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religion - Page 11

  • Des Cathares au communisme et au socialisme

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    comment le passé éclaire le présent

    Au XIIIe Siècle, temps de l’apogée occidental, la monarchie lutte contre l’Orient hétérodoxe sous toutes ses formes, c’est à dire à la fois contre l’Angleterre, le catharisme et l’Islam. La Kabbale instrumente l’Islam et les Cathares, donc la Croisade intérieure contre les Albigeois et la Croisade extérieure contre l’Islam sont liées.

    Depuis la fin du XIIe Siècle, plusieurs mouvements sont désignés sous le nom de Cathares, selon les régions, Vaudois dans les Alpes, Albigeois dans le Midi, Bulgares ou Bougres dans le Nord. Tous les Cathares descendent des Bogomiles, des hérétiques originaires de Bulgarie, pays dans lequel étaient établis les Manichéens.

    Le catharisme reprend des Manichéens un dualisme du Bien et du Mal et une conception pessimiste de la vie, presque une haine de la vie. Le monde est mauvais parce qu’il est l’oeuvre de Satan. Satan a créé le monde afin d’emprisonner l’esprit dans la matière. La matière est impure, tout ce qui est chair est le mal. Conséquence. Les Cathares prônent l’abstinence et condamnent jusqu’au mariage. L’orientalisme cathare est une fuite devant le réel, un rejet de la vie.

    L’initiation cathare est orientale et hétérodoxe. Le refus du corps implique un refus de l’Incarnation divine. Pour les Cathares, le Christ est un pur esprit dont le corps est une illusion.

    Le Créateur est responsable du Mal. S’il n’y a pas de chute, le Mal est en Dieu et on peut identifier Satan à Jéhovah. La vieille dialectique simpliste des Manichéens resurgit en Occident avec l’hérésie cathare. Elle atteindra les francs-maçons. Le catharisme transmet la gnose manichéenne aux francs-maçons, et aussi le signe de reconnaissance des Manichéens. Un baiser de paix est échangé entre les "parfaits" Cathares, ce signe passera aux francs-maçons.

    Par les hérétiques Bogomiles, les Cathares font le lien entre l’Orient hétérodoxe et les mouvements politico-religieux postérieurs qui viseront à détruire notre Civilisation.

    Le catharisme importe en Occident la gnose qui avait abouti à l’Islam en Orient. Cette gnose va enfanter la Renaissance et la Réforme, c’est à dire les Temps modernes. L’aboutissement consiste en une Révolution capital-socialiste dont nous subissons les derniers assauts avec le mondialisme.

    Le protestantisme hérite des Bogomiles par l’intermédiaire des Albigeois, ce qui rend possible la Révolution maçonnique, un renversement du christianisme traditionnel.

    Jacques Bainville, historien français (1879-1936), écrit: "Qu’était l’hérésie albigeoise? Un mouvement politique. On y reconnaît ce qui apparaîtra dans le protestantisme: une manifestation de l’esprit révolutionnaire".

    Il suffit de suivre la route bogomile, cathare et protestante pour remonter aux origines de la compromission du capital avec la Révolution… sous toutes ses formes. Les Bogomiles étaient déjà des communistes. Les Cathares étaient déjà des révolutionnaires au service de l’Argent, particulièrement les Albigeois et les Vaudois.

    Les communistes revendiquent officiellement leur filiation avec les Bogomiles. Les Cathares, héritiers des Bogomiles, condamnent la propriété privée. Avec le catharisme albigeois, la révolution socialiste est en gestation.

    Les Cathares vaudois sont les ancêtres officiels du protestantisme calviniste, une religion à la fois capitaliste et pré-révolutionnaire. En pays vaudois, Genève sera un des centres de la subversion pré-révolutionnaire. En effet, la Révolution est préparée dans des contrées riches, Genève, le Rhin, les Pays-Bas, l’Angleterre, selon la géographie des hérésies, c’est-à-dire selon la géographie de la Kabbale, qui sera aussi la géographie de la Réforme. Hasard?

    L’un des principaux centres de l’Illuminisme en France sera Lyon, la ville où vécut le marchand Valdo. Hasard? Les Vaudois obtiendront un statut religieux par la Révolution et par Napoléon, le franc-maçon qui institutionnalise le capitalisme révolutionnaire dans toute l’Europe. Hasard? La Finance, juive et protestante, bénéficie du modernisme et du mondialisme. Hasard? Lyon, avec Grégory Doucet, et Grenoble, avec Eric Piolle, sont administrées aujourd’hui par des fanatiques du progressisme. Hasard?

    Genève deviendra un des sièges des organisations mondialistes. Dans ces organisations du cercle extérieur, les francs-maçons capitalistes collaborent avec les francs-maçons communistes, désormais déguisés en peau de lapin depuis la tromperie de la prétendue chute du communisme.

    Au XXe Siècle, la collaboration des loges avec le communisme a été constante: la révolution bolchevique, Yalta, Nuremberg, le cercle extérieur, l’imposture de la chute du communisme, l’imposture antiraciste…

    Les communistes, mondialistes comme les capitalistes, sont acceptés dans les loges. Les francs-maçons, capitalistes et socialistes, sont les nouveaux sorciers au service de l’Orient, du Grand Orient même. On peut donc mettre en évidence les rapports étroits entre l’Argent et le communisme, entre les loges et l’initiation cathare, voire la sorcellerie.

    Derrière le combat politique, se cache une guerre de religion, hier avec le catharisme, avec le protestantisme, avec le rosicrucisme, aujourd’hui avec le mondialisme capital-socialiste.

    L’alliance de l’Argent et du communisme relève d’une logique "religieuse", l’éradication de la tradition chrétienne par les initiés. Elle date du catharisme et triomphe aujourd’hui. Tous les Cathares sont unis contre la tradition chrétienne. Leurs héritiers, les révolutionnaires capitalistes et socialistes, réunis dans les loges, sont unis contre la tradition chrétienne.

    La mythification de la Révolution s’accompagne d’une mythification des Cathares, particulièrement des Albigeois, les pires d’entre eux.

    Les historiens protestants, relayés par Voltaire et les francs-maçons romantiques, créent de toutes pièces un mythe cathare. Ils font de ces hérétiques des victimes de l’intolérance de l’Eglise et du roi de France. Les maisons d’édition maçonniques imposent une sympathie à l’égard des Cathares. On oppose la pureté et l’innocence des Cathares à l’avidité et à la violence du camp catholique.

    Ces lieux communs sont passés dans les livres scolaires. Ils reposent sur une suite d’inexactitudes, sur des faux historiques avérés. Des historiens ont apporté des rectifications, ont démontré l’inanité des affirmations officielles, Régine Pernoud, Jacques Heers, Jacques Bainville, Pierre Belperron. Rien n’y fait. On plaint les Cathares et on accable les catholiques.

    L’un des mensonges culturels fait croire que le catharisme albigeois est un mouvement de libération des serfs. Les Cathares albigeois contestent le droit de propriété et le servage, c’est pourquoi les marxistes les considèrent comme de lointains ancêtres. Mais ce faisant, ils n’aident pas les serfs, lesquels n’ont pas à se libérer car le servage n’est pas un esclavage.

    Faire du serf un esclave est un non-sens. Régine Pernoud le démontre: "Il n’y a pas de commune mesure entre le servis antique, l’esclave, et le servis médiéval, le serf. Parce que l’un est une chose et l’autre un homme".

    Un serf n’est pas vendu et a un statut social respectable dans le système féodal. Le serf n’hérite pas de la terre qu’il travaille, ses conditions de vie sont très difficiles, mais il travaille, est logé, nourri, a son pécule, peut facilement changer de condition. Le statut des serfs évolue considérablement sous l’influence du christianisme.

    Confondre l’esclavage et le servage est une erreur. L’Occident chrétien a mis fin à un esclavage qui était la coutume de toute l’Antiquité. Le statut germain et chrétien de serf est donc un progrès.

    Depuis Saint Paul, l’Eglise tente d’appliquer le principe selon lequel il n’y a plus "ni maître ni esclave". Aux Temps féodaux, le commerce d’esclaves est interdit par l’Eglise. Mais des ports contreviennent à l’interdit. Marseille commerce avec les pays barbaresques en plein XIIIe Siècle. Des armateurs peu scrupuleux continuent le trafic d’esclaves jusqu’à la fin du XIXe Siècle, sans être sanctionnés par les républicains. Hasard? Aujourd’hui, Marseille est une porte de l’immigration de nouveaux esclaves du mondialisme.

    Saint Paul rompait clairement avec le paganisme, et avec le judaïsme. Car si un chrétien ne doit pas exploiter son prochain, quel qu’il soit, il est permis à un Juif de soumettre les non-Juifs. Dans le Lévitique, on peut lire: "Ton esclave et ta servante que tu auras, ils te viendront des nations qui t’entourent"; "c’est d’elles que vous achèterez esclaves et servantes"; "vous pourrez aussi en acheter d’entre les enfants des étrangers qui séjournent chez vous".

    Après les grandes découvertes, les armateurs juifs seront les principaux responsables du trafic d’esclaves vers l’Amérique. En Aquitaine et aux Pays-Bas, les trafiquants d’esclaves utiliseront les bateaux des armateurs juifs ou marranes chassés d’Espagne par les rois catholiques. La coutume ancienne de l’esclavage reprend avec la Renaissance, c’est-à-dire avec le retour du droit romain païen, et aussi avec la victoire de la Kabbale sur la tradition chrétienne. De nos jours, les B’naï B’rith commanditent le lobby immigrationniste.

    La Renaissance crée de nouveaux esclaves, ce que voulaient les Cathares. Plus tard, la Révolution enfante les prolétaires pour faire fructifier la comédie de la lutte des classes. Aujourd’hui, l’alliance capital-socialiste fait des immigrés de nouveaux esclaves, et humilie l’autochtone, le chômeur assisté. L’un et l’autre sont exploités par les mondialistes.

    Plus le catholicisme traditionnel recule, plus les humbles sont réduits en esclavage. C’est une constatation, une observation que chacun peut faire, qu’il soit croyant ou non.

    En réalité, les Cathares albigeois tentent de soulever les serfs, prônent une révolution, mais ce n’est pas dans l’intérêt des travailleurs. Le "socialisme" cathare n’est pas sans arrière-pensées financières. Les Cathares fomentent des révoltes pour le plus grand bénéfice de la finance apatride.

    Socialisme et catharisme, deux mouvements d’origine orientale, prétendument libérateurs, sont au service de l’Argent. Socialisme et catharisme héritent du "mysticisme" kabbalistique et naissent sur les lieux d’implantation des sociétés secrètes kabbalistiques.

    Deux constats le prouvent.

    Premier constat religieux. Le catharisme est une religiosité orientale instrumentée par les kabbalistes contre l’Occident chrétien.

    Deuxième constat géographique.

    La géographie cathare se superpose à la géographie des communautés juives qui commercent avec l’Orient: les Alpes et la région lyonnaise, le Piémont, la Sicile, la Provence, l’Italie, le Rhin, le Languedoc.

    Les chefs cathares sont avant tout des commerçants, des marchands, des tisserands. Les Parfaits cathares méprisent en principe l’argent, mais certains amassent des fortunes en gardant pour eux les dons qu’ils reçoivent. Ils pratiquent l’usure et sont liés à la finance apatride. Les apparentes austérités de leur vie ne sont que de l’hypocrisie, et cachent la profonde dépravation de leurs mœurs.

    Leur piété n’est que dissimulation. Ils vivent dans la continence. Ils brisent et brûlent les croix, les images, les reliques. Ils pillent et dévastent les églises, les monastères. Ils n’épargnent ni âge, ni sexe. Ils portent partout la dévastation, l’incendie et la mort. Ce qui n’est pas sans rappeler la situation actuelle.

    Le commerce explique l’existence d’un complot contre la France, complot toujours d’actualité. Les banquiers milliardaires œuvrent de concert pour installer le mondialisme.

    Les Cathares veulent déjà briser la société chrétienne parce que la morale chrétienne gêne le commerce. Ils sont au service du commerce avec l’Orient. Ils servent de main d’œuvre aux initiés orientaux.

    Les hérésies cathares, orientales et au service du commerce avec l’Orient, sont antifrançaises. Avec des Cathares sur le Rhin, en pays vaudois et en Languedoc, la France est cernée, comme prise dans un étau. Le catharisme est anti catholique.

    La société peut céder au "tout commerce", y compris le commerce d’esclaves, des marchands pré-capitalistes et de leurs complices socialistes… déjà. Dans ces conditions, la France, fille aînée de l’église, défend l’Occident chrétien et toute l’humanité.

    Telle est la logique et l’actualité des hérésies cathares. Telles sont les vraies raisons de la croisade des rois de France contre les Albigeois, de la lutte de l’Inquisition contre le catharisme.

    Socialisme et communisme montraient déjà leur vrai visage.

    Jean Saunier

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Quelques mots sur l’Empire français et la colonisation

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    "La première forme de la colonisation, c’est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante".

    (Jules Ferry, devant les députés, le 28 juillet 1885)

    Chaque fois que j’écris un article sur la repentance honteuse d’Emmanuel Macron, qui fustige la colonisation et insulte le passé conquérant de notre pays, je me fais agonir par quelques ignares ou imbéciles qui estiment que la colonisation est "un non-respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes".

    C’est presque une Lapalissade mais c’est aussi d’une bêtise à pleurer; ça démontre le formatage et la déstructuration mentale de beaucoup de nos concitoyens.  

    Dans notre pays, tout au long de d’année, les "décoloniaux", "racialistes", "indigénistes" etc. bref, les associations antiracistes et/ou de défense des minorités, manifestent contre le pays qui les accueille, les abreuve de subventions diverses; pays dont ils sont devenus citoyens grâce au "Jus sol " – le droit du sol – cette ineptie qui consiste à nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval.

    Avec la complicité de l’extrême-gauche, ces gens-là nous insultent, nous traitent de racistes, et déboulonnent ou saccagent les statues de nos grands hommes. Et le Franchouillard bât sa coulpe, honteux d’être le descendant de colonialistes – pire, d’esclavagistes – coupables, nous dit-on, d’avoir pillé l’Afrique et d’avoir retardé son épanouissement culturel, sa marche vers le progrès.

    Nous subissons cette accusation inepte depuis, en gros, le "regroupement familial" voulu par le tandem Giscard-Chirac, mais avec Macron, qui a qualifié le colonialisme de "crime contre l’humanité", les choses s’accélèrent, ce qui oblige régulièrement ce champion du "et en même temps" à un grand-écart idéologique, en faisant semblant de dénoncer le "séparatisme". Emmanuel Macron, je ne cesse de l’écrire au risque de radoter, est un pompier-pyromane; il aime jouer avec le feu et souffler sur les braises, mais je doute fort qu’il soit capable de maîtriser l’incendie qu’il aura lui-même allumé, car ce jour fatidique viendra plus vite qu’on ne le croit, j’en suis intimement persuadé!

    Amateur de voyages, j’ai passé ma vie (1) à chercher les traces de l’œuvre française dans le monde. Aujourd’hui, j’ai envie de vous reparler de notre Empire colonial, et d’une histoire dont nous n’avons pas à rougir, bien au contraire (2): nous devrions en être fiers !

    Commençons par notre premier Empire colonial: le temps des conquêtes monarchiques.

    Il est né de la rivalité avec l’Empire austro-espagnol de Charles Quint. François 1er contestait le monopole de l’Amérique aux Espagnols et aux Portugais accordé par le Traité de Tordesillas. La justification de cette colonisation était la propagation de la foi chrétienne (rôle des missions). L’autre raison, la vraie, est plus… mercantile: on voulait que les colonies fournissent les cultures exotiques que la métropole n’assurait pas (sucre, café, indigo, etc.). Ça n’a rien de critiquable!

    Les Français s’implantent en Inde entre 1719 et 1763, grâce à Joseph François Dupleix.

    En Amérique, la " Nouvelle-France " comprend presque la moitié de l’Amérique du Nord. Elle forme quatre colonies dont l’Acadie, le Canada, Terre-Neuve, et la Louisiane.

    Après le Traité d’Utrecht, en 1713, elle perd l’Acadie (partie sud), la Baie d’Hudson, et Terre-Neuve (Plaisance). Mais elle forme deux nouvelles colonies: l’île Royale et l’île Saint-Jean.

    Tout s’écroule au Traité de Paris en 1763, après la Guerre de Sept Ans: nous perdons le Canada, l’Acadie, l’île Royale, l’île Saint-Jean, et la partie Est du Mississippi (qui faisait partie de la Louisiane). Nous reprîmes la Louisiane occidentale avec pour seule condition de ne la vendre ni à l’Angleterre, ni aux Américains. C’est pourtant ce que fera  Napoléon trois ans plus tard, en 1803.

    En 1804, les Français perdaient le dernier fleuron de leur premier Empire colonial: la colonie de Saint-Domingue proclame son indépendance et deviendra la République d’Haïti. Je vous laisse méditer sur l’état actuel d’Haïti, plus de deux siècles après son accession à l’indépendance. Du temps du colonialisme, elle était surnommée " la perle des Antilles". Fermons la parenthèse !

    Une autre remarque me vient à l’esprit: à la Révolution, les libres-penseurs et autres apôtres des Lumières seront presque tous partisans du "réalisme économique" qui prône qu’"il ne peut y avoir de colonies sans esclaves" (3). Pourquoi n’en parle-t-on jamais?

    Après la chute du Premier Empire, la France ne conserve que quelques possessions: les cinq comptoirs de l’Inde, La Réunion, l’île de Gorée au Sénégal, quelques îles des Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin…), ainsi que la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon.

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  • Gang des Pakistanais: atroce, inhumain!

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    Mercredi 8 Janvier 2025. Les députés travaillistes anglais rejettent l’enquête nationale sur les gangs pakistanais réclamée par Kemi Badenoch, du parti conservateur.

    5 Août 2000, incendie criminel de la maison de Lucy Lowe 16 ans. L’incendie tue Lucy et l’enfant qu’elle portait, sa sœur, et sa mère. Le criminel Azhar Ali Mehmood, un chauffeur de taxi pakistanais, violait régulièrement Lucy depuis deux ans. Il la menaçait parce qu’elle annonçait qu’elle allait tout dévoiler à la presse locale. Elle avait été contrainte d’avorter plusieurs fois.

    Les enquêteurs sont sceptiques, il s’agit d’un conflit de voisinage. Ils recoupent certaines affaires entre elles, des faits divers relevant de jeunes adolescentes blanches, voire fillettes, dans la même ville, victimes d’un viol collectif à la fin des années 1990. Les articles de presse décrivaient non des mineures, mais des femmes qui auraient été un peu forcées, un peu droguées, en échange de rapports sexuels. Le silence règne autour des agresseurs. Dans les années 2000, rien n’est très clair. On parle de jeunes prostituées volontaires, à l’image de Lucy, d’adultes qui auraient une emprise. La seule réponse des autorités, c’est la création de l’organisation Risky Business, pour faire de la sensibilisation sur l’exploitation sexuelle des jeunes Anglaises blanches.

    En 2002, l’avocate Adèle Weir s’interroge sur ces faits divers qui n’ont aucun lien entre eux. Elle publie un rapport qui révèle l’existence à ROTTERHAM d’un vaste réseau d’exploitation sexuelle d’enfants et d’adolescentes. Elle détaille le nom des suspects, les numéros d’immatriculation des véhicules utilisés pour transporter les filles, le modus opérandi des viols et des pédophiles, les liens des suspects entre eux et avec des entreprises locales, et les connexions de ces pédophiles à la ville de ROTTERHAM. Le rapport met en évidence le rôle actif de la famille de Shahid Hussain, dans l’exploitation des jeunes filles. Tous les pédophiles sont des Pakistanais. C’est un scandale de classe mondiale.

    A l’époque, le rapport passe inaperçu. Seule réaction: les autorités anglaises disent à Adèle Weir d’arrêter de mentionner l’ethnie des criminels. Grâce à l’organisation Risky Business, Adèle Weir a pu obtenir des centaines de témoignages qui décrivent le même mode de fonctionnement atroce, la même dynamique, les mêmes pédophiles et les mêmes victimes. Les victimes ont porté plainte, ont consulté les autorités et les services sociaux. Toutes ces structures ont renvoyé les victimes. L’ordinateur de Adèle Weir est piraté, ses fichiers sont supprimés. Les médias ignorent le rapport.

    Jayne Senior, coordonnatrice de projet social, travaille pour l’organisation Risky Business. Elle continue de collecter des informations et des témoignages sur l’exploitation sexuelle dans la ville de ROTTERHAM, et aussi dans d’autres villes anglaises. Alors, Jayne Senior est bloquée par sa hiérarchie.

    En 2003, la professeure Angie Hill est mandatée pour comprendre l’explosion du trafic de drogue et de la prostitution dans ROTTERHAM. Elle publie un rapport qui cible un nombre significatif de jeunes filles anglaises blanches, de familles pauvres ou en difficulté sociale, qui ont connu des viols de masse, de la pédophilie, et de l’extorsion sexuelle forcée. Elle explique que ces enfants sont enlevées par des adultes, droguées, prostituées et violées pendant des jours par des centaines d’hommes. Plusieurs victimes sont tombées enceintes, sont en dépression, forcées d’avorter.

    Ce rapport explosif met en lumière toute une organisation criminelle et des viols de masse. Tout le monde est mis en cause: les autorités, les services sociaux, la police et les médias. Mais ce rapport est passé sous silence. On dissimule l’aspect communautaire des viols de masse et l’origine ethnique des pédophiles.

    En 2004, la députée Anne Cryer soulève le problème, mais est traitée de raciste et reçoit des menaces de mort. Un documentaire aborde la question de la pédophilie raciste, les viols de jeunes blanches par des Pakistanais; ce documentaire est retiré des programmes après des pressions de groupe antiracistes.

    Mars 2006. Angie Hill revient à la charge avec un nouveau rapport. Elle explique que la situation s’est dégradée depuis 2003, avec une explosion du nombre de victimes de viols collectifs et d’avortements forcés. Ces victimes sont menacées par des armes à feu pendant les viols, parfois déplacées vers d’autres villes, pour y être exploitées sexuellement, ce qui donne lieu à un trafic régional, sinon national. Les pédophiles organisent des veilles pour repérer des fillettes.

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