’Il me voulait, moi, en particulier.

    Je ne suis pas ressorti de la cathédrale en tant que chrétien, mais avec une détermination nouvelle à rechercher Dieu. De retour aux États-Unis, j’ai étudié la philosophie et la théologie, mais cette quête spirituelle s’accompagnait d’une lutte intérieure intense. Plus tard, alors que je travaillais comme jeune journaliste, j’ai eu l’occasion d’interviewer un vieux prêtre catholique. Il m’a raconté deux miracles qui avaient bouleversé sa vie. La force de sa foi et la sincérité de son témoignage m’ont profondément marqué. Ce fut l’élément déclencheur: j’ai compris qu’il était temps pour moi d’arrêter de fuir Dieu et d’embrasser pleinement la foi chrétienne.

    Vous expliquez que l’Occident est "désenchanté". Que voulez-vous dire?

    Au Moyen Âge, la société percevait la présence de Dieu comme une plénitude qui donnait une cohérence globale au monde. Ce sentiment a commencé à être remis en question à partir de la Renaissance. Dès le XVIe siècle, avec la révolution scientifique et la Réforme protestante, le monde spirituel et le monde matériel ont été progressivement dissociés. Dans son livre Homo deus, Yuval Noah Harari explique que les hommes ont "abandonné le sens en échange du pouvoir". Si le monde matériel perd toute signification, alors tout devient possible. La révolution industrielle, les Lumières et le marxisme ont renforcé ce sentiment d’indépendance vis-à-vis de Dieu.

    Aujourd’hui, les Occidentaux se sentent libres de choisir leur style de vie, leur sexualité ou encore leur genre. Paradoxalement, le mal-être persiste. Les avancées technologiques et la sophistication de nos sociétés ont, certes, rendu le monde plus confortable, mais elles nous ont fait perdre, dans une certaine mesure, le contact avec le sens profond de la réalité. Ces progrès se sont parfois faits au prix de notre âme.

    Rod Dreher, journaliste pour le magazine "The American Conservative", s'est converti au catholicisme en 1993, puis à l'orthodoxie en 2006. "J'ai compris qu'il était temps pour moi d'arrêter de fuir Dieu."

    Vous évoquez "la gravité de la crise qui frappe toutes les Églises" et "la culture du chaos permanent". Quelle est cette crise et pourquoi est-elle si grave?

    Le sociologue Zygmunt Bauman parle de " société liquide " pour décrire l’état de flux constant et d’instabilité dans lequel nous vivons. Cette dynamique est difficile à appréhender pour les Églises. Beaucoup d’entre elles ont perdu le sens du mysticisme et du sacré, préférant enseigner qu’il suffit d’être gentil et affable. D’autres se transforment en simples groupes d’actions politiques, où les prières ne sont qu’un ajout superficiel. Dans ce contexte, le sens de la transcendance a disparu.

    Le critique social Philipp Rieff explique qu’au XXème siècle, nous avons perdu la conviction qu’une autorité transcendante guidait nos comportements et l’organisation de nos sociétés. Bien qu’il soit athée, Rieff montre que toutes les civilisations se sont historiquement construites autour de cette notion de transcendance. Or, l’Occident est la première civilisation à l’avoir évacuée. Selon Rieff, l’absence de transcendance nous pousse à adopter une spiritualité dite " thérapeutique ", centrée sur la gestion de l’anxiété et du vide existentiel. C’est ce que j’appelle le "déisme moraliste thérapeutique", une doctrine qui réduit Dieu à une entité que l’on sollicite uniquement pour régler nos problèmes personnels.

    Un sociologue américain m’a confié qu’on ne pourra pas ramener les jeunes au catholicisme en se contentant de leur enseigner une simple morale. Ce n’est pas suffisant pour donner du sens à leur vie. Le ré-enchantement chrétien est, selon moi, le seul moyen de raviver la foi dans les cœurs de l’Occident post-chrétien. Par mon livre, je souhaite préparer les lecteurs à vivre une expérience spirituelle comparable à celle que j’ai vécue à Chartres. Il n’existe pas de formule magique pour atteindre ce ré-enchantement, mais il est essentiel de se préparer spirituellement afin d’être réceptif aux signes de Dieu et de mettre en pratique son message.

    En écrivant ce livre, j’avais en tête le personnage principal du roman Soumission de Michel Houellebecq. François, le protagoniste, vit une expérience mystique à Rocamadour mais la rejette. De retour à Paris, il se convertit à l’islam. Il a manqué de courage et n’a pas osé faire le saut de la foi. Beaucoup disent qu’ils croiront s’ils reçoivent un signe, mais ce n’est pas toujours vrai. Même si un signe se présente, il faut encore avoir le courage de l’accueillir et cela exige une préparation spirituelle.

    Vous dites que "la peur d’être considéré comme non progressiste est un outil puissant que le mal spirituel utilise pour désarmer les gens". Que voulez-vous dire ?

    La guerre spirituelle est bien réelle. J’ai eu l’occasion d’échanger à plusieurs reprises avec des exorcistes et des personnes ayant elles-mêmes été exorcisées, ces réalités ne peuvent pas être niées. Pourtant, aujourd’hui, affirmer croire à l’existence des démons suscite souvent des moqueries et l’image de la superstition. Beaucoup de gens ne prennent aucune précaution face au mal spirituel. Pire encore, certains s’amusent avec l’occultisme. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, ces pratiques connaissent un regain de popularité, notamment chez les jeunes. (…)

    Face à la domination croissante de la technologie et de l’intelligence artificielle, quel est le danger selon vous?

    Le danger réside dans le risque de considérer l’intelligence artificielle comme une sorte de divinité. L’IA détiendra bientôt davantage de connaissances que n’importe quel être humain et pourra même donner des conseils sur nos choix de vie. Il y a un véritable danger à lui accorder ce pouvoir et à lui laisser déterminer comment nous devons vivre. En faisant cela, nous risquons de fusionner l’humanité avec la machine et, ce faisant, de perdre notre humanité même.

    De plus, certaines personnes dans la Silicon Valley, bien qu’elles ne soient pas chrétiennes, croient que l’IA est une forme de communication venant d’intelligences supérieures, qui utiliseraient cette technologie pour nous influencer. Ils voient cela comme une chose positive. D’autres, en revanche, pensant que cette influence pourrait être démoniaque.

    Il y a deux semaines, j’ai échangé par téléphone avec un industriel très influent de la Silicon Valley, aujourd’hui converti au christianisme. Il m’a fait part de son inquiétude grandissante. Il m’a confié que les pratiques occultes étaient omniprésentes dans la Silicon Valley.

    Il m’a dit: "j’ai peur qu’en contribuant au développement de l’IA, j’aide à renforcer l’occultisme". Si une personne ordinaire faisait une telle déclaration, on pourrait facilement ne pas la prendre au sérieux. Mais cet homme est très puissant dans la Silicon Valley, et il parle en connaissance de cause. Nous devons accorder de l’attention à ses avertissements.

    Pourquoi affirmez-vous que "le capitalisme a soumis le christianisme"?

    Le capitalisme a profondément transformé la culture, et cela à une vitesse fulgurante. Il constitue l’une des forces à l’origine de ce que le sociologue Zygmunt Bauman appelle "la modernité liquide", où toutes les traditions se dissolvent à mesure que l’économie s’accélère. Aujourd’hui, le capitalisme nous inculque une logique consumériste que beaucoup appliquent même à la religion. Par exemple, certains catholiques adoptent une attitude de "consommateurs spirituels", gardant ce qu’ils veulent du christianisme tout en y ajoutant des éléments empruntés au bouddhisme ou à d’autres courants spirituels. Cela conduit à une forme de syncrétisme.

    Dans une société capitaliste, l’individu qui choisit librement ce qui lui convient devient le modèle de l’humanité. Or, cette mentalité est incompatible avec le christianisme. Malheureusement, beaucoup de personnes, formées par cette culture du libre choix, en viennent à aborder leur foi comme un marché spirituel où chacun prend ce qui le satisfait le plus.

    Vous affirmez que la maladie de l’Occident moderne vient du fait que nous sommes coupés de la source de l’enchantement. Comment pouvons-nous y revenir?

    Il est essentiel de commencer par un changement d’état d’esprit. L’Occident se distingue du reste du monde par sa tendance à ne pas croire en une dimension spirituelle. Cette singularité occidentale doit être comprise pour que l’on puisse commencer à remettre en question les fondements du matérialisme et redécouvrir ainsi le sacré. Pour cela, il faut davantage d’attention aux choses de Dieu et de l’Église, notamment par la vie de prière.

    Pour les chrétiens, la liturgie est le sommet de cette vie spirituelle. Dans les traditions catholique et orthodoxe, ce sommet est la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie, qui permet une communion profonde avec Dieu. La fidélité à la liturgie affine notre perception spirituelle et nous rend plus lucides face à la réalité divine.

    L’Église orthodoxe enseigne que la prière, le jeûne et les actes de charité nous rapprochent de Dieu, apportant une vérité et une clarté mentales et spirituelles. Cette idée est aussi présente dans la tradition catholique. Un exemple emblématique est la Divine Comédie, de Dante, qui illustre ce cheminement spirituel vers la vérité et l’union avec Dieu.

    JD Vance, vice-président des États-Unis, s’est converti au catholicisme en 2019. Quel rôle avez-vous joué dans sa conversion ?

    JD Vance a grandi dans le protestantisme mais n’était pas un pratiquant assidu. Nous sommes devenus amis en 2016, et deux ans plus tard, il m’a confié qu’il souhaitait devenir catholique. Je lui ai alors demandé pourquoi il ne considérait pas plutôt la foi orthodoxe. Il a répondu sans hésiter: "Non, je veux être catholique". Son choix était influencé par les intellectuels qu’il admirait le plus, qui étaient catholiques.

    Pour l’accompagner dans cette démarche, je l’ai mis en contact avec un prêtre dominicain à Washington, qui avait étudié à la même faculté de droit de Yale que JD. Ce prêtre lui a donné des cours de catéchisme. Je suis très heureux que JD fasse désormais partie de l’Église et qu’il ait trouvé le Christ. Avoir un intellectuel catholique sincère haut placé en politique est précieux aujourd’hui, et je pense que cela le sera encore davantage à l’avenir.

    Peut-on observer un retour du catholicisme chez les conservateurs américains?

    Oui, on constate que les Américains les plus sérieux sur le plan intellectuel se tournent vers le catholicisme ou l’orthodoxie. Ce n’est pas que le protestantisme manque de penseurs brillants, mais les jeunes intellectuels américains recherchent des racines solides face au monde qui change si rapidement. Ils aspirent à s’ancrer dans une histoire, une théologie et une liturgie riches. Une fois cette prise de conscience faite, ils réalisent que les deux options qui répondent à ce besoin sont le catholicisme et l’orthodoxie.

    Quel message principal souhaitez-vous transmettre au lecteur pour l’aider à retrouver le goût de Dieu?

    L’enseignement essentiel que je souhaite transmettre est que les chrétiens du Moyen Âge avaient une compréhension du monde spirituel que nous avons perdue aujourd’hui et qu’il est urgent de la redécouvrir. Certes, ils n’avaient ni la science ni la technologie modernes, leur existence était souvent marquée par la pauvreté, mais ils étaient spirituellement riches. Je ne prône pas un rejet des avancées scientifiques ou technologiques – il serait absurde de vouloir revenir en arrière -, mais je crois qu’il est essentiel de renouer avec la sagesse et la foi de nos ancêtres. Ils comprenaient que le monde spirituel est réel et qu’il est accessible par l’intermédiaire de l’Église.

    Un professeur catholique de Washington m’a récemment expliqué que les chrétiens du Moyen Âge étaient paradoxalement mieux préparés que nous à affronter les défis du monde moderne, notamment ceux liés à l’intelligence artificielle. Il m’a dit : "Ces chrétiens savaient qu’ils évoluaient dans un monde habité par des intelligences désincarnées – anges, démons – et qu’il était crucial de se protéger spirituellement. "

    De la même manière, l’intelligence artificielle, bien que ni démon ni dieu, risque d’être perçue comme une entité supérieure en raison de son intelligence et de son apparente omniscience. Dans ce contexte, les repères spirituels du Moyen Âge peuvent nous offrir des clés précieuses pour éviter les dérives. Se réenchanter dans une perspective chrétienne consiste à renouer avec cette vision plus large et plus intégrée à la réalité.

    "Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé"

    de Rod Dreher, Artège, 288 pages, 19,90 €.

    Par Bertille Vaur – Valeurs Actuelles

     

    P.S.: aucune apologétique, juste de l'information se rapportant, aussi, à l'actualité

  • Vers l’unité religieuse

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    Pendant la Révolution, des options sur le plan religieux tendent à substituer au catholicisme une nouvelle mouture de la " Religion naturelle " des humanistes: la Constitution civile du clergé, 12 Juillet 1790, l’instauration du culte de la Raison, 10 Novembre 1793, l’instauration du culte de l’Etre Suprême, 18 Juin 1794. L’Eglise se réorganise et entreprend de rechristianiser la société. La Franc-Maçonnerie conçoit alors le plan d’une attaque qu’elle veut décisive.

    Des documents montrent les grandes lignes de ce PLAN D’UNITÉ RELIGIEUSE.

    Première source. Les documents des Carbonari. Le Carbonarisme ou " Charbonnerie " est une société secrète du XIXe Siècle, destinée à réaliser en Italie les plans de la Maçonnerie. Des documents saisis en 1819 sont divulgués en 1859 par Jacques Crétineau-Joly, historien français.

    Ces textes rappellent l’objectif initial: L’UNIFICATION DES PEUPLES EN UN GOUVERNEMENT MONDIAL. L’unité nationale de l’Italie n’est qu’une première étape.

    "Il est une idée qui a toujours préoccupé les hommes qui aspirent à la régénération universelle: c’est la pensée de l’affranchissement de l’Italie, D’OÙ DOIT SORTIR UN JOUR DÉTERMINÉ L’AFFRANCHISSEMENT DU MONDE ENTIER, LA RÉPUBLIQUE FRATERNELLE ET L’HARMONIE DE L’HUMANITÉ".

    Ces documents rappellent aussi la haine des Carbonari pour l’Eglise catholique, obstacle essentiel sur leur chemin, obstacle spirituel et obstacle politique: " Aujourd’hui, il ne s’agit pas de reconstituer pour nous ce pouvoir, dont le prestige est momentanément affaibli; notre but final est celui de Voltaire et de la Révolution française, l’anéantissement à tout jamais du catholicisme et de l’idée chrétienne qui, restés debout sur les ruines de rome, en seraient la perpétuation plus tard".

    Ils révèlent le moyen pour atteindre ce but: l’accession au trône de Pierre d’un pape acquis aux idées révolutionnaires. Pour l’obtenir, ils recommandent la mainmise sur l’enseignement pour former les esprits et finalement le jeune clergé d’où sortira le pape de l’Avenir.

    Cette remarque explique tous les succès passés et à venir de la Révolution:

    " Les alchimistes du Moyen Âge ont perdu leur temps et l’or de leurs dupes à la recherche de ce rêve. Celui des Sociétés secrètes s’accomplira pour la plus simple des raisons: C’EST QU’IL EST BASÉ SUR LES PASSIONS DE L’HOMME".

    Saint-Yves d’Alveydre (1842-1909), kabbaliste, ami du Mage Papus, eut pour maître en occultisme Fabre d’Olivet. Dans la Mission des Souverains, il trace les plans de l’Eglise universelle qui viendra s’intégrer dans la Synarchie ou Gouvernement mondial. Cette organisation religieuse, mouvement d’animation spirituelle de l’Etat totalitaire mondial, sera issue essentiellement de l’union de trois familles religieuses:

    L’Eglise évangélique, avec l’Évangile et ses autorités, épiscopat, Pape, Concile.

    L’Eglise mosaïque avec la Thora et son autorité, le Gaon de Jérusalem.

    L’Eglise des Védas et son autorité Loge "Agartha", "celle que les anges inspirent directement".

    "Protestantisme de Luther", "Islam de Mahomet", "Bouddhisme de Cakya-Mouni" sont les trois rameaux de ce tronc universel.

    Le chanoine Rocca (1830-1893), adonné aux sciences occultes, annonce l’instauration d’un gouvernement socialiste mondial ou Synarchie, sous l’autorité d’un pape converti à un nouveau christianisme. Il place la réforme de l’Eglise à l’intérieur du mouvement total de la révolution planétaire.

    Le chanoine Roca énumère les mesures à prendre pour que l’Eglise se fonde dans l’Universelle Eglise des Initiés:

    La réunion d’un Concile qui modifiera la liturgie de l’Eglise, la morale de l’Eglise, et la fonction pontificale elle-même.

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  • La France doit redevenir chrétienne et apaisée avant qu’il ne soit trop tard

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    La violence a toujours engendré la violence et ensuite la guerre. En France, l’État est responsable de tout ce qui se passe et aujourd’hui attise et entretien sciemment la violence pour faire régner la peur et mieux contrôler les masses. Les récentes tensions bellicistes instaurées par le chef de l’État en s’appuyant sur le conflit russo-ukrainien sont destinées à asseoir son autorité et à conforter sa position dirigeante très compromise par la totalité de ses échecs de gouvernance. Le président Macron a pour projet de détruire la France et d’abolir sa souveraineté pour les offrir en sacrifice à l’Union européenne sinistre et déshumanisée, dans le but d’y occuper plus tard, lui-même, une place dirigeante. Tout cela relève bien sûr du plus élevé niveau de haute trahison d’un chef d’État envers son propre pays. C’est affligeant!

    La France doit aussi rejeter toutes les autres pseudo-cultures purulentes qui nous envahissent et qui veulent nous submerger…

    Pourquoi?

    Parce que l’Histoire, la culture et la civilisation de la France et de l’Europe occidentale sont d’origine et de nature chrétienne, de la morale et de la philosophie chrétienne, même détachée des erreurs, des abus et des scandales passés du seul culte catholique.

    De ce fait, en France, toutes nos lois et constitutions et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ont été inspirées ou au moins marquées en filigrane du sceau de la chrétienté qui a été la religion officielle de la France pendant des siècles.

    Parce que, aussi, dans la folie actuelle des haines, des violences et des guerres incessantes entre communautés politiques, religieuses, ethniques, nationales, raciales et sexuelles, les hommes (les humains) sont perdus, confus, et n’ont plus de repères moraux ou philosophiques auxquels se référer et à quoi se raccrocher pour parvenir à vivre normalement et à accéder au bonheur, ou au moins à un certain bonheur, si relatif soit-il.

    L’état désastreux de notre société française en est le témoin absolu.

    Une petite mise au point: il faut bien faire la différence entre le bonheur et le paraître ou l’avoir.

    Le vrai bonheur est une chose simple et à la portée de tous et pas le fait de posséder des richesses ou de donner l’illusion d’être riche, beau, rayonnant ou puissant.

    Tout ça, ce sont des illusions, des pièges pour les naïfs, les simples et ceux qui ne croient plus en rien et n’ont plus de valeurs pour les aider à vivre.

    Tous ceux qui misent sur le succès des apparences de la réussite, de la richesse éblouissante ou les illusions du bonheur sont bien souvent très vite déçus et n’arrivent jamais à être heureux, car ils sont aussi les objets de la jalousie, de la convoitise et aussi de la haine des autres. Et sur le plan de leur vie privée, ils sont souvent plongés dans des problèmes familiaux ou sociaux qui n’en finissent pas et qui les rongent profondément.

    L’argent a souvent entièrement anéanti de grandes et puissantes familles dans tous les peuples du monde.

    Aujourd’hui, être riche et puissant ou impopulaire c’est aussi devoir se cacher, être protégé par des tas de gardes du corps, se déplacer en véhicules blindés, raser les murs et passer par des portes dérobées ou des passages secrets.

     

    Posséder du bien n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais cela ne doit pas devenir l’essentiel, le centre de tout et particulièrement du bonheur, car ce n’est pas le bonheur. C’est juste l’orgueil, l’ego flatté, le mépris et l’arrogance.

    Avoir de la fortune ne doit pas changer l’homme en un être déshumanisé, froid et distant par rapport aux autres et l’isoler du monde par peur des autres. Il est préférable de ne pas faire étalage de sa fortune et de rester simple, moral, honnête et droit.

    Mais il n’y a pas que la fortune qui attire les intrigants.

    Il y a aussi la position sociale, les titres, les honneurs, les ors de la République et tous les privilèges qui vont avec et qui flattent leur ego.

    Dans le passé, sous les générations précédentes, et au moins dans la France instruite, éduquée et attachée à ses valeurs traditionnelles, existaient des concepts importants comme l’honneur, l’honnêteté, la dignité, la droiture, la probité, la protection des humbles, le service de la Nation, le respect de nos institutions, l’amour de la Patrie, l’amour de la connaissance et de la bonne éducation.

    Les hommes aiment les honneurs, c’est bien connu, et en faire étalage.

    Les médailles, les décorations, les documents officiels, les charges publiques, les grades, les titres et tout ça.

    La Légion d’honneur date de la Rome antique. Elle était d’abord militaire et elle a subi de nombreuses transformations historiques et a été élargie au monde civil. Napoléon en disait "Vous les appelez les hochets, eh bien c’est avec des hochets que l’on mène les hommes!".

    Pour ma part, je pense qu’elle aurait dû rester exclusivement militaire, car il y a un monde entre décorer un soldat qui a servi au combat toute sa vie avec courage et honneur ou y avoir perdu la vie, et récompenser un obscur gratte-papier au fond d’un ministère, qui n’a rien fait de spécial de sa vie à part courber l’échine devant ses chefs et les caresser dans le sens du poil.

    Et ils sont très nombreux dans ce cas, notamment dans la magistrature…

    Dans l’armée, il existe une infinité de décorations légitimes, mais la Légion d’honneur est la décoration la plus élevée et même un général porteur de 30 autres décorations, exceptée la Légion d’honneur, doit saluer en premier un caporal détenteur la Légion d’honneur.

    Et le caporal doit ensuite répondre à son salut, bien sûr!

    Pour les civils, on aurait dû prévoir d’autres décorations correspondant à leurs métiers ou leurs actes exceptionnels.

    Lorsque vous croisez un décoré, vous n’avez aucune idée de la raison de sa décoration.

    Regardez le président Macron, par exemple, qui est porteur en tout lieu et circonstance de la Rosette sur canapé qu’il doit porter jusque sur son pyjama. Lors de son investiture, le Grand Chancelier lui a remis le "grand collier" en prononçant les paroles suivantes: "Monsieur le président de la République, nous vous reconnaissons comme grand maître de l’ordre national de la Légion d’honneur".

    Notez qu’il a été "reconnu" comme tel, mais pas nommé à ce rang.

    En effet, cette décoration est liée à la charge présidentielle et non au récipiendaire.

    Cela dit, en aucun cas Emmanuel Macron n’a mérité de recevoir la Légion d’honneur ni rien d’autre, car par ses mots, ses actes et ses crimes contre la France il a perdu définitivement toute dignité, tout honneur et toute légitimité à recevoir la Légion d’honneur.

    En ce qui le concerne c’est plutôt une sorte de " Légion du déshonneur et de l’indignité " au niveau de l’État qui devrait lui être attribuée.

    Le président Macron, dans sa paranoïa délirante, a de grands projets et ambitions obscurs et des visées pour devenir le futur président ou empereur de la communauté européenne.

    Il n’a vraiment peur de rien et surtout pas du ridicule, alors que plusieurs pays de l’UE commencent à gronder fortement et à envisager de sortir sans condition de l’UE face aux abus de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. Sans parler de la confiscation de la souveraineté de tous ces pays par l’UE et du manque de respect total de l’UE pour les pays membres.

    Aujourd’hui, l’UE encourage un engagement de plus en plus sérieux de son implication dans cette guerre absurde contre la Russie et aux côtés du président déchu (fin de mandat dépassé) Zelensky. Le président Macron vient encore de lâcher 2 milliards d’euros, que la France n’a pas, au bénéfice de cet ancien artiste de cabaret nazi, sans talent, vulgaire et inculte, aux abois et désespéré.

    Dans un autre registre, selon ️Mgr Carlo Vigano:

    "L’Union européenne est une entité conçue pour priver les nations de leur souveraineté et les absorber dans un super-État technocratique totalement soumis aux intérêts d’une oligarchie financière minuscule, subversive et criminelle. Les principes qui l’inspirent, ses objectifs et les moyens qu’elle entend utiliser sont contraires à notre identité, à notre civilisation et à notre religion.

    Les présidents Poutine et Trump doivent être clairs quant à la menace que représente le mondialisme belliciste de l’Union européenne, où les caractéristiques d’une dictature contre ses propres citoyens se font de plus en plus sentir. Et même si la question ukrainienne semble proche d’une solution grâce aux négociations entre Moscou et Washington, il est impératif d’évincer de la scène politique internationale ceux qui – comme Macron, Starmer et Carney, mais aussi von der Lyen et Draghi – se croient investis d’un rôle que personne ne leur reconnaît. Plus les scandales et les conflits d’intérêts de ces courtisans de l’élite mondialiste – que la censure du régime ne peut plus masquer – éclateront, plus leur action deviendra marginale et leur présence gênante.

    Un avenir de paix et de concorde entre les peuples n’est possible que là où les subversifs qui complotent contre leurs peuples depuis des décennies seront amenés à répondre devant le public de leurs trahisons, de leurs crimes et de leurs mensonges. "

    Selon ce courrier, l’Europe des Nations est bel et bien terminée.

    Il est évident que trop de monde se mêle de cette guerre qui n’est que russo-ukrainienne et que plus de protagonistes s’en mêleront plus les choses deviendront compliquées et confuses et que plus des actes désespérés se produiront.

    Il est temps de tenter de désamorcer cette escalade stupide et de ne pas attendre qu’un malheureux tir nucléaire ait lieu, risquant d’engendrer des répliques et des contre-répliques en escalade. Nous nous trouvons dans une conjoncture et un paradigme rarement atteints dans le passé.

    La raison s’en est allée et avec elle les possibilité de paix.

    Le christianisme et ses principes apaisants ne sont plus là pour modérer les élans de haine guerrière de cette époque désastreuse.

    (..)

    Un dernier petit coup d’œil sur l’état de notre chère magistrature.

    Après le célèbre et sordide "mur des cons" de Françoise Martres en 2015, l’ex-présidente du Syndicat de la magistrature, qui a sali toute l’institution judiciaire en France.

    https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/le-mur-des-cons/mur-des-cons-l-ex-presidente-du-syndicat-de-la-magistrature-condamnee-pour-injure-contre-un-pere-de-victime_3169939.html ,

    Puis, l’ancien juge récidiviste de Dijon Olivier Bailly (2019-2020), vice-président du tribunal judiciaire de Dijon au moment des faits qui prostituait sa fille de 12 ans sur internet

    https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2023/06/22/la-cour-de-cassation-retoque-la-relaxe-partielle-de-l-ex-magistrat-qui-proposait-de-violer-sa-fille

    Voici enfin la magistrate racaille de service qui se distingue par ses démêlés avec la mafia corse avec de nombreux délits… On les aura toutes vues!

    Mais je vous fais grâce de tout ce que j’ai pu voir et entendre durant toute ma carrière…

    Sur cette affaire, un article de Charles Demassieux:

    Hélène Gerhards, une magistrate "exemplaire" et un peu escroc!

    https://ripostelaique.com/helene-gerhards-une-magistrate-exemplaire.html

    Rien de bien glorieux, de patriotique, ni de chrétien dans tout ça…

    Juge ALBAN*

     

    *Pour répondre à vos légitimes interrogations, je suis effectivement un ancien magistrat français à la retraite. Je ne signe pas de mon vrai nom, bien évidemment. Alban était le prénom d’un de mes professeurs et mon mentor (aujourd’hui décédé) lorsque j’étais un jeune étudiant en Droit et à l’École de magistrature. Un homme merveilleux et un grand humaniste, qui m’a soutenu et conseillé pendant une grande partie de ma carrière et qui est devenu un très grand ami.

    En signant ainsi j’ai plaisir à honorer sa mémoire.

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)