Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 14

  • La taxe Zucman: beaucoup de bruit, très peu de recettes.

    Imprimer

    Notre dette est plus préoccupante que jamais. La classe politique, de LFI au RN, n’a qu’un mot à la bouche: "augmenter les impôts".
    La nouvelle mode? La taxe Zucman!

    La mesure est désastreuse, le remède serait pire que le mal. Il est temps de le prouver.  Quelle est l’idée de Gabriel Zucman, cet économiste très à gauche, qui signe des tribunes de soutien à la NUPES de Mélenchon et que l’on voit partout sur les antennes du service public? Taxer chaque année 2% des patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Il prétend que cela rapportera 20 milliards d’euros par an à l’Etat. Même si son chiffre était correct, notre déficit annuel est de 170 milliards d’euros, donc sa taxe ne résoudrait pas le problème.
    Mais surtout, ce chiffre est très LARGEMENT EXAGÉRÉ.
    D’après Philippe Aghion et 6 autres économistes (Le Monde, 9/09/25), les recettes de cet impôt atteindraient péniblement… 5 milliards d’euros, soit 3 fois moins que ce que nous dépensons chaque année dans l’aide au développement! Pour leur chiffrage, ces économistes s'appuient sur l'étude de Jakobsen (2024), qui montre que pour chaque euro d’impôt supplémentaire, l’adaptation des comportements aboutit à une perte de recettes fiscales de 74 centimes. Bref, la réalité se venge.

    Les contribuables s’adaptent. Les entrepreneurs lèvent le pied: pourquoi faire des efforts dont les fruits vous seront presque tous confisqués? Les contribuables se lancent dans une optimisation fiscale qui nous coûte cher, quand ils ne partent pas tout simplement vivre et travailler à l’étranger.
    Retenez, en règle générale, que trop d'impôt tue l’impôt: à partir d’un certain taux, plus on augmente les impôts plus les recettes fiscales baissent. C’est la courbe de Laffer.

    1. Zucman l’avoue lui-même: cette taxe a un objectif idéologique, bien plus qu’économique.
      M. Zucman le dit noir sur blanc dans son livre: “détruire une partie de l’assiette fiscale peut être l’intérêt de la collectivité”. Traduction: sa taxe n'a pas réellement vocation à rapporter de l'argent à l'Etat, mais uniquement à punir les riches.
      On s’étonnait, en effet, de voir la gauche la plus radicale, qui ne s’est jamais préoccupée de nos finances publiques, réclamer aujourd’hui une taxe au nom de la réduction des déficits. On apprend donc, quand on creuse un peu, que ce qui l’obsède, ce n’est pas le peu de recettes qu’une nouvelle taxe engendrera, mais le fait d’assouvir ses pulsions idéologiques.

    TAXER LES RICHES, ON LE FAIT DEJA ET CELA N’A JAMAIS PERMIS DE REDUIRE LA DETTE.

    Lire la suite

  • Une histoire de France mondialisée qui nie notre passé

    Imprimer

    11 – 12 – 13 Juillet 2025 à Moulins dans l’Allier. Le spectacle " Murmures de la Cité " fait revivre 2 000 ans d’histoire de France. Des archéologues, historiens, enseignants, et acteurs du  patrimoine, la FSU " laïque " et son secrétaire départemental Vincent Présumey, tous gauchistes, se mobilisent et " dénoncent des subventions publiques déversées sur le spectacle et, à travers cette association, à l’extrême droite racialiste et intégriste ". Donc pour les gauchistes dits " laïques ", raconter l’histoire de France serait une preuve de racialisme et d’intégrisme. Autrement dit, histoire mondiale, mondialisme, ou rien. On peut leur rappeler que la laïcité impose

    La liberté de conscience, c’est-à-dire la liberté de penser, de dire, d’analyser. La laïcité, c’est le respect de la personne humaine, de son être, de ses croyances. La laïcité, c’est la neutralité politique, philosophique, religieuse des organes de transmission, et en premier lieu de l’école. Or, aujourd’hui, l’école, soutenue par la FSU et Monsieur Présumey, professeur d’histoire, transmet l’idéologie mondialiste totalitaire, cosmopolite et progressiste, sous tous ses aspects. L’école n’a plus aucune neutralité. On donne des leçons de laîcité tout en versant dans le totalitarisme, et on blâme les autres de ne pas être laïques. Inversion accusatoire classique.

    5 Avril au 2 Novembre 2025 au château de La Barben, à proximité d’Aix-en-Provence, le Rocher Mistral fait vivre un voyage extraordinaire dans le temps, à travers des spectacles historiques. Des groupes d’extrême gauche s’acharnent contre ces animations dédiées à l’histoire et à la culture provençale.

    Lire la suite

  • Il y a 40 ans, le 10 mai 1981, avec Mitterrand, naissait un Etat mégalomane,

    Imprimer

    corrompu et destructeur

    Entre 1950 et 1980, le niveau de vie des Français a triplé. En 30 ans, la France a donc connu pratiquement la même progression économique qu’entre la mort de Louis XIV et la Seconde Guerre mondiale.

    Une réussite impressionnante due en particulier aux réformes capitalistes modernes mises en place en Occident à partir des années 1950. Mais le 10 mai 1981 intervient la "rupture avec le capitalisme" voulue par les socialistes français, dirigée par François Mitterrand. Alors qu’en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Thatcher et Reagan lancent des réformes libérales, Mitterrand applique à la France, avec les communistes, le Programme commun concocté par le "sherpa" Jacques Attali, qui étatise l’économie entière avec des conséquences dramatiques pour le pays et pour les Français.

    Entre 1950 et 1980, le niveau de vie des Français a triplé. En 30 ans, la France a donc connu pratiquement la même progression économique qu’entre la mort de Louis XIV et la Seconde Guerre mondiale. Une réussite impressionnante due en particulier aux réformes capitalistes modernes mises en place en Occident à partir des années 1950. Mais le 10 mai 1981 intervient la "rupture avec le capitalisme " voulue par les socialistes français, dirigée par François Mitterrand. Alors qu’en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, Thatcher et Reagan lancent des réformes libérales, Mitterrand applique à la France, avec les communistes, le Programme commun concocté par le "sherpa" Jacques Attali, qui étatise l’économie entière avec des conséquences dramatiques pour le pays et pour les Français.

    LE SOCIALISME MITTERRANDIEN: TROIS DEVALUATIONS, UN MILLION DE CHOMEURS EN PLUS ET BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT

    Les effets de cette nationalisation de l’économie se sont fait sentir dès le début de l’année 1982. De 1981 à 1984, le nombre de chômeurs réels a augmenté de près d’un million; le franc a perdu 100% de sa valeur par rapport au dollar et 50% par rapport au mark. Jacques Delors, alors ministre de l’Economie, a été obligé de dévaluer trois fois notre monnaie.

    L’endettement extérieur de la France est monté à environ 80 Mds de dollars et, pour la première fois depuis la guerre, le pouvoir d’achat réel moyen a baissé.

    Dans le domaine de l’éducation, le fameux rapport Legrand (1983) achève une funeste mission, celle de détruire l’école. En partant du postulat qu’un bon élève ne peut provenir que d’une catégorie sociale "privilégiée", il a été décidé d’instaurer l’égalitarisme dans les rangs "en rendant impossible la mise en évidence de la supériorité intellectuelle".

    On en paye encore le prix. L’éducation nationale, malgré des budgets énormes, produit des générations de jeunes semi-illettrés condamnés au chômage longue durée.

    L’arrivée de Mitterrand au pouvoir, c’est aussi, entre autres, les taxes sur l’essence et sur le téléphone, l’impôt sur les magnétoscopes instauré par M. Chevènement, à l’époque ministre de l’Industrie, ou bien les restrictions des voyages à l’étranger.

    Car, d’après Max Gallo, à l’époque porte-parole du gouvernement, "cette mesure ne gêne que les 16% de la population qui ont les moyens d’en faire". Quel mépris pour les Français, quelle incompréhension du monde! Et quel manque de flair…

    MAGOUILLES, AFFAIRES, COURTISANS: MITTERRAND SE PAYE SUR LA BETE, C’EST-A-DIRE SUR LES FRANÇAIS

    Mai 1981, c’est aussi l’Etat culturel de Jack Lang, l’argent public distribué à tout-va, la réforme Savary, l’étatisation complète de l’Université et de la recherche. C’est l’Etat mégalomane qui devient obèse: un million de fonctionnaires supplémentaires en trois ans. C’est la période des magouilles et des affaires.

    "A la confiscation politique du pouvoir, encore aggravée par rapport à l’égocentrisme gaullien, il [François Mitterrand] ajouta la confiscation financière de l’argent public et les profits mal acquis, dus à la corruption et à la plate délinquance, sous haute protection de l’Etat", écrit Jean-François Revel dans ses Mémoires.

    Courtisans, prébendes, pratiques mafieuses, l’Etat socialiste se dote de tous les attributs d’un Etat voyou. Pour Revel, Mitterrand et ses acolytes "établirent et enfoncèrent dans les replis les plus intimes de la chose publique un régime de concupiscence, de dilapidation et de corruption, déshonneur de ces temps par ailleurs ‘’tellement infectés et souillés par l’adulation’’, comme dit Tacite (Tempora illa adeo infecta et adulatione sordida).

    Jamais président de la République française ne se vautra avec autant de placide vulgarité et de tranquillité goulue que Mitterrand dans les avantages et commodités de sa fonction pour ses plaisirs personnels et ceux de ses parasites, flatteurs et courtisans".

    De Jack Lang à Jacques Attali dont les "pensées" font toujours la une des médias, du repris de justice Bernard Tapie nommé ministre au dogmatiques socialistes Pierre Mauroy, Jean-Pierre Chevènement, Régis Debray ou Laurent Fabius, le président Mitterrand s’est entouré d’une cour de serviteurs aussi incompétents que zélateurs. On pourrait ajouter un zeste de cocasse avec un autre nom, celui de Guy Penne, son propre dentiste, qui lui avait limé les dents supérieures fut nommé, après cet acte politique, conseiller à l’Elysée pour les affaires africaines.

    LA FRANCE "FETE" LE 10 MAI UNE PERIODE TRES SOMBRE DE SON HISTOIRE DONT ELLE SUBIT ENCORE LES MEFAITS.

    Et que beaucoup continuent d’encenser. Les socialistes français restent sous l’emprise du marxisme économique dogmatique. Le nez dans l’évidence, ils la nient toujours. Les faits ne mentent jamais.

    C’est ce que Mitterrand et les socialistes n’ont jamais voulu savoir.

    Nicolas Lecaussin