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  • Extension du domaine du ressentiment

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    Tournant leur frustration en haine des femmes, les “incels” s'enferment dans une posture victimaire.

    Récemment, le Figaro, sous la plume de Christophe Cornevin, se penchait sur un phénomène inquiétant: le terrorisme incel.

    Néologisme venu d’Amérique, le mot “incel” désigne des “célibataires involontaires”, généralement de jeunes hommes, dont la frustration sentimentale et sexuelle a dégénéré en un ressentiment, voire une haine, envers le sexe opposé, seul responsable à leurs yeux du rejet dont ils sont l’objet, et coupable de leur témoigner un mépris systématique et injustifié.

    Certains membres de cette mouvance traduisent cette haine en actes. Ces derniers mois, la police française a intercepté à temps divers jeunes gens qui s’apprêtaient, à coups de couteau, à faire payer leur infortune au sexe opposé. Sans surprise, la première tuerie de ce type a eu lieu aux États-Unis, où en 2014 Elliot Rodger, âgé de 22 ans, tua 6 personnes et en blessa 14 autres avant de se suicider, laissant un manifeste exprimant sa détestation des femmes, qui a fait de lui une icône auprès d’une partie de la communauté incel.

    Car contrairement aux célibataires frustrés décrits par Michel Houellebecq dans Extension du domaine de la lutte, les incels forment une véritable communauté, échangeant sur les réseaux sociaux, les forums de discussion et les sites Web qui les fédèrent; ils disposent même de leur propre Wikipedia, Incels Wiki.

    Si tous ne basculent pas dans la violence, cette mouvance prend une ampleur inquiétante, au point que Netflix a produit une série consacrée au phénomène, Adolescence, que les pouvoirs publics anglais et français ont annoncé vouloir utiliser comme outil pédagogique pour contrer le phénomène.

    Si Houellebecq avait magistralement analysé les conséquences de la libération sexuelle, qui ouvrait le champ à une concurrence amoureuse et sexuelle laissant sur le carreau les moins armés ("Le libéralisme sexuel, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société"), les incels ont systématisé l’analyse (notamment à travers la théorie du 80/20: 20% des hommes les plus séduisants monopoliseraient 80% des femmes) et surtout l’ont connectée à l’idéologie victimaire typique de la génération woke .

    De ce point de vue, le phénomène incel n’est qu’une forme extrême de cette “génération ouin-ouin” qui pousse la victimisation jusqu’à la totale déresponsabilisation, une lecture sociale des phénomènes intimes servant de prétexte à ne jamais se remettre en cause, ne jamais se poser la question de savoir ce que l’on pourrait faire pour sortir de l’impasse.

    Et quand bien même il s’avérerait, pour certains, impossible de sortir de l’impasse du célibat involontaire (cela arrive à des gens très bien), la réaction des incels est typique d’une génération qui, n’ayant jamais appris à gérer ses frustrations, les détourne en violence, contre soi-même (la tentation suicidaire est fréquente chez les incels) ou les autres – quand ce n’est pas les deux.

    La faute en revient, là, aux éducateurs qui, par lâcheté, ont abandonné cet apprentissage de la frustration qui est une part essentielle de l’éducation. Tout manque, toute insatisfaction seront donc vécus sur le mode de l’injustice, et de la recherche d’un fautif: ici, les femmes, coupables toutes désignées.

    La rencontre amoureuse étant par définition affaire de relation personnelle, il est évidemment absurde de faire porter la responsabilité de ses échecs à la gent féminine tout entière, en essentialisant au passage les femmes, réduites à des cruches grégaires.

    On doit en revanche incriminer un néo-féminisme radical qui, en prônant la guerre des sexes, a mécaniquement produit en retour son double inversé, un masculinisme caricatural qui, sur les réseaux sociaux, proclame que la femme est pour l’homme un dû, et le succès amoureux inéluctable si l’on applique quelques recettes bien senties, généralement à base de goujaterie brutale.

    Recettes imbéciles qui, lorsqu’elles débouchent sur un fiasco, ne peuvent que nourrir le ressentiment de ceux qui les ont mises en pratique. Le masculinisme et le mouvement incel confortant, en retour, les néoféministes dans l’idée que les hommes sont par essence toxiques.

    Où l’on voit que tout radicalisme produit son contraire, et nourrit ce qu’il prétend combattre.

    Laurent Dandrieu

     

  • Le Macron vieillit, s’enlaidit et s’abrutit

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    On a de la peine à le reconnaître. Il vieillit et s’enlaidit. Il a perdu la vivacité de son arrivée à l’Élysée. On s’attendait à ce qu’il mûrisse. Au contraire, il s’abrutit, devient stupide, perd ses facultés intellectuelles et ne peut plus agir ou penser correctement.

    C’est Usain Bolt de la vieillesse et de l’enlaidissement.

    Il n’est plus qu’une serpillière.

    Il donne l’impression de quelqu’un qui a passé une nuit dans un sac de pommes de terre fraîchement récoltées.

    On se demande si la Brigitte en veut encore de lui dans son lit.

    Il fait peur. Il tue le désir.

    Huit ans de pouvoir l’ont complétement usé. Les mensonges, les tricheries et traîtrises, ça use.

    Il voulait détruire la France. Il s’est détruit lui-même.

    Sa fraîcheur de 2017 n’est plus qu’un souvenir d’adolescence.

    On se rappelle comment, en octobre 2018, il était scintillant dans les bras de jeunes virils Antillais. Il était prêt à se donner, et il s’était certainement donné. Aujourd’hui, personne n’en voudra.

    Si jamais il revient au pouvoir en 2032 comme il semble l’envisager, il sera plus vieux que sa Brigitte (d’ici là, on saura si c’est " sa " ou " son " Brigitte).

    Si le rythme de sa décrépitude se poursuit et si jamais il revient à l’Élysée en 2032, ce sera sur un fauteuil roulant poussé par la/le Brigitte. Ce sera l’Ephad Élysée.

    Le François Hollande doit être ravi de cette déliquescence du Macron.

    Trump disait que le président Jimmy Carter "est mort en homme heureux" sachant qu’il n’était pas le pire président américain, refilant le titre à Biden.

    C’est ce que dira le François Hollande. Il n’aura pas été le pire président de la France. Il délègue au Macron le titre si disputé entre lesdits Présidents français, notamment depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir.

    Messin’Issa

     

    NB: Les photos dans ce texte ne sont pas retouchées. Elles sont sur Google.

     

    opinion, web,actualité,société,

  • Histoire vraie des faux Palestiniens

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    Signalé par un adhérent de Reconquête! Gironde " Philippe dit le Colleur Fou "

    Un résumé de Pierre Rehoov sur Twitter:

    https://x.com/rehoov/status/1945401285617889498

    Depuis plus de soixante-dix ans, l’opinion mondiale est nourrie du récit d’un peuple palestinien spolié, chassé, privé de patrie et réduit à la misère par l’État d’Israël. Pourtant, une étude rigoureuse des faits historiques, démographiques et géopolitiques révèle une toute autre vérité: celle d’un peuple inventé, façonné à des fins idéologiques, et utilisé comme arme politique contre le seul État juif de la planète.

    UNE TERRE SANS PAYS, UN NOM IMPOSE PAR ROME

    Le terme "Palestine" ne désigne pas un pays ancien, ni un peuple autochtone homogène, mais une région géographique sans entité nationale propre, utilisée à des fins administratives à différentes époques.

    Le nom même de "Palestina*" fut imposé par l’empereur Hadrien au IIe siècle après la destruction du Temple de Jérusalem en 135 ap. J.-C., dans l’intention d’humilier les Juifs et d’effacer le nom de Judaea. Il s’agissait d’un acte de damnatio memoriae.

    *: référence aux Philistins.

    Durant les siècles suivants, cette région fut successivement byzantine, arabe, mamelouke, ottomane, puis administrée par les Britanniques après la Première Guerre mondiale*.

    À aucun moment il n’y eut d’État appelé Palestine, ni de capitale, ni d’institution nationale propre à un peuple dit "palestinie ".

    *: mais aussi les croisés, les Perses avec les califes fatimides qui ont détruit nombre de bâtiments chrétiens, dont l’église du Saint Sépulcre, aux Xe et XIe siècles.

    UNE TERRE VIDE, ABANDONNEE, OU LES JUIFS SONT MAJORITAIRES A JÉRUSALEM

    Lorsque les premiers sionistes commencent à retourner en Eretz Israël au XIXe siècle, ils découvrent une terre abandonnée, insalubre, largement désertée, où les marécages du nord côtoient les friches du sud.

    En 1854, Karl Marx écrivait dans le New York Tribune que Jérusalem était une ville "en majorité juive"*, et l’écrivain Mark Twain, en 1867, décrit dans Innocents Abroad une Palestine "déserte, silencieuse, peuplée de quelques misérables tribus errantes".

    *: https://www.marxists.org/archive/marx/works/1854/03/28.htm

    (4e paragraphe à partir de la fin, en anglais)

    Ce n’est que grâce aux efforts colossaux des pionniers juifs que cette terre va être revalorisée – irrigation, asséchement des marécages, construction d’infrastructures, développement économique*. C’est cette renaissance juive qui attire alors une immigration arabe massive, en quête de travail et d’opportunités.

    *: le régime Ottoman ne s’est pas opposé au retour des juifs même s’il ne l’a pas favorisé, la région étant trop déshéritée.

    UNE IMMIGRATION ARABE OPPORTUNISTE, NON AUTOCHTONE

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Entre 1922 et 1947, la population arabe de la Palestine mandataire double — non pas par croissance naturelle, mais du fait d’une immigration arabe venue d’Égypte, de Syrie, du Liban, de Transjordanie, attirée par la prospérité créée par le sionisme. Ces Arabes deviennent plus tard les " réfugiés palestiniens ", revendiquant un droit au retour… dans un pays qu’ils n’ont jamais véritablement habité de façon continue ou souveraine.

    LES PREMIERS LEADERS PALESTINIENS, ALLIES D’HITLER

    Le nationalisme arabe palestinien, embryonnaire dans les années 1930, est profondément marqué par l’idéologie nazie. Le grand mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, leader incontesté de la cause palestinienne à l’époque, rencontre personnellement Hitler à Berlin en 1941*. Il s’engage dans la propagande antisémite, recrute des divisions musulmanes SS dans les Balkans, et appelle à l’extermination des Juifs du Moyen-Orient.

    *: Documenté sur RR

    Ce passé fasciste est systématiquement effacé des livres d’histoire officiels. Mais il est essentiel pour comprendre que la haine des Juifs, et non la revendication territoriale, est à l’origine du mouvement palestinien moderne.

    LE LIVRE BLANC BRITANNIQUE: EMPECHER LES JUIFS DE FUIR HITLER

    En 1939, alors que le monde s’apprête à sombrer dans la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne cède à la violence arabe et publie le tristement célèbre Livre Blanc: il restreint drastiquement l’immigration juive en Palestine, interdisant à des millions de Juifs persécutés par les nazis de trouver refuge sur leur terre ancestrale. Pendant ce temps, l’immigration arabe reste libre, tolérée, voire encouragée.

    *: https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_blanc_de_1939

    Le monde arabe a contribué ainsi, passivement mais efficacement, à empêcher des millions de Juifs de fuir l’Europe.

    1947-48: UN REFUS DU PARTAGE, UN PROJET D’EXTERMINATION

    En 1947, l’ONU propose un plan de partage: un État juif aux frontières réduites et un État arabe à ses côtés. Les Juifs acceptent. Les Arabes refusent. Le lendemain de la proclamation de l’État d’Israël, cinq armées arabes l’attaquent avec un seul objectif: finir le travail de Hitler. Le secrétaire général de la Ligue arabe l’affirme alors: " Ce sera un massacre comme celui des Mongols ou des Croisades".

    Ils échouent. Israël survit. Et le narratif change: les agresseurs deviennent victimes. Cette défaite honteuse est rebaptisée " Nakba " (la catastrophe) pour inverser les rôles et faire oublier qui a attaqué qui.

    DES REFUGIES ARABES ENCOURAGES A FUIR PAR LEURS PROPRES DIRIGEANTS

    Contrairement à la légende, aucun ordre israélien n’a demandé l’expulsion des Arabes. De nombreux documents prouvent que les chefs arabes ont appelé leurs populations à fuir temporairement, pour laisser le champ libre aux troupes " libératrices "*. D’autres ont fui de peur, ou à cause des combats.

    *: avant même le début des hostilités armées, 300 000 arabes quittent le territoire dévolu à Israël (51% du territoire avec le désert du Néguev)

    La très grande majorité des réfugiés palestiniens de 1948 n’ont pas été expulsés, mais sont partis de leur propre initiative ou sur ordre des leurs. Le reste? Des exagérations, parfois des mises en scène.

    DES CAMPS INSALUBRES CRÉES COMME BOMBES A RETARDEMENT

    Une fois la guerre perdue, les pays arabes refusent d’intégrer les réfugiés arabes de Palestine. Plutôt que de leur offrir la nationalité, comme Israël l’a fait pour les 850 000 Juifs expulsés des pays arabes*, ils les parquent dans des camps insalubres. Le but? En faire des outils de vengeance contre Israël.

    Déjà en 1949, le journaliste Tibor Mendé publie dans Le Monde un article visionnaire: les camps palestiniens, dit-il, sont des poudrières organisées volontairement par les pays arabes, pour maintenir la haine et empêcher tout règlement.

    *: parfois installés depuis des siècles, comme en Tunisie, 6 siècles av JC, des juifs ayant fui la déportation à Babylone. Ils étaient 150 000 en 1948, 1 500 aujourd’hui. Des juifs ayant tout abandonné ou presque, sans compensation…

    L’UNRWA: INSTRUMENT DE PROPAGANDE, PAS DE REHABILITATION

    En 1948 est fondée l’UNRWA, agence unique en son genre: aucun autre groupe de réfugiés dans le monde ne dispose d’une telle structure. Initialement dotée d’un mandat temporaire d’un an,  l’UNRWA existe toujours 75 ans plus tard, ayant entretenu l’idée d’un " droit au retour " irréaliste pour des millions de descendants*.

    *: il n’existe aucun autre exemple de réfugiés enkystés dans un pays 75 ans après, les réfugiés se sont assimilés à leur nouveau pays.

    Loin d’aider à la réinsertion, l’UNRWA endoctrine, finance des manuels scolaires antisémites, et alimente le rêve impossible de la destruction d’Israël par la démographie. Pendant ce temps, les Juifs chassés des pays arabes n’ont bénéficié d’aucune aide, d’aucun droit au retour, d’aucune reconnaissance.

    UN PEUPLE SANS HISTOIRE, MAIS AVEC UNE MISSION: NUIRE A ISRAËL

    Il n’existe aucun document historique, aucune monnaie, aucune langue, aucune dynastie, aucune œuvre littéraire ou culturelle propre à une nation "palestinienne" avant les années 1960.

    Ce peuple est une fabrication politique, un produit du nationalisme arabe et du panislamisme, utilisé pour délégitimer Israël et détourner l’attention des dictatures du monde arabe.

    La cause palestinienne est devenue le levier privilégié des islamistes, des antisémites d’extrême gauche et des complices occidentaux pour attaquer l’Occident en prétendant défendre une injustice. C’est un alibi idéologique, une arme médiatique et un poison moral pour les démocraties.

    LA PLUS GRANDE FRAUDE DU XXE SIÈCLE

    La vraie Nakba, ce n’est pas la création d’Israël. C’est l’instrumentalisation cynique de générations entières d’Arabes, sacrifiés pour une guerre qui n’a jamais cessé.

    Le "réfugié palestinien" n’est pas la victime d’un génocide. Il est le fruit d’une défaite refusée, d’un mensonge entretenu, et d’un projet politique de destruction.

    Israël a construit. Les "Palestiniens", eux, ont été construits.

    Par haine. Par calcul. Et avec la complicité d’une ONU où l’arithmétique des dictatures pro-arabes remplace la morale.

    Jean-Paul Saint-Marc