Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les crèches sont légales dans la République française

Imprimer

Des juges politiques rejettent, de leur propre chef, certaines lois pourtant fondamentales. Ils sanctionnent, au nom de la laïcité, des municipalités pour avoir installé des crèches, alors que Noël approche.

Des libre-penseurs acharnés les saisissent en toute certitude de leur proximité idéologique. Leur athéisme militant les porte à interdire pour les autres ce qu’ils réclament pour eux-mêmes, en affirmant, dans un étonnant paradoxe, agir au nom de la liberté de conscience.

Ils contestent la présence millénaire de la religion catholique dans la vie des communes et dans le tréfonds de l’âme française. Leur intention est de détruire la source de notre civilisation. Leur acharnement est notoirement sélectif.

Un bref rappel historique me paraît utile pour éclairer cette affirmation.

La loi de 1905 a été immédiatement reconnue comme abusive et dangereuse pour l’unité nationale. Elle ne rejetait pourtant pas les grands principes chrétiens. Elle traitait de la seule Église catholique et de son pouvoir d’influence dans le fonctionnement de l’État. Elle fut le fruit d’une commission créée par Émile Combes, alors président du Conseil, ancien séminariste, devenu anticlérical.

Présidée par Ferdinand Buisson, d’origine protestante, agrégé de philosophie et président de l’Association nationale des libre-penseurs de France. La commission avait comme rapporteur le socialiste Aristide Briand. Briand cultivait la volonté de réconcilier l’Église et l’État en déplorant les conséquences de l’esprit anticlérical qui avaient caractérisé les années du gouvernement d’Émile Combes (1902-1905). Il ne souhaitait pas aller jusqu’à la séparation et entendait promouvoir une évolution prudente pour lutter contre l’influence pesante de l’Église.

Cette commission était composée de trente-trois membres. Dix-sept députés étaient favorables à la séparation, dont cinq membres dirigeants de l’association nationale des libre-penseurs. Seize membres – à peine un de moins – ne désiraient pas cette rupture, ce qui montre bien l’ambiguïté des attitudes des représentants du peuple face à cette évolution envisagée.

Le risque était donc grand de déboucher sur un projet de loi extrêmement rigoureux à l’égard de l’Église. Mais Briand et Buisson comprirent qu’il fallait éviter un périlleux affrontement et, qu’en conséquence, le texte devait être modéré. Des religieux furent consultés. Leurs avis, pris en considération, permirent de rallier les dirigeants des milieux catholiques qui sentaient bien que le régime ancien d’intimité entre l’Église et l’État n’était plus tenable.

Cette loi fut promulguée le 9 décembre 1905. Elle fut très rapidement amendée, car certains aspects suscitèrent de graves troubles dans le pays. Ils furent provoqués par des inventaires qui devaient aboutir à la saisie des biens de l’Église non nécessaires au culte. Devant la gravité des incidents, Clemenceau décida de mettre un terme à ces inventaires. L’application de la loi de 1905, dans son acception première, avait révolté une majeure partie de la population. Elle fut donc suivie d’autres lois et d’un très net retour en arrière sur des aspects essentiels.

Nul ne peut donc s’y référer.

En effet les lois de 1907, 1908 et de 1924 ont fondamentalement modifié l’esprit initial.

La loi du 28 mars 1907 supprima l’obligation de déclaration préalable pour les réunions publiques organisées par l’Église. Environ 30.000 édifices furent mis, gratuitement, à la disposition de l’Église et les sonneries de cloches explicitement autorisées.

D’une manière générale, la jurisprudence administrative fut amenée à légitimer les manifestations religieuses comme manifestations publiques satisfaisant à des traditions et à des usages, notamment s’agissant des enterrements, des processions et des pèlerinages. Dans l’esprit de cette modification, les crèches, s’inscrivant dans ces usages et coutumes, ne peuvent pas être interdites. Une telle interdiction serait contraire à la loi.

La loi du 13 avril 1908 confirma la volonté d’apaisement du gouvernement. Les églises se voyaient considérées comme des propriétés communales.

Cette loi prévoyait également la création de mutualités ecclésiastiques, ce qui signifiait la reconnaissance par l’État du rôle particulier du clergé. Dès le début de la guerre de 14/18 toutes les mises à l’écart de l’Église furent révoquées: "Le monde catholique n’est plus au ban de la République".

Au sortir de la guerre, qui avait vu l’Union nationale, le gouvernement décida, tout à la fois, de transférer au Panthéon le cœur de Gambetta, illustre fondateur de la République et d’honorer le souvenir de Jeanne d’Arc – sainte Jeanne – en proclamant fête nationale le deuxième dimanche de mai.

En 1924 un compromis élaboré avec le Vatican, aboutit à la reconnaissance des associations diocésaines, placées sous l’autorité des évêques. Elles reçurent le statut "d’associations cultuelles", dérogatoire au statut des associations de 1901.

Autrement dit l’organisation de type épiscopal de l’Église catholique était reconnu par la République.

Le constat est clair, l’État joue son rôle et l’Église, contributrice puissante à la nature de la société française, dispose officiellement du sien. Les deux se reconnaissent au point d’ailleurs que le chef de l’État est co-prince de la catholique Andorre avec l’évêque d’Urgell, chanoine d’honneur de Saint-Jean de Latran, de Saint-Jean de Maurienne, de la cathédrale d’Embrun, de Saint-Julien du Mans, de Saint-Jean de Lyon et de quelques autres lieux dont Saint-Germain-des-Prés.

Aucun président n’a récusé ces fonctions. Notre République, à son plus haut niveau, est impliquée dans l’Église catholique. N’oublions pas que le président de la République française désigne les évêques des évêchés de Metz et Strasbourg, en vertu du concordat de 1801 toujours en vigueur en Alsace-Moselle. En cela il est un des derniers chefs d’État au monde à disposer d’une telle prérogative.

Pour résumer cette relation naturelle, il suffit de se souvenir de l’émotion qui a saisi le peuple de France lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Elle est la cathédrale de tous les vrais Français. Elle est érigée en un symbole national.

Ces lois sur la laïcité sont donc imprégnées de catholicisme. C’est un fait. Elles fixent des règles que les juges rouges trahissent sans complexe. La loi à laquelle se réfèrent certains, dont quelques juges, est obsolète depuis très longtemps.

EN VERITE, si nous devions présenter de manière simple les rapports entre l’Église et l’État, nous pourrions dire qu’il existe, de fait, une sorte de partage des responsabilités. À l’État la vie publique, l’organisation de la Nation et sa défense, à l’Église la charge de la vie spirituelle de la Nation dans la liberté de conscience reconnue pour chacun.

Ces lois modifiant fondamentalement celle de 1905 ne conviennent pas aux idéologues athées, gauchistes et antifrançais. Elles ne sont pas citées non plus dans les discours politiciens où la seule référence évoquée reste la loi obsolète de 1905.

C’est une fausseté, une ignorance des politiques ou un déni du droit français.

Je crois, en vérité, qu’il s’agit surtout de lâcheté. Cette loi est depuis près de 120 ans illisible et inapplicable en l’état. En conséquence, se référer à la loi de 1905 dans sa rédaction initiale, en faisant abstraction des considérables modifications qui l’ont suivie au point de créer une collaboration entre l’État et l’Église, est proprement hypocrite.

Il s’agit d’une falsification. La laïcité, évolution du gallicanisme, négociée avec l’Église, demeure d’inspiration chrétienne.

Que les libre-penseurs, les juges rouges et les contestataires de la Nation française l’admettent ou non!

Cependant, ces provocations sur la présence des crèches dans l’espace public, appuyées par des sanctions iniques, présentent l’intérêt de soulever la question de la pertinence de ces lois dans le contexte bouleversé de la population vivant en France aujourd’hui. La laïcité telle que conçue n’est ni l’athéisme ni la neutralité de l’État.

Ces lois incluent naturellement le protestantisme et le judaïsme dont les relations avec l’État, pour cette religion, sont établies depuis l’Empire. Cette tentative de détournement de la vraie laïcité n’a d’autre explication que l’inquiétude des pouvoirs publics à l’égard de la communauté islamique, installée chez nous en nombre.

Elle conteste les fondements civilisationnels du peuple français. Elle exige que sa religion conquérante soit reconnue par l’État.

Ce n’est pas possible.

Ces lois sur la laïcité, par nature, excluent l’islam. C’est incontestable. Cette idéologie totalitaire à connotation religieuse s’affiche comme une théocratie. Seules les lois tirées du Coran, la charia, s’imposent aux croyants. L’islam privilégie l’oumma à la nation. Il se situe hors du champ d’application de la laïcité imprégnée du catholicisme, et d’ailleurs hors de nos lois. Deux interrogations me viennent à l’esprit; elles sont liées. Ces lois auraient-elles survécu à une Algérie restée française? Ces lois peuvent-elles perdurer avec la présence d’une population émigrée, musulmane, donc étrangère à nos références et hostile à la marque chrétienne de ces lois? L’indépendance de l’Algérie n’a fait que différer de quelques dizaines d’années cette question…

SELON MOI, TROIS SOLUTIONS SE PRESENTENT.

La première serait d’abandonner, par une loi nouvelle, cette laïcité qui pourtant demeure un marqueur déterminant de notre société. L’image de la France serait alors fondamentalement transformée.

La seconde serait de pousser ces populations, que leur religion rend inassimilables, à retourner dans leurs pays d’origine.

La troisième, enfin, relève de nos évêques. Elle serait de revenir à la mission de conversion donnée par le Christ aux apôtres et reprise par Saint-Paul. Utopie bien sûr!

Au regard de l’absence de courage de nos politiques, et probablement aussi de nos chefs religieux, je crains surtout que nous nous dirigions vers une guerre interne qui ne sera pas civile, mais de religion.

LES CRECHES SONT DONC PLEINEMENT LEGALES DANS LES LIEUX PUBLICS. Elles témoignent de l’attachement du peuple français à sa civilisation.

Je vous souhaite à tous un bon temps de l’Avent.

Général Henri ROURE

 

Ils auraient dû aller jusqu’au bout de leur logique en faisant interdire la célébration ostensible de Noël, qui demeure, malgré les outrances commerciales, la commémoration de la naissance de Jésus-Christ.

Ils devraient en toute équité se pencher sur les envahissantes prières des rues des musulmans et sur la vente dans les grandes surfaces de la nourriture halal. Il est vrai que l’islam se montre comme une totalitarisme religieux dangereux pour qui conteste sa pratique et sa prétention à l’universalité. Mais non… Ces personnages, sectateurs d’une étrange justice, comptent sans aucun doute sur l’ignorance des hommes politiques et sur leur lâcheté pour violer et faire violer, sans aucun scrupule, les lois sur la laïcité.

Je m’explique ou plutôt je me permets de revenir sur l’origine de la laïcité et sur sa vraie nature.

En France le déni de Dieu, le Dieu des Chrétiens naturellement, a trouvé un terreau dans la loi sur la laïcité de 1905.

Or cette loi, en l’état, n’existe plus.

Un bref rappel historique me paraît utile pour éclairer cette affirmation.

La loi de 1905 a été immédiatement reconnue comme abusive et dangereuse pour l’unité nationale. Elle ne rejetait pourtant pas les grands principes chrétiens. Elle traitait de la seule Église catholique et de son pouvoir d’influence dans le fonctionnement de l’État. Elle fut le fruit d’une commission créée par Émile Combes, alors président du Conseil, ancien séminariste, devenu anticlérical.

Présidée par Ferdinand Buisson, d’origine protestante, agrégé de philosophie et président de l’Association nationale des libre-penseurs de France. La commission avait comme rapporteur le socialiste Aristide Briand. Briand cultivait la volonté de réconcilier l’Église et l’État en déplorant les conséquences de l’esprit anticlérical qui avaient caractérisé les années du gouvernement d’Émile Combes (1902-1905). Il ne souhaitait pas aller jusqu’à la séparation et entendait promouvoir une évolution prudente pour lutter contre l’influence pesante de l’Église.

Cette commission était composée de trente-trois membres. Dix-sept députés étaient favorables à la séparation, dont cinq membres dirigeants de l’association nationale des libre-penseurs. Seize membres – à peine un de moins – ne désiraient pas cette rupture, ce qui montre bien l’ambiguïté des attitudes des représentants du peuple face à cette évolution envisagée.

Le risque était donc grand de déboucher sur un projet de loi extrêmement rigoureux à l’égard de l’Église. Mais Briand et Buisson comprirent qu’il fallait éviter un périlleux affrontement et, qu’en conséquence, le texte devait être modéré. Des religieux furent consultés. Leurs avis, pris en considération, permirent de rallier les dirigeants des milieux catholiques qui sentaient bien que le régime ancien d’intimité entre l’Église et l’État n’était plus tenable.

Cette loi fut promulguée le 9 décembre 1905. Elle fut très rapidement amendée, car certains aspects suscitèrent de graves troubles dans le pays. Ils furent provoqués par des inventaires qui devaient aboutir à la saisie des biens de l’Église non nécessaires au culte. Devant la gravité des incidents, Clemenceau décida de mettre un terme à ces inventaires. L’application de la loi de 1905, dans son acception première, avait révolté une majeure partie de la population. Elle fut donc suivie d’autres lois et d’un très net retour en arrière sur des aspects essentiels.

Nul ne peut donc s’y référer.

En effet les lois de 1907, 1908 et de 1924 ont fondamentalement modifié l’esprit initial.

La loi du 28 mars 1907 supprima l’obligation de déclaration préalable pour les réunions publiques organisées par l’Église. Environ 30.000 édifices furent mis, gratuitement, à la disposition de l’Église et les sonneries de cloches explicitement autorisées.

D’une manière générale, la jurisprudence administrative fut amenée à légitimer les manifestations religieuses comme manifestations publiques satisfaisant à des traditions et à des usages, notamment s’agissant des enterrements, des processions et des pèlerinages. Dans l’esprit de cette modification, les crèches, s’inscrivant dans ces usages et coutumes, ne peuvent pas être interdites. Une telle interdiction serait contraire à la loi.

La loi du 13 avril 1908 confirma la volonté d’apaisement du gouvernement. Les églises se voyaient considérées comme des propriétés communales.

Cette loi prévoyait également la création de mutualités ecclésiastiques, ce qui signifiait la reconnaissance par l’État du rôle particulier du clergé. Dès le début de la guerre de 14/18 toutes les mises à l’écart de l’Église furent révoquées: "Le monde catholique n’est plus au ban de la République".

Au sortir de la guerre, qui avait vu l’Union nationale, le gouvernement décida, tout à la fois, de transférer au Panthéon le cœur de Gambetta, illustre fondateur de la République et d’honorer le souvenir de Jeanne d’Arc – sainte Jeanne – en proclamant fête nationale le deuxième dimanche de mai.

En 1924 un compromis élaboré avec le Vatican, aboutit à la reconnaissance des associations diocésaines, placées sous l’autorité des évêques. Elles reçurent le statut "d’associations cultuelles", dérogatoire au statut des associations de 1901.

Autrement dit l’organisation de type épiscopal de l’Église catholique était reconnu par la République.

Le constat est clair, l’État joue son rôle et l’Église, contributrice puissante à la nature de la société française, dispose officiellement du sien. Les deux se reconnaissent au point d’ailleurs que le chef de l’État est co-prince de la catholique Andorre avec l’évêque d’Urgell, chanoine d’honneur de Saint-Jean de Latran, de Saint-Jean de Maurienne, de la cathédrale d’Embrun, de Saint-Julien du Mans, de Saint-Jean de Lyon et de quelques autres lieux dont Saint-Germain-des-Prés.

Aucun président n’a récusé ces fonctions. Notre République, à son plus haut niveau, est impliquée dans l’Église catholique. N’oublions pas que le président de la République française désigne les évêques des évêchés de Metz et Strasbourg, en vertu du concordat de 1801 toujours en vigueur en Alsace-Moselle. En cela il est un des derniers chefs d’État au monde à disposer d’une telle prérogative.

Pour résumer cette relation naturelle, il suffit de se souvenir de l’émotion qui a saisi le peuple de France lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Elle est la cathédrale de tous les vrais Français. Elle est érigée en un symbole national.

Ces lois sur la laïcité sont donc imprégnées de catholicisme. C’est un fait. Elles fixent des règles que les juges rouges trahissent sans complexe. La loi à laquelle se réfèrent certains, dont quelques juges, est obsolète depuis très longtemps.

EN VERITE, si nous devions présenter de manière simple les rapports entre l’Église et l’État, nous pourrions dire qu’il existe, de fait, une sorte de partage des responsabilités. À l’État la vie publique, l’organisation de la Nation et sa défense, à l’Église la charge de la vie spirituelle de la Nation dans la liberté de conscience reconnue pour chacun.

Ces lois modifiant fondamentalement celle de 1905 ne conviennent pas aux idéologues athées, gauchistes et antifrançais. Elles ne sont pas citées non plus dans les discours politiciens où la seule référence évoquée reste la loi obsolète de 1905.

C’est une fausseté, une ignorance des politiques ou un déni du droit français.

Je crois, en vérité, qu’il s’agit surtout de lâcheté. Cette loi est depuis près de 120 ans illisible et inapplicable en l’état. En conséquence, se référer à la loi de 1905 dans sa rédaction initiale, en faisant abstraction des considérables modifications qui l’ont suivie au point de créer une collaboration entre l’État et l’Église, est proprement hypocrite.

Il s’agit d’une falsification. La laïcité, évolution du gallicanisme, négociée avec l’Église, demeure d’inspiration chrétienne.

Que les libre-penseurs, les juges rouges et les contestataires de la Nation française l’admettent ou non!

Cependant, ces provocations sur la présence des crèches dans l’espace public, appuyées par des sanctions iniques, présentent l’intérêt de soulever la question de la pertinence de ces lois dans le contexte bouleversé de la population vivant en France aujourd’hui. La laïcité telle que conçue n’est ni l’athéisme ni la neutralité de l’État.

Ces lois incluent naturellement le protestantisme et le judaïsme dont les relations avec l’État, pour cette religion, sont établies depuis l’Empire. Cette tentative de détournement de la vraie laïcité n’a d’autre explication que l’inquiétude des pouvoirs publics à l’égard de la communauté islamique, installée chez nous en nombre.

Elle conteste les fondements civilisationnels du peuple français. Elle exige que sa religion conquérante soit reconnue par l’État.

Ce n’est pas possible.

Ces lois sur la laïcité, par nature, excluent l’islam. C’est incontestable. Cette idéologie totalitaire à connotation religieuse s’affiche comme une théocratie. Seules les lois tirées du Coran, la charia, s’imposent aux croyants. L’islam privilégie l’oumma à la nation. Il se situe hors du champ d’application de la laïcité imprégnée du catholicisme, et d’ailleurs hors de nos lois. Deux interrogations me viennent à l’esprit; elles sont liées. Ces lois auraient-elles survécu à une Algérie restée française? Ces lois peuvent-elles perdurer avec la présence d’une population émigrée, musulmane, donc étrangère à nos références et hostile à la marque chrétienne de ces lois? L’indépendance de l’Algérie n’a fait que différer de quelques dizaines d’années cette question…

SELON MOI, TROIS SOLUTIONS SE PRESENTENT.

La première serait d’abandonner, par une loi nouvelle, cette laïcité qui pourtant demeure un marqueur déterminant de notre société. L’image de la France serait alors fondamentalement transformée.

La seconde serait de pousser ces populations, que leur religion rend inassimilables, à retourner dans leurs pays d’origine.

La troisième, enfin, relève de nos évêques. Elle serait de revenir à la mission de conversion donnée par le Christ aux apôtres et reprise par Saint-Paul. Utopie bien sûr!

Au regard de l’absence de courage de nos politiques, et probablement aussi de nos chefs religieux, je crains surtout que nous nous dirigions vers une guerre interne qui ne sera pas civile, mais de religion.

LES CRECHES SONT DONC PLEINEMENT LEGALES DANS LES LIEUX PUBLICS. Elles témoignent de l’attachement du peuple français à sa civilisation.

Je vous souhaite à tous un bon temps de l’Avent.

Général Henri ROURE

Écrire un commentaire

Optionnel