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société - Page 9

  • Réforme de l'audio-visuel français

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    La situation financière du service public.

    En 2024 le budget fut de 4,024 milliards d’€ contre 3,8 milliards un an avant. C’est sans contestation possible un puits sans fond pour des résultats médiocres si on regarde les audiences qui n’évoluent nullement dans le bon sens. Depuis la suppression de la redevance audio-visuelle en 2022, c’est la TVA qui finance donc tous les Français. Rien n’a donc changé pour les Français. C’est un puits sans fond où se perdent des milliards d’€ chaque année. D’ailleurs c’est officiel, le déficit voté sera de 41,2 millions d’€ pour le budget 2024.

    C’est pas grave, comme dirait l’autre "c’est Nicolas qui paye".

    S’agissant de la répartition des fonds, on note que France TV reçoit 2,57 milliards d’€, Radio France 622 millions d’€, et l’INA 108 millions d’€. Montants dilapidés dans des émissions et des salaires indécents. Certaines émissions d’Élise Lucet sont facturées 400.000€. Élise Lucet touchant 25.000€/mois de salaire. Quant aux sociétés de production privées, elles siphonnent ces budgets et s’en mettent plein les poches. Jusqu’à la PDG Delphine Ernotte 27.000€/mois + 78.000€ de bonus annuel en fonction des résultats. Un rapport sénatorial de 2023 a dénoncé " des dépenses non maîtrisées et des salaires élevés ". Pour la cour des Comptes 191 cadres touchent plus de 120.000€ bruts par an et 547 salariés touchent plus de 96.000€ bruts par an. Et pourtant, malgré ces salaires mirobolants, les audiences sont faméliques, sanctionnant un manque de qualité que le public voit bien.

    À cela s’ajoute un manque flagrant de neutralité dans les programmes. En mai 2024, l’institut Thomas More a publié un rapport accablant, analysant plus de 200 émissions sur une période donnée, de France TV et Radio France, ils relèvent un déséquilibre criant (que l’ARCOM n’a pas jugé utile de relever)… 25% des invités étaient de gauche, 21% de la macronie et seulement 4% de la droite, alors que tous les sondages le disent: la droite est majoritaire en France.

    Quant au contenu des émissions, 68% des débats privilégient des positions progressistes contre 12% pour des opinions conservatrices. On voit bien que sur le service public, il n’y a pas de pluralisme mais de la propagande.

    Et la PDG n’est nullement choquée par cette situation, elle qui affirmait le 5 juillet 2023 devant une commission parlementaire, sous serment, " on ne représente pas la France telle qu’elle est mais telle que nous voudrions qu’elle soit ". On ne peut pas être plus clair.

    Quant aux journalistes vedettes, ils font de même, tel Patrick Cohen qui, après avoir déclenché une monumentale polémique en réécrivant l’histoire du meurtre de Thomas à Crépol, recommence en mentant à propos du meurtre d’Élias par deux racailles, qui auraient dû être en prison, en déclarant " Elias a refusé de donner son téléphone " alors que c’est totalement faux. Sans parler de l’émission honteuse de C5 qui a assassiné une seconde fois la pauvre Lola. Enfin, on n’oubliera pas de souligner l’ignoble émission pseudo-scientifique " Sommes-nous tous racistes? " réalisée dernièrement sur la France2 pour démontrer qu’en France, le racisme est partout.

    France TV et Radio France sont d’infâmes outils de propagande et n’ont plus rien à voir avec une information honnête et objective. C’est indiscutable.

    En vérité, que cette pseudo-réforme ait une suite ou pas n’a guère d’importance. Si elle était passée, ce n’aurait été qu’une réforme à l’eau très tiède. Ce qu’il faut, c’est un vrai coup de pied dans la fourmilière. Il faut privatiser entièrement tout ce secteur afin qu’un juste équilibre économique devienne la règle et que ceux qui la transgressent soient virés sans autre forme de procès au lieu de les laisser se gaver sur le dos du pays.

    De plus, politiquement, il est plus que temps qu’on mette un terme à ce " service public de l’information " qui n’est qu’un système de propagande digne de l’URSS de Staline. Que les journalistes redeviennent des professionnels qui informent sans travestir les faits ni les opinions. Sans propagande, mais avec objectivité.

    Bernard GERMAIN

  • Vers une théocratie collectiviste

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    L’Histoire est autre chose que la résultante des forces aveugles des forces économiques. Quiconque se penche sur les documents et sur les faits peut découvrir au cœur des événements la présence des Fils de la Veuve.

    Au XIXe siècle, les figures de proue du mouvement socialiste étaient en majorité des maçons.

    En 1920, lors du congrès de Tours, les délégués votèrent pour la double appartenance par 1505 voix contre 3.

    Le marxisme n’est qu’un démarquage habile de la doctrine initiatique, à l’usage des profanes.

    Sa nature véritable n’échappe pas à certains responsables des années 1920, comme le prouve l’attitude donnée à la dépouille mortelle de Lénine, figée à l’ordre d’apprenti, dans son mausolée de la Place Rouge.

    Le nazisme tire son origine du même type de culte.

    Les partis socio-démocrates issus de la Révolution bourgeoise cherchent leurs mots d’ordre dans les loges.

    Les images cryptées des monuments publics nous rappellent que la République " laïque " est bel et bien un gouvernement sacral, sacro-saint, tels les trois ouroboros de la Cour carrée du Louvre (objets représentant un serpent ou un dragon qui se mord la queue).

    Une fois décodé le langage de ses symboles, la révolution apparaît pour ce qu’elle est: un mouvement millénariste inspiré par la gnose naturaliste.

    Son objectif: ramener l’âge d’or, c’est-à-dire la civilisation antérieure au Déluge, en réhabilitant le " dieu de la science ", symbolisé par le serpent.

    Selon la légende de l’âge d’or, au commencement de l’humanité, il y avait une " race d’or ". C’était au temps où Kronos vivait au ciel. Kronos, un Titan, fils d’Ouranos, le Ciel, et de Gaïa, la Terre. Les hommes vivaient alors comme des dieux, libres de souci, à l’abri des peines et de la misère. Ils ne connaissaient pas la vieillesse, mais passaient leur temps, toujours jeunes, dans les festins et les fêtes. Lorsque le moment était venu de mourir, ils s’endormaient doucement.

    Et ils n’étaient pas soumis à la loi du travail. Tous les biens leur appartenaient spontanément. Le sol produisait de lui-même une récolte abondante, et eux, au milieu des champs, vivaient en paix.

    Saturne, très ancien dieu italique, a été identifié à Kronos. Il passait pour être venu de Grèce en Italie, en des temps très anciens. Jupiter le détrôna et le précipita du haut de l’Olympe.

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  • Le Portugal muscle sa législation anti-immigrationniste

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    Beaucoup de Français sincères se déclarent découragés de se rendre aux urnes pour y déposer leur bulletin, prétendant parfois que de toutes façons, rien ne change. Certes, on peut comprendre cette attitude mais qui en toutes circonstances est à bannir absolument. Refuser de voter pour le candidat ou le parti qui apparaît le moins mauvais, ou le plus proche de nos idées, même s’il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, est une attitude à proscrire. Inévitablement, cela donne des points aux gauches, qui, elles, savent toujours se rassembler pour le malheur du pays. J’ai coutume de rappeler que ne pas voter, ou voter blanc, c’est donner une voix à la gauche ou pire à l’extrême gauche, qu’on le veuille ou pas. C’est suicidaire à plus d’un titre.

    Il y a quelques semaines, et je l’avais évoqué, les Portugais ont voté, et ont élu 60 députés du parti qui défend la patrie, le pays, et qui apparaît le plus drastique contre la délinquance et l’immigration, Chega. Certes, le centre droit portugais, l’alliance démocratique, se refuse à tout accord avec lui pour le moment. Néanmoins le gouvernement centriste, fortement aiguillonné sur sa droite par Chega, vient d’annoncer des mesures conséquentes pour lutter contre l’immigration, mesures qu’il n’aurait jamais soumises au vote du Parlement sans Chega à ses trousses.

    Ces dernières années, sous les socialistes, l’immigration avait très fortement augmenté. La loi sur la nationalité portugaise va être modifiée. Tout d’abord les textes envisagent la création d’une unité nationale des étrangers et de police de sécurité publique, pour mieux contrôler les entrées aux frontières, et effectuer des vérifications sur tout le territoire, arrêter et expulser les illégaux.

    La future loi disposera qu’une demande expresse de nationalité devra être formulée, alors qu’aujourd’hui, cela reste automatique. Le délai minimal pour obtenir une naturalisation sera de 7 ans pour les citoyens de la communauté de langue portugaise, et 10 ans pour les autres. Le calcul sera effectué à partir de l’obtention du titre de séjour, et non pas de l’entrée sur le territoire. L’impétrant devra en outre posséder des connaissances suffisantes de la langue, de la culture portugaise et de l’organisation politique de la société. La naturalisation sera refusée en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement, voire retirée à ceux qui commettraient des crimes violents, homicides, viols, etc. Les critères du regroupement familial vont être renforcés, deux ans de résidence minimum, uniquement pour des enfants mineurs, avec la présentation de garanties de logements adéquats et de moyens de subsistance suffisants, hors prestations sociales, le respect des mesures d’intégration, apprentissage du portugais, suivi d’une scolarité régulière, etc.

    Une élue RN, députée de la Drôme, Lisette Pollet, qui a de la famille au Portugal, a été interrogée par Boulevard Voltaire. Elle indique tout à fait justement que " le fait que les patriotes de Chega aient obtenu une soixantaine de députés et un vice-président à l’Assemblée n’a pu que peser dans ce choix".

    C’est incontestable, de multiples pays européens prennent désormais ou ont pris des dispositions plus sévères en matière de lutte contre l’immigration, et ce grâce aux nombreux députés patriotes qui sont de plus en plus nombreux, que ce soit en Suède, au Danemark, en Autriche, aux Pays-Bas, Grèce, sans parler de l’Italie. Même l’Allemagne s’y met, avec une AFD qui n’a jamais réalisé un score aussi élevé et qui pousse les centristes de la CDU à agir, sous peine d’être dépassés.

    Deux pays en Europe restent des passoires absolues: l’Espagne, gouvernée par des socialo-communistes et la France socialo-macroniste. L’immigration massive et non contrôlée, outre les problèmes sociétaux considérables qu’elle génère, s’avère être un gouffre financier. Une étude de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), vient de préciser que la France se caractérise par le plus faible taux d’emploi des immigrés en Europe: 62,4 %, alors que la moyenne européenne est de 67,5% et l’OCDE 71,8%. L’OID indique de plus que le taux d’emploi des descendants d’immigrés est inférieur à celui de leurs parents, ce qui démontre l’inanité des thèses du soi-disant racisme des Français et l’échec des politiques d’intégration. Pour L’OID, ce taux d’emploi bas chez les immigrés représente une perte de 3,4 % du PIB, soit une différence de 98 milliards en moins, et un manque de 45 milliards d’euros pour les comptes publics. Quand on sait que Bayrou recherche désespérément 40 milliards d’euros!

    Autre enseignement de cette étude, et non des moindres, le taux d’emploi en France de l’ensemble de la population est de 69 %, contre 77,4 % en Allemagne, 80,4 % en Suisse et 82,5% au Danemark. Ne cherchons pas plus loin les causes de nos difficultés budgétaires. Alors citoyens, réveillez-vous et aux urnes.

    Michel Festivi