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Histoire - Page 24

  • Le réveil des volcans est un vrai danger

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     …à la différence du prétendu réchauffement climatique

    Si un super volcan entrait en éruption, les clameurs des pleureuses réchauffistes ne seraient plus qu’un murmure inaudible. L’écologie punitive, ses normes extravagantes, sa cenSSure médiatico-judiciaire, la culpabilisation des téléphages abrutis, tout cela serait vain. L’humanité serait confrontée à un véritable chaos climatique. Rien à voir avec les vaticinations des bouffons du GIEC.

    IL Y A 74 000 ANS, NOTRE ESPECE A FAILLI DISPARAITRE

    La catastrophe de Toba fut la plus grande éruption volcanique de ces trois derniers millions d’années. Née de l’explosion du volcan Toba au Nord de l’île de Sumatra, elle dégagea une énergie au moins cinq mille fois plus puissante que la bombe de Hiroshima, produisant un boum supersonique qui fit plusieurs fois le tour de la Terre.

    L’éruption a duré une vingtaine d’heures au cours desquelles une colonne incandescente d’une hauteur estimée à 40 kilomètres a dispersé sur 50 millions de km2, soit l’équivalent de la surface de l’Eurasie, une couche de cendres jusque dans l’océan Indien, la mer de Chine et la mer d’Arabie. Tandis que les laves ont coulé pendant plusieurs semaines. La quantité totale d’éjectas volcaniques est estimée à environ 9000 km3.

    De nombreux paléoanthropologues considèrent que l’hiver volcanique provoqué par les cendres de cette super-éruption dans l’atmosphère a eu non seulement un impact désastreux sur la faune et la flore, mais a amené l’espèce humaine à la quasi-extinction. Il ne restait plus que quelques milliers d’humains sur toute la terre. Cela pourrait expliquer la pauvreté de la diversité génétique de notre espèce.

    Les réchauffards seraient contents, les super éruptions refroidissent l’atmosphère

    Ces bateleurs ne crèveraient pas de chaud, asphyxiés par le CO2, mais il seraient étouffés par les cendres volcaniques en se pelant les miches. L’étude paléoclimatique des carottes de glace du Groenland montre une corrélation entre l’éruption du Toba et le renforcement de la période glaciaire pendant un bon millénaire.

    Il y a 74 000 ans, les nuages de cendres projetés dans la stratosphère ont plongé l’ensemble du globe dans un "hiver atomique" d’une décennie. La moyenne des températures a chuté d’environ 3 à 4°C sur plusieurs années, avec des baisses locales de l’ordre de 15°C dans les régions continentales, et de 20 à 25°C près des pôles.

    Les herbivores mouraient faute de plantes. Les carnivores faute de proies. Et les humains ont dû s’entre-tuer avant de manger les survivants. Façon dystopie hollywoodienne. À part que ce n’était pas du cinéma. Quand le ciel s’est dégagé, les glaces ont mis plusieurs siècles à fondre, et il fallut mille ans pour que le climat global redevienne comme avant.

    J’en profite pour rappeler que nous sommes encore dans une période glaciaire et que, malgré le léger réchauffement de 1860 à 2005, les températures sont toujours en dessous des moyennes historiques.

    ÇA POURRAIT SE REPRODUIRE…

    Le Toba n’est pas éteint! Au cours des 74 000 années passées, la caldera s’est soulevée de 1200 mètres pour former l’île de Samosir.

    Et elle continue à monter d’un centimètre/an.

    Preuve que ça bouillonne toujours dessous.

    Mais ce n’est pas le seul volcan inquiétant.

    On n’est pas dans le domaine des hypothèses farfelues comme avec les professeurs Tournesol du GIEC. On s’appuie sur des observations factuelles récentes, incontestables. Ainsi en 1815 (il y a 210 ans, une paille à l’échelle géologique) les humains ont passé une année entière sans été ni chaleur et plusieurs années glaciales ensuite.

    Un volcan indonésien, le Tambora s’était réveillé, produisant des nuées ardentes, des tsunamis et des pluies de cendres. Il avait éjecté beaucoup de fumée et de particules dans l’atmosphère bloquant le rayonnement solaire, refroidissant la Terre et détruisant la vie.

    Les aérosols projetés dans la stratosphère ont voilé la lumière du Soleil et provoqué un hiver volcanique pendant trois ans. Avec des moyennes de température très en dessous des normales, des chutes de neige en plein été dans les latitudes tempérées, des pluies diluviennes et l’absence presque totale d’ensoleillement.

    L’hémisphère nord fut le plus touché avec des récoltes de céréales et de pommes de terre ravagées en Chine, en Europe et en Amérique du Nord. Les famines se multiplièrent, comme les épidémies de typhus. Les récoltes étaient maigres, le froid glacial, et des centaines de milliers de personnes mouraient de cachexie quand ce n’était pas d’hypothermie. Une partie de l’Europe occidentale et centrale migra vers les Amériques, et aux USA depuis la côte Est vers le Midwest.

    L’éruption du Krakatoa en 1883 produisit des effets similaires à ceux du Tambora, tsunamis et nuées de cendres obscurcissant le ciel, modifiant le climat jusqu’en Europe, mais pendant moins longtemps. Il y avait alors des communautés chrétiennes, hindouistes et bouddhistes en Indonésie, qui cohabitaient plus ou moins bien avec les mahométans. Ceux-ci accusèrent les "infidèles" d’être responsables de l’éruption, et en profitèrent pour en massacrer plusieurs millions. Un génocide délibérément occulté, comme la traite négrière en mer rouge, afin de ne pas attiser la haine contre "nos frères musulmans qui nous aiment tant" (copyright crétin Bergoglio).

    LE CO2, UNE RIGOLADE A COTE DU DIOXYDE DE SOUFRE

    Il s’agit d’un gaz dense et toxique, considéré comme la première cause de désastre dans une éruption massive. En 1991, le Pinatubo considéré comme éteint (!) se réveilla et expédia 15 millions de tonnes de SO2 dans l’atmosphère.

    Et c’était une "petite" éruption.

    Quand il est éjecté par un volcan, ce gaz monte jusqu’à la troposphère puis atteint la stratosphère. Des petites particules s’agrègent en aérosols et restent suspendues pendant plusieurs années. Elles captent la lumière du soleil et la reflètent directement vers l’espace, en empêchant son rayonnement de réchauffer la Terre. La petite éruption philippine de 1991 avait fait baisser la température terrestre de 0,5°C.

    Les climatologues sérieux, ceux qu’on n’invite jamais à la télé, craignent que le réveil de très anciens volcans entraîne des chutes de température bien supérieures. Mais il n’y a pas que ça. En bloquant les rayons du Soleil dans la troposphère, la strate dans laquelle se forment les variations météorologiques, les particules de soufre pourraient empêcher les chutes de pluie, notamment les moussons.

    Or, sans pluie en Asie et en Afrique, les récoltes se tariront. Les économies plongeront, les tensions ethniques s’intensifieront et la famine tuera des millions de personnes.

    Lorsque les humains ont faim, ils sont enclins à suivre les raclures qui leur promettent de faire bombance à condition d’aller se servir chez les voisins. Mahomet ou Hitler, djihad ou lebensraum, mêmes ressorts.

    LE PLUS GROS RISQUE IMMINENT SERAIT PEUT-ETRE YELLOWSTONE?

    C’est la caldera monumentale de 71 x 45 km d’un volcan très ancien, qu’on croyait endormi depuis 642.000 ans, qui pourrait se réveiller plus tôt que prévu. Dans un environnement volcanique omniprésent. Sources chaudes, micro-séismes, mini-éruptions, geysers.

    Des analyses récentes des cendres montrent que les conditions préalables à l’explosion de ce géant assoupi pourraient être réunies en quelques décennies. Ou moins.

    Si le majestueux volcan de Yellowstone situé dans le parc national éponyme dans l’État du Wyoming USA entrait à nouveau en éruption, la catastrophe aurait un impact planétaire. Avec des conséquences sans doute pires que lors de l’explosion du Toba parce que les humains sont beaucoup plus nombreux et dépendent de technologies vulnérables.

    Les géologues croyaient que plusieurs siècles seraient nécessaires à l’afflux de magma pour atteindre le volume critique dans la chambre située sous la caldera. Or cette transition s’est accélérée. L’écorce terrestre a enflé de 70 centimètres depuis 1975. Le réservoir magmatique a presque triplé de volume, accumulant et amplifiant les écoulements.

     "C’est incroyable de voir à quel point très peu de temps suffit à un système volcanique endormi pour être au bord de l’éruption", a déclaré le docteur Hannah Shamloo, vulcanologue de référence sur place.

    Selon l’agence américaine Geological Survey, le volcan de Yellowstone est un des plus surveillés du monde. Une multitude de capteurs et de satellites observent en permanence le moindre de ses mouvements, mais on sait qu’en cas d’éruption, on ne pourrait pas faire grand-chose.

    Les personnes travaillant sur le volcan endormi ont ordre de rassurer le public. De dire que la probabilité d’une explosion massive serait la même que celle d’une collision avec un astéroïde.

    Pourtant, sous leurs pieds, la cocotte-minute siffle et bouillonne en permanence. Mais il faut éviter la panique. Et avant le sauve-qui-peut, empêcher la fuite des capitaux.

    Christian Navis

     

    https://climatorealist.blogspot.com

     

     

  • Le passé, le présent et le futur de notre Suzerain

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    HUMOUR ET DÉRISION

    (…)

    La croyance veut que les réincarnations successives emportent avec elles dans les renaissances une partie des expériences passées, qui s’accumulent et expliquent la destinée de la dernière incarnation.  Concernant la dernière réincarnation de notre royal Président, je me suis dit qu’il était possible de retrouver ses réincarnations passées qui expliqueraient son règne actuel.

    On dit de lui qu’il n’est pas fini et vit sous la coupe d’une vielle bâtarde au genre indéfini. Son époque se caractérise par une fausse paix des religions, au commencement appelée vivre-ensemble. Au début de son règne, il a déclaré aux mignons petits marquis de son aréopage soyez fier d’être des amateurs, ce qui c’est très vite révélé exact, pour notre malheur.

    Cette maléfique dernière réincarnation en notre Suzerain Macron a peut-être commencé avec Philippe IV le Bel, dit Papounet. Il est un des premiers des Rois Maudits, il a trucidé les membres de l’Ordre des Templiers, les combattants à la Reconquête contre les musulmans dans les royaumes catholiques. Pour cette infamie Jacques de Molay a prononcé une malédiction sur le bûcher: " Soyez tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races!" Aujourd’hui il s’acharne a finir la destruction de la France  "fille aînée de l’Église" Il est colporté par des complotistes de la Reconquête du Renouveau National, qu’il serait par sa volonté à l’origine de l’incendie de Notre-Dame pour la ressusciter à son image dans une cérémonie satanique.

    Le "papounet Le Bel " frappé de la malédiction a fait une brève réincarnation en Louis X pas totalement tapé du ciboulot mais plutôt totalement débile, qui s’est rapidement mis tout le monde à dos. Des jours funestes s’annonçait pour notre royaume, le tapé Louis X allait transmettre ses gènes destructeurs à Charles VI.

    Charles VI a été le plus tapé d’entre tous, on a commencé par l’appeler " le bien-aimé ", on a fini par le renommer " le fou" En 1392, il a fait une grosse crise de folie en s’attaquant à ses propres troupes. Est-ce une réminiscence de ce passé qui a conduit Macron, autrefois lui aussi le bien-aimé, à lancer une grenade dégoupillée dans les jambes de ses propres troupes? Le gène de la folie explique cette décision aventureuse de dissolution.

    Après un long purgatoire en enfer, semble-t-il très insuffisant, Charles VI s’est réincarné en Louis XI, rongé par la suspicion et la paranoïa.

    Louis XI, réincarné en Charles IX a été le malheureux pantin de sa mère Catherine de Médicis, une vraie bâtarde. Le petit Charles IV avait commencé son règne à 10 ans, n’étant pas tout a fait fini. On retrouve là en Macron un trait de son caractère, si bien constaté par Eric Zemmour, déclarant "Emmanuel Macron est un adolescent qui n’est pas fini" Le petit Charles IX doit faire face à une guerre de religion. A la cour il a imposé le port de boucles d’oreille aux gentilshommes.

    Des spécialistes en réincarnation affirment que c’est à cette époque que certains de ses penchants se sont déclarés, à la fois à la soumission à une femme-mère autoritaire et à une attirance sexuelle contre nature.

    Charles IV réincarné en Henri III a assumé ces attirances pour les invertis, ses mignons.

    Ronsard dénonce en vers les mœurs dissolues du roi Henri III.

    "Le Roi, comme l’on dit, accole, baise et lèche

    De ses poupins mignons le teint frais nuit et jour.

    Eux, pour avoir argent, lui prêtent tour à tour 

    Leurs fessiers rebondis et endurent la brèche".

    Dans une période marquée par les guerres de religions, ces jeunes précieux réussissent l’exploit d’être détestés aussi bien par les catholiques de la Sainte-Ligue que par les protestants. Mais en même temps le roi est connu pour aimer les femmes, et tout particulièrement son épouse avec laquelle il n’aura pas d’enfants.

    Le journal Le Monde, généralement très bien informé sur les turpitudes de nos élites, a révélé: " Le soir, autour de whiskys japonais ou écossais Macron s’amuse au sein de son “boys club”: surnoms comme “petit pédé… grande tarlouze”, et Matignon rebaptisé “la cage aux folles”" Le quotidien affirme que " l’Élysée avait baptisé Matignon La cage aux folles ", lorsque Gabriel Attal était encore Premier ministre.

    Le pervers jouit de la souffrance des autres" Le Monde le lâche parce qu’ils en a assez de ses conneries avec la dissolution et l’instabilité permanente. http://www.brujitafr.fr/2024/12/selon-le-monde-le-soir-autour-de-whiskys-japonais-ou-ecossais-macron-s-amuse-au-sein-de-son-boys-club-surnoms-comme-petit-pede-et-matignon-rebaptise-la-cage-aux-folles.html

    Macron s’est ensuite incarné en Louis XIV, d’où son goût pour le faste des grandes réceptions qu’il a présidé dans le fastueux château de Versailles où il aime tant briller et dépenser quoi qu’il en coûte. Le dernier repas du prince avec le Roi d’Angleterre et 160 convives a coûté un demi-million, avec des bouteilles à 2 700 euros pièce. Rien n’est trop beau pour le brillant argentier.

    Les frais de réception du triste sire sont passées de 9,87 millions en 2021 à 21 millions en 2023. Le fonctionnement du Palais nous a coûté 124,2 M€ en 2023, 126,3 M€ en 2024 et augmentera encore de 2,5%, soit 3 millions d’euros en 2025.

    La suite, vous la connaissez, mais pour le futur il vous faudra attendre.

    Daniel Faguet

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Cohn-Bendit héros de Mai toujours au firmament

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    Né en France en 1945, issu d’une famille juive ashkénaze allemande qui a fui l’Allemagne nazie, Daniel Cohn-Bendit passe son baccalauréat en Allemagne, dont il prend la nationalité pour éviter le service militaire français, puis étudie la sociologie à Nanterre.

    Membre du groupe anarchiste Noir et Rouge, il fait partie des "enragés" qui perturbent joyeusement la vie universitaire, remettant en question programmes et méthodes pédagogiques, multipliant les défis à l’autorité, insistant sur l’aliénation étudiante notamment dans le domaine sexuel, sous l’influence du psychanalyste Wilhelm Reich.

    Il est très tôt dans le collimateur des autorités universitaires: à la rentrée 1967, il est transféré dans une autre université, mais une forte mobilisation étudiante permet son maintien à Nanterre.

    Le 8 Janvier 1968, le ministre François Missoffe vient inaugurer la piscine du campus de Nanterre, il se fait rudement apostropher par un étudiant aux cheveux flamboyants: "C’est bien beau de faire une piscine pour les étudiants, mais qu’est-ce que vous faites pour régler leurs problèmes sexuels?". La réponse est à la hauteur du fossé générationnel qui les sépare: "C’est bien pour vous aider à les oublier qu’on vous invite à plonger dedans".

    La préfecture engage une procédure d’expulsion, finalement bloquée. Les RG s’intéressent désormais de près à lui. Il est brièvement arrêté après la plainte pour agression d’un étudiant de droite. Il participe à l’agitation multiforme des semaines précédant Mai 68: meeting international à Berlin contre la guerre du Vietnam, occupation, le 22 Mars, du bâtiment administratif de Nanterre, qui donne naissance au mouvement du 22 Mars, dont il devient un des leaders.

    Rouquin au regard malicieux, orateur doué et culotté, Cohn-Bendit bénéficie, en ce début de Mai 68, d’une réelle popularité à Nanterre. Les autorités universitaires décident de le traduire, avec plusieurs camarades, devant le conseil de discipline de la Sorbonne. Le 3 Mai, la manifestation de soutien aux Nanterrois tourne à l’émeute dans le Quartier latin, et marque le début de la contestation étudiante.

    A partir du 9 Mai, Cohn-Bendit est omniprésent dans l’organisation et le déroulement des manifestations. La nuit du 10 Mai, il négocie directement avec le recteur Roche pour éviter l’affrontement entre étudiants et policiers. Au matin, après plusieurs heures de combats très violents, il lance sur Europe 1 un appel à la dispersion, et à la grève générale.

    Le 13 Mai, il défile à Paris en tête d’un gigantesque cortège politique et syndical. Il déteste le PCF et la CGT, et les qualifie publiquement de "crapules stalinienne ".

    Son charisme et son insolence juvénile face aux forces de l’ordre font de lui un porte-parole étudiant, et une vedette médiatique: longue interview donnée à l’ORTF, conversation avec Sartre publiée dans le Nouvel Observateur, rencontre officielle avec Jacques Lacan …

    Aux alentours du 15 Mai, Dany le Rouge s’éloigne du cœur des événements. Il ne croit pas à la Révolution brutale, il préférerait une issue réaliste, comme l’établissement d’un gouvernement populaire. Il se rend chez son frère Gaby, à Saint-Nazaire. Ensuite, il part pour Berlin, où il est invité par les étudiants, en compagnie d’un reporter de Paris-Match. Quelques jours plus tard, il participe à un meeting à Amsterdam et fait une provocation anti-nationaliste:

    "Le drapeau tricolore est fait pour être déchiré, pour en faire un drapeau rouge".

    Le 22 Mai au soir, le régime gaulliste l’interdit de séjour en France. Cette interdiction est le point d’orgue d’une campagne germanophobe orchestrée contre lui par les forces hostiles aux événements, du PCF aux gaullistes: Cohn-Bendit sert de pôle mobilisateur au discours anti-contestataire. Il rentre clandestinement en France et réapparaît triomphalement à la Sorbonne le 28 Mai.

    Cette interdiction provoque des manifestations de soutien. Le 1er Juin, il participe au cortège contre l’annonce de nouvelles élections. Impuissant face à la reprise en main du pays et menacé d’arrestation, il regagne peu après clandestinement l’Allemagne, où commence pour lui une nouvelle vie. De 1973 à 1974, il travaille dans un jardin d’enfants, à Francfort. Il est aide-éducateur dans une crèche autogérée par les parents des enfants, puis reprendra cette activité six ans plus tard.

    Il fait partie du groupe mao-spontanéiste Revolutionärer Kampf. Il participe en Allemagne à la fondation des Grünen, les Verts, puis à l’aile qui rejoint le SPD dans la gestion gouvernementale. Il est élu député européen à plusieurs reprises, en Allemagne et en France.

    Dans le Grand Bazar, écrit en 1975, il avoue: "Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais: Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi et pas d’autres gosses? Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même".

    En 1975, lors d’une interview accordée à la Radio-Télévision Suisse, il évoque ses interactions avec des enfants: "Je vis dans une communauté avec des gosses et d’autres personnes. C’est un genre d’enfant qui se dit anti-autoritaire. Anti-autoritaire veut dire que les enfants n’ont pas pu faire ce qu’ils veulent, mais qu’on essaie de développer le plus possible l’autonomie des enfants. Pour moi, ça a été une possibilité de réfléchir sur moi, c’est-à-dire en ayant des expériences avec les gosses en jouant avec eux. Il y a des rapports émotionnels et même sexuels, donc sexuels dans le sens émotif, caresse, etc. J’ai appris beaucoup sur ma propre personne".

    Le thème de l’émission portait sur "À l’école du sexe. Comment on apprenait à faire l’amour dans les classes de Suisse romande".

    Le 23 Avril 1982, au cours de l’émission Apostrophes, il déclare: " Quand une petite fille de cinq ans et demi commence à vous déshabiller, c’est fantastique, c’est un jeu érotico-maniaque ". Il s’occupait de " huit petits gosses de 16 mois à deux ans " dans des crèches alternatives. " Je vais leur torcher le cul, ils vont me chatouiller et je vais les chatouiller … "Cohn-Bendit se défendra en invoquant le contexte de l’époque et un "besoin maladif de provocation".

    Le 20 Décembre 1978, Christian Bonnet, ministre de l’Intérieur, met fin à la mesure d’expulsion. En 1998, il revient en France.

    Cohn-Bendit a marqué durablement l’imaginaire collectif français, il reste l’un des symboles de Mai 68, dont il incarne le souffle libertaire. Il se distingue peu à peu d’autres fondateurs du mouvement du 22 Mars, restés fidèles à leurs valeurs anarchistes. Il se recycle dans l’écologie, dans le libéralisme, dans le fédéralisme européen, et dans le mondialisme. Plus encore qu’au cours des événements, il intervient régulièrement dans les médias où il distille la bonne parole écologiste, gauchiste, européiste et mondialiste. Il est la coqueluche des journalistes, l’idole de la gauche bien-pensante. On lui déroule le tapis rouge, on le cajole, on le courtise, on lui fait du " Dany " à tour de bras pour lui prouver une proximité affective et idéologique. Il soutient longtemps Macron, puis rompt avec lui.

    Depuis Mai 68, Daniel Cohn-Bendit est un personnage public de premier plan. Il a fait une carrière politique et médiatique sans le moindre obstacle. Toujours adulé. Toujours idolâtré. Toujours porté au pinacle. Les commémorations de Mai 68 rappellent et glorifient son souvenir.

    Il n’y a rien d’étonnant à cela. Cohn-Bendit, couvert par la confrérie, incarne et personnifie à merveille l’environnement politique dominant, tous les paramètres du mondialisme: l’immigrationnisme l’islamisation, le wokisme, le genre, le LGBTisme, le transhumanisme, l’écologisme, l’européisme, le fédéralisme…

    Et par voie de conséquence, la dégénérescence propre à notre époque. L’enfance est devenue un produit de consommation. La pédocriminalité n’est pas un fléau marginal concernant divers fous égarés. Elle est une plaie profonde de notre société impliquant de puissants réseaux composés de personnalités influentes. De véritables briseurs de vie et de rêves que la justice " oublie " régulièrement de réprimer, que ce soit à Outreau, à Angers, qu’il s’agisse des disparus de l’Yonne, de l’affaire Dutroux, celles d’Anvers, de Cogolin. À Zandvoort, des CD-Rom furent retrouvés et transmis à la police. Les chiffres sont accablants: mille enfants disparus par an en France, seize meurtres d’enfants au passif d’un réseau pédophile dans le Var, trois autres abusés… et ce en toute impunité.

    Magistrats, policiers, gendarmes, politiciens, avocats observent la loi de l’omerta. Rien ne sort car rien ne doit sortir. Les investigateurs isolés font face au mur de la honte. Les enquêtes sont bâclées, les preuves camouflées. Chacun tient l’autre par la barbichette, car dans ce genre d’histoire, tout le monde a peur de tout perdre. L’hypocrisie est poussée à son paroxysme, tant cette pédocriminalité d’Etat n’est jamais réprimée, mais seulement utilisée afin de restreindre nos libertés individuelles. Des familles et des enfants sont détruits par le vice impuni de ces adeptes. Crimes et obscénités sont étouffés.

    Notre société dégénérée se liquéfie au fur et à mesure que le système libéral mondialiste s’intensifie. Elle plonge lentement, mais sûrement dans l’abîme. Elle incarne la laideur d’âme et d’esprit de ses dirigeants corrompus. La décadence morale et la mort spirituelle sont intimement liées. Dieu et la morale ont été bannis de la société.

    Le mondialisme produit en nombre illimité ce genre d’humain déraciné, sans terre ni patrie, sans tradition ni culture, flexible à souhait, dépressif et consommateur compulsif, dévirilisé, voire féminisé, mal éduqué, individualiste, abruti par les médias de masse, les nouvelles technologies, perverti par la pornographie, courant après l’argent, le sexe, les honneurs, et les plaisirs superficiels. Naturellement orgueilleux, il cherche à se montrer supérieur à son semblable et jalouse quiconque lui fait de l’ombre. C’est à celui qui montre le plus d’attributs de richesse et de beauté. Qui en impose pour être quelqu’un aux yeux des masses. Pour valoir aux yeux des autres. Tel est le prototype humain, formaté par le mondialisme, qui prolifère et se multiplie, notamment dans les couches sociales dites supérieures.

    Au lieu de s’élever et d’élever, d’avancer et de progresser, l’humain est en train de démolir une planète conçue à la perfection, et avec " l’aide " des écologistes. Sur la terre comme dans les airs, par la pollution, les chemtrails, les graffitis, les buildings, la détérioration des sols…

    L’homme s’est attaché à détruire l’ordre ancien. La profonde dégénérescence de notre époque se traduit par de l’agitation, de l’excitation et de la dépression. Donnant l’illusion de la vie, cette agitation générale engendre le bruit et la cacophonie. À l’instar des écrans télévisés, le bruit est partout, en opposition à la vertu du silence.

    Le vide à remplir est comblé par la société du désir, de l’hédonisme, par une overdose d’objets à consommer, à grands coups de crédits et de surendettement, dans l’intérêt des banques. Le commerce de snuff movies fleurit. L’industrie pédopornographique brasse des sommes folles.

    Depuis Mai 68, des idéologues ivres de haine embarquent les générations suivantes dans la fuite hors de soi. Ils les prédisposent à se complaire dans l’immoralisme de l’irresponsabilité collective. Remède fallacieux contre l’angoisse solitaire. Crime contre la liberté.

    Mai 68 détruit radicalement l’armature sur laquelle les humains tissent avec une patience amoureuse un florilège de sentiments qui en épurant leurs désirs enluminent leurs existences.

    Mai 68, stade suprême du nihilisme. À force d’entendre ressasser que toute valeur est suspecte de consolider l’ordre ancien, on n’a d’autre recours qu’une émotivité infantile, une sensiblerie, une soumission à l’affect, une fuite dans le paroxysme.

    Mai 68: fin des épanchements liés à des souvenirs, fin des émois à connotation littéraire. Dictature du présent de l’indicatif. Table rase sur le passé composé, décomposé, recomposé. Barbarie de l’immédiateté.

    Mai 68: l’arnaque d’une contestation du capitalisme qui n’aura servi qu’à le rendre plus oppressant. Plus arrogant. Plus irrémédiable. Argent et notoriété médiatique sont devenus les seuls critères de l’éminence sociale. Exit les modèles de sainteté, d’héroïsme, de sagesse.

    Mai 68: l’arnaque d’une prétendue démystification qui s’échoue dans la dérision des " humoristes ". Sous les pavés, la plage, et sous la plage, le ciment gris d’un nihilisme ricanant.

    Mai 68: l’arnaque d’une anti-pédagogie, le pédagogisme qui a fabriqué en série des fauves vénaux et immatures, en les privant d’ossature psychique et de jalons mémoriels, sous prétexte de les soustraire à la morale bourgeoise.

    Mai 68: l’arnaque d’une génération qui a cru prendre l’Histoire avec énergie, dont les descendants se targuent encore de cette illusion, alors qu’elle a déconnecté l’humain de la marche en avant de l’Histoire.

    Mai 68: l’arnaque d’une visée révolutionnaire qui s’est prétendue novatrice, alors qu’elle était au fond dans la droite ligne de la Révolution dite française, et qu’elle a ranimé sans répit, pendant un mois, les recettes du totalitarisme. Totalitarisme actualisé avec Macron.

    Mai 68: l’arnaque d’une fausse libération qui a dégradé le moi en ego pour mieux l’enfermer dans une insignifiance revendiquée.

    Mai 68: la récusation sans appel de l’héritage gréco-latin et chrétien. Mai 68: une nuit de l’esprit toujours vivace.

    Mai 68: l’explosion des normes objectives du bien et du mal. La morale, les traditions, la culture classique, les institutions sont considérées comme aliénantes. La nouvelle morale, c’est l’individualisme. Le fruit de Mai 68, c’est l’individu comme mesure de toute chose. C’est le royaume du Moi.

    Mai 68: la société devient une société de l’hyper consommation, une société consumériste organisée à partir de l’exploitation commerciale des désirs du Moi.

    Mai 68 débouche sur l’alliance objective de l’ultra libéralisme économique et d’une vision libertaire des mœurs. Libéral au plan économique par la mise en avant du profit et de la marchandisation, jusqu’à la marchandisation des corps. Libertaire par le rejet des principes moraux, chacun se construisant ses mœurs, en fonction de ses envies.

    Dans la fin du XXe siècle, les soixante-huitards participeront activement à la réorganisation du capitalisme et à la révolution sexuelle. Le quotidien Libération, en état de survie grâce au grand capital, symbolise cette alliance libérale-libertaire. Leurs enfants et petits-enfants continueront et amplifieront l’oeuvre libérale-libertaire: capitalisme financier et révolution des mœurs.

    Tel est l’héritage de Cohn-Bendit et de ses congénères soixante-huitards. Cet héritage, conforme à l’esprit du temps, embrasse tous les ingrédients du mondialisme: libéralisation totale des échanges, destruction ou table rase du passé, abolition de l’ordre naturel, domination et privatisation du monde, cosmopolitisme et internationalisme, changement de l’anthropologie humaine, asservissement et mise en esclavage de l’homme.

    Cohn-Bendit, au soir de sa vie, peut se regarder dans la glace avec satisfaction. Il a fait "du bon boulot". Il est un homme-sandwich de la nouvelle société, un paradigme du Nouvel Ordre Mondial. Il reste flatté et comblé de louanges par toute la caste au pouvoir.

    Jean Saunier

     

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