Et si nous refaisions de la France ce qu’elle fut? (09/02/2025)
La France souffre, la France décline, et il n’est point besoin d’être grand clerc pour s’en apercevoir. Ce n’est pas là une question qui se discute parmi les esprits sincères et enracinés. Depuis un demi-siècle, notre patrie bien-aimée, cette vieille terre de gloire et de lumière, s’enfonce inexorablement dans une crise dont les racines plongent dans l’abandon de soi. Ces dernières années ont vu s’accélérer cette descente funeste, et la France, jadis quatrième puissance du monde, admirée et écoutée, n’est plus qu’un pâle reflet de ce qu’elle fut.
Autrefois respectée, souvent imitée, souveraine en ses décisions et maîtresse de son destin, la voici réduite à quémander une place parmi les nations, talonnée par des pays naguère relégués à l’arrière-garde du progrès. L’Inde, l’Allemagne, le Japon ont pris rang devant nous, et bientôt nous verrons l’Italie et le Brésil nous dépasser si rien n’est fait pour endiguer cette chute vertigineuse. La voix de la France, naguère majestueuse et écoutée dans les conseils des nations, s’est éteinte dans un silence humiliant. Ceux qui, jadis, lui demandaient conseil ne daignent même plus l’interroger.
Il est vrai que notre pays conserve encore une bribe de sa grandeur passée, notamment par son siège au Conseil de sécurité de l’ONU et par la force nucléaire qui assure encore sa souveraineté militaire.
Mais ces reliques du passé suffisent-elles à masquer la triste réalité?
Non!
Trois fléaux, parmi d’autres, minent notre nation et la conduisent à l’abîme: une économie moribonde, une diplomatie effacée et la dissolution de notre identité nationale sous l’effet d’une immigration massive et d’un reniement de notre essence. Ces maux ne sont pas le fruit du hasard, mais les conséquences des erreurs accumulées par des gouvernants sans vision ni courage.
L’économie de la France a été trahie par des décennies de décisions aberrantes. L’Union européenne, chimère administrative sans âme, nous enserre de ses chaînes et nous prive de notre liberté d’action. Cette servitude consentie nous coûte chaque année des milliards d’euros et nous a dépouillés de notre industrie, jadis florissante. Pire encore, elle nous a privés de notre souveraineté monétaire, nous livrant pieds et poings liés à des puissances étrangères.
Notre diplomatie, autrefois rayonnante, s’est éteinte dans une soumission sans nom. Au nom d’un internationalisme abstrait, nos gouvernants ont effacé la France du concert des nations, préférant se fondre dans un magma informe où elle n’est plus qu’une voix parmi d’autres, indistincte et sans écho.
Mais plus grave encore est l’effacement de notre identité, cet abandon coupable de ce que nous sommes. La France, patrie des siècles, se laisse submerger par des flux migratoires incontrôlés, accueillant sans discernement ceux qui ne partagent ni ses valeurs ni son histoire, et qui souvent la méprisent. La conséquence est une perte de repères, une érosion de la confiance et une dilution de l’âme française.
Alors, la France peut-elle se redresser? Oui, mille fois oui, si elle retrouve en elle cette volonté farouche qui a fait sa grandeur. Mais cela ne se fera pas sans conditions. Il faudra:
Quitter cette prison bureaucratique qu’est l’Union européenne et restaurer notre pleine souveraineté ;
Réinventer un modèle social qui récompense le travail, l’effort et la créativité, plutôt que l’assistanat aveugle ;
Abolir ces subventions absurdes qui engloutissent des milliards sans bénéfice réel pour la nation ;
Supprimer ces "comités Théodule", repaires de l’inutile et refuges des battus des élections, à commencer par ce CESE qui dilapide chaque année 45 millions d’euros ;
Réviser à la baisse notre aide au développement, et cesser de financer ceux qui ne nous témoignent aucun respect ;
Restaurer le droit du sang et ne donner la nationalité qu’à ceux qui aiment la France, la comprennent et s’y assimilent pleinement ;
Inverser le déséquilibre migratoire qui voit nos esprits les plus brillants partir tandis que l’on offre gîte et couvert à ceux qui ne viennent que pour profiter de nos largesses ;
Encourager enfin la natalité française, par une politique véritablement incitative qui assure la pérennité de notre peuple.
Ainsi, par un effort national de renaissance, nous pourrons réduire notre dette, restaurer notre balance commerciale et rendre à la France sa grandeur perdue. Mais pour cela, il faut que le peuple français se réveille, prenne conscience de ce qu’il est et exige avec force et détermination la reconquête de son destin.
Car la France n’est pas qu’un pays parmi d’autres. Elle est une idée, un héritage, une lignée ininterrompue de gloire et de courage. Et si nous voulons qu’elle vive, il nous faut, dès aujourd’hui, œuvrer à sa résurrection!
Jean-Jacques Fifre
P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)
09:52 | Tags : politique, religion, opinions, société | Lien permanent | Commentaires (0)