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politique - Page 26

  • L’avortement, arme de l’effondrement de notre civilisation

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    Selon les sources INSEE, de Janvier à Novembre 2024, le nombre de naissances a diminué de 2,8% par rapport à la même période 2023. Ce repli s’inscrit dans une tendance à long terme. Depuis 2011, le nombre de naissances recule chaque année en France, à l’exception de 2021, qui a connu un léger rebond après les confinements liés au Covid. Et le nombre d’avortements augmente parallèlement. En 2001: 202 180 avortements. En 2021: 223 300 avortements. En 2022: 234 300 avortements. En 2023: 243 623 avortements.

    L’avortement fait un million de petites victimes tous les quatre ans. En vingt ans, cela fait cinq millions de morts.

    Dans l’univers futuriste d’Aldous Huxley, les individus sont créés par ectogénèse, en dehors des voies naturelles de la reproduction. Ces hommes artificiels sont entièrement conditionnés. La notion de famille, avec un père et une mère disparaît. Dans cette société, le mot même de famille est considéré comme une obscénité. Personne ne doit parler de famille, mot abject et honteux. L’individu est tellement conditionné que sa liberté est réduite, mais il n’en a pas conscience car il absorbe en permanence une drogue euphorisante, le soma. Dans ce système, les relations sexuelles sont totalement libérées, encouragées dans le cadre de refouloirs collectifs appelés aphroditeum.

    Tel est le moralement correct. Tel est meilleur des mondes vers lequel nous nous dirigeons. C’est l’homme qui veut se faire l’égal de Dieu dans la création. L’antique tentation du Serpent face à Adam et Ève est d’actualité: " Vous ne mourrez point ; car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal", dit le Serpent à la femme. Le moralement correct consiste à s’en prendre à l’Arbre de vie auquel Dieu demanda à ses créatures de ne pas toucher. Que l’on soit croyant ou non, cet Arbre de vie peut paraître intouchable.

    Le moralement correct, c’est la mise en œuvre du mythe de l’homme-machine, simple organisation matérielle sans âme ni destinée, sinon que d’assouvir ses plaisirs les plus élémentaires, notamment dans le domaine d’une sexualité sans limites.

    De nombreux philosophes ont prôné ce moralement correct depuis le siècle des Lumières. Lénine s’y est rallié dans Litteratura giaezattura: "L’humanité s’habituera à considérer le monde comme une argile pour y sculpter les formes les plus parfaites de la vie. L’homme deviendra infiniment plus fort, plus sage, plus subtil".

    Dieu donne la vie en soufflant dans l’argile. Désormais, pour Lénine, c’est nous qui allons faire cela. Telle est la substitution. Telle est la perspective de l’homme générique de Marx. Telle est la perspective de l’homme nouveau du transhumanisme.

    Le docteur Pierre Simon, Grand Maître de la Grande Loge de France, inspirateur des lois sur la contraception et l’avortement, (1925-2008), a la même perspective. Dans un livre publié en 1976, il raconte comment il a manipulé les députés pour leur faire adopter la loi Veil: " Depuis 40 ans, le combat que nous menons a été le même: contraception, libéralisation des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie. Pour cela, nous avons pu nous inspirer des méthodes américaines et la presse féminine était à nos côtés… Nous avons aussi besoin d’une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme à l’obscurantisme multiséculaire et le faire descendre du ciel à la terre".

    Dans ce livre, il annonçait le principe autour duquel s’ordonnerait cette entreprise subversive: " La vie sera un matériau qui se gère " … " La vie comme matériau, tel est le principe de la lutte. La révision du concept de vie par la contraception transformera la société dans son intégralité… Ce n’est pas la mère seule, c’est la société tout entière qui porte l’enfant dans son sein. C’est elle qui décide s’il doit être engendré, s’il doit vivre ou mourir".

    La même vision se retrouve sous la plume de Jacques Attali, conseiller de François Mitterrand et des présidents suivants. En 1981, il écrit dans L’Avenir de la vie: " Je crois que l’important dans la vie ne sera plus de travailler, mais d’être en situation de consommer".

    Nous sommes devenus de simples consommateurs parmi d’autres machines de consommation, des espèces de robots consommateurs.

    Une publication de la Grande Loge de France, Le Journal n° 51, d’avril 2004, donne la clé de cela. Deux personnes écrivent le texte, Pierre Simon et René Frydman, père d’Amandine, le premier bébé fabriqué in vitro. Une phrase ressort du texte: " La franc-maçonnerie apprend à descendre le ciel sur la terre". Elle rejoint la citation de Lénine: " Cette vie qui nous vint si longtemps d’un souffle de Dieu posé sur l’argile, c’est comme un matériau qu’il faut la considérer désormais".

    Et après cela, on nous raconte que la franc-maçonnerie ne tient aucun rôle dans les affaires.

    La métaphysique n’existe plus. Tout se réduit à la matière. Il appartient désormais à l’homme de créer la vie.

    Pour mettre en oeuvre ces théories, il faut la transgression, transgression des lois de Dieu et de l’Eglise, négation des lois de la nature, négation de la Surnature, et donc promotion du Naturalisme, croyance que la Nature est le seul principe. S’il n’existe que des matériaux, l’homme tel que nous le connaissons: "L’homme est l’union d’une âme et d’un corps" n’existe pas.

    Par l’avortement, l’enfant in utero, dans l’utérus, est considéré comme simple matériel. La revendication féministe est la suivante: "Un enfant quand je veux", c’est la contraception ; " Un enfant si je veux", c’est l’avortement ; "Un enfant comme je veux", c’est l’eugénisme.

    240 000 avortements sont officiellement pratiqués annuellement en France, à tous les stades de la grossesse. Ceux qui s’y opposent sont considérés comme rétrogrades ou hors-la-loi.

    En 2005, une épreuve du baccalauréat aborda le sujet de l’avortement: " Quels arguments peut-on donner en faveur de l’avortement? " Pas même de discussion sous la forme dialectique traditionnelle, thèse, antithèse, synthèse. Non, seulement une thèse. L’acte de mort fait partie des choses normales. La liberté d’opinion des candidats n’est pas prise en compte. L’avortement est considéré comme un simple acte technique.

    Une pétition circule en guise de protestation. Gilles de Robien, ministre de l’Education nationale, écarte la pétition: "Je ne suis pas d’accord, l’avortement est un fait scientifique". Aucune réaction disant qu’il y a peut-être quelque chose, un brin de chair, un brin d’esprit, un corps souffrant. Il n’y a plus rien. Le fœtus est réduit à rien. L’enfant est réduit à rien. L’homme est réduit à rien. Un vulgaire matériau.

     

    Le même silence prime sur les risques et les conséquences de l’avortement, connus depuis très longtemps. Après un avortement, le risque d’accouchement prématuré est multiplié par deux. Les femmes qui ont subi un avortement et mettent au monde un autre enfant ont un risque supplémentaire de 40% de donner naissance à un enfant de 34 semaines, soit sept mois et demi de grossesse. Elles ont 70% de risque supplémentaire d’avoir de grands prématurés nés à moins de 28 semaines, c’est-à-dire d’un poids de 700 grammes.

    Le syndrome post-avortement mène fréquemment au suicide. Statistiquement, les risques de suicide chez ces personnes sont multipliés par cinq. Mêmes proportions en ce qui concerne les cancers du sein. Ceci a été établi par comparaison entre l’Ulster, province d’Irlande du Nord et le reste de l’Angleterre. En Ulster, en 2009, l’avortement n’est pas autorisé, le taux de cancer du sein est cinq fois moins important que dans le reste de la Grande Bretagne.

    Une personne qui veut avorter devrait être informée des conséquences possibles de son acte, pour elle-même, physiquement et psychologiquement, et pour une grossesse ultérieure.

    Cela n’est jamais fait. Une circulaire signée par la patiente dégage complètement la responsabilité du médecin effectuant l’acte.

    Mais en France, le 30 Novembre 2021, les députés ont adopté la proposition de loi Gaillot "visant à renforcer le droit à l’avortement". Elle prévoit notamment:

    l’allongement à 14 semaines de grossesse de l’IVG, au lieu de 12,

    l’autorisation pour les sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales, et non plus seulement médicamenteuses,

    la suppression du délai de 24 heures avant une IVG,

    la mise en place d’un répertoire recensant les professionnels de santé et établissements pratiquant l’IVG,

    le renforcement de la lutte contre la discrimination à la " contraception d’urgence " et au " délit d’entrave à l’IVG".

    La loi constitutionnelle du 8 Mars 2024 inscrit dans la Constitution de 1958 la liberté garantie des femmes de recourir à l’Intervention Volontaire de Grossesse IVG.

    En Mars 2022, l’OMC appelle à la suppression totale du délai légal pour les avortements car cette restriction temporelle constituerait une violation du droit des femmes. L’OMS exige la fin de toutes les limites de temps sur les avortements. Les lois qui empêchent l’avortement à tout moment de la grossesse violent les droits des " femmes, des filles et autres personnes enceintes".

    A trois semaines de grossesse, le cœur du bébé bat déjà. Le bébé est un disque embryonnaire constitué de trois couches de cellules. La couche interne, l’endoderme, servira à créer les organes de son appareil digestif, son foie, son pancréas et les organes de son appareil respiratoire. La couche externe, l’ectoderme, formera son système nerveux et ses différents organes, ainsi que sa peau, ses ongles et ses cheveux. De la troisième couche, le mésoderme, dériveront son squelette, son cœur, son système urinaire et ses organes sexuels. Au milieu du mésoderme, se trouve la notochorde, une colonne vertébrale temporaire, à partir de laquelle se formeront son système nerveux central, son futur cerveau et sa tête. On parle d’embryon à partir de trois semaines et de fœtus à partir de huit semaines. L’embryon et le fœtus sont des personnes humaines. Ils veulent détruire toute valeur humaine.

    A 5 semaines d’aménorrhée (absence de règles), l’embryon dans l’utérus continue de se développer, et à vitesse grand V. A ce stade, l’embryon mesure environ 2 mm et prend une forme plus reconnaissable. On peut distinguer une petite tête en développement, avec des bourgeons qui deviendront les bras et les jambes du bébé. Les organes internes de base commencent également à se former, cœur, reins, poumons, système digestif. Son petit cœur bat et bat vite. Pas moins de 110 à 120 battements par minute. Le système nerveux central commence aussi à se former, avec les premières indications de la colonne vertébrale et du cerveau en développement. Le début de la formation du système nerveux complexe régira le fonctionnement du corps du bébé.

    L’avortement est légal France jusqu’à 14 semaines de grossesse (16 semaines d’aménorrhée). C’est l’IVG, Interruption Volontaire de Grossesse. Mais l’IMG, Interruption Médicale de Grossesse peut être pratiquée jusqu’au terme. On prétend que le fœtus n’est qu’un simple amas de cellules, ou un matériau. Le fœtus est un non-être, une non-personne. Le fœtus n’est pas une personne, donc on peut en disposer comme on veut. On peut le tuer. Et puis, dans la pensée mondialiste, la notion philosophique et morale de personne s’est complètement évanouie.

    Les scientifiques confirment que les enfants à naître ressentent une douleur atroce lors des avortements. Pour s’en convaincre, il suffit de voir comment se déroule un infanticide prénatal. Un bébé se débat pour éviter les pinces de l’avortement.

    A 14 semaines, le bébé a déjà pris du poids, sa capacité auditive et ses connexions neurologiques se développent et son sexe peut être déterminé avec certitude.

    L’avortement à la 14e semaine est " une opération sous anesthésie générale qui consiste à broyer les organes du fœtus", a averti le docteur Rochambeau, président du syndicat des gynécologues obstétriciens.

    " Pour faire sortir la tête ossifiée du bébé de l’utérus, il faut l’écraser avec une pince spéciale", a rappelé le Collège national des gynécologues-obstétriciens français.

    Mais l’allongement du délai légal de l’avortement n’est qu’une étape. Déjà, le Planning familial exige, dans un premier temps, l’avortement à la demande jusqu’à la 22e semaine après la procréation. Cette fuite en avant est sans fin.

    Au XXe Siècle, l’avortement volontaire était interdit dans le monde entier. Les communistes furent les premiers à légaliser les assassinats de bébés à naître, les infanticides prénataux. Les nationaux-socialistes allemands, leurs frères ennemis, apprirent d’eux: ils légalisèrent et promurent l’avortement pour les non-aryens. Communisme et national-socialisme: deux virus idéologiques mortifères, deux variants du socialisme, fondamentalement antichrétiens. Deux virus dont s’inspire le mondialisme.

    Les statistiques démontrent le déterminisme social de l’avortement: l’avortement, dogme idéologique, touche principalement les femmes les plus pauvres, isolées, et les blesse profondément. La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté, il est subi, et non choisi. Les femmes qui recourent à l’avortement sont poussées par des contraintes sociales ou économiques. L’avortement relève d’un double crime: crime moral par la suppression d’un être en devenir, crime politique par l’application d’un véritable génocide ethnique.

    Pour créer l’effondrement d’une civilisation, d’une société, du bien commun, il est impératif de dissoudre la famille et de s’attaquer à ses fondements:

    dissoudre le mariage et l’engagement mutuel des époux,

    limiter le nombre des naissances,

    favoriser artificiellement l’immigration pour casser l’identité nationale et la référence à une histoire commune,

    encourager et financer l’avortement quel que soit le motif et jusqu’au délai le plus tardif,

    développer l’idéologie du genre pour briser l’identité sexuelle des individus, facteur déterminant de la stabilité psychologique des personnes (il n’y a jamais eu autant de transgenres chez les jeunes générations et à un âge aussi précoce que depuis l’introduction de l’idéologie du genre dans les écoles). C’est exactement ce qui est en train de ses passer.

    L’avortement est bien une arme de l’effondrement de notre civilisation, une arme en faveur de la dépopulation mondiale. L’Etat profond dispose d’autres armes pour comprimer la population: armes biologiques, armes chimiques, euthanasie, guerres…

     

    Jean Saunier

    B. Dans certains cas précis, l’avortement peut s’avérer nécessaire. La critique présente porte sur l’avortement qui prend une tournure idéologique, normative, et quasi industrielle.

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR).

    Personnellement, je ne suis pas contre l'avortement (dépend des cas) mais j'étais contre l'inscription dans la constitution: changer la constitution pour y inscrire la loi du sang à la place de la loi du sol me semblait bien plus importante!

     

  • Si on a interdit le PCF en 1939, on doit dissoudre LFI en 2025

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    Chacun se souvient qu’en 1939, le Parti Communiste Français avait été dissous pour son approbation du pacte germano-soviétique par le gouvernement Daladier, et du dépeçage de la Pologne qui avait suivi. Le PCF était considéré comme un relais de la politique de Staline, devenue hostile à la France.

    Cela ne l’a pas empêché par ailleurs de rentrer dans la Résistance, mais seulement après 1941, quand Hitler a attaqué Staline, et de se prétendre ensuite le Parti des Fusillés, revendiquant 75.000 morts alors qu’il n’y a eu que 4000 fusillés dans toute la France. Ce parti, qui pesait près de 30% en 1945, se "distinguera" en impulsant des mesures souvent arbitraires, au nom de l’épuration contre les collabos, pour faire oublier son attitude complice avec les nazis, de 1939 à 1941.

    Il est intéressant de se souvenir de l’Histoire, et de regarder aujourd’hui la situation de la France. Nous avons eu durant 80 ans un parti au service de l’étranger, une officine de Moscou en France. Pour être tout à fait juste, d’autres partis, syndicats et associations étaient au service des Américains, et le général de Gaulle essayait de maintenir une diplomatie indépendante en France.

    Dans son livre "Vaincre le totalitarisme islamique", qui lui coûtera sans doute le coup d’État médiatico-judiciaire qui le privera de l’Élysée, François Fillon nous rappelait ce que disait l’article 411-4 du livre 4 du Code pénal.

    "Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de 30 ans de détention criminelle et de 450.000 euros d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France".

    Il suffit de regarder l’actualité de ces 24 dernières heures pour mesurer à quel point LFI, mais aussi toute l’extrême gauche islamo-collabo entrent dans ces critères. L’islam nous mène une guerre impitoyable, sur notre sol, pour imposer la charia et la loi musulmane, par la terreur et la loi du nombre, sur notre sol.

    Il suffit de regarder les résultats électoraux des dernières élections de 2024 pour constater que les mosquées appellent massivement à voter pour Mélenchon et ses militants à chaque élection. Si LFI a 71 députés, ils le doivent essentiellement au vote musulman.

    Bien sûr, il y a des contre-parties, et Mélenchon et sa bande se comportent en alliés objectifs et en complices de la 5e colonne islamiste qui sévit en France.

    Ainsi, tous les députés LFI défendent le port de l’abaya dans nos écoles, et qualifient de "racistes" et d’ "islamophobes" ceux qui s’y opposent. Quand l’État veut mettre fin au financement d’écoles qui se comportent en relais de la propagande des Frères musulmans, des députés LFI, à Lille ou à Décines, s’y opposent. Ils sont donc les alliés d’une puissance étrangère qui utilise l’école pour accentuer sa pression et sa visibilité dans notre société.

    https://www.fdesouche.com/2025/01/11/toulouse

    https://www.fdesouche.com/2025/01/10/pres-de-lyon-le-lycee-musulmanprefecture/

    Dans un autre registre, Éric Coquerel a refusé de qualifié les islamistes d’ennemis intérieurs, montrant donc une complicité de plus en plus aveuglante avec les fous d’Allah.

    https://www.lejdd.fr/politique/un-islamiste-est-il-un-ennemi

    Alors que le pouvoir algérien multiplie les provocations et les actes de guerre contre la France, des élus LFI, sans être contredits par leur direction, prennent ouvertement parti pour l’Algérie et les menaces de ses influenceurs, contre la France, comme cette Karima Khatim, élue municipale au Blanc-Mesnil.

    https://www.fdesouche.com/2025/01/10/karima-khatim-lfi

    Hier porteurs de valises du FLN contre la France, les Insoumis, mais aussi toute la gauche, continuent ce combat en soutenant les Algériens contre les Français, même quand des influenceurs appellent à tuer nos compatriotes, qu’on veut les expulser, et que le pouvoir algérien refuse de les accueillir chez eux, les renvoyant dans notre pays.

    Tous les jours, les exemples s’accumulent pour montrer que LFI, mais aussi toute la gauche, sont le bras armé des islamistes et du pouvoir algérien, et surtout qu’ils sont un outil de conquête, par les urnes, localement et nationalement, de notre pays.

    Il nous semble que leur trahison est encore plus évidente que celle du PCF en 1939. C’est pourquoi quand Éric Ciotti envisage nécessaire d’envisager la dissolution de LFI, il ouvre une piste intéressante. Mais quand le sénateur LR Stéphane Le Rudulier demande, lui, de dissoudre LFI, c’est non seulement nécessaire, mais indispensable – avec beaucoup d’autres mesures – pour sauver la France.

    https://www.lefigaro.fr/

    Une commission d’enquête parlementaire pourrait très rapidement démontrer que LFI est devenue ce jour un parti de l’étranger, comme le disait Éric Naulleau, interrogé par Frontières et Erik Tegner. Et donc qu’il tombe sous le coup de l’article cité par François Fillon dans son livre. La conclusion devrait s’imposer d’elle-même: dissolution, confiscation de tous les biens, et emprisonnement de tous les dirigeants, avant un procès public qui démontrerait l’ampleur de leurs trahisons, et les condamnerait en conséquence.

    Et si la bande à Mélenchon nous fait le coup de la démocratie et de la République, on lui rappellera qu’elle a demandé et obtenu la dissolution de Génération Identitaire qui, pourtant, ne représentait aucun danger pour la France et, au contraire, était constituée de jeunes militants qui s’engageaient pour défendre notre pays et ses frontières.

    CYRANO

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Le journal Le Monde justifie la rééducation des masses contre le populisme

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    Ce 5 janvier, Philippe Bernard, éditorialiste au Monde affirme tranquillement que le populisme est une sous-culture de personnes sans éducation. Aveuglement, racisme de classe, arrogance intellectuelle, mépris, intolérance mais plus grave encore, soutien à une rééducation politique des masses interdisant la liberté de soutenir des idéaux populistes dans un article intitulé:

    "Le populisme est aussi une crise de l’éducation".

    ("Le populisme est aussi une crise de l’éducation")

    Et le sous-titre est sans ambiguïté: "Alors que la scolarisation n’a jamais été si massive, les démagogues, de Trump à Le Pen, ont le vent en poupe". Ces personnalités ne sont pas légitimes, leurs choix politiques ne sont pas respectables et leur démagogie triomphe dans un monde où l’éducation ne fait plus son travail. Quelques précisions s’imposent, car, Philippe Bernard semble être victime de ses choix idéologiques, mais lui aussi marqué par une inculture étonnante, où alors serait-il l’adepte de la fake news et de la manipulation des masses? Clarifions.

    Le populisme est une théorie politique démocratique contre l’excès de pouvoir des élites

    Au cas où Philippe Bernard ne le saurait pas, lui, l’éditorialiste dans notre plus grand journal sans beaucoup de lecteurs, mais plein de subventions publiques, le populisme est une théorie politique née aux Etats-Unis à la fin du 19e siècle:

    "Le terme "populiste" aux États-Unis fait directement référence au mouvement fermier et anti-monopole des années 1890, formé dans un contexte de chute des prix agricoles. D’abord implantés dans les États ruraux du Sud et de l’Ouest américain, les populistes rassemblaient fermiers, artisans et ouvriers autour d’un programme pour les droits des travailleurs. À cette époque, l’industrie américaine était organisée en monopoles détenus par de grands capitaines d’industrie, tels que John Rockefeller (pétrole), Cornelius Vanderbilt (chemins de fer) ou Andrew Carnegie (acier)".

     (Le populisme aux États-Unis du XIXe siècle à Donald Trump | vie-publique.fr)

    Quelques articles de politistes, historiens et sociologues confirment bien que le populisme made in USA est une révolte démocratique des populations luttant contre la concentration du pouvoir économique dans des oligarchies du début du 20e siècle, jugées menaçantes contre les institutions, du fait de leur puissance d’influence: "La particularité étatsunienne réside aussi dans le fait que le populisme y est historiquement associé à des mouvements progressistes, à l’inverse des démocraties européennes où la très grande majorité des populismes sont de droite".

    in Populismes dans les Amériques, Luc Capdevila, François Vergniolle de Chantal, Jean-Christian Vinel

    (Populismes dans les Amériques)

    Le populisme Américain est bien démocratique au plus haut point, défendant l’indépendance et l’autonomie des populations et des Etats, contre toute extension excessive des pouvoirs fédéraux:

    "Aux États-Unis, le populisme a de profondes racines qui remontent à la fondation du pays. D’un point de vue théorique, les affinités entre le premier pays dont la constitution de 1787 stipule " We The People…Do " et le populisme, qui revendique les principes de base de la démocratie (règle majoritaire et souveraineté populaire), confirment à quel point le populisme suit en effet la démocratie comme son ombre (Arditti, 2004)".

    in Populismes dans les Amériques, Luc Capdevila, François Vergniolle de Chantal, Jean-Christian Vinel

     (Populismes dans les Amériques)

    Je peux multiplier les références en grand nombre, mais il y a accord sur l’identité du populisme américain, très loin de la démagogie et de la médiocrité intellectuelle projetée par notre brillant éditorialiste, un tantinet inculte au passage, ou de mauvaise foi:

    "Nous avions l’intuition qu’il était associé abusivement à l’extrême droite, alors que l’expérience concrète lui permet de se greffer sur toutes les idéologies. Et nous pensions que les Etats-Unis étaient un terrain idéal pour le démontrer. Si des figures variées et originales de la vie politique américaine confirment l’intérêt d’une telle approche, il serait réducteur de ne pas se demander si la structure même du pouvoir aux Etats-Unis implique une vie politique inévitablement populiste, notamment en raison de la relation entre l’Etat fédéral et les Etats fédérés, dès les origines".

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