Les clowns députés: image générée par IA.
De moins en moins de distributeurs automatiques de billets en France. Baisse de 15% en cinq ans, de 1 500 distributeurs en 2024. Disparition de l’argent liquide dans les prochaines années?
Vers un euro numérique pour mieux contrôler toutes nos transactions financières et nos achats?
Vers un contrôle numérique généralisé?
Vers les cartes d’identité numériques?
Vers le paiement des emplettes conditionné à la vaccination réglementaire ?
Vers le tout-numérique, reconnaissance faciale, crédit social à la chinoise?
Les ravages de la culture de mort: eugénisme, euthanasie, avortement, médicalisation du crime.
L’écologie punitive: éoliennes, panneaux photovoltaïques, voitures électriques, inutiles, ruineux, et néfastes pour la nature, projet de zéro carbone, viande synthétique, intention de limiter les déplacements, objectif de capter et s’approprier l’eau, interdictions et normes en tous genres…
La tyrannie médiatique: privilège de l’instant, de l’immédiat, profit exclusif du présent, substitution de l’image à l’écrit, favorisation de l’émotion par l’image, mise en scène, articulation et théâtralisation des images, " pipolisation " des personnes qui ont le droit de passer à la télévision, passage d’un monde réel à un monde construit, manipulation organisée en fonction des impératifs du moment, catastrophisme, diabolisation, c’est-à-dire opposition entre bons et méchants.
Promotion de postulats incontestables: les prétendus bienfaits de la mondialisation et du mondialisme, impératif de culpabilisation, culpabilisation de la France, de la civilisation chrétienne, de l’homme blanc, obligation de rompre avec le passé, avec la tradition, avec les racines, les idées de gauche meilleures que celles de droite.
La police de la pensée: lois anti-racistes, discrimination anti-nationale, renversement du droit, appel à la délation, discrimination positive, conditionnement des esprits, statut d’infériorité imposé aux Français, police du langage, destruction de la famille et des identités, planification de la décadence, camouflage du changement de population.
L’élimination de l’Homo sacer, c’est-à-dire l’homme sacré qu’on peut tuer, homme banni parce qu’il a transgressé les principes transcendants de la technologie ou de la science, soit par ses actions, soit par son identité même.
L’intrusion structurelle dans l’intimité des êtres que constitue le développement de leur vie nue, en particulier sur l’aspect de la sexualité et de la reproduction. Domestication de l’intimité.
L’inversion généralisée: inversion des valeurs, inversion du langage, inversion de la morale, inversion accusatoire… Démolition de la morale, de la religion, de la spiritualité, au profit d’une pseudo-science, le scientisme technocratique.
La destruction ou table rase du passé, destruction de tous les obstacles qui gênent, les frontières, les limites, la culture, la civilisation, les nations, c’est une constante des régimes totalitaires. Destruction des diverses institutions sociales, économiques, politiques et religieuses.
L’élaboration d’un homme nouveau asservi, un homme générique, le changement de l’anthropologie humaine, la modification du génome humain.
Les réformes sociétales: l’éducation à la sexualité, le mariage homosexuel, l’idéologie du genre, le transgenrisme.
La transgression sexuelle infantile sous couvert d’idéologie. Conséquence: suppression à la racine de toute possibilité de construction psychique d’un intime, suppression du sentiment spirituel de liberté qui permet de déployer ensuite cette liberté dans le champ politique. D’où selon l’OMS la notion de " citoyenneté sexuelle ". Bel exemple de la confusion du public et du privé, pour mieux exercer un contrôle totalitaire sur les esprits et sur les corps.
L’élimination des personnes faibles et âgées. Retour de l’euthanasie comme outil de gestion de la population. Comme pendant le covid: absence de soins et injection de Rivotril.
Le refus de soins aux personnes non vaccinées. Non-vaccinés écartés de l’humanité par Macron.
Bientôt la vaccination obligatoire contre la grippe et le covid?
Des maisons trop grandes, trop vides, trop "sous-occupées ". Un quart des ménages vivraient dans un logement "beaucoup trop grand", selon une étude de l’INSEE. Préparation des esprits: culpabilisation, puis incitations à louer une pièce, à héberger un migrant, puis la coercition, la loi, l’expropriation. La maison individuelle, nouvel ennemi du peuple.
Les fondements philosophiques de la démocratie: négation de l’ordre naturel, rejet des communautés naturelles, la famille, le village, la nation, liberté perçue comme absence de contrainte, la liberté de la rivière non canalisée, la liberté observée comme fin de la société, une égalité linéaire et arithmétique, l’égalité "un grand effort en sens inverse de la nature" selon Bergson, une égalité comprise comme condition de la liberté, un droit réduit à l’énoncé de la loi, idéologie du contrat social, peuple incapable de gouverner, gouvernement d’une élite, d’une nomenklatura qui manipule l’opinion publique, les sciences expérimentales seules considérées comme certaines d’où le scientisme, le darwinisme théorie officielle de l’origine du monde, un monde issu du hasard, cause qui agit sans fin, sans but, le hasard conçu comme la liberté cosmique, la liberté de l’univers, une récusation de la finalité, la seule réalité étant ordo ab chao = ordre qui vient du chaos, une spiritualité sans Dieu, un monde en mouvement progressif, la mondialisation étape ultime de l’évolution,
la démocratie, la république condition du progrès et de l’avenir de l’espèce humaine et du monde, la seule vertu étant celle qui cultive la démocratie, c’est-à-dire la liberté et le progrès de l’espèce.
D’où une démocratie totalitaire et despotique contre tout ce qui s’oppose à cette liberté, contre tout système qui remettrait en cause cette métaphysique.
Centralisme démocratique, modernisme au service de la démocratie.
La gouvernance démocratique: la démocratie, gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, devenue théorique, empêchement de l’expression populaire directe, électeurs sous influence, conditionnés, non-respect de la volonté populaire, mépris de l’expression populaire directe, représentation nationale soumise, droit européen érigé en règle du droit national, monopole législatif de la Commission de Bruxelles, fonctionnement tout sauf démocratique, réduction des prérogatives nationales, simulacres de démocratie, vrais lieux de pouvoir situés dans la caste des " sachants " constituant l’hyper-classe technocratique mondiale et dans les médias, le contrôle de l’information pour passer au crible la société, les puissances d’argent à la tête des médias, le poids des réseaux idéologiques, la pression judiciaire, le poids des lobbys communautaires, les réseaux sexuels et les réseaux occultes, un état d’exception régénéré et prolongé assidûment, une pensée unique, un récit unique, une censure des idées contraires.
Tous ces faits, tous ces événements mettent en place et introduisent progressivement, insidieusement, subrepticement, sournoisement, le totalitarisme dans notre société dite républicaine et dite démocratique.
Alliance des médecins, des biologistes, des médias de masse, des économistes, des sociologues, des historiens, des industriels et des hommes et femmes politiques, sous l’égide des intellectuels, notamment universitaires: c’est la première condition de la mise en marche du totalitarisme.
Aucun totalitarisme n’a jamais eu comme racine le peuple, seulement une clique prétentieuse d’intellectuels antiphilosophiques, pompeusement déclarés scientifiques, gardiens éclairés de la "raison", et adeptes du scientisme.
La déliquescence universitaire actuelle sonne comme le signal caractéristique et terrifiant d’une société qui bascule dans le totalitarisme, en se laissant imposer des impostures intellectuelles: l’idéologie du genre, le transgenrisme, le transhumanisme, la sexualisation des enfants, le réchauffement climatique anthropique, l’immigration de masse, la culpabilisation et la repentance, la surveillance et le contrôle.
Les rares voix discordantes sont condamnées à être noyées dans la masse, ou sont poursuivies par des instances corrompues (Conseil de l’Ordre des médecins, justice universitaire, justice d’État), ou bien encore "se suicident".
Il n’y a jamais de mouvement totalitaire sans la complicité des universités et des académies de médecine. La société a abandonné la religion au profit de ce qu’elle prétend être la science. Elle a changé ses sources d’interrogation et de raisonnement quant à la vie naturelle, c’est-à-dire le simple fait de vivre, et quant à la vie politiquement qualifiée.
Le totalitarisme entend confisquer et s’approprier la vie naturelle des personnes, jusqu’à leurs organismes biologiques, comme dans l’histoire de l’esclavage, ou avec les politiques transgressives sur les corps, comme dans la supposée légitimation " scientifique " et " morale " des expérimentations médicales sur des êtres humains. Alors, les évolutionnismes pseudo-rationnels, pseudo-savants, réellement idéologiques, remplacent de façon dogmatique et autoritaire toutes les théologies religieuses usuelles sur le corps.
La mise au ban et la déshumanisation trouvent d’abord leur caution auprès des intellectuels, faussement cultivés et réellement incapables. Ils finissent par prendre le pouvoir et imposer leurs prérogatives au reste de la société. Ils font de leurs croyances et de leurs certitudes les bases de la nouvelle organisation de la société.
Le totalitarisme monopolise le pouvoir, pouvoir arbitraire fondé sur la peur, sur la crainte. Il vise la destruction de tout espace politique, la transformation totale de la société en une masse homogène et dépourvue d’initiative, l’extermination des groupes humains qui sont jugés entraver la réalisation de ce but.
Le système totalitaire est un ensemble, une somme dont les parties interagissent les unes sur les autres. Si des figures clés du système sont éliminées, des têtes repoussent, des décideurs renaissent, car ce qui fabrique et nourrit le système totalitaire, c’est l’idéologie. Laquelle idéologie a pour premiers principes le mépris du passé, l’organisation du changement dans les comportements, jusqu’à légitimer les actes criminels.
Le système totalitaire se fonde sur l’état d’exception. Cet état d’exception concentre tous les pouvoirs, est d’une ambition illimitée, se renouvelle perpétuellement, devient une norme. Aucune limite, c’est l’ambition de la domination totale, le règne sans partage sur les corps et les esprits, sur la vie intime des sujets, le refus catégorique de toute forme d’opposition, le règne par la terreur.
Les médias de masse diffusent une propagande de masse et entretiennent la croyance en un discours fallacieux. Alors, cette masse devient le premier soutien du système totalitaire. Le discours, c’est l’idéologie, un récit qui ne correspond ni à la vérité, ni à la réalité de l’expérience.
Le moment totalitaire se reconnaît à ce signe distinctif: on nous raconte des faits qui n’existent pas, et on passe sous silence des faits qui existent.
Dans les régimes totalitaires, la politique de la table rase arrache les racines et réécrit l’Histoire. Dans un discours d’avril 2021, Macron affirme: " Nous devons déconstruire notre propre Histoire ". D’où la confusion entre la fiction et la réalité. D’où la lutte des gauchistes contre les spectacles historiques et contre l’Histoire nationale. La propagande devient un dogme. Nulle opinion, nulle question, nulle critique n’est permise.
La propagande totalitaire poursuit des buts. Le futur est toujours lointain, une sorte de promesse finale: un paradis, la fin du calvaire, la pureté de la race, aujourd’hui la race métissée, le territoire purifié de la maladie, l’environnement assaini des miasmes humains… Il s’agit de fédérer la masse contre un ennemi commun. Ennemi qui s’oppose à la réalisation du but.
La culpabilité ne peut être soldée que dans le sacrifice humain aux nouvelles idoles, par exemple, "sauver la planète". Ceci renouvelle l’antique tradition sacrificielle et rituelle, par exemple la tradition des Aztèques destinée à alimenter le Soleil en sang humain, la tradition du culte de Baal destinée à faire pleuvoir.
Le totalitarisme est le pouvoir total d’un parti ou de l’État sur le tout d’une société. C’est la forme moderne et bureaucratique de la tyrannie. À la différence du totalitarisme, la tyrannie et le despotisme se calment lorsque le tyran et le despote pensent que leur pouvoir est absolu et que l’opposition est contrôlée. Au contraire, le pouvoir totalitaire se déchaîne et déploie toute sa terreur quand l’opposition n’est plus en mesure de résister. De plus, la tyrannie ne prétend pas régner sur la vie intime des individus. Macron est tout cela à la fois: tyran, despote, totalitaire.
Dans le système totalitaire, tous les pouvoirs appartiennent à un même clan, qui impose partout son idéologie, son organisation, ses hommes et ses femmes, un clan qui règne au nom du bien et du vrai, un clan qui gouverne par le mensonge et la terreur.
Un parti de masse, une idéologie d’État, un contrôle absolu des moyens d’information et de propagande, la suppression des libertés individuelles, l’absence de toute vraie séparation entre les pouvoirs, un régime inquisitorial et policier, l’imposition du pouvoir d’une race, le pouvoir d’une classe sur d’autres classes, la promesse d’une humanité libre et heureuse, une pensée à la fois biologique, hiérarchique, guerrière, comme chez les nazis, et historique, égalitaire, universaliste, comme chez les marxistes, traits communs aux systèmes du XXe siècle se retrouvent dans le mondialisme occidental.
Le monopole des médias, le monopole du corps policier, la direction centrale de l’économie, la persécution des opposants, l’interdiction de toute critique, le système de surveillance des individus, l’encouragement aux délations, la logique concentrationnaire orchestrée sur la terreur, la politique de la table rase, l’idéologie mouvante construite sur le clivage entre bons et mauvais citoyens, sur l’ennemi visible ou invisible, sur la pureté, caractérisent le totalitarisme.
Le totalitarisme correspond à un délire psychotique, celui de la paranoïa. Une psychose s’articule sur divers comportements:
1- le déni de réalité, la réalité, l’expérience n’existent pas;
2- un délire interprétatif, un ennemi nous veut du mal, le virus, le climat, l’homme blanc hétérosexuel, la Russie…
3- la mégalomanie, de pseudo-idéaux humanitaires;
4- la méfiance;
5- le clivage;
6- l’hyper-contrôle.
Cette folie interprète la loi à son avantage. Elle instrumentalise la loi pour persécuter les individus. Sous prétexte de science, elle interdit toute contestation. Et le paranoïaque subvertit l’esprit, l’intelligence, la logique, et leur fait la guerre. Nous sommes bien en plein totalitarisme.
Nous sommes des gêneurs trop nombreux. Ils veulent la Terre et ses richesses pour eux, Gaïa pour eux et eux seuls avec quelques esclaves.
Reste à connaître et nommer les membres du clan, les responsables du totalitarisme et du mondialisme.
Jean Saunier