Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

opinions - Page 13

  • En matière d’immigration, le Japon montre l’exemple

    Imprimer

    Image générée par I.AI et réalisée par moi

    Le Japon fait face à une crise démographique: faiblesse du taux de fécondité (1,15 enfant par femme), diminution de la population, pénuries de main d’oeuvre. Pour y remédier, le Japon a assoupli ses politiques d’immigration, pour attirer davantage de travailleurs étrangers.

    La communauté kurde turque s’est installée au Japon depuis les années 1990. Mais certains résidents kurdes sont associés à une forte criminalité, avec un taux de criminalité 38 fois supérieur à celui des locaux. Des tensions existent dans la ville de Kawaguchi, près de Tokyo. Cela a conduit à une montée de la xénophobie, de discours de haine en ligne, à des appels à l’expulsion de cette communauté.

    Le gouvernement, sous la direction du Premier ministre Shigeru Ishiba, insiste sur une intégration stricte et le respect des lois japonaises. Shigeru Ishiba, connu pour ses positions conservatrices, veut préserver la sécurité nationale et l’identité japonaise. Il veut que les étrangers se conforment aux règles, il veut maintenir l’ordre social, et répondre aux préoccupations de certains citoyens face à l’immigration. Il s’exprime ainsi:

    "Nous ne pouvons pas coexister avec des étrangers qui ne respectent pas les règles. Il est de la responsabilité du Japon de veiller à ce que ces personnes ne soient pas autorisées à rester au Japon".

    Sur X, des utilisateurs réagissent à cette déclaration. Certains approuvent une ligne dure sur l’immigration, manifestent une forme d’admiration: " Quelle chance ils ont les Japonais". D’autres y voient une forme de xénophobie ou de discrimination, interprètent cela comme une politique visant à expulser des groupes spécifiques comme les Arabes ou les Africains.

    En France, depuis plusieurs décennies, et suite à une politique effrénée d’immigration, nous subissons les mêmes problèmes, mais beaucoup plus graves parce que démultipliés.

    La remise en cause, l’abaissement de la culture occidentale face à la glorification de la culture musulmane est un aspect de l’Islam conquérant.

    L’Islam refuse les valeurs occidentales fondamentales: la Liberté, l’Egalité, la Fraternité, valeurs déjà bien rongées par l’Occident lui-même, il faut le reconnaître. L’Islam transfigure la Démocratie.

    Lire la suite

  • Europe, le canard sans tête

    Imprimer

    Tout comme le canard qui continue de courir après qu’on lui ait coupé la tête, l’Europe continue d’avancer dans le monde d’après l’élection de Donald Trump. Mais les dirigeants européens ne savent plus où aller, car le maître américain ne donne plus de consignes ou des consignes inverses à celles données depuis 40 ans. Alors que vont donc pouvoir faire nos dirigeants?

    Après Musk, et ses critiques envers le Premier ministre britannique Starmer et le chancelier Scholz, voici le vice-président Vance et ses critiques à tous les dirigeants européens: vous n’êtes pas réellement démocrates et vous ne respectez pas la volonté de vos peuples, en particulier en matière d’immigration! Vous devez changer et renouer avec les valeurs en vigueur dans une vraie démocratie. Le choc du discours de Munich fut rude!

    Après l’intervention du président Trump au forum de Davos pour expliquer que le libre-échangisme et la mondialisation c’était fini, c’était le coup de trop.

    Que pourront faire les dirigeants européens si leur suzerain leur donne des consignes inverses à celles données pendant 40 ans?

    Car la main-mise américaine en Europe était claire: vous ne bougez pas une oreille et surtout vous nous obéissez et mettez en place l’agenda dont nous vous avons chargé. Or là, c’est différent: nous passons à la glasnost à la Gorbatchev! Les dirigeants d’Europe de l’Ouest connaissent avec 40 ans de retard le même phénomène que l’on a connu à l’Est à la fin du communisme.

    Car les attaques vis-à-vis des dirigeants d’Europe de l’Ouest sont les mêmes que celles faites à l’époque envers Honecker en RDA, Ceaucescu en Roumanie ou Raïkov en Bulgarie!

    Et bien sûr la réaction est la même: refus du réel, refus de prendre en compte le changement de période et la fin d’une idéologie ; donc on se contracte. Les dirigeants européens privés de consignes décident que désormais ils essaieront de conserver leur pré carré en maintenant le libéralisme et son extension finale le wokisme jusqu’à la fin. D’où l’idée d’accentuer la censure et de créer un système visant à encadrer les élections qui donneraient des résultats non souhaitables. En réalité opposés à leurs vœux.

    Mais on n’arrête pas l’histoire, le mouvement qui a commencé continuera sur sa lancée, on ne pourra indéfiniment maintenir les peuples en cage. Les dirigeants d’Europe de l’Est n’ont pu empêcher la démocratisation, ceux d’Europe de l’Ouest n’y arriveront pas non plus. L’ouverture des dossiers aux Etats-Unis, ceux des assassinats des deux Kennedy, le dossier concernant la présidence française… mettront en lumière toutes les basses manœuvres des services secrets de l’Ouest.

    Et les peuples se réveilleront un jour en se rendant compte que les deux systèmes ne valaient pas beaucoup mieux l’un que l’autre! Car si d’un côté, celui de l’Est, ce fut l’empire du mal, de l’autre côté, celui de l’Ouest, ce fut Qui veut faire l’ange fait la bête!

    Christophe Bugeau

    Lien:  https://france-vigilante.fr

    https://www.youtube.com/@ChristopheBugeau/videos

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Le haka néo-zélandais contre la marche LGBT

    Imprimer

     Tradition ou Modernité

    En Nouvelle-Zélande, les explorateurs polynésiens ont accosté les premiers sur les plages du pays. Aujourd’hui, leurs descendants maoris représentent 14% de la population. Le concept tribal décline peu à peu, mais l’attachement aux valeurs spirituelles, à la solidarité et au respect des ancêtres perdure.

    Le mélange des cultures ne s’est pas déroulé sans heurts. Mais Pahejas, c’est-à-dire Occidentaux, Maoris, Asiatiques, et minorités du Pacifique se considèrent comme des Néo-Zélandais à part entière: d’authentiques Kiwis.

    Les Kiwis sont connus pour leur tempérament calme et leur amabilité. Le Haka des All Blacks, des rugbyman, danse guerrière des Maoris, est destiné à effrayer l’adversaire, mais il n’y a rien à craindre d’une population dont le taux de criminalité est l’un des plus faibles du monde.

    Samedi 15 février 2025, à Auckland, à la bibliothèque de Te Atatu, une lecture pour enfants était animée par un drag-king, sur le thème de la formation des arcs-en-ciel et de la météo. L’événement a été interrompu lorsque des manifestants ont forcé l’entrée du bâtiment, brandissant des pancartes telles que "Non à la propagande Pride" ou "Il n’y a que deux genres".

    Un peu plus tard, une cinquantaine de jeunes gens ont exécuté un haka pour s’opposer à la parade arc-en-ciel, à la marche des fiertés, à l’idéologie du genre, et aux activistes de la propagande LGBTIQA+. Ils ont choisi la méthode la plus traditionnelle qu’ils connaissent, le haka. Tradition contre modernité et dégénérescence. Passé contre présent et déliquescence.

    Les trouble-fête arboraient un t-shirt Man Up, qui renvoie à une organisation bien précise, proche de la Destiny Church, l’église évangélique conservatrice néo-zélandaise. Une spécificité néo-zélandaise qui a beaucoup à voir avec la culture du peuple maori.

    Aux antipodes de la déconstruction du mâle prônée dans les pays occidentaux, l’organisation se propose d’aider les hommes dans leur cheminement de guérison, en validant leur virilité, et en favorisant des liens positifs au sein des familles et des communautés. Pour être de meilleurs hommes, de meilleurs conjoints et de meilleurs pères.

    Les gauchistes qui se passionnent pour l’Autre, pourvu qu’il ne soit pas blanc, qui fantasment le bon sauvage, qui vilipendent les traditions, poussent des cris d’orfraie. Les deux actions ont été fortement critiquées par les autorités. Les incidents ont conduit à une enquête de police.

    L’église Destiny Church, dirigée par Brian Tamaki, a justifié son action en dénonçant un "agenda woke" et accusé les événements drag de "séduire les enfants vers un mode de vie queer".

    Ces faits posent le problème de la tradition face à la modernité. Notre époque récuse le passé au profit exclusif du présent, de ses passions successives, voue un culte unique à la nouveauté. Le fugitif l’emporte sur le stable, toute tradition est délaissée,

    La réalité première de l’homme est spirituelle. La pensée de la Tradition privilégie l’illumination spirituelle. Elle est donc anti-humaniste au sens de l’homme-Dieu de la Renaissance, antilibérale par anti-individualisme, et anti-rationaliste au sens de la raison humaine de Descartes.

    Lire la suite