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Les fondements philosophiques de la Démocratie expliquent son imposture

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On nous raconte que la démocratie respecte les droits de l’homme, donc les libertés individuelles, l’égalité de tous devant la loi. C’est un régime au service de l’homme ou des hommes. Les lois sont faites pour notre bien. De plus, ceux qui sont mandatés, les élus, doivent normalement nous rendre des comptes, c’est ce qu’on appelle la transparence du pouvoir.

Mais une telle conception idéalisée de la démocratie n’est pas souvent, sinon jamais appliquée, en particulier sous régime socialiste. L’inversion des valeurs permet de tromper le peuple.

Les hommes acceptent de servir sans se révolter. Un seul homme ou une caste peut commander à tous. Un peuple peut être l’instrument de son propre esclavage. Tout cela sous couvert de la Démocratie. Comment est-ce possible? Trois philosophes vont nous aider à comprendre mieux la Démocratie.

Baruch Spinoza, philosophe juif d’Amsterdam (1632-1677), appelle au laïcisme et à la Démocratie. Ces deux aspects du politique sont liés. Dans son Traité politique, présenté comme un hymne à la tolérance, écrit entre 1675 et 1677, il demande que les pouvoirs publics gouvernent indépendamment de toute confession. C’est du laïcisme avant le franc-maçon Lessing (1729-1781), théoricien du laïcisme anti chrétien. Le traité de Spinoza est donc un appel à la révolution anti chrétienne, laquelle passe par l’éradication du christianisme.

En appelant au laïcisme, Spinoza revivifie la guerre des initiés orientaux contre la tradition chrétienne. Ses héritiers feront la Révolution anti chrétienne, jusqu’à supprimer les chrétiens par le bras communiste. Eradiquer tout ce qui est chrétien, tel est le but hypocrite du laïcisme de Spinoza. Ce but a été réalisé par les francs-maçons, au moyen d’un politique mensonger, la Démocratie.

Spinoza appelle à la Démocratie. Il justifie la Démocratie, non pas constitutionnellement, mais par le concept de Nature naturante, ou "substance créatrice infinie". Par ce terme de Nature naturante, Spinoza entend le Dieu qui se connaît et se construit par l’homme. Il n’y a pas de Créateur transcendant, donc la Nature se crée elle-même. Ainsi, dans Spinoza, il y a le germe de l’évolutionnisme. Darwin n’est qu’un simple vulgarisateur. En quelque sorte, la Nature naturante est une Nature divinisée qui s’auto créé à mesure du progrès de la connaissance de l’Etre unique par la raison humaine.

La philosophie de Spinoza revient à la conception magique du monde, elle ne peut donc pas être rationnelle. Le "rationalisme" de Spinoza n’est ni scientifique, ni rationnel.

Or, le concept de Nature naturante est à la source du marxisme et des philosophies dites progressistes. Ce "rationalisme" tend nécessairement vers le Bien en permettant à l’Etre de se connaître lui-même. Il amorce "le mythe du progrès", mythe dont naîtra la Révolution moderne, qui n’a pas fini de nuire à l’humanité.

Spinoza prône la Démocratie pour lutter contre les rois et l’Eglise. Il décrète ce régime conforme à "l’Etat de nature", qu’il faut rapprocher du concept de Nature naturante.

Pour Spinoza, la Démocratie a une fonction "religieuse": c’est le régime politique qui peut libérer l’homme du Dieu chrétien. Par la Démocratie, l’homme accédera à la connaissance qui lui est interdite par Dieu (c’est la légende rosicrucienne). Par la Démocratie, l’homme deviendra un individu créateur. Il aura dès lors des "droits", car il sera l’égal de Dieu.

A partir de Spinoza, la Démocratie devient un instrument de lutte contre le Dieu chrétien. L’affirmation qui la justifie est à rapprocher du péché originel décrit par la Genèse. Avec Spinoza, nous sommes à la source de la violence démocratique.

Depuis Spinoza, la Démocratie s’intègre dans le progrès mathématique de la Nature naturante, la marche inéluctable vers le Bien de ce Dieu Nature qui se crée lui-même par l’intervention de la raison humaine. Conséquence. La Démocratie est l’ennemie de la liberté. L’Histoire l’a démontré.

L’ère démocratique a vu la plus forte montée d’irrationnel jamais constatée historiquement, un déferlement de violences et de barbaries.

L’utopie démocratique est née de la croyance en la rédemption d’une Nature divinisée par le fait de la raison humaine. Cette croyance est liée à une autre croyance: le talmudiste est apte à faire évoluer le Dieu caché vers la lumière. Comme Boehme, comme Descartes, Spinoza a encore cette croyance: après que Lucifer aura offert la connaissance interdite à l’homme, l’esprit humain se libérera du Mal interne au Dieu obscur de la Bible, le Dieu chrétien.

Toutes ces croyances ont leur source dans l’ésotérisme juif. La Démocratie est une suite politique de la Kabbale, donc anti chrétienne, la Démocratie collectiviste, et aussi la Démocratie libérale. Toutes les formes de Démocratie sont une conséquence de l’Humanisme, qui est kabbalistique. La Démocratie n’est pas aspiration à la liberté, mais instrument pour détruire l’ordre social-chrétien.

Thomas Hobbes, philosophe protestant cartésien anglais (1588-1679), publie son chef-d’œuvre Le Léviathan en 1651. Dans cet ouvrage, le personnage le Géant symbolise l’initié, et aussi le despote, despote qui est le cerveau et le bras armé du Grand Tout, le peuple réuni en République.  Le Géant représente sur terre le Léviathan, le Diable. Il tient dans sa main droite un glaive, parce que la droite est la force, et dans sa main gauche, une crosse épiscopale, symbole de justice.

Pour Hobbes, il existe à l’origine un "Etat de nature", lié au naturalisme, soumis à une " loi naturelle". Les hommes y ont droit à tout. Le Droit devient la liberté de chacun de faire ce que bon lui semble. Cet individualisme forcené conduit inéluctablement à la "guerre de tous contre tous". L’homme sans Dieu est " un loup pour l’homme".

L’Etat est civil, la religion ne relie plus les hommes entre eux. Il faut une force politique qui les oblige au vivre ensemble. Le despotisme est ainsi nécessaire à la République. Cette force contraignante, c’est le glaive dans la main droite du Géant. La philosophie politique de droite, individualiste, hédoniste, utilitariste, provoque l’exploitation de l’homme par l’homme, par le capital. Quand la droite gouverne, l’homme est un loup, un prédateur.

Le Géant tient la main gauche de la justice. Il est aussi le peuple, la réunion des individus en un Grand Tout, la Démocratie, d’où le despotisme démocratique. Le despotisme est aussi de gauche, donc prépare inévitablement l’exploitation de l’homme par l’Etat, y compris l’état collectiviste.

L’utopie démocratique se transforme nécessairement en despotisme. L’exploitation du peuple est inhérente à cette utopie démocratique, que le despotisme soit de droite ou de gauche.

La Démocratie sert d’alibi aux exploiteurs des peuples, qu’elle soit totalitaire ou libérale. Le libéralisme est aujourd’hui situé à droite, alors qu’il est la première gauche historique. Ainsi, le despotisme est la main droite de la Démocratie, le libéralisme est la main gauche de la Démocratie.

La Démocratie étant une utopie, la paix entre les hommes ne peut venir que de la force, perte de liberté, ne peut venir aussi que du mensonge, de la démagogie, pour que le peuple consente à la force. La dictature et la démagogie sont les dérives inéluctables de la Démocratie. Pour un chrétien, la cause est religieuse. L’homme perd la liberté que lui offrait le christianisme, est soumis par le mensonge.

Dans l’Etat de nature, l’homme n’est pas civilisé, mais sauvage. Pour Hobbes, l’homme-loup se distingue des autres animaux par sa raison naturelle. La raison permettra aux hommes de se réconcilier. Des "droits individuels" seront recueillis en un "pacte", que Rousseau appellera le Contrat social. Des "articles de paix" mettront fin à l’état de guerre naturelle.

Pour y parvenir, l’homme naturel doit abandonner son désir de puissance, et se soumettre à une autre puissance "irrésistible". Par un "pacte volontaire", les hommes naturels doivent construire un "homme artificiel" qui représente tous les hommes. C’est le Géant, homme collectif dont la tête est le despote. Les hommes naturels doivent céder tous leurs droits au despote. Le despote, est seul détenteur de la force, le glaive. Le despote garantira la paix, et conservera le pacte.

Ainsi, le despote est la force et la justice, la main droite et la main gauche du Géant, le Grand Tout démocratique.

Le despotisme de Hobbes est démocratique. Son instrument est la République voulue par les Rose-Croix. Pour obtenir la paix, Hobbes place un despote à la tête de "l’Etat ou chose publique", mot qui désigne la République. Mais le régime doit être secrètement entre les mains des Rose-Croix.

Le Léviathan va servir à justifier au nom de la paix toutes les dictatures modernes, despotes "éclairés" du XVIIIe Siècle, despotes " éclairés " des Lumières, républicains révolutionnaires, dictateurs communistes.

L’apologie du despotisme annonce les Etats totalitaires modernes. Hobbes est le père supposé de Robespierre, Lénine, Hitler, Staline, Macron, et autres dictateurs, tous révolutionnaires et démocrates.

John Locke, philosophe calviniste cartésien, proche des Rose-Croix, libéral anglais (1632-1704), publie Essai sur le gouvernement civil en 1690. Sa théorie de la connaissance répond aux mêmes fins que celle de Hobbes: justifier la guerre anti catholique. Comme Hobbes, Locke part d’un Etat de nature, un Paradis perdu, un Etat de nature idyllique, donc différent de l’enfer de Hobbes. Pour Locke, l’Etat de nature serait réglé par la raison. Un " contrat originel " serait le fait d’une " raison naturelle". L’Etat de nature n’entraînerait pas la guerre de tous contre tous. D’où l’affirmation rousseauiste que les hommes naissent libres et égaux.

Pour Locke, l’homme respecte naturellement la propriété de l’autre, donc la "raison naturelle" justifie le droit de propriété. Pour rendre la justice, il faut retrouver le Paradis perdu de l’Etat de nature, le Paradis perdu des grands propriétaires. La plupart des libéraux sont de riches propriétaires, ceci explique cela. Cet Etat de nature a été détruit à cause de la société. Il suffit de restituer à l’individu ses droits naturels pour rendre la société meilleure. Conclusion: "le gouvernement absolu ne saurait être légitime".

Les individus, naturellement libres et égaux, délèguent leurs droits "par consentement". La "société politique" est constituée par une réunion de consentements, seule manière de permettre un "gouvernement légitime".

Cette théorie aspire à la liberté et dénonce l’oppression, mais est fondée sur une utopie. Conséquences: la Révolution et le socialisme (le libéralisme engendre historiquement le socialisme). Avec des arrière-pensées religieuses.

Locke fait passer le politique du Sacré au profane. Il annonce le renversement de la société chrétienne, de toutes les sociétés traditionnelles. Il confond et condamne tous les absolutismes, la monarchie autant que le despotisme. Son but réel est d’éradiquer le catholicisme de la société.

Locke nie toute souveraineté qui viendrait d’un principe supérieur, d’une transcendance. Il ouvre la voie à la Démocratie, donc à la destruction de l’ordre social-chrétien.

Le gouvernement idéal de Locke est la Démocratie. Pour éviter tout absolutisme, il sépare le législatif et l’exécutif, pour soumettre l’exécutif au législatif. Pour lui, selon le philosophe Jacques Chevalier (1882-1962), le législatif est "le suprême pouvoir, il est sacré, il est l’âme du corps politique". Le législatif, expression de la volonté humaine, prédomine sur l’exécutif. Locke "sacralise" le législatif, ce qui crée un nouvel absolutisme.

A la suite de Spinoza, Locke substitue à l’Ordre social-chrétien une Démocratie conforme à l’Etat de nature. Dans son politique, la nature humaine et le droit naturel prédominent sur Dieu, ou sur le transcendant. Locke substitue des droits aux devoirs humains. Suivront l’oppression et le désordre.

L’oppression parce que le peuple n’est souverain qu’en théorie. Le Parlement est le nouveau despote.

Le désordre parce qu’il n’y a pas de limitation humaine du pouvoir. Les lois de la nature, égalité naturelle et liberté naturelle ne sont pas respectées. Locke instaure un "droit à l’insurrection des sujets", c’est-à-dire la révolte. C’est la porte ouverte à l’anarchie et aux excès révolutionnaires.

La suprématie du législatif prépare l’avènement d’une Démocratie parlementaire qui passera du libéralisme au despotisme collectif. Locke lègue une Démocratie libérale mensongère et totalitaire. Le consentement est arraché par le mensonge, la Démocratie dévie en démagogie. Le pouvoir de juger est monopolisé par un petit nombre, la main gauche de la justice rejoint la main droite de la force.

La nature idyllique de Locke se métamorphose en l’enfer de Hobbes. C’est ce qui est arrivé. Cela s’explique par la philosophie individualiste de la Renaissance et par le cartésianisme.

La Démocratie libérale conduit à tous les despotismes révolutionnaires, jusqu’au despotisme du mondialisme. La Démocratie sous sa forme libérale est un leurre. Elle n’a pas apporté la liberté aux peuples, elle a soumis les peuples aux initiés et à l’Argent. C’est une autre forme de dictature.

Finalement, les deux formes de Démocratie, la Démocratie libérale et la Démocratie socialiste, se rejoignent et se réunissent dans le mondialisme.

Jean Saunier

 

P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)

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