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politique - Page 23

  • La fin de la diversité heureuse

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    C’est à peu près ce que nous dit Mathieu Bock-Côté dans le JDNews.

    Le paradis diversitaire qu’on nous vend depuis des décennies est la plus belle arnaque de l’après-guerre.

    Que n’a-t-on entendu depuis trente ans sur les bienfaits de l’immigration extra-européenne et sur l’enrichissement culturel qu’elle apporte. Combien d’illuminés, aussi aveugles qu’inconscients, totalement ignares des mentalités des peuples exotiques qui vivent à des années lumière de la culture occidentale, combien de bonimenteurs ont tenté de nous démontrer que cette immigration de masse était indispensable à notre économie et que tous ces déshérités sans diplôme pour la plupart paieraient nos retraites?

    En clair, le continent africain, dont le 1,4 milliard d’habitants produit moins de richesses que les 68 millions de Français, un continent qui ne crée et n’exporte absolument rien en dehors de ses matières premières, un continent dont la moitié de la population est illettrée voire analphabète, devrait sauver l’Europe à l’heure de l’Intelligence artificielle! C’est pitoyable.

    Entendre les élites occidentales, issues du continent européen berceau de la civilisation, de la démocratie et des grandes inventions, verser dans de tels délires mondialistes est totalement sidérant.

    Mais le pire est que ces ayatollahs de la diversité heureuse et du vivre-ensemble, deviennent vite teigneux dès qu’on n’est plus de leur avis. Ils se trompent et tout le prouve, mais ils ne supportent pas la contradiction, persistant dans l’erreur en usant d’un terrorisme intellectuel digne des pires dictatures, ou persécutant leurs opposants par voie de justice. Pour eux, la liberté d’expression est à géométrie variable, seule la parole politiquement correcte pouvant s’exprimer librement.

    Mais tout cela est en train de basculer et la démission de Justin Trudeau est la parfaite illustration de la faillite du mondialisme. Son bilan est un désastre.

    Pour avoir misé sur une immigration de masse qui refuse de s’intégrer et qui, de plus, n’a que faire de nos valeurs humanistes et de notre mode de vie, Trudeau a déstabilisé le Canada au point de s’attirer les foudres des élites et du peuple, qui l’ont poussé à la démission. Trudeau superstar en Europe n’est plus rien.

    L’icône du wokisme et des délires LGBTQ des dernières années est devenue un paria dans son pays.

    Il faut dire qu’il a tout fait pour cela. On se souvient l’avoir vu en djellaba se féliciter de l’immigration musulmane.

    Tout comme Macron qui affirme qu’il n’existe pas de culture française, Trudeau affirmait que "le Canada n’avait aucun noyau culturel et se définissait exclusivement par son culte de la diversité". ( Mathieu Bock-Côté)

    Mais on ne gouverne pas une nation avec des raisonnements erronés. On n’accueille pas des millions d’immigrés quand ils ne veulent pas s’intégrer.

    On peut naturaliser un immigré, on peut le favoriser avec la discrimination positive, cela n’en fera pas pour autant un citoyen imprégné de son identité canadienne. Car le cœur de l’identité d’un peuple, c’est d’abord  le patrimoine culturel hérité de ses ancêtres et c’est ensuite l’adhésion à l’histoire et aux coutumes du pays.

    Et cette adhésion ne s’observe pas avec l’immigration venue d’Afrique et du Moyen-Orient. Même l’immigration asiatique, si elle est trop nombreuse, a tendance à imposer son propre mode de vie.

    Comme nous dit Mathieu Bock-Côté, et comme c’est le cas en France, l’immigration de masse a fragilisé l’hôpital et l’école publique. Les communautarismes prospèrent tandis que l’intégration recule.

    Bref, le paradis diversitaire canadien n’était "une illusion entretenue par la nomenklatura politico-médiatique d’Ottawa".

    Mais mensonge et refus des réalités ne font pas une politique. Ni la discrimination positive, ni les lois liberticides combattant le racisme à sens unique ou l’islamophobie, ne font avancer l’intégration de peuples qui ne voient dans l’Occident qu’un paradis pour toute la misère du monde. Sans parler des islamistes qui ne voient dans l’Europe qu’une terre de conquête à islamiser.

    TRUDEAU A FAIT BEAUCOUP DE MAL A SON PAYS, NAGUÈRE UN PARADIS.

    Chéri-Bibi en fait autant avec la France, niant sa culture, l’accusant de tous les crimes et la submergeant d’une immigration qui nous appauvrit et nivelle le pays par le bas. Il a fait de la France le pays le plus dangereux d’Europe.

    L’immigration n’est plus, depuis longtemps, une chance pour la France. Elle tue notre identité et nous menace de disparition. La population de souche, vieillissante, diminue, tandis que l’immigration explose avec plus de 500 000 arrivées par an.

    Que Chéri-Bibi démissionne et délivre enfin la France de sa politique nuisible. Il a tout saccagé, comme Trudeau. La France mérite mieux qu’un médiocre Président qui la rabaisse et lui fait subir un déclassement sans précédent.

    Jacques Guillemain

  • Quelques mots sur l’Empire français et la colonisation

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    "La première forme de la colonisation, c’est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante".

    (Jules Ferry, devant les députés, le 28 juillet 1885)

    Chaque fois que j’écris un article sur la repentance honteuse d’Emmanuel Macron, qui fustige la colonisation et insulte le passé conquérant de notre pays, je me fais agonir par quelques ignares ou imbéciles qui estiment que la colonisation est "un non-respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes".

    C’est presque une Lapalissade mais c’est aussi d’une bêtise à pleurer; ça démontre le formatage et la déstructuration mentale de beaucoup de nos concitoyens.  

    Dans notre pays, tout au long de d’année, les "décoloniaux", "racialistes", "indigénistes" etc. bref, les associations antiracistes et/ou de défense des minorités, manifestent contre le pays qui les accueille, les abreuve de subventions diverses; pays dont ils sont devenus citoyens grâce au "Jus sol " – le droit du sol – cette ineptie qui consiste à nous faire croire qu’une vache née dans une écurie serait un cheval.

    Avec la complicité de l’extrême-gauche, ces gens-là nous insultent, nous traitent de racistes, et déboulonnent ou saccagent les statues de nos grands hommes. Et le Franchouillard bât sa coulpe, honteux d’être le descendant de colonialistes – pire, d’esclavagistes – coupables, nous dit-on, d’avoir pillé l’Afrique et d’avoir retardé son épanouissement culturel, sa marche vers le progrès.

    Nous subissons cette accusation inepte depuis, en gros, le "regroupement familial" voulu par le tandem Giscard-Chirac, mais avec Macron, qui a qualifié le colonialisme de "crime contre l’humanité", les choses s’accélèrent, ce qui oblige régulièrement ce champion du "et en même temps" à un grand-écart idéologique, en faisant semblant de dénoncer le "séparatisme". Emmanuel Macron, je ne cesse de l’écrire au risque de radoter, est un pompier-pyromane; il aime jouer avec le feu et souffler sur les braises, mais je doute fort qu’il soit capable de maîtriser l’incendie qu’il aura lui-même allumé, car ce jour fatidique viendra plus vite qu’on ne le croit, j’en suis intimement persuadé!

    Amateur de voyages, j’ai passé ma vie (1) à chercher les traces de l’œuvre française dans le monde. Aujourd’hui, j’ai envie de vous reparler de notre Empire colonial, et d’une histoire dont nous n’avons pas à rougir, bien au contraire (2): nous devrions en être fiers !

    Commençons par notre premier Empire colonial: le temps des conquêtes monarchiques.

    Il est né de la rivalité avec l’Empire austro-espagnol de Charles Quint. François 1er contestait le monopole de l’Amérique aux Espagnols et aux Portugais accordé par le Traité de Tordesillas. La justification de cette colonisation était la propagation de la foi chrétienne (rôle des missions). L’autre raison, la vraie, est plus… mercantile: on voulait que les colonies fournissent les cultures exotiques que la métropole n’assurait pas (sucre, café, indigo, etc.). Ça n’a rien de critiquable!

    Les Français s’implantent en Inde entre 1719 et 1763, grâce à Joseph François Dupleix.

    En Amérique, la " Nouvelle-France " comprend presque la moitié de l’Amérique du Nord. Elle forme quatre colonies dont l’Acadie, le Canada, Terre-Neuve, et la Louisiane.

    Après le Traité d’Utrecht, en 1713, elle perd l’Acadie (partie sud), la Baie d’Hudson, et Terre-Neuve (Plaisance). Mais elle forme deux nouvelles colonies: l’île Royale et l’île Saint-Jean.

    Tout s’écroule au Traité de Paris en 1763, après la Guerre de Sept Ans: nous perdons le Canada, l’Acadie, l’île Royale, l’île Saint-Jean, et la partie Est du Mississippi (qui faisait partie de la Louisiane). Nous reprîmes la Louisiane occidentale avec pour seule condition de ne la vendre ni à l’Angleterre, ni aux Américains. C’est pourtant ce que fera  Napoléon trois ans plus tard, en 1803.

    En 1804, les Français perdaient le dernier fleuron de leur premier Empire colonial: la colonie de Saint-Domingue proclame son indépendance et deviendra la République d’Haïti. Je vous laisse méditer sur l’état actuel d’Haïti, plus de deux siècles après son accession à l’indépendance. Du temps du colonialisme, elle était surnommée " la perle des Antilles". Fermons la parenthèse !

    Une autre remarque me vient à l’esprit: à la Révolution, les libres-penseurs et autres apôtres des Lumières seront presque tous partisans du "réalisme économique" qui prône qu’"il ne peut y avoir de colonies sans esclaves" (3). Pourquoi n’en parle-t-on jamais?

    Après la chute du Premier Empire, la France ne conserve que quelques possessions: les cinq comptoirs de l’Inde, La Réunion, l’île de Gorée au Sénégal, quelques îles des Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin…), ainsi que la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon.

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  • Zones à Faibles Émissions: une arnaque écologiste

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    … au service du mondialisme

    LES ZFE, Zones à Faibles Émissions, visent à restreindre progressivement la circulation des véhicules les plus polluants selon leur vignette Crit’Air, à diminuer les émissions de polluants atmosphériques liées au trafic routier: oxydes d’azote, particules fines, CO2, à inciter à l’usage des mobilités douces.

    Les véhicules sont classés selon six catégories, en fonction du type d’énergie utilisée (électrique, hybride, essence, diesel, GPL…) et de la date de mise en circulation:

    Vignette Crit’Air Zéro ou E: tous les véhicules électriques et hydrogène.

    627 614 véhicules au 1er Janvier 2024

    Vignette Crit’Air 1: voitures essence à partir du 1er Janvier 2011; véhicules gaz et hybrides.

    11 298 487 véhicules

    Vignette Crit’Air 2: voitures essence entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2010

    voitures diesel à partir du 1er Janvier 2011.

    12 831 394 véhicules

    Vignette Crit’Air 3: voitures essence entre le 1er Janvier 1997 et le 31 Décembre 2005

    voitures diesel entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2010.

    7 470 541 véhicules

    Vignette Crit’Air 4: voitures diesel entre le 1er Janvier 2001 et le 31 Décembre 2005.

    2 254 004 véhicules

    Vignette Crit’Air 5: voitures diesel du 1er Octobre 1997 jusqu’au 31 Décembre 2000.

    479 757 véhicules

    Non classés: véhicules antérieurs au 31 Décembre 1996.

    972 796 véhicules

    Les mesures relatives aux ZFE, Zones à Faibles Émissions, imposent des critères stricts sur les véhicules autorisés à circuler dans certaines zones urbaines, qui vont s’étendre au fil du temps.

    Quiconque dont la voiture ne respecte pas ces critères se retrouve hors-la-loi dans de nombreuses situations: ainsi les vignettes Crit’Air 3, 4 et 5, et les non classés. Cette inégalité sociale, exacerbée par des amendes coûteuses, soulève des questions sur la justice et l’équité des mesures environnementales actuelles.

    Amende de 68 euros pour le conducteur d’une voiture inadaptée, majorée à 180 euros en cas de non-paiement dans les 45 jours suivants.

    Amende de 135 euros pour les poids lourds, majorable à 375 euros.

    Une jeune mère de famille compare cet état des choses à un nouveau confinement, où les pauvres sont confinés dans leurs villages, tandis que les riches restent libres de circuler.

    Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier interdisent les véhicules Crit’Air 3 et plus depuis le 1er Janvier 2025.

    Reims, Strasbourg, Rouen, Toulouse, Marseille poursuivent leur politique d’exclusion des véhicules Crit’Air 4 et plus.

    Résultat. Plus d’un Français sur quatre n’a plus le droit de circuler dans quatre grandes agglomérations: Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier.

    10 millions d’automobilistes, sur 36 millions de conducteurs de véhicules particuliers, n’ont plus le droit de circuler dans les zones Crit’Air 3 et plus.

    Les départements les plus pauvres et les moins peuplés comptent le plus de véhicules prohibés, inaccessibles aux ZFE, par exemple l’Indre, la Creuse et l’Ariège.

    Les départements les plus riches comptent le plus de véhicules modernes, accessibles aux ZFE, par exemple, Paris, les Hauts-de-Seine, les Yvelines, la Haute-Savoie.

    Dans les départements pauvres, mais densément peuplés, les habitants peuvent se passer de voiture grâce aux transports en commun, par exemple les résidents de la Seine-Saint-Denis et du Pas-de-Calais, ne figurent pas parmi les exclus de l’automobile.

    À compter de 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants ont l’obligation d’instaurer une zone à faibles émissions mobilité. Mais les réglementations en vigueur ne sont pas les mêmes partout et varient en fonction de plusieurs critères temporels et géographiques. Et on peut supposer qu’il faudra changer les Crit’Air tous les ans. Un vrai canevas inextricable, un dédale embrouillé et touffu.

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