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société - Page 8

  • Miracle de Notre-Dame  les statues de la flèche retrouvent le ciel de Paris

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    Les seize statues originelles de la flèche de Notre-Dame de Paris avaient été ôtées pour restauration quatre jours avant l’incendie de 2019. La première d'entre elles, représentant l'apôtre Saint Paul, a été hissée ce lundi 23 juin sur la toiture restaurée. Les autres le seront d’ici à fin juillet. Un retour triomphal.

    Par Marie de Greef-Madelin

    La statue de Saint-Paul grutée vers la flèche de Notre-Dame lundi 23 juin. Photo © Etablissement Public Rebâtir Notre-Dame de Paris

    Il est 20 heures ce lundi 23 juin quand la statue représentant Saint-Paul, qui vient d’être bénie par Monseigneur Ulrich, est grutée pour être replacée au sommet de la flèche de la cathédrale Notre-Dame. Sous les applaudissements, Philippe Jost, président de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, salue ce moment historique. " C’est un nouveau moment fort de cette exceptionnelle aventure collective qui permet à Notre-Dame de Paris de présenter au monde un visage toujours plus beau. "

    Les quinze autres statues des évangélistes et apôtres suivront progressivement dans les prochaines semaines, selon un calendrier soigneusement établi d’ici à fin juillet. Ainsi se referme une boucle providentielle: sauvées par le hasard du calendrier de restauration, restaurées par la générosité publique, ces statues de pierre et de cuivre incarnent un puissant symbole de renaissance pour les amoureux du patrimoine comme pour les fidèles.

    UNE STATUE PARTICULIERE SE DISTINGUE

    Dessinées par Eugène Viollet-le-Duc en 1857 et installées en 1861, ces sculptures monumentales de 3,40 mètres de hauteur et pesant jusqu’à 140 kilos représentent les douze apôtres et les symboles des quatre évangélistes: le lion, le taureau, l’ange et l’aigle. Parmi elles, une statue particulière se distingue: celle de saint Thomas, patron des architectes, qui porte les traits de Viollet-le-Duc lui-même et regarde vers la flèche comme pour surveiller son œuvre.

    La restauration de ces œuvres était programmée dans le cadre d’un vaste chantier engagé dès 2017 suite aux analyses menées depuis 2010 qui avaient révélé leur état préoccupant: corrosion des armatures intérieures en fer, début de dislocation des feuilles de cuivre, infiltrations d’eau et altération chimique par électrolyse entre le cuivre et le fer.

    UNE RESTAURATION EXCEPTIONNELLE

    Après le lancement d’une collecte publique par la Fondation Notre-Dame, qui avait rassemblé 1,2 million d’euros, le chantier avait été confié à l’entreprise Socra, basée à Marsac-sur-l’Isle en Dordogne, qui a mené la restauration d’avril 2019 à juin 2021. Chaque statue a fait l’objet d’un processus minutieux: désassemblage partiel des feuilles de cuivre, extraction et remplacement des armatures corrodées, décapage complet par micro-gommage à la poudre de noyau d’abricot pour éliminer l’oxydation vert-de-gris.

    Une fois ce nettoyage, les nouvelles armatures ont été métallisées et peintes pour une meilleure pérennité, puis isolées du cuivre par du téflon pour supprimer tout risque d’électrolyse. Les feuilles de cuivre, intégralement conservées, ont été martelées pour corriger les déformations et soudées au millimètre près. Un soin particulier a été apporté à la patine finale. L’objectif était de retrouver la couleur d’origine des statues: un bronze sombre visible sur les photographies historiques de Mieusement et Marville, prises peu après leur installation.

    Un respect du patrimoine historique salué par Robert Leblanc, vice-président de la Fondation Notre Dame: " Voir ces statues revenir aujourd’hui, elles qui ont échappé à l’incendie, est une profonde émotion. Elles incarnent une générosité qui a précédé le drame, et un attachement universel à Notre-Dame. Avec leur patine d’origine retrouvée, elles sont plus belles que jamais". 

  • Réflexions historiques sur les profanations

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    Nous apprenions récemment que les djihadistes au pouvoir en Syrie, dont le chef a été reçu à l’Élysée, ont profané et incendié le mausolée du président Hafez el-Assad.

    L’exemple vient de loin dans l’Histoire. Les racailles révolutionnaires avaient profané les tombeaux de nos rois à Saint-Denis. Plus près de nous, des tombes de Pieds-noirs avaient été honteusement vidées en Algérie, pays ou les tombes de nos marins morts à Mers-el-Kébir avaient été vandalisées, puis reconstruites aux frais de notre ministère de la Défense avec interdiction d’y élever à nouveau des croix chrétiennes. Pendant la présidence de Mitterrand, on avait profané le cimetière juif de Carpentras (Vaucluse) et accusé faussement le Front national.

    Au temps de Hollande, les tombes de nos Poilus, à Verdun, ont été piétinées lors de danses ridicules faites par des jeunes au prétexte de les honorer. Hollande est un sombre crétin, mais la jeunesse n’excuse pas tout. Les socialistes espagnols, à défaut de briller politiquement, ont déterré le général Franco et aussi Primo de Rivera, qui n’était pourtant pas franquiste, n’ayant pas eu le temps d’en décider. La russophobie à la mode actuelle remet en cause l’existence même, en divers endroits et pays, de cimetières où reposent des dizaines de milliers de soldats soviétiques morts pour libérer l’Europe du nazisme.

    Dans les Cévennes, le monument à la mémoire des victimes de l’accident d’avion du général Huntzinger * est laissé volontairement en état de dégradation avancée. Près de chez moi, sur la commune d’Avèze (Gard) un cimetière belge de la Première Guerre mondiale, avec son monument, sont à l’abandon.

    Ma proposition d’y faire quelques travaux à titre entièrement gratuit est restée sans réponse de la municipalité. Au Vigan, la stèle du Chef Marceau**, après avoir été longtemps négligée sous des étals de marché, a été déplacée dans le parc du monument aux Morts, lequel est fermé la plupart du temps. La tombe d’un résistant qui était de ma famille et celles de plusieurs de ses camarades morts à la Bataille de la Forêt *** reste sans entretien. Épisodiquement, on apprend que tel ou tel cimetière ou monument aux Morts a été profané. Dans la plupart des cimetières un peu anciens, on voit des tombes à l’abandon où il arrive que la municipalité appose un avis de recherche pour contacter la famille en vue d’un choix de continuité.

    Cette dernière observation est sans doute inévitable avec le temps, la dispersion ou la disparition des familles. Mais tout ce qui précède prouve que depuis longtemps le respect dû aux morts s’est considérablement dégradé. Il n’y a plus de sanctuaires, la considération du sacré (religieux ou non) n’est plus dans l’air du temps, et l’exemple vient de haut comme cité précédemment. Lorsque je vais dans un cimetière, il arrive que j’arrange quelques choses sur des tombes de gens inconnus. Je me dis que j’apprécierais que d’autres en fassent autant pour mes ancêtres dont les tombes sont fort loin de chez moi. Aussi ai-je décidé de ne rien laisser.

    Notez ce qu’il faudrait qu’il advint de mon corps – lorsque mon âme et lui ne seront plus d’accord – que sur un seul point la rupture chantait Georges Brassens dans Supplique pour être enterré à la plage de Sète. Pour moi ce sera incinération et dispersion à un endroit que j’ai choisi et indiqué à mes proches. Ainsi personne n’aura le souci d’entretenir ma tombe et nul ne viendra la profaner.

    Notons que toutes les profanations sus-citées ont été le fait d’islamistes inspirés par un chamelier du VIIe siècle, de révolutionnaires issus des Lumières obscures mères de toutes les révolutions leur ayant succédé, de gauchistes adeptes des fondateurs du communisme aux dizaines de millions de morts, qui ont dégradé la spiritualité, les traditions et les principes millénaires grâce auxquels les humains avaient vécu jusqu’à leurs avènements. Les gardiens de la Tradition, appelés extrême-droite par les gauchistes et les simples d’esprit, ont justement conservé le sens du sacré. Une bonne raison de plus pour persister à maintenir et défendre notre civilisation, afin de léguer à nos descendants une continuité spirituelle en plus qu’une morale, le sens du Bien commun et la prospérité matérielle permettant l’épanouissement de l’Humain.

    Daniel Pollett

  • Les fonds de pension étrangers dictent la politique énergétique de la France

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    Depuis quelques années, des fonds de pension internationaux accentuent leur présence dans les énergies renouvelables en France. Par exemple, CPP Investments (Canada Pension Plan) a acquis 49 % des parts dans Éolien Maritime France, aux côtés d’Enbridge et EDF Renouvelables, finançant trois parcs éoliens offshore (Saint Nazaire, Fécamp, Courseulles sur Mer), pour un investissement initial de 80 M€, avec 120 M€ supplémentaires prévus, et potentiellement plus de 150 M€ de plus sur les projets suivants: cppinvestments.com+10cppinvestments.com+10offshorewind.biz+10.

    À Fécamp, le parc de 497 MW, dont CPP est copropriétaire, fournit de l’électricité à environ 770 000 personnes: cppinvestments.com.

    https://www.pwc.com/gx/en/issues/business-model

    https://www.reuters.com/business/finance/who-owns-frances-debt-why-it-matters-2024-06-26/?utm_source=chatgpt.com

    Ces montants ne sont pas anecdotiques: ce sont des investissements à long terme – avec des attentes de rentabilité via des tarifs garantis, souvent indexés sur des cadres réglementaires incitatifs.

    LES MÊMES FONDS DÉTIENNENT LA DETTE FRANÇAISE.

    Clé du système: ces grands investisseurs ne sont pas seulement actionnaires d’actifs renouvelables, ils sont également créanciers de la France. Environ 50 % de la dette publique française est détenue par des non-résidents, parmi lesquels se trouvent des fonds de pension, des assureurs et des hedge funds .

    https://www.reuters.com/business/finance/who-owns-frances-debt-why-it-matters-2024-06-26/?utm_source=chatgpt.com

     

    Banques non françaises, investisseurs institutionnels et hedge funds sont les plus gros porteurs. En période de volatilité politique ou économique, ces acteurs peuvent réduire fortement leurs avoirs, faisant grimper les taux d’intérêt exigés par le marché.

    UN LEVIER DE PRESSION INDIRECT MAIS REDOUTABLE.

    1. Tension sur les marchés obligataires

    En cas de désaccord (ex. réduction du soutien à l’éolien), ces fonds pourraient vendre massivement les obligations d’État, poussent les rendements à la hausse, et détériorent la confiance des investisseurs.

    1. Risque souverain

    Une dégradation de la note française ou une fuite trop rapide des créanciers obligataires pourrait plonger la France dans une crise de financement. Même sans défaut formel, elle pourrait subir une " mort subite " financière: incapacité à emprunter, budget bloqué, coupes drastiques ou concessions politiques brusques.

    1. Influence indirecte sur la politique énergétique

    Sans pression législative explicite, l’influence s’exerce par les coûts d’emprunt et les conditions du marché, orientant la France vers des politiques compatibles avec les intérêts de ces investisseurs "verts".

    • La part étrangère représente 50% des 2 900 Md€ de dette française – soit près de 1 450 Md€ reddit.com.
    • Les non-résidents sont les plus volatils: ils retirent leurs placements en période d’incertitude.
    • En 2017, des investisseurs japonais avaient vendu 26 Md€ de dette française avant l’élection – ce qui avait fortement affecté les coûts de financement reuters.com.
    • • Environ 50–60% de la dette publique française est détenue par des investisseurs étrangers non-résidents (fonds de pension, assurances, banques, hedge funds) cppinvestments.com+1latribune.fr+1latribune.frreuters.com+1investing.com+1.
    • • Ces investisseurs sont très divers (Japonais, Britanniques, Allemands, etc.), les fonds de pension en font partie.

    Ces fonds internationaux jouent un double rôle stratégique:

    • Investisseurs dans des infrastructures éoliennes françaises vitales.
    • Créanciers colossaux de l’État français.

    Cet alignement leur confère un pouvoir financier discret, mais puissant: ils peuvent influencer la politique énergétique par la menace implicite de hausse des coûts d’emprunt ou de fuite des marchés.

    LA QUESTION QUI SE POSE: la France peut-elle continuer à garantir sa souveraineté énergétique, et maintenir un équilibre entre nucléaire et renouvelables, sans subir la pression de créanciers puissants ?

    Ce n’est pas un "complot", mais une logique de marchés: les fonds de pension étrangers, en investissant massivement à la fois dans la dette souveraine française et dans ses infrastructures énergétiques, se retrouvent dans une position de pouvoir systémique. Sans jamais dicter officiellement la politique énergétique de la France, ils peuvent orienter les décisions par le jeu des incitations économiques et des menaces de désengagement financier.

    L’enjeu pour la France est donc clair: reprendre le contrôle de son financement public, renforcer la souveraineté énergétique, et ne pas dépendre des marchés financiers pour arbitrer entre nucléaire et renouvelables.

    Emmanuel Macron, le sait très bien, car il se dit, qu’il a reçu régulièrement en "visiteurs du soir , les lobbyistes des fonds de pension et des éoliens, venus directement à l’Élysée, pour ‘assurer leur prise’, là où il faut…

    Ils lui disent en gros, "Emmanuel, si tu ne nous écoutes pas, on ne finance plus la France, qui ne pourra plus emprunter, pour payer sa gabegie, et on demandera le remboursement immédiat de nos créances sur la France". Alors au pied!

    Emmanuel Macron ne veut pas qu’on le sache, et ne veut pas que la France soit en faillite sous sa mandature alors…Chut…!!!

    Pour masquer cette dépendance à la finance internationale étrangère, il suffit de placer des écolos politiques aux postes clés, du style Panier Runachier, Nicolas Hulot, Dominique Voynet, etc., qui sont eux-mêmes les idiots utiles des fonds de pension, et qui vont dire " qu’il faut sauver la planète ", et le tour est joué.

    Autre façon de faire, il suffit de leur donner par d’autres moyens, suffisamment d’argent pour ne pas qu’ils aient envie de renoncer à tant d’argent…

    C’EST UNE FORME DE CORRUPTION…COMME DANS LES REPUBLIQUES BANANIERES….

    Combien touche Jean-François Coppé, en honoraires d’avocats, pour défendre un géant allemand de l’éolien, qui veut tordre le bras d’une commune française, en lui réclamant 42 millions d’euros car elle refuse des éoliennes?

    https://actionecologie.org/2025/05/28/eoliennes-allemandes-jean-francois-cope-collabore/

    https://everlaw-tax.fr/les-avocats/jean-francois-cope/

    Encore une fois, Eric Zemmour, avec Reconquête! est le premier à avoir soulevé le lièvre dans l’émission d’André Bercoff sur Sud Radio

    Il fait un tableau complet de la situation sur l’énergie en France à la minute 26, et lève le lièvre de la mainmise des fonds de pension sur la politique énergétique française, contre les français à la minute 37:

    https://www.youtube.com/watch?v=TV3L1DOZvPM

    Que les Marine Le Pen, Jordan Bardella, tout le RN et les LR n’aient pas trouvé ce lièvre prouve leur nullité et pour d’autres, leur complicité.

    Albert Nollet