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société - Page 10

  • Les frappes US en Iran: un camouflet de Trump au Macron et aux Européens

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    On s’inquiétait de savoir si la France était au courant des frappes américaines en Iran. Le silence des autorités françaises était effrayant. On se demandait si un de ces "Marteaux de minuit " américains qui se dirigeaient vers l’Iran n’avait pas dévié de sa trajectoire pour pulvériser l’Élysée. Confondre Paris et Téhéran est si facile dans la conjoncture actuelle. Surtout pour des missiles qui traquent la pourriture islamique. Il y a autant de pourriture islamique à Téhéran qu’à Paris. Il y a autant de haine envers Israël à Téhéran qu’à Paris.

    Mais douze heures après les frappes américaines, l’autruche Barrot nous a rassurés: "La France a pris connaissance avec préoccupation des frappes menées cette nuit par les États-Unis d’Amérique".

    Ouf! Quel soulagement!

    La France est certainement le dernier pays du monde à prendre connaissance de ces frappes, mais les Français sont rassurés.

    Cousins germains

    Restait à savoir si le locataire de l’Élysée était indemne. Apparemment, il l’est. La preuve: le Macron a parlé avec les dirigeants de l’Arabie saoudite, du Qatar, d’Oman et des Émirats arabes unis. On ne sait pas de quoi, mais ce n’est pas important. L’essentiel est qu’il est capable de parler.

    On sait que le coup que la Brigitte lui a asséné à l’aéroport de Hanoï l’a fortement sonné, mais apparemment il s’en remet tout doucement.

    Le Macron n’a échangé qu’avec les dirigeants arabes. Il a ignoré ses fidèles partenaires européens du Royaume-Uni et d’Allemagne. Les frappes américaines ont semé la débandade au sein des leaders européens qui, la veille encore, négociaient avec l’Iran à Genève.

    Le Macron annonçait fièrement que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni allaient faire aux Iraniens " une offre de négociation complète " qui incluait le nucléaire, les activités balistiques et le financement des groupes terroristes dans la région.

    C’est bien triste quand il y a rien à sniffer

    Mais ces-dits dirigeants européens ne voulaient pas écouter le président Trump qui les avertissait que l’Iran n’a que faire des Européens et qu’il veut négocier avec les États-Unis.

    Trump leur a porté une gifle qu’ils n’oublieront pas de sitôt du fait qu’il les a complètement ignorés et tenus à l’écart de son projet.

    partenaires européens dans une entreprise militaire. Et cela fait plaisir.

    Un vol de 18 heures de sept de ces monstres B-2 avec toute la flottille d’accompagnement aurait pu alerter les chancelleries, les attachés militaires, les services de renseignement. Non, toute l’Europe dormait profondément.

    Et quand nos leaders se sont réveillés, ils ont couru en ordre dispersé dans tous les sens.

    Notre autruche, dite ministre des Affaires étrangères, s’est empressée de clamer l’innocence de la France: Wallah, jure-t-il le front au sol et le cul en l’air, la France " n’a participé ni à ces frappes ni à leur planification ".

    Ladite cheffe de la diplomatie de l’UE, la Kaja Kallas, a appelé "toutes les parties à faire un pas en arrière, à revenir à la table des négociations et à éviter toute escalade supplémentaire ".

    L’Allemagne appelle l’Iran à " entamer immédiatement des négociations " avec les États-Unis.

    Le Premier ministre britannique, le Keir Starmer, l’un des premiers dirigeants du continent européen à réagir après l’attaque des États-Unis sur les sites nucléaires iraniens, appelle l’Iran à " revenir à la table des négociations " et exprime son soutien à l’action de Donald Trump.

    Mais qu’on se rassure. Le problème iranien va être vite résolu. Le Macron s’y met. On peut lui faire confiance.

    Il devait réunir hier dimanche un conseil de défense et de sécurité nationale.

    Le monde retient son souffle.

    Messin’Issa

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)

     

  • La nouvelle école de l’Intelligence Artificielle

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    Nous savions déjà que l’école n’a jamais vraiment appris à penser. Elle a toujours appris à penser dans le bon cadre. À réciter, à obéir, à donner la bonne réponse attendue. Pas à douter. Pas à contester. Encore moins à créer. On ne nous dit pas en entrant à l’école voilà qui vous devez être en fonction de vos qualités et de vos acquis innés, mais voilà ce que vous devez devenir. C’était jusqu’à aujourd’hui. Mais voici le second coup de massue.

    L’école 2.0 ne se contente plus d’encadrer la pensée, elle la programme. Tablettes dès la maternelle, Intelligence Artificielle pour corriger les devoirs, notation automatique par algorithme, programmes scolaires standardisés à l’échelle mondiale. Le tout présenté comme un progrès, une modernisation, une égalité des chances.

    En réalité, c’est une mutation silencieuse de l’éducation en un système d’alignement idéologique. L’enfant n’est plus un être en construction. Il devient une unité cognitive à calibrer. Une conscience à synchroniser avec les récits dominants.

    Qui finance les réformes éducatives internationales? Qui les pilote? Quel type d’être humain cherchent-ils à fabriquer?

    En France plus que jamais, aujourd’hui, on n’apprend plus à penser. On apprend à adhérer. Et ça commence dès cinq ans. Le ministère de l’Education nationale a lancé un programme appelé MIA Seconde: un tuteur numérique basé sur l’Intelligence Artificielle, censé aider les élèves en français et en mathématiques. L’objectif officiel, c’est "personnaliser les parcours", "réduire les inégalités". Mais dans les faits, l’élève est confronté à une interface qui corrige, qui oriente et qui valide le raisonnement selon une logique prédéfinie.

    Le cheminement devient linéaire, binaire. L’erreur n’est plus un espace d’exploration, mais un écart à corriger immédiatement. À l’échelle européenne, le programme AI4T (Artificiel Intelligence for Teachers) forme les enseignants à intégrer l’Intelligence Artificielle dès l’école primaire. Cela signifie que dès 7 ou 8 ans, les enfants commencent à interagir avec des assistants pédagogiques capables de leur apprendre quoi que ce soit, comment répondre, dans quel ordre, leur apprendre aussi à réfléchir. Chaque interaction est une réduction de la spontanéité.

    Chaque "aide" est un encadrement invisible de la pensée. Le problème n’est pas technique. Il est épistémologique: l’Intelligence Artificielle encode un modèle unique de savoir, un modèle unique de logique et de langage. Et tout ce qui s’écarte de cette norme est ignoré, minoré, reformulé.

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  • Le pèlerinage de Chartres symbolise la lutte contre le mondialisme satanique

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    18-19-20 mai 2024: La 42e édition du pèlerinage de Chartres bat son record d’affluence avec 18 000 pèlerins contre 16 000 l’an passé. Ils ont pris la route qui relie l’église Saint-Sulpice à Paris à la cathédrale de Chartres. Ce pèlerinage, organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté depuis sa fondation en 1983, s’étale sur trois jours, et se déroule chaque année durant la Pentecôte.

    Depuis une dizaine d’années, le taux moyen de croissance annuelle est de 8?. Il atteint 12? cette année. Parmi les marcheurs, des familles, des étudiants, des scouts, des drapeaux, des bannières. Caractéristique majeure: la jeunesse des participants. L’âge moyen se situe autour de 20 ans.

    Dimanche, la messe célébrée en plein air, à mi-parcours, dans la forme du rite catholique romain, en latin et avec chants grégoriens, a été retransmise en direct sur CNews. Lundi, la messe traditionnelle a lieu dans la cathédrale de Chartres. Les organisateurs ambitionnent de "faire découvrir la beauté du rite traditionnel".

    Comment expliquer cet engouement, alors que la pratique religieuse catholique continue à baisser en France? Le pèlerinage répond particulièrement aux attentes des jeunes, et aussi des moins jeunes, tous confrontés à une société anxiogène, immorale, et déshumanisée. Et le catholicisme traditionnel s’oppose résolument au religieusement correct.

    Pour les spécialistes de l’information du grand public, le dogme nous empêche de jouir librement de la vie. L’Église idéale est une Église sans interdits et non "une Église crispée sur le dogme".

    Le système médiatique a unanimement relayé les propositions de réformes de l’Église: une Église sans autorité, sans magistère, sans ministères, une institution sécularisée, fonctionnelle et régie par la démocratie. Alors, on refuse que l’Église soit dépositaire de quelque chose qui dépasse les hommes: le dogme catholique.

    On a cessé croire qu’elle est le Temple de la Vérité et l’Arche du Salut. Le dogme, c’est une conception de la vérité qui se croit absolue, une vérité que l’on croit objective, une vérité non négociable, c’est le refus du relativisme, c’est donc le mal absolu.

    L’Église religieusement correcte n’est pas de constitution divine, est à reconstruire en permanence, est une Église purement humaine.

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