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politique - Page 24

  • La République trahie: la fin des principes fondateurs

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    Français, ouvrez les yeux ! Le régime républicain, dans son dogme et ses promesses, prétendait fonder un ordre nouveau sur trois piliers sacrés: la liberté, l’égalité, la fraternité.

    Or, que voyons-nous aujourd’hui? Ces principes, naguère brandis comme des étendards, sont foulés aux pieds par ceux-là mêmes qui prétendent les incarner. Ceux-là aussi qui mentent au peuple de manière éhontée et n’a de cesse que de le manipuler.

    https://www.youtube.com/watch?v=Mp98ihGckKk

    LA LIBERTÉ EST ANÉANTIE

    La première des libertés, celle de vivre sans crainte, d’exister sous le bouclier d’un État protecteur, est aujourd’hui un vain mot. Partout, l’insécurité règne, la violence s’installe, et l’État, impuissant ou complice, abandonne les Français à leur sort.

    Que vaut la liberté lorsque l’on craint de marcher dans nos propres rues?

    Que vaut-elle lorsque ceux qui osent la revendiquer se heurtent à la censure, au mépris d’une oligarchie arrogante? Là où l’État devait être un rempart, il est devenu un fossoyeur.

    L’EGALITE TRAHIE PAR LA PRÉVARICATION DES ÉLITES

    L’égalité républicaine, si souvent chantée, s’efface devant le spectacle honteux des privilèges indus. Tandis que l’on prêche l’austérité au peuple, les grands serviteurs de la République s’octroient rentes et largesses exorbitantes qui courent parfois pour certains depuis 30 ans (Cresson, Balladur, de nombreux autres). Leur vie d’ex durant, les Présidents et Premiers ministres se partagent des avantages dignes de l’Ancien Régime: retraites dorées et cumulées, logements somptueux, gardes du corps et chauffeurs aux frais du contribuable. Le fardeau est colossal pour la Nation, et le peuple n’en tire que mépris et indifférence de la part de ses gouvernants.

    Qu’on les nomme, ces bénéficiaires de l’abus ! Qu’on expose à la lumière les dépenses insensées qui ruinent la France ! N’est-il pas grand temps d’exiger qu’ils renoncent à ces apanages iniques, eux qui se prétendent les serviteurs du peuple?

    Ce coût faramineux est encore plus choquant lorsqu’on le mesure à l’aune des échecs successifs accumulés depuis des lustres. Ces gens se contentent de nous assommer avec leur discours abscons alors que le mandat qui fut à chacun accordé était associé à un devoir de résultats déterminés par leur propres promesses oubliées en chemin.

    À observer l’état de la France et la régulière régression qu’elle connaît depuis 50 ans, chacun d’eux devrait se la jouer modeste. Mais au contraire, ils nous toisent, à commencer par l’actuel président, Emmanuel Macron, désavoué et rejeté comme aucun ne le fut avant lui (même Hollande… et pourtant… !), donc parfaitement illégitime (bien que légalement assis sur son trône), n’envisage même pas de renoncer à son entreprise destructrice.

    https://www.youtube.com/watch?v=eUfIwe3ngX4

    LA FRATERNITÉ SACRIFIÉE SUR L’AUTEL DE L’INDIVIDUALISME

    Enfin, que reste-t-il de la fraternité, sinon un mot creux? Loin de l’unité nationale, la République a favorisé la division et l’éclatement du corps social. L’individualisme, cette gangrène née du libéralisme dissolvant, a pris le pas sur l’intérêt supérieur de la Nation. Chacun ne songe plus qu’à soi, à ses intérêts immédiats, oubliant que la France, si elle veut survivre, doit être plus qu’un assemblage d’égoïsmes concurrents.

    N’oublions jamais qu’en matière de politique rien n’est jamais le fait du hasard. Il y a une cohérence honteuse mais forte entre ultra libéralisme économique et démantèlement des Nations.

    Ainsi, la République a failli. Ses principes sont morts sous les coups de ceux qui prétendent les défendre. Il ne reste plus qu’à rebâtir, à relever cette France trahie et mutilée. Pour cela, il faut retrouver la voie de l’ordre, du bien commun, de la véritable autorité. Il faut, enfin, que la Nation se dresse et reprenne son destin en main.

    Je doute qu’elle puisse le faire avec le personnel politique actuel.

    Jean-Jacques Fifre

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • La religion des droits de l’homme explique la clémence

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    …de la justice envers les malfrats

    Fin novembre 2024, à Drancy, Seine-Saint-Denis, un médecin a été violemment passé à tabac par un patient qu’il suivait depuis six ans. Ce patient lui reprochait un problème de remboursement de la part de la Sécurité sociale. Aujourd’hui encore, le médecin souffre physiquement et psychologiquement de cette agression, il a des séquelles définitives: plus d’odorat, plus de goût, racines de dents nécrosées. Il se fait violence pour reprendre ses activités.

    Jeudi 13 février 2025. Verdict devant le tribunal: trois semaines de travaux d’intérêt général et 2000 euros d’amende. Le praticien de 64 ans déplore ce verdict: "Il ne s’est pas excusé. Il a passé son temps à rigoler pendant le procès. C’est la double peine pour moi".

    Dans notre société de l’inversion, les vols, les agressions, les délits, les crimes, les meurtres, les viols, sont monnaie courante et banalisés.

    Les coupables font presque toujours partie des minorités, sexuelle, ethnique, raciale, ou sociale. Ils bénéficient de toutes les mansuétudes, en particulier l’excuse sociale. Dans tous les cas, la justice minimise les faits, prend la défense de ces délinquants, ignore les victimes, et rend des jugements plutôt cléments.

    Comment en sommes-nous arrivés là?

    Poussé à l’extrême, le christianisme provoque un oubli, un mépris de la cité terrestre, au profit de la cité céleste, caractérisée par l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi. C’est une démarche personnelle, intérieure et libre. La religion séculière des droits de l’homme, une version profondément modifiée de l’amour évangélique, transforme radicalement cette démarche: son objet est l’homme-dieu de la gnose, elle est collective et obligatoire.

    Dans cette perspective sécularisée, il s’agit d’obtenir le paradis sur terre en instaurant ici et maintenant un amour de l’autre jusqu’au mépris de soi au nom de l’humanité divinisée, l’Un de Plotin. Au nom de cet amour, on doit voir l’autre comme le même.

    L’amour de Dieu est remplacé par une obligation juridique d’amour absolu de l’autre. Les manquements à cette contrainte sont sanctionnés par le droit. L’oubli total de soi au profit d’autrui, vertu d’origine chrétienne, est aujourd’hui imposé autoritairement à la civilisation occidentale.

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  • La pensée critique et la désobéissance, clés de notre émancipation et de notre liberté

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    Avez-vous déjà rencontré des personnes qui suivent aveuglément une idéologie, qui accordent une confiance inébranlable à un leader et qui refusent toute opinion critique ou tout point de vue différent? Ce phénomène est omniprésent aujourd’hui dans les mouvements politiques, les groupes religieux, les médias sociaux et même dans les débats scientifiques. Mais qu’est-ce qui se cache réellement derrière cela? Pour mieux comprendre ce phénomène, il est essentiel d’examiner la théorie de la stupidité développée par le théologien allemand Dietrich Bonhoeffer.

    Dans un monde où le mal est souvent mis en avant comme la plus grande menace, Bonhoeffer a affirmé qu’il existait un danger encore plus grand pour le bien: la stupidité. Selon lui, la stupidité est plus dangereuse que la méchanceté. Pourquoi? Parce qu’elle n’est pas seulement destructrice, mais aussi difficile à reconnaître comme une menace.

    Dietrich Bonhoeffer était un théologien et résistant allemand, arrêté par les nazis en 1943 en raison de son implication présumée dans un complot contre Hitler. Pendant son emprisonnement, il eut le temps de réfléchir à la décadence morale et sociale de son pays. Il se demandait comment tant de gens avaient pu tolérer ou même participer activement aux crimes et injustices du régime. Il en est arrivé à une conclusion troublante: ce n’était pas seulement la méchanceté qui avait conduit à ces atrocités. C’était une forme d’ignorance bien plus insidieuse, une paresse intellectuelle et morale qu’il appelait la stupidité. Une stupidité qui dépasse l’intelligence.

    Bonhoeffer a rapidement compris que la stupidité ne pouvait pas être simplement assimilée à un manque d’intelligence. Ce n’était pas un simple problème intellectuel, mais un phénomène profondément enraciné dans la société et la morale. Ce n’était pas seulement un manque de connaissances, mais un refus délibéré de la pensée critique. Et c’est précisément cela qui rendait la stupidité si dangereuse.

    Bonhoeffer a observé que la stupidité se propageait comme une épidémie dans certaines circonstances et pouvait infecter une grande partie de la société. Mais que signifiait-il exactement par là? Il a découvert que la stupidité n’était pas simplement un manque d’intelligence, mais une absence de réflexion critique, de responsabilité individuelle et de discernement. Les individus qui pensent et agissent de manière indépendante font souvent preuve de plus de clarté et de rationalité. Mais lorsqu’ils sont intégrés à des groupes, en particulier à des mouvements de masse, beaucoup abandonnent leur capacité de jugement personnel et suivent aveuglément la majorité. Cette forme d’inertie intellectuelle est particulièrement courante dans les régimes autoritaires, où la pensée indépendante est réprimée et où le conformisme est récompensé. Bonhoeffer a compris que le pouvoir, qu’il soit politique, religieux ou idéologique, a la capacité d’ancrer la stupidité dans l’esprit des gens.

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