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Moi, l’apostat, de loin je voyais les Français comme des géants

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Avant de venir en France, depuis ma Kabylie natale, je voyais les Français comme un peuple de géants; mais de près, j’ai découvert qu’une partie d’entre eux sont des nains et des pleutres, sans aucune conviction, attirés seulement par le matérialisme et la culture du tube digestif.

Ils baissent  les yeux devant n’importe quel obstacle pour ne pas affronter le réel. Ils sont plongés dans une léthargie mortifère et refusent d’ouvrir les yeux, de peur de regarder ce qu’ils ont fait de leur pays qu’ils ont transformé en une jungle où le voyou terrorise le citoyen honnête et où l’oligarchie politico-médiatique préfère regarder à l’autre bout de la Terre plutôt que de jeter un coup d’œil sur l’insécurité qui sévit sur la plus belle avenue du monde: les Champs-Élysées.

Et, cerise sur le gâteau, ils ont décrété que l’islam est une religion de paix et d’amour. Pour la plupart d’entre eux, ils croient dur comme fer que le comportement de certains cavaliers d’Allah n’a rien à voir avec l’islam.

Les agressions sexuelles que subissent leurs filles ne sont que des comportements de voyous qui ne représentent nullement l’islam. Ils croient fermement qu’avec le temps, le vivre-ensemble finira par vaincre les réticences des uns et des autres. Et l’immigration n’est pas la cause de ces agressions, au contraire, elle apporte la richesse dans ses couffins, notamment celle venant de Dar El-Islam. Et surtout, elle assure le renouvellement de la main-d’œuvre à bon marché et le payement des retraites.

En décidant collectivement de graver dans le marbre de la Constitution l’interruption volontaire de grossesse ( IVG), leurs élites ont fait la casse du siècle de la Sécurité sociale.

Personnellement, je n’ai rien compris à cette décision catastrophique sur le devenir de la démographie en France. Peut-être suis-je un homme du passé, hors du temps? Mais en attendant le miracle d’Allah, les finances liées au coût de l’immigration explosent. Quant à la dette, avec Macron, elle a crevé le plafond.

En discutant de temps à autre dans la rue avec des citoyens français, je suis tombé des nues. Le déni règne en maître absolu, et pourtant, la France brûle.  Les émeutes et les règlements de compte entre trafiquants de drogue se succèdent. Et chaque jour qui passe, ils font la une des informations. La guérilla urbaine est en train de s’installer durablement de Marseille à Paris, en passant par Béziers et Limoges. Et face à cette violence généralisée qui ressemble étrangement au début d’une guerre civile, l’omerta s’invite dans les dîners mondains des élites. Circulez, il n’y a rien à voir, le calme règne partout en France par la magie de la pensée complexe de Jupiter.

Ces événements de destructions des édifices publics et des agressions contre des policiers sont des épiphénomènes qui s’éteindront par eux-mêmes avec le temps, car la mémoire collective finit par tout oublier, murmure-t-on à gauche tant qu’à droite.

Cet unanimisme de façade (ou l’arc républicain) ne sonnera-t-il pas, un jour, le glas de la grandeur de la France?

Ces Français, avec lesquels, j’échange de temps à autre, sont tous d’accord à dire qu’ils n’ont jamais voté ni pour Macron et encore moins pour Mélenchon. Et moi, inculte que je suis, car venant d’une contrée où l’ignorance a été déclarée sacralisée depuis 1300 ans, je les ai crus sur parole. J’ai déduit alors que c’est Allahu akbar qui a permis à Jupiter d’occuper le fauteuil doré du palais de l’Élysée.

Et c’est encore le mektoub d’Allahu akbar qui a permis à la lâcheté des élites françaises de compartimenter le pays de Voltaire entre riches et pauvres, entre souchiens et immigrés. Chaque dans son coin et les vaches seront bien gardées.

Par moments, j’ai pensé que je fabulais, car je ne sais pas encore barboter dans les méandres de la politique française. J’étais à mille lieues de comprendre les tenants et aboutissant de ce système démocratique qui fait la part belle aux cavaliers d’Allah qui sont en train de défigurer la France, et pourtant, je viens d’un pays qui a fait l’amère expérience de leur passage.

Dois-je croire ces Français qui sont contents de leur vivre-ensemble ou faire confiance à mon vécu et à mes yeux?

Parfois, j’avoue que le doute m’étouffe. Quant à la colère de ne pas être pris au sérieux par ces gaowri, je la réprime en me disant intérieurement que la France est fichue, car elle s’est désarmée moralement et culturellement, incapable de faire face à cette conquête islamique. Son futur est déjà scellé pour les siècles à venir.

Les hommes d’Église, les politiciens, les journalistes, les hommes d’affaires, les intellectuels, les politologues, les féministes de tout bord et le peuple se sont mis d’accord, chacun dans son coin, pour livrer la France à " l’idéal islamique " qui sera le vainqueur de demain.

Face à l’inquiétude que me ronge, je n’ai entendu dans la bouche des uns et des autres que:  "Toi, l’apostat, tu exagères. Toi, le prétendu historien, ce que tu racontes est complètement hallucinant. Tu fabriques des fakes news".

Et parfois, je suis carrément taxé de raciste. Car pour beaucoup de Français, un musulman restera toujours un musulman incapable de réfléchir par lui-même. En étant un renégat de l’islam, on m’a fait comprendre que je suis un trouble-fête, un semeur de haine qui veut propager le désordre dans des esprits formatés par la bien-pensance au concept arnaqueur du vivre-ensemble et du "pas d’amalgame".

Combien de fois, j’ai entendu dire derrière mon dos: " Mais pour qui se prend-il, celui-là,  de quoi se mêle-t-il? Il oublie qu’en France, la religion fait partie de la vie privée. Et puis, l’islam, c’est la tolérance ".

J’ai fini par comprendre que certains Français n’ont que du mépris pour les apostats comme moi qu’ils assimilent à des perturbateurs qui veulent mettre en péril la concorde civile dans laquelle ils baignent. D’ailleurs, leur bienveillance va plus vers un OQTF qu’à l’apostat que je suis, notamment ceux qui votent à gauche. Comme les gauchistes détiennent le vrai pouvoir, après s’être accaparés l’État profond (justice, Conseil constitutionnel, universités, Éducation nationale et médias…) depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les ex-musulmans ne sont pas en odeur de sainteté actuellement en France.

Il est vrai que ces derniers ne constituent pas un réservoir de voix lors des élections contrairement aux musulmans. Pour les partis – notamment ceux de la gauche caviar – les hommes et les femmes qui ont faussé compagnie au prophète " humaniste " Mohammed Ibn Abdellah sont une quantité négligeable qui ne mérite pas une attention particulière. Par contre, les mahométans qui sont en nombre influent sur le résultat des urnes, notamment au niveau local.

Alors, ces derniers négocient au prix fort leurs voix pour obtenir des accommodements de la charia (halal  dans les cantines scolaires, universitaires et d’entreprises, construction de mosquées, aménagement des horaires de travail durant le ramadan, piscines non mixtes,  activités culturelles islamiques… ).

Cette gauche morale, qui a pris en otage le peuple français depuis les Trente Glorieuses, s’est attribuée le rôle d’être la conscience du bien universel pour lutter contre toutes les formes de discriminations à travers le monde, tout en présentant annuellement la facture à "Nicolas qui paie".

C’EST UN CONSTAT AMER ET REVOLTANT. MAIS QUE FAIRE?

Néanmoins, il y a tout de même des Français qui ont compris que leurs dirigeants sont en train de les mener à l’abattoir. Et c’est peut-être là le début de l’éveil.

Quant à la dhimmitude, cela fait quelques années qu’elle a contaminé les élites et tué tout esprit d’analyse.

Quant à mes anciens coreligionnaires, pour eux, je ne suis qu’un traître qui a retourné sa veste et qui a vendu pour une carte de résidence sa religion et son honneur à l’ennemi. D’ailleurs, je suis soumis en permanence aux menaces à peine voilées. Évidemment, s’ils avaient la possibilité de me mettre sur le droit chemin islamique, ils appliqueraient illico presto la charia, c’est-à-dire la mort par décapitation.

En effet, selon le Coran, il écrit dans la sourate 4, verset 89: "Ils aimeraient vous voir mécréants comme ils ont mécru: alors vous seriez tous égaux! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur ".

Voir aussi les versets suivants concernant l’apostasie:  2/217, 4/137, 5/54, 16/104, 47/25, 28, 60/11.

Quant au hadith n° 6922 de Sahih Bukhari, il est plus explicite et appelle carrément au meurtre des apostats (les zanadiqas): Celui qui quitte l’islam, tuez-le".

Pendant ce temps, le Coran et le sahih Bukhari se vendent comme des petits pains dans les librairies de France et de Navarre, en toute légalité républicaine, au nom des droits de l’homme et de la concorde civile.

Je subis la double peine en ayant crû naïvement à l’universalisme français qui s’avère être une coquille vide alimentée par le mensonge et la compromission.

La colonisation mentale commence toujours par des mots anodins mais très toxiques pour l’assimilation comme par exemple wallah, wesh-wesh.

Est-ce le début de l’assimilation à l’envers?

Le reste n’est qu’aveuglement et soumission.

Alors à quoi bon se lamenter à la place d’un peuple qui veut se suicider.

Hamdane Ammar

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