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religion - Page 14

  • La résistance de Narges Mohammadi contre le voile et les mollahs

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    Narges Mohammadi est une militante iranienne des droits humains et militante contre la peine de mort en Iran. Arrêtée pour la première fois en 1998, depuis elle a passé la majeure partie de sa vie en prison. Elle a 52 ans.

    Narges Mohammadi lutte depuis 25 ans contre le voile islamique.

    En septembre 2023, elle brûle son hijab pour marquer l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini, cette jeune fille battue à mort parce qu’elle ne portait pas bien son foulard.

    Le 6 octobre 2023, elle reçoit le prix Nobel de la paix. Elle ne peut pas se rendre à Oslo mais ce sont ses fils jumeaux de 17 ans qui lisent son discours, devant son fauteuil vide. Dans ce discours elle affirme son combat pour la liberté, et contre "ce régime religieux tyrannique et misogyne qui l’enferme derrière les hauts murs froids d’une prison".

    En mars 2024, elle appelle à criminaliser "l’apartheid de genre" et dénonce une "ségrégation systématique et institutionnalisée à l’égard des femmes en Iran".

    Tout récemment, elle est battue par ses gardiens de prison, car elle proteste contre une série d’exécutions de femmes. Elle fait alors une crise cardiaque qui entraîne son hospitalisation d’urgence. Sa famille craint pour sa vie.

    Narges Mohammadi a fait du quartier des femmes de la prison d’Evin à Téhéran un bastion de la résistance des femmes aux mollahs sanguinaires. La prison n’a pas réussi à la faire taire.

    Malgré les tortures au sein même de la prison, les brimades sexuelles, les exécutions. Les femmes luttent pour se faire entendre, luttent pour avoir par exemple des livres, et arrivent même à organiser des moments festifs.

    Narges Mohammadi vient de connaître une période de liberté : elle a été libérée trois semaines vers la mi-décembre, pour raisons de santé. Mais c’est au moins trois mois qu’il lui faudrait, pour se remettre de soins insuffisants.

    Ces soins à la suite d’une tumeur à la jambe ont pris du retard, car Narges Mohammadi a refusé d’être transférée aux conditions requises par les mollahs : elle devait porter le voile.

    De ces trois semaines de liberté, elle n’en a pas profité pour faire la fête, ni pour se reposer ! Elle a accordé des entretiens au Monde, au Figaro, au magazine Elle, et à ses compatriotes, dans lesquels elle répète sans relâche qu’elle est contre le port obligatoire du voile, contre la peine de mort, contre le système de détention qui pratique la torture en Iran et pour le mouvement Femme, vie, liberté.

    Au Figaro qui lui demande pourquoi le voile obsède autant le pouvoir iranien, elle répond : "Le voile obligatoire a toujours été un outil efficace au service des régimes religieux afin d’instaurer la soumission et de perpétuer la répression dans la société".

    Elle ajoute: "Une société dont la moitié de la population est soumise au pouvoir d’un Etat religieux par le biais du hijab obligatoire a un lien intrinsèque avec la servilité".

    Elle le martèle: "Le face à face musclé du régime avec les femmes au sujet du hijab ne concerne pas uniquement un code vestimentaire ou je ne sais quelle prescription religieuse mais a pour but leur assujettissement et la pérennisation de la dictature religieuse".

    Et enfin: "Il faut criminaliser l’apartheid de genre pratiqué en Iran contre les femmes".

    Comme c’est bien dit!

    Et comme on aimerait que nos pseudo-féministes françaises comprennent enfin que par leur attitude pro-islam et pro-immigration forcenée, elles soutiennent l’avènement en France de cette horrible dictature islamique misogyne qui les brisera totalement si elle est au pouvoir un jour, en France.

    La République islamique, dit aussi Narges, "viole sans aucun scrupule les droits humains et les droits des femmes. Elle est intrinsèquement incapable d’assumer la liberté, la démocratie, l’égalité des droits".

    Narges Mohammadi a malgré tout de l’espoir, dit son avocat Chirine Ardakani à France-info. Car depuis quelques années la population devant les tortures, la répression épouvantable, les pendaisons qui continuent, ne croit plus en la République islamique. Ce régime totalitaire finira bien par s’effondrer.

    Ce qui se passe en Iran nous regarde absolument, contrairement à ce que pensent certains égoïstes n’ayant aucune vision. Ce qui se passe en Afghanistan, aussi. En Syrie, également. Car il y a en France ce qu’on peut appeler des forces du mal, que beaucoup refusent de voir, qui aimeraient instaurer ce genre de régime chez nous.

    Pour pasticher des paroles célèbres, le voile est un étendard, et certaines traditions sont des marqueurs. Ajoutons que le bazar importé par des migrants envoyés exprès, dont certains utilisent l’intifada, les viols et les égorgements, est en quelque sorte leur moyen d’action pour préparer notre effondrement, la tyrannie, notre remplacement et notre avilissement.

    Nous devons résister à ces forces du mal et, tout simplement, rester la France.

    Sophie Durand

  • La fin du choix entre Madame et Monsieur, vecteur de la fuite vers l’androgynie

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    L’association Mousse lutte pour la défense des droits des personnes LGBTIQA+. Elle a saisi la plus haute juridiction administrative française pour dénoncer la pratique de SNCF Connect "qui oblige systématiquement ses clients à indiquer leur civilité".

    Dans un premier temps, la Cnil, Commission nationale informatique et libertés, rejette la réclamation de l’association Mousse. Cette dernière se tourne vers le Conseil d’Etat, qui a demandé son avis à la CJUE, Cour de Justice de l’Union Européenne, ce qu’on appelle en droit un " renvoi préjudiciel".

    L’avocat de Mousse, Etienne Deshoulières, explique: l’action de l’association "reposait sur le constat initial que les personnes transgenres, non binaires et intersexes subissaient des discriminations au sein de la SNCF. Le seul choix d’une catégorie "Madame" ou "Monsieur" lors de l’achat d’un billet de train "contribue à nourrir un sentiment d’exclusion" pour les personnes intersexes et non binaires.

    La SNCF assure avoir besoin de ces informations de genre pour personnaliser les formules de politesse dans les communications avec ses clients par mail.

    "Une personnalisation de la communication commerciale fondée sur une identité de genre présumée en fonction de la civilité du client ne paraît pas objectivement indispensable pour permettre l’exécution du service", estime la Cour de Justice de l’Union Européenne, dans un arrêt rendu jeudi 9 janvier 2025.

    Que ce soit un homme ou une femme, le service ne change pas. Demander cette information serait contraire au règlement RGPD, Règlement Général sur la Protection des Données, censé protéger les données personnelles.

    La Cour s’appuie sur le principe de "minimisation des données", qui impose de ne pas collecter d’informations inutiles à la fourniture du service commandé. La Cour estime que la SNCF est en mesure d’utiliser "des formules de politesse génériques, inclusives et sans corrélation avec l’identité de genre des clients", lorsqu’elle communique avec eux. Cela constituerait d’ailleurs une solution "moins intrusive".

    Selon la justice européenne, cocher la case "Madame" ou "Monsieur" lorsqu’on achète un billet de train n’est pas nécessaire. La SNCF n’a pas à demander l’identité de genre de ses clients.

    Me Deshoulières salue "une décision historique en matière de reconnaissance des droits des minorités sexuelles et de genre". Pour lui, la décision de la CJUE "ouvre également la voie à des effets indirects, porteurs d’avancées majeures pour les droits des personnes LGBT, telle que la reconnaissance du sexe neutre et du mariage homosexuel dans les 27 Etats de l’Union européenne".

    Elle rend possible la modification des formulaires dans les entreprises et administrations des 27 Etats membres de l’Union européenne.

    Et l’association Mousse espère à termes voir cette identité de genre disparaître des documents d’état civil comme les actes de naissance ou les actes de mariage.

    Mais cet arrêt ne tranche pas le litige. "Il appartient à la juridiction nationale, ici le Conseil d’Etat de résoudre l’affaire conformément à la décision de la Cour", souligne la juridiction européenne.

    Nul doute que le Conseil d’Etat entérinera cet arrêt de la Cour. Il y aura peut-être bientôt une case en moins à cocher à la réservation de son billet. La case "Madame" ou "Monsieur" pourrait disparaître. En attendant les documents d’état civil.

    L’identité sexuelle est le genre par lequel une personne est ou plutôt était socialement reconnue, l’identité que l’on a depuis la naissance, l’identité que les autres nous reconnaissent. Biologiquement, nous naissons garçon ou fille et la société nous considère par la suite homme ou femme. L’identité sexuelle appartient à la sphère publique. Elle est en train de disparaître.

    L’identité de genre est l’expression intime et personnelle de son genre, profondément vécue par chacun. Elle est déconnectée du sexe assigné la naissance, voire réassignée par un traitement chirurgical dans le cas des transsexuels. Pour les personnes transgenres, pour les personnes non binaires, l’identité de genre ne correspond pas au sexe biologique.

    Ainsi, conséquence de l’idéologie du genre, la notion d’identité de genre se substitue à l’identité sexuelle, aux notions de garçon et de fille, d’homme et de femme. L’ordre naturel s’efface. Et l’abrogation de l’ordre naturel dissimule des croyances cosmiques inavouées, inavouables et liées au mondialisme. Derrière les apparences progressistes, se cachent toujours des réalités insoupçonnables.

    Les mondialistes cosmopolites, et donc naturalistes, et antichrétiens, croient au mythe de l’Eternel retour et au mythe de l’Androgynie primordiale.

    L’Eternel retour, mythe païen consiste à croire que tout revient à l’origine, c’est-à-dire à un "âge d’o " où l’homme vivait avec les dieux, le "paradis perdu". En détruisant la société et le dogme chrétiens, l’homme redécouvrirait un paradis primordial.

    Il retournerait à un état de l’humanité antérieur à la chute. Il effectuerait un Eternel retour vers un Paradis perdu, avant le péché originel. Ce mythe implique une conception cyclique du temps et s’accompagne de la croyance en la métempsycose et en l’éternité du monde.

    En Grèce, Platon a transposé l’Eternel retour en philosophie (il est à l’origine du communisme). Aboli par le christianisme, le mythe est revenu par le biais de la littérature, avec John Milton, écrivain rosicrucien anglais (1608-1674), par le biais de la philosophie, avec Jean-Jacques Rousseau et le " bon sauvage " (1712-1778), et Friedrich Nietzsche, le plus grand philosophe de la voie irrationnelle, donc de la Kabbale (1844-1900).

    Les intellectuels nazis revendiquent l’héritage de Nietzsche et font référence à l’Eternel retour. Le "Grand soir" de Karl Marx est une autre expression de l’Eternel retour.

    Nazisme et communisme sont des résurgences de l’Eternel retour. Dans le socialisme mondial, l’individu retourne à l’Un, qui est un Cosmos divinisé, une Nature hors du temps linéaire, donc éternelle.

    Le Naturalisme suppose une éternité du monde, croyance commune à tous les matérialismes, dont le marxisme et l’évolutionnisme.

    Le socialisme est solidaire de l’Eternel retour. Si le monde n’est pas créé par Dieu, le " progrès "consiste en un "retour à l’origine", le "paradis perdu", le temps où l’homme vivait avec les dieux, c’est-à-dire avec les démons. Le "progressisme" est diabolique.

    Autrement dit, les philosophes "rationalistes" et matérialistes modernes ont des croyances cosmiques cachées: que ce soit l’œuf cosmique, ce mythe d’origine égyptienne, décrit le processus de création à partir d’un œuf primitif ou primordial qui contiendrait tout en puissance, mythe repris par les initiés de la Renaissance, par Diderot et les Encyclopédistes, que ce soit l’Eternel retour et l’éternité du monde …

    Des croyances cosmiques sont communes au nazisme et au mondialisme, mondialisme qui unit toutes les gauches. Les mondialistes partagent les croyances des nazis.

    La gauche progressiste fait son pain de la lutte contre le nazisme, mais reprend des croyances cosmiques, la divinisation de la nature, le mythe de l’Androgyne, selon lequel l’humanité n’a pas été créée bisexuée, mais contenant les deux sexes. L’humanité doit donc retourner à l’Androgynie primordiale pour atteindre la perfection. C’est l’Eternel retour par le sexe. D’o% la " révolution sexuelle "appelée par Herbert Marcuse, philosophe juif marxiste américain d’origine allemande, (1898-1979), par Wilhelm Reich, médecin psychiatre juif autrichien naturalisé américain… qui a fini à l’asile (1897-1957). Les jeunes " dénaturés " par le genre risquent d’être enfermés eux aussi.

    D’où la "ré-volution", le retour à l’Androgynie primordiale. D’où l’obsession des progressistes mondialistes, la hantise des idéologues LGBTIQA+ d’imposer coûte que coûte l’idéologie du genre et l’homosexualité, avec toutes les conséquences inhérentes. D’où l’idée fixe de l’association Mousse de supprimer les termes "Madame" et "Monsieur" de la réservation des billets SNCF, et bientôt de tous les documents administratifs, et pourquoi pas de la conversation.

    "Madame" et "Monsieur" sont promis à une disparition prochaine, au nom de l’idéologie du genre, au nom de l’Eternel retour à l’Androgynie. Mais les militants de base, mondialistes et LGBTIQA+, ne savent rien de cet Eternel retour à l’Androgynie.

    Ainsi, deux conceptions s’affrontent. Une vision héritée de l’Antiquité: l’être humain androgyne contient les deux sexes. Une perception issue de la Révélation divine: selon un ordre naturel, Dieu a créé un homme et une femme distincts et complémentaires. Dieu ou une transcendance inaccessible pour les non-croyants. Aujourd’hui, l’hallucination venue du fond des âges refait surface et chasse la manière de penser traditionnelle. Ceci par des moyens peu démocratiques, la force, le matraquage, la persuasion, la manipulation, l’ingénierie sociale.

    Dieu est "coupable" d’avoir créé l’homme et la femme "différenciés". La nouvelle humanité doit redevenir androgyne. Le mythe de l’Eternel retour était dans l’hermétisme, pensée judéo-égyptienne dont le Dieu est un Esprit androgyne qui produit un Démiurge, lequel façonne le monde par processions, comme dans la gnose. Dès le IIe siècle, les hermétistes se réunissent dans des sociétés secrètes avec les autres ennemis du christianisme. Le mythe de l’Eternel retour est passé dans la littérature avec Rabelais, puis en philosophie. Il y a une filiation de Descartes à l’idéologie du genre.

    L’opposition entre le Féminin ésotérique et le Masculin ésotérique est une autre conséquence de cette croyance cosmique en l’Eternel retour. Il faut réaliser la "coïncidence des contraires", c’est-à-dire la concordance, le synchronisme de l’homme et de la femme.

    On le sait depuis le Yang et le Yin chinois, deux forces à la fois opposées, interdépendantes, et complémentaires. Le Yang, partie blanche, représente le principe actif, positif et masculin, le Soleil, la luminosité. Le Yin, partie noire, évoque son principe passif, négatif et féminin, la Lune, l’obscurité.

    L’hermétisme concrétise cette "coïncidence des contraires" par l’analogie entre le microcosme et le Macrocosme, entre l’homme et l’Univers, qui est le "Nous", un Esprit androgyne. L’homme de la Renaissance est l’Homme parfait hermétique, un initié, un "homme-dieu", un immortel, un Humaniste. L’Homme de Léonard de Vinci, inscrit dans un cercle, symbolise cet "homme mesure du monde", ou encore Dieu lui-même. Et l’hermétisme transite par l’Islam. La Franc-Maçonnerie est une société secrète hermétique. Le rite dit écossais est hermétique.

    Le lecteur de l’histoire officielle ignore cet ésotérisme du Masculin et du Féminin. Pendant ce temps, le mondialisme avance.

    Le communisme adopte cet ésotérisme. Pour Marx, pour Jürgen Habermas, philosophe, sociologue allemand, né en 1929, le "paradis" communiste originel était Féminin, un matriarcat. Donc il faut éliminer le Masculin, le patriarcat. D’où la lutte gauchiste contre l’homme occidental, le Masculin qui pourrait défendre la civilisation honnie, d’autant que le fascisme est accusé d’être Masculin.

    Cette mythologie est incompatible avec le christianisme. Mais elle est compatible avec le communisme, avec le gauchisme, avec le mondialisme. D’où la lutte à mort contre le christianisme, plus précisément contre le catholicisme.

    Dante Alighieri, poète, écrivain, penseur italien (1265-1321), fait "re-naître" le Féminin ésotérique. Dans son œuvre, Béatrice, son inspiratrice, supplante la Vierge, et remplit le rôle du Féminin ésotérique de l’hérésie orientale qui consistait à considérer le Saint-Esprit comme Féminin.

    Rousseau invente une "Nouvelle Héloïse", après les amours d’Abélard et Héloïse au XIIe siècle. Il y a union du Masculin et du Féminin ésotériques. Rousseau, identifié à Saint-Preux, atteint l’orgasme philosophique quand il séduit Julie, le nouveau Féminin révolté contre l’ordre de Dieu. Conséquence. Ce n’est plus le Féminin qui est responsable du péché originel, mais le Masculin.

    Rousseau rejette la faute originelle sur le rationalisme "masculin". Il est la bouche du Serpent car il connaît la symbolique de la Synagogue de Satan.

    Lénine transcrit en politique cet ésotérisme: "Qui tient la femme tient la société". D’où le féminisme, l’opposition de la femme à l’homme. Un féminisme complice de l’invasion islamique alors que l’islam soumet la femme.

    Les cultes du Cosmos ont une incidence politique: le cosmopolitisme. C’est la philosophie du mondialisme, c’est l’immigration de masse obligée. Qui dit retour aux cultes cosmiques dit sacrifice, et aussi régression de l’humanité au primitif. Le retour au mythe de l’Eternel retour, le retour à l’androgynie, le retour au Féminin et au Masculin ésotériques, constituent une régression de l’humanité au primitif. Nous vivons et subissons cette dégénérescence. Et certains la vivent avec bonheur. D’autres la vivent avec indifférence.

    L’interdiction des termes "Madame" et "Monsieur" se situe dans cette régression à l’éternel retour, au mythe de l’Androgynie, et à la "conciliation des contraires". Sous couvert de lutte contre la discrimination. Une discrimination construite et fabriquée, fictive et chimérique.

    Tous les politiques, qu’ils soient dans l’opposition ou au pouvoir, gauche et droite confondues, sont mondialistes, sous un aspect ou sous un autre, sous plusieurs aspects ou sous tous les aspects, et donc ne feront jamais rien contre cette régression de l’humanité au primitif. D’ailleurs, aucune voix ne s’élève contre ce recul tellement préoccupant et alarmant.

    Jean Saunier

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

     

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  • Incendie de Notre-Dame de Paris: derrière les mensonges, le miracle!

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    "Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église… Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles…"                  

    (Victor Hugo, "Notre-Dame de Paris", 1831)

    En vieillissant, ce sont souvent des souvenirs anciens, voire des souvenirs d’enfance, qui nous reviennent en mémoire. Lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, je me suis remémoré un souvenir vieux de presque un demi-siècle.

    C’était en 1975. J’avais troqué mon béret rouge pour le costard-cravate des cadrillons du tertiaire. Jeune marié, j’étais élève-inspecteur "Incendie-Accidents et Risques Divers " (IARD) dans une compagnie d’assurance. À cette époque, le marketing n’avait pas supplanté les techniciens et les professionnels compétents. Un bon inspecteur IARD connaissait par cœur la Loi du 13 juillet 1930 – qui sera remplacée, le 16 juillet 1976, par le Code des Assurances (1) – et il devait maîtriser le "tarif blanc" pour l’assurance des "risques simples" et le "tarif rouge" pour celle des  risques industriels".

    Notre formation, sérieuse, durait une année complète et d’une promo de douze, comme les apôtres, nous terminâmes à quatre, comme les mousquetaires. Ladite formation m’a amené à étudier les moyens de protection des risques, en incendie, vol, etc. ;

    à visiter des installations sous "IFEA"

    (2 ; à assister à des cours chez les sapeurs-pompiers de Paris et au CNPP

    (3) ; et à accompagner nos experts sur de gros incendies. Ensuite, durant ma carrière, je ne saurais dire combien j’ai connu de sinistres importants; quelques dizaines, quelques centaines?

    Si je vous parle de ça aujourd’hui, c’est pour vous dire que, sans être complotiste, je ne crois absolument pas à la thèse de l’incendie accidentel de Notre-Dame de Paris. Ma longue carrière dans l’assurance ne fait pas de moi un expert irréfutable, mais j’ai des connaissances, une expérience, un vécu, qui m’autorisent à émettre un avis sur le sujet. Juste après l’incendie de Notre-Dame, en 2019, j’ai contesté, dans un article, la version officielle de l’explosion de l’usine AZF de Toulouse survenue le 21 septembre 2001, quelques jours après l’attentat du "World Trade Center".

    Dans mon article, j’écrivais ceci: "L’incendie de Notre-Dame a créé un traumatisme dans l’opinion … Dès l’annonce de ce drame, j’ai pensé à un attentat. Ma carrière d’inspecteur d’assurance m’a donné l’occasion de voir de près un certain nombre d’incendies, parfois des incendies criminels. Sans voir le mal partout, je me demande toujours "à qui profite le crime?" et je suis étonné, surpris et choqué qu’en démocratie, ceux qui osent évoquer un possible attentat soient traités de "complotistes", alors qu’en France, chaque semaine, une église est vandalisée…".

    Et je dois dire que, depuis lors, les explications plus ou moins fumeuses sur le caractère accidentel de l’incendie me laissent perplexes. J’ai lu, par exemple, que "dès février 2015, un rapport relevait la présence de mégots au sol dans la charpente "".

    Le Monde -qui est au pouvoir ce qu’était "la Pravda" dans l’ex-URSS (ou ce qu’est "Ej Moudjahid" dans la dictature algérienne- s’est livré à une enquête qui nous apprend que "à partir de 2014, il n’y avait qu’un seul agent au PC sécurité de Notre-Dame, chargé à la fois de l’écran de surveillance et de la ronde sur le terrain, contre deux précédemment… Personne n’allait vérifier le chantier après le départ des ouvriers, alors qu’il s’agit d’un impératif sur ce type de travaux en l’absence de caméras thermiques…".

    C’est sans doute vrai, mais ceci n’explique en rien les raisons du départ de l’incendie, sauf à admettre que n’importe qui pouvait venir se promener dans les combles de la cathédrale avec des intentions malignes et y préparer un attentat. Ça, je veux bien l’entendre.

    L’incendie se déclare le 15 avril 2019 (au début de la Semaine sainte), vers 18 heures. Il démarre dans la charpente, à la base de la flèche, œuvre de Viollet-le-Duc. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris est alertée à 18 h 50. Presque une heure plus tard. Pourquoi?

    Des renforts sont demandés par les pompiers, notamment deux bras élévateurs articulés (BEA) de 46 mètres de haut, venant du département des Yvelines. Le premier BEA arrivera sur les lieux à 19 h 30 et sera positionné rue du Cloître-Notre-Dame, l’autre arrivera à 20 h et sera positionné devant la façade.

    À 19 h 50, la flèche de Notre-Dame s’effondre. L’incendie aura mobilisé plus de six cents pompiers, appuyés par dix-huit lances et plusieurs camions à grande échelle. Les sapeurs-pompiers ont fait un travail remarquable et qui mérite d’être salué. Mais, intéressons-nous de la suite de l’incendie:

    Dès le 16 avril, Benjamin Mouton, ancien architecte des monuments historiques, en charge de la cathédrale de 2000 à 2013, déclarait que la protection incendie avait été portée "à son plus haut niveau".

    Un expert avançait  que "l’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant", ce que confirmaient tous les artisans connaissant bien la cathédrale, selon eux: "Le bois des charpentes était dur comme de la pierre, vieux de plusieurs siècles".

    Le 23 avril 2019, "Le Figaro" cite un article du "Canard enchaîné", qui énumère plusieurs manquements aux normes de sécurité, indiquant que "des fils électriques se trouvaient sous les combles et que sept mégots de cigarettes avaient été retrouvés sur l’échafaudage extérieur".

    À qui va-t-on faire croire qu’un mégot peut mettre le feu à du bois de chêne vieux de plusieurs siècles?

    Le 6 décembre 2024, veille de la réouverture de Notre-Dame, "Mediapart" reprend à son compte une thèse développée par plusieurs journaux fin 2019: l’incendie aurait été déclenché par l’électrification des cloches placées sous la flèche. Le quotidien parle d’omerta voulue et affirme:

    "Une telle cause… parce qu’elle "mouille" le clergé, explique le pas de deux entre le président de la République et l’archevêque de Paris ; le premier tenant ainsi le second par la barbichette… ".

    D’après Maryvonne de Saint-Pulgent, haut fonctionnaire au ministère de la Culture, "Personne n’a intérêt à obtenir, ni même à chercher, de réponse. Ne serait-ce que pour des raisons économiques colossales, puisque les assurances ne resteraient pas inactives, au vu de l’importance du sinistre, si une responsabilité se voyait désignée. Toutes les conditions sont donc réunies pour qu’on réfléchisse indéfiniment à ce mystère… ". PERSONNE N’A INTERET, NON PLUS, A EVOQUER UN INCENDIE CRIMINEL.

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "destruction involontaire par incendie".

    Celle-ci a été confiée à la Police Judiciaire de Paris. Les spécialistes du laboratoire central de la Préfecture de Police guident les techniciens de l’Identité Judiciaire pour les débuts de l’enquête. Les ouvriers du chantier sont entendus, dès la nuit du 15 avril, par les enquêteurs, et le lendemain, alors qu’on ne sait encore RIEN, le procureur de la République de Paris déclare que "rien ne va dans le sens d’un acte volontaire".

    Six jours après l’incendie, "les enquêteurs restent prudents sur les circonstances du départ de feu… L’hypothèse d’un acte volontaire, est écartée". Ben voyons!

    Le 25 avril, les techniciens de l’Identité Judiciaire, les enquêteurs de la Brigade Criminelle et les experts du laboratoire central de la Préfecture de Police de Paris sont autorisés à commencer leurs prélèvements et constatations in situ. Dix jours après le sinistre: bizarre, bizarre, non?

    À la fin juin, les enquêteurs indiquent ne pas avoir déterminé les causes de l’incendie, "tout en écartant, en l’état la piste criminelle… ". Dans un communiqué du 26 juin, le procureur Rémy Heitz dit avoir "clôturé l’enquête préliminaire" et figurez-vous que dans cette enquête de 1 125 page", aucun élément ne permet d’accréditer l’hypothèse d’une origine criminelle".

    Mais les enquêteurs ont établi, "sans déterminer les causes de l’incendie… la piste d’un dysfonctionnement du système électrique ou celle d’un départ de feu occasionné par une cigarette mal éteinte". Ces hypothèses nécessitent selon eux "des investigations plus approfondies ". En 2024, l’enquête est toujours en cours. Les quinze ouvriers travaillant à la restauration de la flèche et suspectés d’avoir fumé et mal éteint leurs mégots ont tous été mis hors de cause. Cette affaire est claire comme… du jus de boudin.

    Comme pour AZF à Toulouse, je suppose qu’on ne connaîtra  jamais la vérité?

    Mais commençons, pour rester factuel, à essayer de comprendre à qui profite le crime?

    J’ai pensé, en premier lieu, à un acte de terrorisme islamique.

    Ceux à qui j’en ai fait part ont poussé des cris d’orfraie. Ils m’ont dit que c’était peu probable, donc peu crédible, car l’attentat n’a pas été revendiqué. Je fais simplement remarquer que – primo – nous n’en savons strictement rien ; le gouvernement peut avoir imposé l’omerta par peur de la sidération que ceci aurait provoqué dans l’opinion, et –secundo– aucun des incendies d’églises n’a été revendiqué, pas plus d’ailleurs que l’explosion d’AZF. Mais rien, en effet, ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’un attentat islamiste.

    Aussi j’émets une autre hypothèse, une autre possibilité qui, bien sûr, n’engage que moi.

    Notre-Dame de Paris tombait en ruine. Plusieurs mois avant l’incendie – dans le contexte d’un vaste projet pour restaurer l’île de la Cité – une partie de la cathédrale était en travaux, notamment pour nettoyer la flèche, noircie par la pollution, et un ensemble de sculptures métalliques, oxydées.                                                                                                                                               

    Le chantier de la flèche devait durer quatre ans et, par la suite, le chœur devait être restauré sur dix ans. L’État, qui n’a plus un sou, a financé à hauteur de 2,5 millions d’euros la restauration de la flèche. Mais cette somme était très insuffisante pour couvrir l’ensemble des travaux de rénovation de la cathédrale. On avait bien tâté quelques mécènes internationaux mais ceux-ci se faisaient tirer l’oreille pour ouvrir leur bourse. La générosité espérée n’était pas au rendez-vous. Bref, le ministère de la Culture n’avait pas les moyens de mener à bien ce chantier titanesque au coût exorbitant.

    Et puis, voilà qu’un miracle survient le 15 avril 2019: pour une cause inconnue, "inexpliquée mais accidentelle", la charpente en chêne pluriséculaire de Notre-Dame prend feu. Et durant les quatorze heures que durera l’incendie, on craindra que tout l’édifice s’effondre. Je subodore, mais ce n’est qu’une hypothèse, que quelques barbouzes auraient pu être chargées de cette basse besogne.

    Cette catastrophe créera un émoi énorme, une sidération, bien au-delà de nos frontières. Le coût de la reconstruction sera estimé à 700 millions d’euros (4). Et – ô miracle! – les dons afflueront du monde entier. Au total, 846 millions d’euros ont été récoltés après de 340.000 donateurs de 150 pays. Il reste encore environ 150 millions qui seront utilisés à des travaux sur la façade.

    On ne peut que féliciter nos artisans, menuisiers, verriers, ferronniers d’art, compagnons du devoir, etc. qui ont fait un travail remarquable en un temps record. Malgré la destruction voulue des filières manuelles dans notre pays, il existe encore des métiers d’art et un savoir-faire français, on ne peut que s’en réjouir. En revanche, j’aimerais savoir combien ont coûté les sept cents vêtements sacerdotaux – chasubles, aubes, etc. – conçus par Jean-Charles de Castelbajac. Le couturier a voulu donner dans les tendances actuelles. Le choix de couleurs criardes fait penser à la pub d’une grande enseigne, ou aux déguisements d’un carnaval (ou d’une " gay-pride ") mais, à mon humble avis, ces couleurs agressives n’avaient pas leur place dans une église". Boulevard Voltaire "s’est interrogé sur le coût de ces habits sacerdotaux: "… Imaginez que le clergé revête quelque chasuble tirée du trésor de Notre-Dame…

    Hélas, les pièces anciennes sont muséifiées et inutilisées, malgré leur caractère vénérable et l’économie qu’elles pourraient générer au bénéfice d’une Église qui court après le denier du culte. Questionné sur le coût de la réalisation de la paramentique castelbajacienne, le diocèse ne nous a pas répondu et l’équipe de M. de Castelbajac nous a fait savoir que le couturier n’était pas en mesure de répondre "en raison de son emploi du temps très chargé"…

    ". Castelbajac a dit vouloir des ornements "qui parlent aux enfants, aux croyants comme aux athées ". En fait, il les a faits compatibles avec le mobilier. Citons encore "Boulevard Voltaire":

    "Les chaises Ikea, le baptistère aux allures de coquetier, l’autel en pain de savon, la chaise cathédrale en forme de cercueil, le reliquaire de la Sainte-Croix façon cible à fléchettes. Enthousiaste, l’architecte de Notre-Dame a bien résumé l’apport de l’ensemble: "Comme le monolithe du film 2001, l’Odyssée de l’espace, l’autel peut tout aussi bien représenter Dieu, l’esprit ou l’intelligence. … Adopter l’art contemporain n’aboutit qu’à une esthétique vide, dénuée de toute identité, où les chasubles de Castelbajac n’ont pas plus de transcendance que des panneaux routiers… ". C’est aussi mon point de vue!

    Lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, Macron a fait un beau discours avec moult références à l’histoire de la cathédrale et à la monarchie. En bon comédien, il a su y mettre le ton ; le public était conquis. Puis nous apprenions que ce texte avait été écrit par Baptiste Rossi, un normalien, "plume" du président, ayant pour mission de contrebalancer  le discours progressiste de l’inauguration des JO.

    Une nouvelle illustration du "et en même temps" macronien. Décidément, tout n’est que comédie chez l’avorton présidentiel! Mais peut-être suis-je injuste? Après tout, n’a-t-il pas le mérite d’avoir su trouver les fonds pour restaurer Notre-Dame de Paris?

    Comme quoi, chers lecteurs, il faut croire aux miracles. Surtout au moment de Noël!

    Eric de Verdelhan

     

    1)- Comme la "rafle du Vel d’Hiv", ce code, qui allait devenir une usine à gaz, nous est arrivé un 16 juillet, le jour de mon anniversaire.

    2)-  IFEA ou IEA, dénommée aussi "sprinkler": Installation Fixe d’Extinction Automatique à Eau.

    3)- CNPP: le Centre National de Prévention et de Protection est une association dont la majorité des membres sont des entreprises adhérentes de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA) et du Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurance (GEMA).

    4)- On est loin des 2,5 millions d’euros donnés par l’État avant l’incendie.

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)