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Histoire - Page 3

  • Hommage au Soldat inconnu

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    3 août… 1914. Ce jour-là, l’Allemagne déclarait la guerre à la France. C’était le début d’une grande boucherie qui allait nous coûter 1,4 million de morts: la Première Guerre mondiale, la Grande Guerre, celle que les naïfs, les imbéciles et les pacifistes bêlants surnommeront La Der des Der en pensant qu’on ne verrait plus jamais ça, encouragés dans leur naïveté ou leur aveuglement par la Société des Nations.

    Dès le début de la guerre, la situation sur le terrain sera favorable aux  armées allemandes, qui remporteront, dans la seconde moitié d’août 1914, une série de victoires: sur le front de l’Ouest en Lorraine (bataille de Morhange, le 20 août 1914), en Belgique (batailles des Ardennes, du 21 au 23 août, de Charleroi, du 21 au 23, et de Mons, le 23), et sur le front de l’Est (bataille de Tannenberg, du 26 au 29 août). Sur le plateau lorrain et dans les Vosges, l’armée française recule.

    Le 23 août elle arrive péniblement à tenir ses positions face aux attaques allemandes (bataille de la Trouée de Charmes, du 24 au 26 août), mais toutes les unités – françaises et britanniques – qui s’étaient avancées en Belgique battent en retraite à partir du soir du 23 août.

    Une telle situation s’explique, en partie, par la disproportion des forces entre les Allemands et nous: l’armée allemande avait massé face à la Belgique et au Luxembourg la majorité de ses unités, 59 divisions (soit 1 214 160 combattants) regroupées au sein de cinq armées. La défense de l’Alsace-Lorraine était confiée à 16 divisions (402 000 combattants). Notre état-major  n’avait prévu de déployer que 16 divisions (299 350 hommes) face à la Belgique, qui  seront renforcées, lors de la  bataille des Frontières, par l’envoi des 3e et 4e armées françaises et d’un corps expéditionnaire britannique. Vite dominées, les armées franco-britanniques repassent la frontière franco-belge, puis se replient vers le sud-sud-ouest. Cette piteuse débâcle est imputable au commandement.

    À cette époque, le fantassin français est totalement inadapté à la guerre moderne: chargé comme un mulet, habillé du fameux pantalon garance, on lui impose des assauts à la baïonnette contre des mitrailleuses. Ses chefs, pour la plupart, en sont restés aux guerres de l’Empire!

    Le commandement est incarné par le généralissime Joseph Joffre. Nommé, en 1911, chef d’état-major des armées, ce brillant polytechnicien a appris à faire la guerre en… 1870. Initié à la franc-maçonnerie en 1875 (Loge Alsace-Lorraine), alors qu’il était encore capitaine, il fait partie des nombreux officiers maçons dont l’avancement sera favorisé par le général André (2), lorsqu’il était ministre de la Guerre (1900-1902), à une époque très anticléricale.

    Nos troupes reculent partout. Joffre rejette la responsabilité de la défaite sur ses subalternes auxquels il reproche de ne pas être assez offensifs, et il limoge ceux qu’il juge incompétents.

    Plus tard, Joffre sera adulé, après les batailles de la Marne, et on apprendra aux enfants des écoles la belle histoire des taxis de la Marne.  Pourtant l’histoire est moins glorieuse!

    La France a volontairement oublié Charleroi, Rossignol et Morhange: trois défaites cuisantes payées au prix de milliers de morts… pour rien; de la chair à canon.  Le 22 août 1914, par une chaleur torride, des milliers de soldats tout juste mobilisés, épuisés par des jours de marche dans leur pantalon garance, vont connaître leur baptême du feu. Foudroyée par la puissante artillerie allemande, l’armée française va vivre les heures les plus sanglantes de son histoire: 27 000 soldats sont tués dans la seule journée du 22 août (3). Du 20 au 26 août, au cours de la fin de la bataille des frontières, les forces françaises sont chassées de la vallée de la Sambre, de la forêt des Ardennes et du bassin lorrain au prix de pertes humaines effroyables: près de 100 000 morts au mois d’août.

    AOUT ET SEPTEMBRE 1914 SERONT LES MOIS LES PLUS MEURTRIERS DE LA GRANDE GUERRE.

    Selon les historiens Damien Baldin et Emmanuel Saint-Fuscien (4), Charleroi fut la " première bataille du XXe siècle ". Comme à Rossignol, dans les Ardennes belges, nos soldats tombent comme des quilles sous les balles des mitrailleuses allemandes. Ces armes nouvelles n’ont pas cessé d’être perfectionnées au cours du XIXe siècle; elles sont d’une efficacité redoutable et le fantassin français n’a souvent à leur opposer que sa baïonnette. Il faut lire (ou relire) Le gâchis des généraux de Pierre Miquel (5) qui raconte comment Joffre limogeait ses subordonnés à tour de bras pour ne pas assumer ses propres erreurs; comment des généraux incompétents – Nivelle et tant d’autres – lançaient leurs poilus dans des offensives aussi sanglantes qu’inutiles. Le général Pétain étaient l’un des rares à se soucier de la vie de ses hommes, les autres préféraient nier la supériorité de l’artillerie lourde allemande et ne croyaient qu’à l’offensive du fantassin à la baïonnette, comme durant les guerres napoléoniennes. Après la défaite de Sedan, en 1870, la France était frappée d’un esprit revanchard, mais encore eût-il fallu se préparer sérieusement à la revanche. Or en  1911, alors que Krupp fondait des canons à longue portée qui allaient tragiquement inaugurer la  guerre moderne, le général Faurie – qui mérite de passer à la postérité – écrivait ceci: " Il faut que le fantassin arrive à avoir, dans son adresse à manier la baïonnette, une confiance telle qu’il préfère l’emploi de celle-ci à un tir rapide qui lui fait perdre du temps "; ça ne s’invente pas! Et un certain capitaine Ledant – encore un génie méconnu – dans un livre intitulé À la baïonnette, chargez!, renchérissait en 1912 en écrivant: " La baïonnette est une arme terrible, qui opère vite, c’est l’outil du bon travail, une blessure causée par elle est toujours grave. On peut rêver de posséder des armes qui tuent à plusieurs kilomètres, mais avec la baïonnette, tous les coups portent… ". On croit rêver!

    Vêtu du fameux pantalon garance, le fantassin français offrait une cible magnifique au Boche, mais ce pantalon était un signe distinctif auquel tenaient les généraux. Il avait conquis ses titres de gloire en Algérie avec les troupes du duc d’Aumale, et le supprimer eût été infamant. Et puis, comme disait Cyrano de Bergerac, " on n’abdique pas l’honneur d’être une cible" et des cibles, les mitrailleuses allemandes allaient en avoir quelques centaines de milliers.

    Le commandement français ne jurait que par la doctrine de l’offensive à outrance, et il réagira de la même façon, hélas, sur tous les champs de bataille des Ardennes et de Lorraine. Dès lors qu’une opposition se manifeste, l’ordre est donné d’attaquer. Les Français, dont les habitudes guerrières sont héritées de l’Empire, montent à l’assaut en ligne, en se tenant bien droits, dans leurs pantalons rouges, et se font faucher par les mitrailleuses allemandes ou déchiqueter par leurs obus.

    Les morts sont inhumés à la va-vite, sur place, dans des fossés ou des trous d’obus. La Grande Guerre inaugurait la guerre moderne, tristement égalitaire. Les monuments aux morts de tous nos villages, bourgades ou villes, sont là pour nous rappeler cette boucherie. Nous avons aligné 8 millions d’hommes. Le bilan final sera de 1 397 000 morts et 3 595 000 blessés (dont 1 100 000 invalides permanents, 56 000 amputés et 65 000 mutilés). Nous avons envers eux un devoir de mémoire.

    Et c’est précisément pour ne pas oublier leur sacrifice que, depuis le 11 novembre 1920, une tombe a accueilli un soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile. La sépulture se compose d’une dalle de granite sur laquelle est inscrite l’épitaphe: " Ici repose un soldat français mort pour la Patrie, 1914-1918 ". En 1923, une flamme éternelle est ajoutée, ravivée tous les jours à 18 h 30.

    C’est ce symbole sacré qu’un maghrébin qui n’avait rien à faire dans notre pays a osé profaner. Mais comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’un obscur prof d’histoire-géo,  Vincent Présumey, s’est cru autorisé à ironiser, à faire de l’humour de garçon de bain, sur cet acte odieux, ce qui a enflammé les réseaux sociaux patriotes. Ce " Présumey " innocent aurait été menacé de mort par " l’extrême-drrooaate " et aussitôt le SNES-FSU, syndicat gauchiste, a volé eu secours de son militant.

    Et bien je demande instamment à la "fachosphère"  – dans laquelle je suis généralement catalogué – de cesser d’importuner ce "Présumey" salopard. Il n’en vaut pas la peine!

    Un adage populaire  dit qu’" il ne faut pas taper dans la merde, ça éclabousse! ".

    Cédric de Valfrancisque

    PS: ou autre adage: "n'est sali que par la merde!"

    1)- Sans profession, sans domicile fixe et avec 20 notifications à son casier judiciaire. et autant dans son pays!

    2)- Le scandale provoqué, en 1904, par L’affaire des fiches: le général André, ministre de la guerre, faisait ficher les officiers catholiques pour freiner leur carrière.

    3)-  Soit plus de morts en une seule journée que durant toute la guerre d’Algérie, du 1er novembre 1954 au 5 juillet 1962.

    4)- Charleroi, 21-23 août 1914 de Damien Baldin et Emmanuel Saint-Fuscien; Tallandier; 2012.

    5)- Le gâchis des généraux de Pierre Miquel; Plon; 2001.

  • Les wokes sont ringards aux USA: la France va-t-elle suivre?

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    Les gauchistes viennent de donner une nouvelle preuve de leur imbécillité congénitale en relançant la polémique autour de Sydney Sweeney et sa pub espiègle pour des futals. Objectivement, l’affaire est dérisoire. Mais son impact politique n’a pas échappé à Donald qui, toujours sensible aux jolies femmes, lui a apporté son soutien.

    Communiqué officiel de la Maison-Blanche: "La cancel culture part en vrille. Cette pensée libérale déformée, stupide et d’esprit fermé, est l’une des grandes raisons pour lesquelles les Américains ont voté comme ils l’ont fait en 2024. Ils en ont marre de ces conneries".

    APRES LE CIRQUE WOKE, L’AMERIQUE REVIENT A LA REALITE

    Les web news devenues des succursales des mainstream gauchistes déplorent que la publicité n’ait pas de morale (sic) et que les marques aient pris un virage conservateur après avoir joué la comédie de la communication inclusive et de la promotion de la diversité. Ils parlent même de trahisons.

    Mais les entreprises sont réalistes. En 2023, la bière Bud Light entamait un partenariat avec une influenceuse transgenre. Perdant en deux semaines 26% des ventes aux USA où la marque était leader. La directrice marketing a été virée, et la marque a recentré ses publicités sur le football américain et la musique country. Des valeurs sûres.

    Mêmes déboires pour le whisky Jack Daniel’s. Ses initiatives en matière de diversité, de bisexualité et d’inclusion lui on fait perdre 30% de ses parts de marché en 2024. Là aussi une réévaluation des cibles devenait inévitable, et Elizabeth Conway la dircom a sobrement commenté "Le monde a évolué".

    Le coup de balai conservateur initié par Trump touche tous les domaines, y compris le marketing

    Pendant des années, les moutons de Panurge sous la coupe des progressistes ont joué à fond la carte de l’inclusivité et des BLM. Sans développer pour autant leurs ventes chez les LGBTQ et les racisés qui ont leurs propres réseaux. Tout en perdant des clients chez les consommateurs classiques, ulcérés par le côté propagande et donneur de leçons de publicités dans lesquelles ils ne se reconnaissaient pas.

    Pour vendre, il faut plaire, c’est la base du commerce. Or ce n’est pas en mettant en valeur des personnages stéréotypés dans des situations reflétant une culture et des comportements très différents de ceux des acheteurs qu’on attire et fidélise une clientèle. Après, on peut poser la question qui tue: cette nouvelle ère de publicité reniant le wokisme et le genrisme annonce-t-elle un renouveau des idées de droite en Occident? Il est un peu tôt pour se prononcer. Mais on est sur la bonne voie.

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  • Histoire vraie des faux Palestiniens

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    Signalé par un adhérent de Reconquête! Gironde " Philippe dit le Colleur Fou "

    Un résumé de Pierre Rehoov sur Twitter:

    https://x.com/rehoov/status/1945401285617889498

    Depuis plus de soixante-dix ans, l’opinion mondiale est nourrie du récit d’un peuple palestinien spolié, chassé, privé de patrie et réduit à la misère par l’État d’Israël. Pourtant, une étude rigoureuse des faits historiques, démographiques et géopolitiques révèle une toute autre vérité: celle d’un peuple inventé, façonné à des fins idéologiques, et utilisé comme arme politique contre le seul État juif de la planète.

    UNE TERRE SANS PAYS, UN NOM IMPOSE PAR ROME

    Le terme "Palestine" ne désigne pas un pays ancien, ni un peuple autochtone homogène, mais une région géographique sans entité nationale propre, utilisée à des fins administratives à différentes époques.

    Le nom même de "Palestina*" fut imposé par l’empereur Hadrien au IIe siècle après la destruction du Temple de Jérusalem en 135 ap. J.-C., dans l’intention d’humilier les Juifs et d’effacer le nom de Judaea. Il s’agissait d’un acte de damnatio memoriae.

    *: référence aux Philistins.

    Durant les siècles suivants, cette région fut successivement byzantine, arabe, mamelouke, ottomane, puis administrée par les Britanniques après la Première Guerre mondiale*.

    À aucun moment il n’y eut d’État appelé Palestine, ni de capitale, ni d’institution nationale propre à un peuple dit "palestinie ".

    *: mais aussi les croisés, les Perses avec les califes fatimides qui ont détruit nombre de bâtiments chrétiens, dont l’église du Saint Sépulcre, aux Xe et XIe siècles.

    UNE TERRE VIDE, ABANDONNEE, OU LES JUIFS SONT MAJORITAIRES A JÉRUSALEM

    Lorsque les premiers sionistes commencent à retourner en Eretz Israël au XIXe siècle, ils découvrent une terre abandonnée, insalubre, largement désertée, où les marécages du nord côtoient les friches du sud.

    En 1854, Karl Marx écrivait dans le New York Tribune que Jérusalem était une ville "en majorité juive"*, et l’écrivain Mark Twain, en 1867, décrit dans Innocents Abroad une Palestine "déserte, silencieuse, peuplée de quelques misérables tribus errantes".

    *: https://www.marxists.org/archive/marx/works/1854/03/28.htm

    (4e paragraphe à partir de la fin, en anglais)

    Ce n’est que grâce aux efforts colossaux des pionniers juifs que cette terre va être revalorisée – irrigation, asséchement des marécages, construction d’infrastructures, développement économique*. C’est cette renaissance juive qui attire alors une immigration arabe massive, en quête de travail et d’opportunités.

    *: le régime Ottoman ne s’est pas opposé au retour des juifs même s’il ne l’a pas favorisé, la région étant trop déshéritée.

    UNE IMMIGRATION ARABE OPPORTUNISTE, NON AUTOCHTONE

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Entre 1922 et 1947, la population arabe de la Palestine mandataire double — non pas par croissance naturelle, mais du fait d’une immigration arabe venue d’Égypte, de Syrie, du Liban, de Transjordanie, attirée par la prospérité créée par le sionisme. Ces Arabes deviennent plus tard les " réfugiés palestiniens ", revendiquant un droit au retour… dans un pays qu’ils n’ont jamais véritablement habité de façon continue ou souveraine.

    LES PREMIERS LEADERS PALESTINIENS, ALLIES D’HITLER

    Le nationalisme arabe palestinien, embryonnaire dans les années 1930, est profondément marqué par l’idéologie nazie. Le grand mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini, leader incontesté de la cause palestinienne à l’époque, rencontre personnellement Hitler à Berlin en 1941*. Il s’engage dans la propagande antisémite, recrute des divisions musulmanes SS dans les Balkans, et appelle à l’extermination des Juifs du Moyen-Orient.

    *: Documenté sur RR

    Ce passé fasciste est systématiquement effacé des livres d’histoire officiels. Mais il est essentiel pour comprendre que la haine des Juifs, et non la revendication territoriale, est à l’origine du mouvement palestinien moderne.

    LE LIVRE BLANC BRITANNIQUE: EMPECHER LES JUIFS DE FUIR HITLER

    En 1939, alors que le monde s’apprête à sombrer dans la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne cède à la violence arabe et publie le tristement célèbre Livre Blanc: il restreint drastiquement l’immigration juive en Palestine, interdisant à des millions de Juifs persécutés par les nazis de trouver refuge sur leur terre ancestrale. Pendant ce temps, l’immigration arabe reste libre, tolérée, voire encouragée.

    *: https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_blanc_de_1939

    Le monde arabe a contribué ainsi, passivement mais efficacement, à empêcher des millions de Juifs de fuir l’Europe.

    1947-48: UN REFUS DU PARTAGE, UN PROJET D’EXTERMINATION

    En 1947, l’ONU propose un plan de partage: un État juif aux frontières réduites et un État arabe à ses côtés. Les Juifs acceptent. Les Arabes refusent. Le lendemain de la proclamation de l’État d’Israël, cinq armées arabes l’attaquent avec un seul objectif: finir le travail de Hitler. Le secrétaire général de la Ligue arabe l’affirme alors: " Ce sera un massacre comme celui des Mongols ou des Croisades".

    Ils échouent. Israël survit. Et le narratif change: les agresseurs deviennent victimes. Cette défaite honteuse est rebaptisée " Nakba " (la catastrophe) pour inverser les rôles et faire oublier qui a attaqué qui.

    DES REFUGIES ARABES ENCOURAGES A FUIR PAR LEURS PROPRES DIRIGEANTS

    Contrairement à la légende, aucun ordre israélien n’a demandé l’expulsion des Arabes. De nombreux documents prouvent que les chefs arabes ont appelé leurs populations à fuir temporairement, pour laisser le champ libre aux troupes " libératrices "*. D’autres ont fui de peur, ou à cause des combats.

    *: avant même le début des hostilités armées, 300 000 arabes quittent le territoire dévolu à Israël (51% du territoire avec le désert du Néguev)

    La très grande majorité des réfugiés palestiniens de 1948 n’ont pas été expulsés, mais sont partis de leur propre initiative ou sur ordre des leurs. Le reste? Des exagérations, parfois des mises en scène.

    DES CAMPS INSALUBRES CRÉES COMME BOMBES A RETARDEMENT

    Une fois la guerre perdue, les pays arabes refusent d’intégrer les réfugiés arabes de Palestine. Plutôt que de leur offrir la nationalité, comme Israël l’a fait pour les 850 000 Juifs expulsés des pays arabes*, ils les parquent dans des camps insalubres. Le but? En faire des outils de vengeance contre Israël.

    Déjà en 1949, le journaliste Tibor Mendé publie dans Le Monde un article visionnaire: les camps palestiniens, dit-il, sont des poudrières organisées volontairement par les pays arabes, pour maintenir la haine et empêcher tout règlement.

    *: parfois installés depuis des siècles, comme en Tunisie, 6 siècles av JC, des juifs ayant fui la déportation à Babylone. Ils étaient 150 000 en 1948, 1 500 aujourd’hui. Des juifs ayant tout abandonné ou presque, sans compensation…

    L’UNRWA: INSTRUMENT DE PROPAGANDE, PAS DE REHABILITATION

    En 1948 est fondée l’UNRWA, agence unique en son genre: aucun autre groupe de réfugiés dans le monde ne dispose d’une telle structure. Initialement dotée d’un mandat temporaire d’un an,  l’UNRWA existe toujours 75 ans plus tard, ayant entretenu l’idée d’un " droit au retour " irréaliste pour des millions de descendants*.

    *: il n’existe aucun autre exemple de réfugiés enkystés dans un pays 75 ans après, les réfugiés se sont assimilés à leur nouveau pays.

    Loin d’aider à la réinsertion, l’UNRWA endoctrine, finance des manuels scolaires antisémites, et alimente le rêve impossible de la destruction d’Israël par la démographie. Pendant ce temps, les Juifs chassés des pays arabes n’ont bénéficié d’aucune aide, d’aucun droit au retour, d’aucune reconnaissance.

    UN PEUPLE SANS HISTOIRE, MAIS AVEC UNE MISSION: NUIRE A ISRAËL

    Il n’existe aucun document historique, aucune monnaie, aucune langue, aucune dynastie, aucune œuvre littéraire ou culturelle propre à une nation "palestinienne" avant les années 1960.

    Ce peuple est une fabrication politique, un produit du nationalisme arabe et du panislamisme, utilisé pour délégitimer Israël et détourner l’attention des dictatures du monde arabe.

    La cause palestinienne est devenue le levier privilégié des islamistes, des antisémites d’extrême gauche et des complices occidentaux pour attaquer l’Occident en prétendant défendre une injustice. C’est un alibi idéologique, une arme médiatique et un poison moral pour les démocraties.

    LA PLUS GRANDE FRAUDE DU XXE SIÈCLE

    La vraie Nakba, ce n’est pas la création d’Israël. C’est l’instrumentalisation cynique de générations entières d’Arabes, sacrifiés pour une guerre qui n’a jamais cessé.

    Le "réfugié palestinien" n’est pas la victime d’un génocide. Il est le fruit d’une défaite refusée, d’un mensonge entretenu, et d’un projet politique de destruction.

    Israël a construit. Les "Palestiniens", eux, ont été construits.

    Par haine. Par calcul. Et avec la complicité d’une ONU où l’arithmétique des dictatures pro-arabes remplace la morale.

    Jean-Paul Saint-Marc