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  • Avec nos sous

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    Image générée par I.A.

    L'État aide la presse, mais pas Valeurs Actuelles.

    L'an dernier, le ministère de la Culture a attribué 175,2 millions d'euros à près de 400 titres.

    En plus des tarifs postaux préférentiels accordés depuis 1796 s'ajoutent des aides directes créées dans les années 1970 pour les publications "concourant au pluralisme des idées", qualifiées d'" information politique et générale".

    Récemment, les titres outre-mer et la presse en ligne ont été ajoutés à la liste des publications aidées.

    Parmi les heureux bénéficiaires, d’Africa intelligence à Télérama, le journal Le Monde a reçu l’an dernier un peu moins de 8 millions d’euros, Libération, 7 millions dont près de 3 millions pour son " pluralisme ", et Le Nouvel Obs 1,6 millions.

    Rapporté au nombre d’exemplaires vendus, L’Humanité sort grand gagnant avec 5,6 millions au total, soit 60 centimes par numéro vendu subventionnés par l’État.

    Dans sa grande déférence, le gouvernement rappelle que si l'État s'attache, de longue date, à soutenir le secteur, c'est parce que " la presse permet une confrontation des analyses (...) et aboutit à la construction d'une véritable conscience culturelle et politique ".

    Une conscience décidément éloignée de nos valeurs actuelles.

  • La dette française: otage des fonds étrangers et des paradis fiscaux

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    "Un pays qui emprunte à l’étranger renonce à une partie de sa liberté. La dette, c’est comme une chaîne: plus elle est lourde, moins vous pouvez bouger". Charles de Gaulle (1965)

    Les rapports entre les relations financières et diplomatiques ont fait l’objet de nombreuses études historiques. Mais curieusement, les études académiques sont quasi inexistantes en ce qui concerne l’impact géopolitique de de la détention de la dette souveraine française, alors même que les indicateurs financiers de notre pays se détériorer de manière continue, notamment ces 8 dernières années, ce que traduit  la dégradation régulière de la note de la France par les agences de notation. Au 1er trimestre 2025, la dette de l’État détenue par des créanciers étrangers représentait 55% d’ une dette totale de l’État de 3 368,5 Mds d’euros soit 114% du PIB.

    Cette absence peut s’expliquer par l’opacité des données sur l’identité des détenteurs étrangers de cette dette, pourtant exceptionnellement élevée au regard des autres pays. Cette opacité des données contraint à formuler des hypothèses qui méritent d’être recoupées. Mais cela n’interdit pas de proposer des réajustements de nature à restaurer la souveraineté financière de la France.

    1- La part de la  dette de l’État détenue par des créanciers étrangers est particulièrement élevée en France

    La structure de la dette de l’État français vis-à-vis de l’étranger est un sujet opaque: les sources officielles sont rares et incomplètes.

    La commission des finances et de l’économie de l’Assemblée nationale a rendu le 29 mai 2024 un rapport d’information sur la détention de la dette de l’État par des résidents étrangers. Bien qu’elle  se soit heurtée à la mauvaise volonté des services du ministère des Finances et à l’arrogance du ministre délégué macronien Thomas Cazenave, il est possible d’en tirer des conclusions utiles. La question de la dette détenue par des non-résidents avait aussi été évoquée dans le rapport d’information du Sénat relatif à la dette publique du 23 juin 2020. Ces informations peuvent être complétées grâce à deux notes de l’IFRAP de novembre 2023 et juin 2024.

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  • Rappel aux députés et aux sénateurs:

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    la langue de la République est le français

    Monsieur le Président du Sénat,

    Madame la Présidente de l’Assemblée nationale,

    Mesdames et messieurs les Députés de la Nation,

    Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

    Une révision de notre Loi fondamentale a introduit en 1992, dans l’article 2 de la Constitution de 1958, une disposition régalienne:

    " La langue de la République est le français ".

    Depuis le règne de François 1er et son ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), la langue française a, sous tous nos régimes, puis la Francophonie organisée en 1970-1997 (" sommets " de Niamey à Hanoï), été au premier rang des politiques intérieure et extérieure de la France en matière de langue française et de Francophonie. Notamment en un brillant et efficace élan: de 1958 à 1974.

    Ces deux fondamentaux ont ensuite été, au fil des ans, négligés, oubliés, pour être enfin de plus en plus attaqués et partiellement détruits au cours des huit dernières années.

    Nos 31 associations françaises, créées en défense et promotion, se sont le 18 juin 2020 groupées pour réagir vigoureusement au sein du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF, cf. annexes 1 et 2), qui fait appel à vous par la présente lettre.

    Le Haut Conseil international, succédant en cela à Avenir de la Langue française, vous a d’abord, en 2023 et 2024, face à la désolante carence du pouvoir exécutif, proposé d’assumer le rôle de pouvoir législatif du Parlement dans deux domaines:

        Constituer – ce qui manque cruellement au Sénat comme à l’Assemblée nationale – deux groupes d’études en interaction qui formeraient en fait un " Réseau transpartisan de parlementaires français pour la Langue française et la Francophonie ";

        Transformer en proposition de loi notre esquisse de nouvelle loi Toubon très renforcée, à l’image de la loi 96 que les Québécois ont votée dès 2022.

    Cette esquisse, mise en bonne forme juridique par M. Olivier Gohin, professeur de droit public et constitutionnel à Paris-Assas, membre d’ALF et du Haut Conseil, a été envoyée en 2024 à de nombreux sénateurs et députés. Je la remets en annexe 6.

    Au niveau du pouvoir exécutif, après diverses lettres, discrètes puis ouvertes, au président de la République et à son gouvernement, notre principale réaction fut la lettre ouverte du 2 septembre 2024 rassemblant les actes très graves accomplis passivement et activement par M. Emmanuel Macron contre le statut et l’emploi de notre langue nationale, pourtant ancrés dans la Constitution et nos lois.

    Voyez (annexes 3, 4) la lettre ouverte et la liste des signataires officiels.

    Dans ces domaines culturels trop méconnus, y compris par une classe politique de plus en plus éloignée de la haute culture et du français, nous avons été parmi les premiers à évoquer par écrit un changement de président de la République, malgré notre grand respect des institutions.