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Religion - Page 6

  • Politique nataliste en Hongrie contre

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    politique immigrationniste en France

    Depuis 2010, les mesures pro-familles sont mises en place en Hongrie par le gouvernement Orban. Février 2019. Dans son Discours sur l’état de la nation, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a annoncé un programme d’aide aux familles.

    Des prêts à taux zéro pour les jeunes mariés, convertibles en subventions en fonction du nombre d’enfants. Toute femme âgée de moins de 40 ans qui conclut son premier mariage pourra recevoir un prêt à taux bonifié de 10 millions de forints (31 000 euros) pour le démarrage de sa vie en couple.

    Amortissement du prêt suspendu pour trois ans dès la naissance du premier enfant, puis pour trois années supplémentaires à la naissance du second enfant, avec effacement du tiers du capital. Le capital restant dû est entièrement effacé à la naissance du troisième enfant.

    Un jeune couple s’engageant à avoir deux enfants bénéficie d’une aide au démarrage de sa vie commune et à l’acquisition d’un logement de 22 millions de forints (69 000 euros). Chiffre qui passe à 35 millions (110 000 euros) pour les couples s’engageant à avoir trois enfants.

    Des aides à l’achat de véhicules familiaux, notamment des minivans pour les familles nombreuses. Pour les familles élevant au moins trois enfants, contribution non remboursable de 2,5 millions de forints (7 800 euros) pour l’acquisition d’une voiture neuve d’au moins sept places.

    Des allocations parentales avantageuses, combinées à des exonérations fiscales.

    Février 2025. Dans son Discours sur l’état de la nation, Viktor Orban, a annoncé des mesures fiscales inédites, des baisses d’impôts massives pour soutenir les familles et relancer la natalité.

    Elargissement de l’exemption fiscale à vie accordée aux mères. Cette exonération totale d’impôt sur le revenu était réservée aux femmes ayant quatre enfants. Elle sera étendue aux mères de trois enfants dès octobre 2025, puis aux mères de deux enfants à partir de janvier 2026.

    Cette réforme touche environ 250 000 familles avec trois enfants et 600 000 familles avec deux enfants. Sans ces mesures, la Hongrie aurait connu au moins 200 000 naissances en moins.

    Doublement du montant des déductions fiscales pour les parents: déduction mensuelle de 50 euros pour un enfant, de 200 euros pour deux enfants, de 500 euros pour trois enfants.

    Autre avancée: toutes les aides liées au congé parental et aux allocations familiales seront désormais exonérées d’impôt.

    Viktor Orban assure que la situation économique hongroise permet de financer ces dispositifs. L’investissement budgétaire sera compensé par une croissance stable et une réduction continue de la dette publique.

    Le déclin démographique, le vieillissement de la population, touchent presque toutes les nations occidentales. De nombreux pays européens connaissent une chute vertigineuse des naissances. La Hongrie s’est déjà opposée à la délocalisation forcée des migrants imposée par l’Union européenne. Elle affirme sa singularité et propose une alternative aux choix bruxellois.

    La Hongrie mène une politique nataliste ambitieuse, mise sur un soutien direct aux familles hongroises, sur la souveraineté familiale et nationale pour préserver l’identité hongroise. Elle renforce les racines familiales et nationales plutôt que de dépendre de la main d’œuvre migrante.

    La Commission européenne présente une "boîte à outils démographique" misant sur l’augmentation de l’immigration extra-européenne. L’Union européenne, et donc la France, prônent une ouverture accrue aux flux migratoires pour pallier le déclin démographique. Elles préfèrent ouvrir les frontières plutôt que d’inciter les Européens et les Français à avoir plus d’enfants.

    Deux visions de l’Europe s’inscrivent dans un affrontement idéologique plus large: une vision nationaliste contre une vision mondialiste.

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  • 50 Français massacrés par le ramasse!

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    Ohad YAHALOMI

  • J’ai connu Tunis quand on pouvait manger pendant le Ramadan

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    J’avais vécu les 20 premières années de ma vie à Tunis où les cafés et les restos restaient ouverts pendant le Ramadan, où il n’était pas rare que les jeûneurs et les non-jeûneurs puissent s’attabler ensemble à la même table.

    Mais c’est une époque révolue, c’était Tunis d’autrefois qui respirait la joie de vivre, celui des années 60 et 70 aux couleurs blanches et bleues de la Méditerranée. Un Tunis plus proche de Naples et d’Athènes ou d’Alexandrie que d’une ville orientale.

    Mais le tsunami wahhabite est passé par là à la fin des années 80, à travers ses chaînes satellitaires qui ont envahi les foyers tunisois, et a tout balayé sur son passage.

    Impactant les mœurs, la psyché et les attitudes de ses habitants qui ont radicalement changé, qui sont passés d’un islam invisibilité à un islam trop visible et envahissant, en rupture totale avec le mode de vie et la mentalité de leurs aînés, comme si les musulmans d’hier n’étaient plus les musulmans d’aujourd’hui.

    Tout doit rester fermé pendant la journée et les non-jeûneurs doivent se cacher pour boire et manger.

    Est-ce que l’islam d’hier était un mauvais islam parce que la cité n’était pas lieu dédié entièrement à la religion où tout un chacun pouvait vivre sa liberté de conscience sans entraves et en toute sécurité?

    Pourquoi la cité musulmane comme celle que j’ai connue autrefois a-t-elle perdu son caractère laïque pendant le Ramadan?

    Cet islam des années 60 et 70 était-il éloigné des préceptes coraniques… alors qu’aujourd’hui l’heure est à l’islam despotique et totalitaire qui doit contrôler tous les aspects de la vie dans ses moindres petits détails et qui ne peut tolérer que la cité musulmane ne soit pas régie par la loi d’Allah?

    On dit que la cité est aux hommes et que la religion est à Dieu. Pourquoi ce qui était possible dans certaines sociétés musulmanes il y a une trentaine d’années ne l’est-il plus maintenant?

    En reprenant son pouvoir total sur ses fidèles, l’islam les a tellement conditionnés mentalement et fanatisés qu’il en a fait les gardiens de leur propre prison et les brigadistes de la vertu musulmane.

    Le terroriste tunisien jamais repenti Rached Ghannouchi disait que l’islam de ses parents n’étaient pas l’islam. Il sous-entendait clairement qu’ils n’étaient pas des vrais musulmans.

    Ce qui explique certainement ce climat où l’on ne regardait pas l’autre à travers le prisme religieux, tolérant, permissif, non-intrusif et pacifié qui prédominait dans certaines sociétés musulmanes où un pratiquant pouvait rejoindre à la fin de sa prière ses amis au bar du coin.

    C’était un islam syncrétique qui composait avec son époque.

    Un islam qui n’en était pas un, où tout le monde avait sa place et où le Ramadan n’était pas un Goulag pour les non-jeûneurs.

    Salem Benammar

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)