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politique - Page 30

  • Le mensonge d’État sur la dette publique - 1

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    Alors que nos gouvernants devront trouver des solutions pour arrêter l’hémorragie de la dette publique, le mensonge permanent est entretenu par une oligarchie d’État qui craint pour ses privilèges. Deux certitudes ressortent de l’examen de l’histoire d’un demi-siècle de notre dette publique.

    PREMIERE CERTITUDE

    La dette est une drogue dure qui fait renoncer à la plus élémentaire des rationalités économiques: je ne dépense pas indéfiniment plus que ce que je crée comme richesse.

    On observe quatre époques.

        (1974-1991), de la crise pétrolière provoquée par les pays arabes se vengeant de la guerre de Kippour en 1973, après l’humiliation de la Syrie et de l’Égypte, à la crise des taux d’intérêt consécutive à la réunification de l’Allemagne. La dette par an varie de 10 à 30 milliards, soit environ 200 milliards cumulés.

        (1992-2007), de cette récession où fin 1992 et surtout début 1993, le PIB recule de près de 1% sur un trimestre. Rappelons que cette crise est largement la conséquence de la réunification de l’Allemagne qui, pour financer sa reconstruction à l’Est, augmente ses taux d’intérêt pour attirer les capitaux. Ceci oblige les autres pays à faire de même ce qui accroît le poids des dettes contractées à cette période. La France cumule environ 750 milliards de dette supplémentaire. En cumul, nous sommes déjà à près de 1.000 milliards.

        (2008-2019), de la crise financière liée au marché financier toxique des dettes contractées par les Américains dans les acquisitions immobilières contaminant des multiples produits financiers qui menacent toutes les banques à l’année Covid. Sarkozy croit sauver les banques françaises, il n’attaque pas le seul responsable: l’économie financière anarchique des Etats-Unis. La dette française plonge en une année de 137 milliards, et malgré quelques efforts de redressement, le cumul sur cette troisième période excède les 800 milliards. Nous nous rapprochons des 2.000 milliards.

        (2020-….?) avec la folie de l’année Covid et la doctrine du quoi qu’il en coûte, en rappelant que de très nombreux pays n’ont pas commis cette folie économique sans par ailleurs souffrir d’une crise sanitaire plus meurtrière. 200 milliards en une seule année et une machine cassée pour les années suivantes, avec sur cette seule période 1.000 milliards supplémentaires au moment où nous écrivons, soit les fameux 3.300 milliards en cours, en comptant les derniers exercices.

    Le cercle vicieux de la dette traduit une dérive socialiste et des erreurs de raisonnements tragiques. Elle détruit l’économie française depuis 50 ans. Ce sont donc toutes les croyances, tous les arguments et les théories qui ont motivé ces décisions qui sont responsables de cette situation.

    Il faut changer d’époque à l’évidence, mais cela nécessite de changer totalement de logiciel, pour reprendre la formule favorite de Pascal Praud. Aucun de ceux qui ont participé à ce désastre ne sont légitimes à expliquer ou pontifier. Ils sont tous disqualifiés. C’est la totalité de leur intelligence qui a fait faillite.

    DEUXIEME CERTITUDE

    L’État organise un mensonge d’État permanent pour que la classe politique et les hauts fonctionnaires se disculpent de leur responsabilité. Ce mensonge est documenté de manière indiscutable dans les documents publics. Simplifions la lecture de ce schéma édifiant.

    Il faut cesser de toute urgence de manipuler l’opinion sur la dette de la Sécurité sociale. Le cumul de cette dette sur toute la période est dérisoire. Elle commence à peine dans les années 90, quelques années pointent après la crise de 2008 et surtout, sur décision de l’État en 2020. Près de 90% de la dette est celle de l’État et des administrations publiques. Fermer le ban. Le seul vrai sujet de la France est le poids délirant de l’appareil d’État. C’est donc un mensonge d’État éhonté que de détourner l’attention sur des réformes de l’économie de la Sécurité sociale. Rappelons au passage que l’argent de la solidarité nationale est la seule propriété directe des cotisations du patronat et des salariés dont la gestion est assurée par ces organismes responsables. À ce jour l’AGIRC ARCCO a plus de 70 milliards de réserve prudente que lorgne l’État.

    Voilà le bilan.

    A SUIVRE  

    Pierre-Antoine PONTOIZEAU

  • La culture gauchiste mondialiste…

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    … est l’antithèse de la culture au sens noble du terme

    À propos du texte relatif à Christelle Morançais, favorable aux restrictions de budget alloué à la culture, un commentateur regrette à juste titre: "Il y manque une définition de ce qu’est (encore) la culture, et une analyse de ce qui la différencie du divertissement plus ou moins branché". Voici une réponse.

    La culture recouvre tous les aspects de la vie, sans exclusive:

    la culture classique relative aux œuvres éternelles du passé comme du présent,

    la culture mode de vie, mais vue sous l’angle de la sociologie, de l’étude des faits sociaux sur la longue durée, et non la description banale de comportements,

    la culture technologique, de plus en plus prégnante dans notre société où la technique envahit le quotidien.

    D’après le vocabulaire de Lalande, le mot de culture, dans son acception française traditionnelle exprime l’idée d’un développement, d’un perfectionnement de la personne, personne qui  a enrichi en s’instruisant son goût, son sens critique et son jugement".

    La culture ainsi comprise caractérise un individu, une personne. Elle a des résonances à la fois individualistes et spirituelles. Elle signifie un développement spirituel.

    Culture vient du verbe latin colère qui recouvrait trois notions très proches par l’exigence d’un travail: la culture de la terre, la culture de l’esprit, la culture du culte religieux.

    La culture de l’esprit suppose trois principes majeurs:

    la nécessité de la mise en œuvre d’une attitude culturelle, d’un choix individuel,

    la nécessité d’un travail, d’un apprentissage, d’une activité permettant l’acquisition de connaissances, l’acceptation de l’effort,

    l’assimilation de ce savoir qui transforme l’homme par la réflexion philosophique.

    La culture est ce qui élève l’individu, ce qui développe son sens critique et son autonomie de pensée. La culture est encore ce qui crée du lien social.

    La culture est une tournure de l’esprit, une ouverture de l’esprit, une disponibilité de l’esprit.

    Edouard Herriot (1872-1957) la définissait ainsi: "La culture générale, c’est ce qui reste quand on a tout oublié". Ce qui reste, c’est une curiosité d’esprit toujours en éveil, une aptitude à ne juger qu’après réflexion. Ce qui reste, c’est savoir choisir avant de juger et juger avant d’agir.

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  • Avec les communistes "français"

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    les mensonges de l’histoire se perpétuent

    Les communistes "français" sont aujourd’hui totalement affiliés, dans le cadre du Nouveau Front Populaire, à l’extrême gauche révolutionnaire avec LFI comme mentor et patron. Les successeurs des staliniens alliés aux pires des trotskistes, d’aucuns se retourneraient dans leurs tombes!

    Toute la gauche française s’est aussi pleinement incorporée à ceux qui soutiennent "que la police tue", et qui ont pour seul objectif de transformer la France en une sorte de Venezuela Chaviste.

    Dès lors, même si le poids du PC "F" est désormais moindre, il pèse toujours, par cette alliance, dans la vie politique française, d’autant qu’il reçoit périodiquement le soutien d’hommes politiques aussi divers que Gérard Larcher, Edouard Philippe, Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Amédée de Courson et même du président de la République, comme il l’a affiché lors de la panthéonisation de Manouchian, assimilant le communisme à la liberté. De plus, les médias du système lui déroulent aussi le tapis rouge.

    C’est dire qu’il n’est pas innocent politiquement de voir le PC "F" participer à ces opérations de propagande, à ces opérations de falsifications historiques dont il a le secret encore de nos jours.

    J’ai dénoncé tout cela dans mon livre paru en 2024 chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste "français", en approfondissant notamment l’affaire Guy Môquet, et j’ai rappelé les démonstrations de deux historiens qui sont allés aux sources et aux archives, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, "L’affaire Guy Môquet, enquête sur une falsification officielle", paru aux éditions Larousse en 2009.

    Ces deux brillants universitaires, recherches faites, ont pu affirmer en conclusion "il faut une belle dose d’imagination, ou beaucoup d’aplomb pour faire de Guy Môquet un résistant". Ils ont établi par A+B qu’être otage n’était nullement synonyme d’être résistant.

    Rappelons rapidement que, du 23 août 1939 au 22 juin 1941, le PC "F" a soutenu "le pacte des diables" Hitler/Staline, en refusant de défendre le sol de la Patrie, puisque son secrétaire général Maurice Thorez avait déserté en temps de guerre, début octobre 1939, pour se réfugier en URSS, alliée des nazis, et que les députés communistes ont refusé de s’associer aux hommages rendus à la chambre des députés aux soldats français qui étaient sur le Front.

    Ensuite, après le 22 juin 1941, le PC "F" a totalement contrevenu aux ordres de la Résistance, la vraie, celle qui se battait depuis juillet 1940, en multipliant les attentats individuels, totalement contre-productifs et qui affolaient les populations plutôt enclines à aider les résistants, et qui désormais y regardaient à deux fois.

    Maurice Thorez sera condamné le 28 novembre 1939 à 6 ans de prison et à la déchéance de la nationalité française pour désertion en temps de guerre.

     A l’hiver 1940, d’anciens députés communistes dont François Billoux se proposeront par écrit, envers Vichy, d’être des témoins à charge, des délateurs, contre les accusés du futur procès de Riom.

    Mais encore de nos jours, en 2024, le PC "F" entend honorer des hommes, fusillés par les Allemands comme otages, alors qu’ils n’ont jamais effectué le moindre acte de résistance contre l’occupant nazi, les faisant passer pour résistants, ce qu’ils n’étaient nullement.

    Un exemple tout récent vient de m’en être donné par un journal local, de la presse régionale, qui a titré le 19 décembre 2024 "René Perrouault, résistant fusillé".

    Le quotidien de rapporter cette cérémonie du 17 décembre 2024, expliquant que René Perrouault, "résistant" (sic) avait été fusillé le 15 décembre 1941, dans un hameau près du camp de Chateaubriant.

    Cette presse locale relate les noms de diverses personnalités qui y assistaient, des représentants de la fédération CGT des industries chimiques, un conseiller régional communiste de la Région Centre-Val-de-Loire, l’ancien maire de Châteaudun, qui fut un militant communiste avéré. D’ailleurs le message rapporté par un intervenant, message provenant de René Perrouault, est clair pour qui sait lire entre les lignes.

    "J’avais très consciemment suivi la route de l’émancipation humaine (c’est-à-dire du totalitarisme soviétique, nda), toute ma vie je l’ai consacrée au service de la liberté et du progrès humain (celle de la IIIe internationale léniniste puis stalinienne, nda). Je suis fier d’avoir contribué à cette œuvre, des jours meilleurs se lèveront demain sur le monde délivré des chaînes du capitalisme (le lecteur n’y verra aucune allusion à l’occupation nazie de la France, nda). Il n’invoque nullement les chaînes du nazisme.

    Il s’agissait du dernier message de René Perrouault avant qu’il ne fût fusillé. Or René Perrouault, présenté comme résistant, n’a jamais été résistant mais a été fusillé comme otage, ce qui est tout à fait différent, même si c’est tragique. C’est ici toute la mystification du PC "F".

    Il suffit de se reporter au fameux dictionnaire militant révolutionnaire Le Maitron pour s’en persuader. Que nous apprend donc Le Maitron: Que Perrouault est né le 27 décembre 1896 et qu’il a été fusillé comme otage le 15 décembre 1941.

    Il fut toute sa vie militante un communiste pur et dur, un stalinien fervent. Il adhéra au Parti dès 1921, et prit très tôt des responsabilités syndicales dans le giron communiste. Il suivit les cours de l’école léniniste de Bobigny et fut envoyé par le Parti comme délégué à la propagande. S’il avait été fusillé comme résistant, Le Maitron se serait empressé de le signaler et de décortiquer ses actes de résistance contre les nazis.

    Perrouault fut élu au CC au PC "F" en 1926, il fut aussi élève à l’école léniniste de Moscou toujours selon Le Maitron. Il rentra ensuite à la CGTU, totalement communisée et deviendra en 1936 secrétaire de la fédération CGT des produits chimiques.

    Arrêté le 18 avril 1940 par la police de la IIIe République, suite aux trahisons du PC "F", pendant la guerre, il fut inculpé de reconstitution de ligue dissoute par la justice suite aux lois prises en septembre 1939 par le gouvernement Daladier. Il parvint à s’évader pendant la débâcle de mai-juin 1940, mais fut arrêté de nouveau le 5 octobre 1940 par la police française, en plein pacte germano-soviétique. Transféré au camp de Choisel à Châteaubriant, il sera fusillé comme otage et non comme résistant.

    Présenter Perrouault comme résistant est donc une totale manipulation historique.

    Rappelons qu’à partir du 22 septembre 1939, le Parti communiste a suivi à la lettre les directives du Kominterm qui entendaient soutenir l’URSS qui venait de signer des pactes avec Hitler pour se partager l’Europe, la Pologne entre les deux dictatures, les Pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord pour l’URSS, seule la vaillante Finlande résistera aux assauts de l’armée rouge.

    Que devant cette trahison plus que flagrante, le gouvernement français d’Edouard Daladier prenait la décision, le 26 septembre 1939, de dissoudre le PC "F", qui entrait dès lors dans la clandestinité, et le 8 octobre 1939, le même gouvernement dissolvait les municipalités communistes et annulait les mandats des députés communistes qui n’avaient pas rompu avec la IIIe internationale. Dès fin août 1939, toute la presse communiste, dont L’Humanité, avait été interdite, car aider l’URSS alliée aux nazis, c’était trahir la France.

    Devant les importantes forfaitures des députés, militants et soutiens du PC "F", le socialiste SFIO Albert Sérol, ministre de la Justice dans le gouvernement de Paul Reynaud, prendra un décret le 9 avril 1940 qui punissait jusqu’à la peine de mort toute activité communiste.

    On notera qu’Albert Sérol, avocat et maire de Roanne depuis 1919, et qui fut ministre du Travail dans le second gouvernement de Léon Blum en mars-avril 1938, s’abstiendra volontairement, comme 20 autres parlementaires, le 10 juillet 1940, lorsque sera voté l’attribution des pleins pouvoirs constitutionnels au Maréchal Pétain.

    Il sera révoqué par Vichy de ses fonctions de maire et de conseiller général. En 1946, attaqué par les députés communistes qui entendaient obtenir son invalidation, Edouard Daladier leur asséna: "Vous n’arriverez pas à faire oublier que Ribbentrop a quitté Moscou décoré de l’Ordre de Lénine, après que le partage de la Pologne eut été décidé… ce que vous vouliez, c’était la paix d’Hitler, la paix de trahison"….

    Comme l’ont démontré de nombreux historiens, Fabrice Grenard pour Georges Guingouin, Franck Liaigre dans son histoire des FTP, pour Tillon, Havez ou d’autres leaders de la IIIe internationale, aucun communiste "français" de haut rang ou plus subalterne qui était resté fidèle à Moscou ne fera des actes de résistance avant le 22 juin 1941.

    Par la suite, suivant strictement les ordres de Moscou, ils appelèrent à multiplier les attentats individuels, qui ne firent en aucun cas avancer la cause de la résistance française, bien au contraire. Ce sont ces attentats individuels qui occasionnèrent le fait que les Allemands, prirent des otages pour les fusiller, selon le code des otages qu’ils avaient établi.

    L’un des plus grands résistants français, résistant de la toute première heure, le créateur et l’animateur du mouvement Combat, Henri Frenay le dira très crûment dans des éditoriaux de son journal clandestin Vérités: "Français prenez garde, alternativement défaitiste, pacifiste, super patriote, prêchant à tour de rôle, la lutte contre l’Allemagne et l’union avec elle, contre "la ploutocratie mondiale", le parti communiste n’a jamais en fait, obéi qu’aux seuls ordres de Moscou, en fonction des intérêts non de la France, mais de l’URSS.".

    Présenter des otages, qui n’avaient fait aucun acte de résistance comme résistants, c’est en réalité blasphémer les vrais résistants, ceux de la première heure, comme les Honoré d’Estienne d’Orves, Jacques Renouvin, le Colonel Rémy, Georges Loustaunau-Lacau dit Navarre, fondateur du réseau Alliance, Marie-Madeleine Fourcade, le Colonel Groussard, André Brouillard dit Pierre Nord, Pierre de Bénouville, Henri d’Astier de la Vigerie et bien d’autres, répertoriés par Alain Griotteray ou Simon Epstein.

    N’oublions pas que dans un mémorandum communiste de juin 1940 à l’attention d’Otto Abetz, retrouvé dans les archives de la ville de Paris, les communistes qui faisaient amis-amis avec les nazis pour faire reparaître leur presse, avaient écrit noir sur blanc qu’ils avaient appelé à saboter les matériels de la défense nationale, qu’ils avaient soutenu le pacte Hitler/Staline, qu’ils se rallieraient à la politique de la pacification européenne voulue par Hitler, et pour prouver leur bonne foi vis-à-vis des nazis, traitaient à trois reprises, l’ancien ministre de l’Intérieur Georges Mandel de "juif", fustigeant tous les hommes politiques de la IIIe République.

    Le 15 mai 1940, en pleins combats, alors que des milliers de soldats français tombaient tous les jours pour la défense de la Patrie, L’Humanité clandestine écrivait: "Les Blum et Jouhaux s’empressent d’exhorter les soldats et ouvriers français au sacrifice suprême en dénonçant "l’agression allemande"…En fustigeant l’impérialisme allemand, ils essaient d’innocenter leurs maîtres, les impérialistes franco-anglais".

    Telle fut la ligne de la trahison du PC "F" pendant plus de deux ans, et aujourd’hui il continue à vouloir nous faire avaler ses couleuvres.

    Michel Festivi