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Opinions - Page 23

  • La religion des droits de l’homme explique la clémence

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    …de la justice envers les malfrats

    Fin novembre 2024, à Drancy, Seine-Saint-Denis, un médecin a été violemment passé à tabac par un patient qu’il suivait depuis six ans. Ce patient lui reprochait un problème de remboursement de la part de la Sécurité sociale. Aujourd’hui encore, le médecin souffre physiquement et psychologiquement de cette agression, il a des séquelles définitives: plus d’odorat, plus de goût, racines de dents nécrosées. Il se fait violence pour reprendre ses activités.

    Jeudi 13 février 2025. Verdict devant le tribunal: trois semaines de travaux d’intérêt général et 2000 euros d’amende. Le praticien de 64 ans déplore ce verdict: "Il ne s’est pas excusé. Il a passé son temps à rigoler pendant le procès. C’est la double peine pour moi".

    Dans notre société de l’inversion, les vols, les agressions, les délits, les crimes, les meurtres, les viols, sont monnaie courante et banalisés.

    Les coupables font presque toujours partie des minorités, sexuelle, ethnique, raciale, ou sociale. Ils bénéficient de toutes les mansuétudes, en particulier l’excuse sociale. Dans tous les cas, la justice minimise les faits, prend la défense de ces délinquants, ignore les victimes, et rend des jugements plutôt cléments.

    Comment en sommes-nous arrivés là?

    Poussé à l’extrême, le christianisme provoque un oubli, un mépris de la cité terrestre, au profit de la cité céleste, caractérisée par l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi. C’est une démarche personnelle, intérieure et libre. La religion séculière des droits de l’homme, une version profondément modifiée de l’amour évangélique, transforme radicalement cette démarche: son objet est l’homme-dieu de la gnose, elle est collective et obligatoire.

    Dans cette perspective sécularisée, il s’agit d’obtenir le paradis sur terre en instaurant ici et maintenant un amour de l’autre jusqu’au mépris de soi au nom de l’humanité divinisée, l’Un de Plotin. Au nom de cet amour, on doit voir l’autre comme le même.

    L’amour de Dieu est remplacé par une obligation juridique d’amour absolu de l’autre. Les manquements à cette contrainte sont sanctionnés par le droit. L’oubli total de soi au profit d’autrui, vertu d’origine chrétienne, est aujourd’hui imposé autoritairement à la civilisation occidentale.

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  • De l’État de droit à l’État captif: la subversion d’une nation

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    Il fut un temps où la France tremblait devant le crime et le châtiait sans faiblesse. En 1972, le meurtre du jeune Philippe Bertrand par Patrick Henry soulevait une indignation unanime. Aujourd’hui, bien pire se produit sans que l’État ne s’émeuve, sinon pour sermonner ceux qui voudraient encore défendre l’ordre. C’est que, depuis des décennies, les institutions, passées sous l’emprise d’une idéologie délétère, ont renversé la hiérarchie naturelle du droit, substituant la mansuétude pour les criminels à la répression des honnêtes gens.

    https://www.youtube.com/watch?v=9_Nfpayw3vk

    L’OCCUPATION DES INSTITUTIONS PAR LA GAUCHE

    Depuis Mitterrand, la gauche a tissé sa toile sur les grands organes de la République: Conseil d’État, Conseil constitutionnel, magistrature, administration, tous soumis à un même esprit, celui du relativisme juridique et de la faveur systématique accordée aux " minorités". Par le biais du Syndicat de la Magistrature et de l’École Nationale de la Magistrature, on a formé des générations de juges imbus de dogmes égalitaristes, méprisant les principes fondamentaux de la justice et préférant au droit romain les caprices de l’idéologie. Ainsi se justifie une répression implacable des personnalités de droite, tandis que les figures de gauche, prises dans des scandales patents, échappent à toute condamnation.

    UN DROIT ASYMETRIQUE ET UN ÉTAT PARTIAL

    Les exemples abondent. Richard Ferrand voit son dossier effacé par la prescription; Fabius et Dufoix, impliqués dans l’affaire du sang contaminé, ne sont pas inquiétés; en revanche, Nicolas Sarkozy et François Balkany subissent l’implacable rigueur de juges qui prétendent servir la justice mais ne font qu’exécuter une sentence politique. Ne parlons même pas du cas de Marine Le Pen qui risque les pires avanies là où d’autres ont connu la relaxe pure et simple. Ce " deux poids, deux mesures " s’étend aux rues: aux racailles, l’indulgence et les excuses; aux Français ordinaires, la culpabilité et l’opprobre.

    https://www.youtube.com/watch?v=MmlO_MA9I4Y

    DE L’IMPUNITÉ ORGANISÉE A LA RÉVOLTE QUI VIENT

    Deux affaires récentes achèvent de démontrer cette iniquité. Nahel, adolescent multirécidiviste, meurt après un refus d’obtempérer: aussitôt, l’État s’agenouille, les ministres se précipitent, le policier est jeté en prison et les émeutes sont excusées par la classe dirigeante. À Crépol, Thomas, un jeune Français, est massacré par une bande de criminels: silence officiel, affaires classées, manifestations patriotes dénoncées comme " extrémistes". Le pouvoir préfère protéger ceux qui détruisent la France plutôt que ceux qui l’aiment.

    VERS L’EFFONDREMENT OU LA RESTAURATION

    Cette subversion du droit, organisée et orchestrée depuis des décennies, ne peut qu’aboutir à la dissolution de la nation si elle n’est pas combattue. Une caste médiatique et judiciaire impose son idéologie, traque ses adversaires, et refuse tout débat. La rupture devient inévitable. La France, mutilée dans ses fondements, doit retrouver son ordre et sa hiérarchie naturelle. Il ne s’agit plus de réformer, mais de restaurer.

    Sinon, ce n’est plus seulement la justice qui s’effondrera, mais la civilisation elle-même car l’adversité ne vient plus seulement de l’étranger mais du sein même de la Nation, conduisant à la tombe.

    Jean-Jacques Fifre

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • La pensée critique et la désobéissance, clés de notre émancipation et de notre liberté

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    Avez-vous déjà rencontré des personnes qui suivent aveuglément une idéologie, qui accordent une confiance inébranlable à un leader et qui refusent toute opinion critique ou tout point de vue différent? Ce phénomène est omniprésent aujourd’hui dans les mouvements politiques, les groupes religieux, les médias sociaux et même dans les débats scientifiques. Mais qu’est-ce qui se cache réellement derrière cela? Pour mieux comprendre ce phénomène, il est essentiel d’examiner la théorie de la stupidité développée par le théologien allemand Dietrich Bonhoeffer.

    Dans un monde où le mal est souvent mis en avant comme la plus grande menace, Bonhoeffer a affirmé qu’il existait un danger encore plus grand pour le bien: la stupidité. Selon lui, la stupidité est plus dangereuse que la méchanceté. Pourquoi? Parce qu’elle n’est pas seulement destructrice, mais aussi difficile à reconnaître comme une menace.

    Dietrich Bonhoeffer était un théologien et résistant allemand, arrêté par les nazis en 1943 en raison de son implication présumée dans un complot contre Hitler. Pendant son emprisonnement, il eut le temps de réfléchir à la décadence morale et sociale de son pays. Il se demandait comment tant de gens avaient pu tolérer ou même participer activement aux crimes et injustices du régime. Il en est arrivé à une conclusion troublante: ce n’était pas seulement la méchanceté qui avait conduit à ces atrocités. C’était une forme d’ignorance bien plus insidieuse, une paresse intellectuelle et morale qu’il appelait la stupidité. Une stupidité qui dépasse l’intelligence.

    Bonhoeffer a rapidement compris que la stupidité ne pouvait pas être simplement assimilée à un manque d’intelligence. Ce n’était pas un simple problème intellectuel, mais un phénomène profondément enraciné dans la société et la morale. Ce n’était pas seulement un manque de connaissances, mais un refus délibéré de la pensée critique. Et c’est précisément cela qui rendait la stupidité si dangereuse.

    Bonhoeffer a observé que la stupidité se propageait comme une épidémie dans certaines circonstances et pouvait infecter une grande partie de la société. Mais que signifiait-il exactement par là? Il a découvert que la stupidité n’était pas simplement un manque d’intelligence, mais une absence de réflexion critique, de responsabilité individuelle et de discernement. Les individus qui pensent et agissent de manière indépendante font souvent preuve de plus de clarté et de rationalité. Mais lorsqu’ils sont intégrés à des groupes, en particulier à des mouvements de masse, beaucoup abandonnent leur capacité de jugement personnel et suivent aveuglément la majorité. Cette forme d’inertie intellectuelle est particulièrement courante dans les régimes autoritaires, où la pensée indépendante est réprimée et où le conformisme est récompensé. Bonhoeffer a compris que le pouvoir, qu’il soit politique, religieux ou idéologique, a la capacité d’ancrer la stupidité dans l’esprit des gens.

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