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Société - Page 15

  • Le cardinal Sarah, partisan d’une morale naturelle, ne sera probablement pas élu pape

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    Lors de la conférence "Dieu ou rien", en 2018, le cardinal Sarah a fustigé une civilisation occidentale qui nie Dieu. Il dénonce l’avortement, l’euthanasie, l’idéologie du genre, comme "des droits distordus". Il accuse les idéologues progressistes wokistes et les puissances modernes de vouloir "détruire l’humanité".

    Pour le cardinal Sarah, seul un retour à la morale naturelle peut sauver l’homme de l’auto destruction.

    "Dans l’essor de la puissance économique de l’Europe et dans le contexte culturel, plus spécifiquement de la société occidentale, il n’est pas exagéré d’affirmer que l’homme travaille, organise, et gère les rapports humains, politiques, économiques et commerciaux, provoque des guerres, produit des armes de destruction massive, envahit et conquiert des pays uniquement ou presque pour amasser et accumuler des richesses matérielles et asseoir son autorité et son hégémonie.

    Avec la belle et noble raison d’installer de force et partout la démocratie et d’apporter la paix, la liberté, l’Europe et les Etats-Unis ont créé le chaos dans beaucoup de pays, surtout au Moyen-Orient et en Afrique. Mon jugement peut paraître inexact ou exagéré, mais nous ne pouvons pas nier la réalité aujourd’hui. Regardez l’Irak, la Lybie, la Syrie, l’Afghanistan.

    L’Europe traverse depuis plus d’un siècle une crise de civilisation sans précédent. Cette crise n’est donc pas récente, mais elle ne cesse de s’approfondir, de s’aggraver et de démolir toute référence à Dieu. Les seuls moyens humains, les seules négociations politiques ou diplomatiques, sont impuissants à opérer l’unité, à établir la paix entre les hommes …

    Aujourd’hui, les puissances occidentales promeuvent de faux droits, des droits distordus, pour donner à tous et à tous les citoyens du monde un accès sans entrave au sexe et le pouvoir de s’autodéterminer indépendamment de leur identité sexuelle.

    Ils veulent changer la culture, établir une société sexuellement indifférenciée. Ils prétendent libérer l’humanité, pour ainsi dire non seulement de Dieu qui l’a créée, mais aussi de l’homme et de la femme, libérer l’humanité du père, de la mère, de l’époux, du mariage et de la famille. Ainsi adviendra une culture nouvelle et mondiale, célébrant au nom de la liberté l’individu absolutiste, et des choix menant à la mort de l’homme et de la femme et à la destruction de notre humanité.

    Ces nouveaux droits dénommés civils sont aux deux extrêmes: le droit de mourir et le droit de ne pas naître. Entre les deux, se placent le droit à l’avortement, le droit aux manipulations génétiques, le droit à l’enfant réduit à n’être qu’une chose ou un objet. Mais il y a aussi le droit à l’insulte et à la profanation des religions.

    En regardant et en analysant notre monde et sa volonté d’émancipation et d’autonomie par rapport à Dieu, nous constatons bien qu’au nom d’une perversion de la liberté désormais déboussolée, nous sommes confrontés à une tentative sans précédent dans l’histoire de l’humanité, celle de détruire l’humanité elle-même, de détruire la capacité que l’homme a naturellement, la capacité d’aimer, et de priver ainsi l’humanité d’une source irremplaçable de lumière, de force et d’amour, c’est-à-dire Dieu.

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  • Les vraies causes de l’expédition d’Alger en 1830

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    Réponse à Aphatie

    Sur France 5, en présence de Pascal Blanchard, historien, et de plusieurs journalistes, Jean-Michel Apathie explique pourquoi la France a colonisé l’Algérie.

    "La colonisation algérienne ne ressemble à aucune autre. Les liens entre la France et l’Algérie font que cette histoire est très singulière et il faut la regarder sous trois angles, la conquête, l’exploitation, puis la guerre.

    5 Juillet 1830, les troupes françaises entrent à Alger. Pourquoi? Il n’y a pas de bonne raison. On a dit bateau pirate, c’est faux. La marine anglaise a détruit les bateaux pirates algériens en 1827. Les bateaux pirates, il en reste trois à Alger en 1830. Donc, si Charles X décide de la conquête d’Alger, c’est pour des raisons de politique intérieure, son pouvoir est contesté, les libéraux progressent, il veut faire une opération de prestige. Alger est conquise le 5 Juillet, et le 30 Juillet, Charles X est foutu dehors. Louis Philippe lui succède. Et personne à Paris n’a idée de ce qu’il faut faire de l’Algérie".

    Pour Jean-Michel Apathie, une seule cause justifie l’expédition d’Alger le 5 Juillet 1830: la politique intérieure. Une victoire prestigieuse à l’extérieur consoliderait un régime en difficulté. Apathie projette la politique ultérieure de nombreux Républicains sur les motivations de Charles X.

    Ses lumières sont un peu courtes, très courtes même. Pourtant, toutes les personnes présentes sur le plateau acquiescent avec un plaisir non feint. Pas une seule contestation. Ces gens se retrouvent en famille, en famille de pensée.

    Depuis le XVIe Siècle, l’Algérie ou Régence d’Alger, était tombée au pouvoir des Turcs, qui la gouvernaient par l’intermédiaire d’un dey nommé à vie. La suzeraineté du Sultan restait purement nominale. Ce dey devait partager l’autorité avec trois beys placés à la tête des trois provinces d’Oran, de Titteri et de Constantine, qui se considéraient pratiquement comme indépendantes. En outre, ce dey était surveillé par la milice des janissaires, très turbulents, et par les chefs de la corporation des corsaires, sur laquelle reposait toute la vie économique du pays.

    Les Turcs vivaient absolument à l’écart de la population indigène des Arabes et des Berbères. Ils avaient pour principales ressources la piraterie qu’ils pratiquaient dans la Méditerranée et le commerce des esclaves. La piraterie, grande ressource, était une véritable institution nationale.

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  • "Paralysées par la peur", les élites laissent la France glisser vers la guerre civile,

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    dénonce une haut fonctionnaire

    Selon Le Figaro, le haut fonctionnaire Céline Cléber publie sous pseudonyme Douce France (Toucan), un roman de politique-fiction où la France bascule "progressivement, sous les coups de boutoir d’une petite minorité d’extrémistes violents", tandis que "les autorités, paralysées par la peur, ne parviennent pas à endiguer le conflit".

    L’auteur explique vouloir "faire pénétrer le lecteur dans les arcanes de la vie politique et administrative" et alerte sur la fragilité institutionnelle face au "danger islamiste".

    Le récit débute avec l’assassinat d’un prêtre par un islamiste, précipitant des émeutes qui virent à la guerre civile; seuls un conseiller de l’Élysée, un sénateur et un préfet tentent d’enrayer la chute. Cléber présente son livre comme "le roman vrai de la guerre civile à venir", fustige la culture du "pas de vagues" dans une haute fonction publique peuplée de "bêtes à concours", et rappelle, citant Léonard de Vinci, que "ne pas prévoir, c’est déjà gémir".

    Selon elle, la violence est déjà " larvée " dans certains territoires, et l’avenir dépendra " du courage, de la vertu de ceux qui dirigeront le pays".