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politique

  • Madame la Ministre: notre École est en péril

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    Ces derniers mois une vaste enquête intitulée La Grande Enquête sur l’École. 13 379 répondants, citoyens engagés, parents concernés, enseignants ou simples observateurs, ont livré leur jugement.

    Et ce jugement est sans appel.

        80,3% considèrent que le niveau en lecture, écriture et mathématiques est insuffisant.

        91,7% réclament un retour massif aux savoirs fondamentaux.

        92,9% estiment que les sanctions à l’égard des élèves perturbateurs ne sont pas assez sévères.

        72,1% jugent que les enfants ne sont pas en sécurité à l’école.

        76,5% dénoncent l’insuffisance de la prévention et du traitement du harcèlement scolaire.

        75,7% considèrent que l’école oriente idéologiquement les élèves.

        86,6% souhaitent une orientation possible en voie professionnelle dès la 4e.

        76,5% rejettent la réforme du lycée, notamment la suppression des filières.

        72,7% sont favorables aux classes de niveau au collège.

        Et 91% ne sont pas satisfaits du niveau actuel du baccalauréat, qu’ils jugent dévalorisé.

     

    Madame la Ministre, ces résultats traduisent un désaveu populaire massif, mais aussi un appel au courage. Ce que demandent les Français, ce n’est pas un énième "ajustement" bureaucratique, mais un changement de cap total:

    ■ Le retour de l’autorité dans les classes,

    ■ La restauration de la transmission du savoir,

    ■ L’affirmation d’un cadre national exigeant,

    ■ Et la réhabilitation de notre héritage culturel et de la méritocratie républicaine.

    C'est le même constat sur l’école depuis trente ans.

    AUJOURD’HUI, 75.000 PARENTS, CONFIRMENT LEURS INQUIETUDES.

    Les résultats de l’enquête PISA 2022 l’ont démontré:

    nos élèves régressent, en mathématiques comme en compréhension écrite. La France se retrouve désormais en queue de peloton des pays de l’OCDE, alors même qu’elle consacre chaque année un budget plus important que l’écrasante majorité d’entre eux à son système éducatif.

    Les analyses nationales ne sont pas plus rassurantes. La Cour des comptes, dans son rapport de 2025, dénonce l’inefficacité de notre système et un niveau scolaire "inacceptable".

    Il est des constats que l’on ne peut plus éluder, des chiffres que l’on ne peut plus dissimuler, et des réalités que des millions de familles vivent dans la douleur.

    L’École française, autrefois fierté nationale, s’est effondrée sous nos yeux.

    Vous êtes en poste depuis désormais huit mois, et rien ne change. Vous êtes aujourd’hui responsable d’un ministère dont dépend l’avenir de notre pays.

    Il vous appartient de trancher: persister dans l’aveuglement ou choisir la refondation.

    Madame la Ministre, les Français vous appellent solennellement à entendre leurs voix, à prendre acte de l’état de délabrement de notre École, et à engager sans délai les réformes que la nation attend.

    L’heure n’est plus aux demi-mesures.

    L’avenir de la France passe par la reconquête de son École.

    ARTICLE ÉCRIT APRÈS LECTURE DE:

     

    ANNEXE – RÉSULTATS DE" LA GRANDE ENQUÊTE SUR L’ÉCOLE"

    Enquête menée par Reconquête! et le réseau des Parents Vigilants

    13 379 répondants – 2025

    Dans le cadre de ses travaux sur l’avenir de l’école, le mouvement Reconquête a lancé une consultation nationale inédite entre septembre 2024 et mai 2025. L’objectif était clair: redonner la parole aux Français sur l’état de l’Éducation nationale et recueillir leurs attentes concrètes. Les résultats de cette enquête révèlent une inquiétude massive et une volonté partagée de changement radical.

    ⊲ DES SAVOIRS FONDAMENTAUX EN RECUL

    ■ 80,3% des personnes interrogées jugent que le niveau enseigné en mathématiques, lecture et écriture est insuffisant.

    ■ 91,7% souhaitent que davantage de temps soit consacré aux savoirs fondamentaux à l’école primaire.

    ⊲ UN CLIMAT SCOLAIRE PREOCCUPANT

    ■ 72,1% estiment que les enfants ne sont pas en sécurité à l’école.

    ■ 76,5% considèrent que la prévention et le traitement du harcèlement scolaire sont insuffisants.

    ■ 92,9% jugent que les sanctions contre les élèves perturbateurs ne sont pas assez sévères.

    ⊲ UNE ECOLE ACCUSEE DE DERIVES IDEOLOGIQUES

    ■ 75,7% estiment que l’école oriente idéologiquement les élèves, au détriment de la neutralité et de l’objectivité.

    ⊲ UN SYSTEME D’ORIENTATION CRITIQUE

    ■ 86,6% des répondants souhaitent que l’orientation vers les filières professionnelles soit possible dès la classe de 4e.

    ■ 76,5% ne sont pas satisfaits de la réforme du lycée (disparition des filières, système de spécialités).

    ■ 72,7% se déclarent favorables aux classes de niveau au collège.

    ⊲ LE BACCALAUREAT, SYMBOLE D’UN DECLASSEMENT

    ■ 91% des répondants ne sont pas satisfaits du niveau actuel du baccalauréat, jugé dévalorisé et déconnecté des exigences réelles.

    CONCLUSION

    Cette enquête révèle un diagnostic sans appel:

    Les Français sont lucides sur l’effondrement de l’école et réclament un retour à l’exigence, à l’autorité et à la transmission.

  • La coiffe des bouteilles de champagne dans le viseur des escrologistes

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    Les traditions bien françaises et la grande classe sont dans le viseur des escrologistes, on le sait depuis longtemps. Ennemis de la France millénaire, de notre civilisation chrétienne, de notre culture et de nos coutumes, ils ne supportent pas non plus ce qui élève, est beau et se montre en exemple, ce qui magnifie le savoir-faire. En bons gauchos-pastèques qu’ils sont, verts dehors et rouges dedans, ils se prétendent arbitres des élégances, destructeurs du Vieux peuple cher à Michel Onfray et que déteste Jean-Luc Mélenchon, co-auteur du livre Nouveau peuple nouvelle gauche.

    Ils promeuvent ce qui est laid, obscène, contre nature, anti-civilisationnel, blasphématoire et criminel. La preuve en est l’état de notre Éducation nationale parasitée par l’extrême-gauche wokiste, où interviennent toutes sortes de dégénérés qui à leur tour dégénèrent les enfants dès la maternelle, la scandaleuse cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris et le chaos qu’ils entretiennent dans notre Assemblée nationale.

    Leurs ancêtres politiques du parti socialiste avaient montré l’exemple, en imposant d’ajouter des secondes classes dans le célèbre et prestigieux train de luxe Le Mistral, reliant Paris à Marseille par la Ligne Impériale autrefois édifiée par la célèbre compagnie PLM (Paris-Lyon-Méditerranée). Arbitres des élégances, le mot vient à point, voici qu’ils se mêlent de l’esthétique des bouteilles de champagne séculaires, selon un article de ce jour paru sur Boulevard Voltaire*. Précisons qu’ils ont l’appui de la Confédération paysanne, la bande à José Bové, le prétendu pourfendeur de la malbouffe macdonaldisée.

    C’est, une fois de plus, l’Union européenne qui a lancé l’affaire en n’obligeant plus les fabricants à garnir les bouteilles de vins mousseux de leur célèbre coiffe, laquelle participe à l’identification et la renommée mondiale des vins de Champagne. Le Comité Champagne a réagi rapidement, en saisissant l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité) afin que la coiffe reste obligatoire au cahier des charges de l’AOC Champagne. Mais devant l’opposition de divers comités tels que Ça décoiffe en Champagne (tout un symbole de déconstruction) le Comité Champagne a renoncé à sa saisine. La présence ou non de la coiffe historique reste donc à l’initiative des producteurs. Espérons qu’ils seront nombreux à relever l’honneur!

    Voici donc qu’un nouvel élément de notre patrimoine historique et vinicole se trouve attaqué par les bureaucrates de Bruxelles et les escrologistes. Œuvre d’art le plus souvent, surtout avec une collerette à l’effet recherché, signe identitaire très localisé, représentant un savoir-faire traditionnel, culturel et historique, enjolivant un produit français entre tous, la coiffe de la bouteille de champagne se trouve dans le champ de tir des escrologistes. Puis, n’en doutons pas, suivront la bouteille et le vin de Champagne lui-même, lui qui fut le Vin des Rois et reste un symbole de luxe, un scandale de richesse et de gaspillage pour les wokistes et autres contestataires professionnels.

    Bien que Cévenol d’adoption, je n’en reste pas moins Champenois de naissance. Je sais reconnaître un vrai bon champagne rien qu’en ouvrant la bouteille, et foi de Champenois, je ne renoncerai pas au plaisir de la décoiffer au préalable, surtout si elle décoiffe elle-même les escrologistes et autres opportunistes. N’abandonnons pas notre patrimoine en oubliant la jolie coiffe des bouteilles de champagne, signe d’élégance traditionnelle qui sied si bien à nous autres patriotes.

    Daniel Pollett

    actualité, société,politique,

  • Les lumières des climato-sceptiques

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    A la demande du Département américain de l’Energie (DOE), une analyse de l’impact du CO2 sur le climat américain a été réalisée et publiée en juillet 2025. Elle est intéressante à bien des égards.

    La ligne générale de ce document est présentée par Le Figaro du 8 août 2025, sous la plume du  journaliste Tristan Vey  qui résume l’affaire de manière quelque peu lapidaire: " Il y a quelques jours, le DOE a commandé un rapport à cinq climatosceptiques pour justifier l’abandon de toutes normes et régulations destinées à limiter les émissions de CO2. "

    RIEN N’EST SI SIMPLE

    Formule aussi succincte que définitive, mais un peu courte si l’on s’attarde sur la conclusion du rapport, aux termes soigneusement pesés, qui dit ceci:

    "Le rapport préconise une approche qui reconnaisse explicitement les incertitudes, plus nuancée et fondée sur des données probantes pour éclairer les politiques climatiques.

    "Les risques et les avantages d’un changement climatique, tant naturel qu’humain, doivent être mis en balance avec les coûts, l’efficacité et les impacts collatéraux de toute action climatique, compte tenu du besoin du pays d’une énergie fiable et abordable, avec une pollution locale minimale.

    "Au-delà d’observations précises et ininterrompues du système climatique mondial, il sera important de formuler des hypothèses réalistes sur les émissions futures, de réévaluer les modèles climatiques afin de tenir compte des biais et des incertitudes, et de reconnaître clairement les limites des études d’attribution des événements extrêmes.

    "Une approche qui reconnaît à la fois les risques et les avantages potentiels du CO2, plutôt que de s’appuyer sur des modèles erronés et des scénarios extrêmes, est essentielle pour une prise de décision éclairée et efficace".

    Ce rapport établit donc un état documenté des faiblesses de la science climatique et propose des recommandations en conséquence, alors que l’interprétation du Figaro se borne à réduire les auteurs à cinq " climatosceptiques ". On ne saurait mieux  évacuer  le sujet,  étant donné la charge négative attachée à ce qualificatif.

    Diaboliser pour mieux ignorer est la pratique rituelle de  la doxa climatique à laquelle participe ce journal. Rien de bien nouveau sous le soleil médiatique.

    QUI  SONT LES CINQ "CLIMATOSCEPTIQUES" COSIGNATAIRES DU RAPPORT?

    Judith Curry est une climatologue expérimentée, professeure émérite au Georgia Institute of Technology, où elle a occupé la chaire des sciences de la Terre et de l’atmosphère pendant 13 an.  Ayant  progressivement pris conscience des dérives de la science climatique, elle a démissionné en 2017, estimant ne plus pouvoir accepter un système académique où les étudiants doivent choisir entre leur carrière et leur intégrité scientifique. Membre de l’Academy of Sciences and Letters, elle  a été amenée à témoigner à plusieurs reprises devant le Congrès américain et vient de publier un ouvrage dense et technique,  Climate Uncertainty and Risk.

    Steven E. Koonin est physicien diplômé du MIT, ancien professeur à Caltech,  membre de l’Académie des sciences américaine.  A l’époque où il était sous-secrétaire aux Sciences du ministère de l’Énergie (2009-2011) de l’administration Obama, il a étudié en détail et découvert, avec une certaine surprise, l’état réel de la science climatique, avec ses incertitudes majeures, ses insuffisances et ses manipulations. Il a en a tiré un ouvrage paru en 2023, Climat, la part d’incertitude.

    Ross McKitrick est professeur d’économie environnementale à l’université de Guelph, en Ontario. Expert en statistiques appliquées, il a réalisé au début des années 2000  avec son collègue, Stephen McIntyre, une analyse critique retentissante de la fameuse courbe "en forme de Hockey",  laquelle est en quelque sorte l’étendard du catastrophisme climatique mais que des biais statistiques et méthodologiques affaibliraient considérablement.

    Roy W. Spencer et John Christy sont respectivement chercheur principal et professeur émérite à l’université de  Huntsville-Alabama. Tous deux experts du fonctionnement de l’atmosphère, ils se sont spécialisés dans l’exploitation des données satellitaires concernant le climat. Ils ont développé la première technique satellitaire de surveillance de la température mondiale, ce qui leur a valu de recevoir la médaille de la NASA pour réalisation scientifique exceptionnelle et le prix spécial de l’American Meteorological Society. Ils ont évalué récemment les effets d’îlots de chaleur dans les zones urbaines.

    HORS LA DOXA, POINT DE SALUT

    Voici donc ces climatos-ceptiques, en d’autres termes ces complotistes, ces négationnistes dont l’avis est banni par principe et que les petits robots de la doxa combattent en régime automatique.

    En réalité, ces personnalités sont exactement l’inverse de ce qui est véhiculé à leur propos: ils incarnent  la démarche scientifique à la fois la plus élémentaire, la plus rationnelle et certainement la plus éthique.

    Ce sont eux, ces hommes et ces femme libres, expérimentés et courageux, qui subissent l’opprobre.  Ils ne sont prisonniers d’aucune idéologie ni d’aucune bureaucratie et ne cherchent qu’à comprendre,  à mettre leur expérience au service de la raison critique, conformément à leur fonction de chercheur ou d’ex-chercheur.

    Ils sont tous reconnus dans leur domaine, ils ont de nombreuses publications à leur actif et leur avis résulte exclusivement de leur travail scientifique.

    Leur opinion est à la fois documentée et nuancée, à la hauteur de la complexité du sujet.

    Ils ne remettent pas en cause le réchauffement climatique.

    Ils montrent seulement que la science du climat sur laquelle reposent tant d’orientations et de décisions n’a pas du tout  le niveau qu’on lui suppose, qu’elle est biaisée par des hypothèses et des certitudes qui n’en sont pas, qu’elle accorde une  place bien trop grande à des  modélisations  informatiques inutilisables en termes prédictifs, au détriment des observations  dont ils demandent le maintien  à l’échelle mondiale.

    Enfin, à l’inverse des militants  de l’obsession " décarboniste " qui prédisent péremptoirement la fin du monde sauf à admettre la nécessité absolue de la décroissance (et accessoirement de notre ruine), ils s’interrogent  rationnellement sur la pertinence des politiques climatiques, la valeur réelle de leurs fondements scientifiques et leur impact économique et social.

    On peut ne pas être d’accord avec eux, mais leur discrimination de principe est une imposture d’essence totalitaire résultant de l’indigence intellectuelle et de l’esprit de meute qui comptent  malheureusement parmi les marqueurs régressifs de notre époque.

    Ces individualités d’expérience qui disent NON dans le contexte que nous connaissons n’incarnent-elles pas l’esprit des Lumières et ne devraient-elles pas apparaître comme un recours dans un domaine scientifique et technique dévoyé à force d’être soumis à la bureaucratie, à l’idéologie politique et au matraquage médiatique?

    L’histoire jugera.

    Pascal Iris