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science - Page 3

  • Archi-faux par les faussaires du climat!

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    En France, le pouvoir a fermé de façon arbitraire des labos où officiaient des hérétiques, avant d’actionner sa police politique ARCOM pour traquer les médias donnant un temps de parole aux climato-sceptiques. À l’inverse, aux USA, l’administration Trump a décidé d’en finir avec le cirque "woke" de l’ère Biden.

    Les agences fédérales ont été invitées à fermer les programmes et activités relevant de l’activisme climatique. Fini les subventions pour des études bidon dédiées au réchauffement et aux gaz à effet de serre. Furieux, les médias menteurs ont accusé la NASA d’avoir viré sa "prestigieuse directrice scientifique" (sic). Sans dire qu’elle n’est ni astrophysicienne ni ingénieur. Mais écologiste bossant pour l’IPCC.

    Les médias du NWO ont beau se déchaîner pour convaincre les peuples de l’imminence de la catastrophe, justifiant taxes et pertes de libertés, la température moyenne mondiale sur le long terme est plutôt à la baisse!

    De grossiers manquements à l’intégrité scientifique et à l’éthique servent à renforcer les discours des réchauffards

    La désinformation climatique est devenue la règle dans les médias. La science n’a plus son mot à dire. Les réchauffards sont des militants d’ultra-gauche décidés à imposer leur point de vue par les moyens les plus autoritaires et déloyaux, à défaut de pouvoir convaincre lors de débats avec des contradicteurs qualifiés.

    La passivité, le conformisme, l’aveuglement et le manque de courage de la communauté scientifique ont aggravé le phénomène, auprès d’une caste politico-médiatique ignare qui aurait été collée avec des notes éliminatoires au bac sciences des années soixante.

    Début 2025, Sveriges Radio la radio publique suédoise a diffusé une enquête sur les exagérations, falsifications et mensonges sur le changement climatique colportées par l’ONU dont le GIEC est une officine de propagande. Parmi les innombrables fausses informations destinées à terrifier les Béotiens pour mieux les taxer et les asservir, quatre ont été retenues parmi les plus récentes.

    1/ La désinformation sur l’élévation du niveau de la mer dans l’archipel des Samoa

    Dans un reportage bidonné d’août 2024, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, visite une maison abandonnée, "en raison des dégâts causés la montée des eaux de l’océan Pacifique, conséquence du réchauffement climatique", dit-il.

    Le socialiste Guterres se prendrait-il pour un grand savant parce qu’il réparait des télés avant de faire de la politique? Qu’importe, ses conseillers lui avaient suggéré de ne pas trop s’exposer personnellement. Mais à son niveau de pouvoir, assuré de la complaisance des uns et de la cécité des autres, Guterres s’est mis en scène en train de commenter avec des sanglots dans la voix, la visite d’un faré délabré.

    "Ceux qui vivaient dans cette maison ont été chassés de chez eux par le réchauffement climatique. La montée du niveau de la mer s’accélère. Elle est deux fois plus élevée que dans les années 90. Si nous ne faisons rien, les Samoa seront englouties". Avec des volcans s’élevant jusqu’à 1850 mètres? Ce cuistre connaît la géographie comme Macron.

    Ola Sandstig, un journaliste suédois, a retrouvé les rescapés qui avaient abandonné leur maison et découvert qu’ils l’avaient quittée à cause du tremblement de terre et du tsunami de 2009. Là où la terre s’est affaissée après le séisme, la mer a envahi la zone. Sans incidences ailleurs. Les tremblements de terre et les tsunamis n’ont rien à voir avec le prétendu réchauffement climatique. Pas plus qu’il ne rallume les volcans comme le croit Greta, docteur ès pataphysique.

    Sans voir qu’il se tirait une balle dans le pied, Guterres s’est lancé dans une évaluation fantaisiste de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux dans le Pacifique Sud. Caramba, encore raté! Les données mondiales ne montrent pas une tendance à la hausse, et même plutôt une baisse dans la période 2000-2010.

    Pour la radio suédoise, "la séance photo et le communiqué de presse du secrétaire général de l’ONU aux Samoa ne peuvent être décrits que comme une tentative intentionnelle d’induire le public en erreur".

    2/ Selon les crapules de l’ONU, 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans mourraient chaque année à cause d’un réchauffement du climat d’origine anthropique.

    Dans quels pays? On ne le dit pas. Sans effectuer la moindre vérification, l’UNICEF a repris cette estimation fantaisiste à son compte. Mais à l’UNICEF suédois, ils sont plus rigoureux que la maison mère. Après que des scientifiques de terrain et des statisticiens leur aient prouvé le mélange de supercherie et d’exagération du communiqué onusien, ils ont rectifié leurs déclarations.

    "Environ un million et demi d’enfants meurent chaque année dans le monde, à cause de facteurs environnementaux tels que la pollution de l’air, les rejets industriels toxiques et l’eau sale infectée de germes pathogènes".

    Cela peut sembler peu, vu l’hygiène déplorable et le sous-équipement sanitaire et médical dans les pays du tiers et du quart monde. Mais il faut tenir compte d’un phénomène de sélection naturelle après mithridatisation, transmissible par les voies de l’épigénétique, même si ce point n’est pas encore entièrement documenté.

    3/ Les femmes et les enfants courent 14 fois plus de risques de mourir que les hommes à cause du réchauffement climatique!

    Ces chiffres complétement farfelus sont repris sur les publications et les sites de l’ONU, et de ses satellites UNESCO, FAO (agriculture et alimentation), PNUD (développement économique), UNDRR (anticipation des risques) et UICN (protection de la nature).

    La source est hautement fantaisiste. Il s’agit d’un prêchi-prêcha dépourvu de toute approche scientifique, rédigé pour motiver les dons des fidèles, par un pasteur de Church World Service. Une méga secte œcuménique américaine qui ne présente aucune étude pour étayer ses affirmations. Reprises in extenso, parce que ça renforçait le vent de panique dont les réchauffistes ont besoin pour gonfler leurs voiles.

    En 2024, le Norvégien Henrik Urdal, réchauffard et directeur de l’Institut de recherche sur la paix, a posé la question suivante à propos de ces chiffres fallacieux : " Est-il acceptable de mentir pour une bonne cause? ". Il ne pouvait pas aller plus loin et demander si les trucages destinés à affoler les populations ne servaient pas à augmenter les budgets des organisations parasites de l’ONU… Puisque Urdal lui même fait partie de ces inutiles grassement payés.

    4/ L’assertion selon laquelle le nombre de catastrophes liées aux conditions climatiques aurait été multiplié par cinq au cours des 50 dernières années, toujours selon Guterres

    Dans la réalité, le nombre des catastrophes climatiques n’a pas augmenté de manière substantielle, bien au contraire, puisque en 1931, 3,7 millions de personnes sont mortes du fait de catastrophes naturelles. Pour 11.000 seulement en 2018. Alors qu’entre temps, la population mondiale a quadruplé. Mais les rapports de sinistres sont devenus plus nombreux et rapides, donc plus faciles à diffuser.

    La statistique onusienne est trompeuse parce que les communications moins chères couvrent davantage de pays, et sont maintenant accessibles sans formation particulière. On a donc obtenu à la fin du siècle dernier davantage de rapports sur les événements. Mais depuis l’an 2000, le nombre des catastrophes signalées est resté stable.

    Quant à l’accélération du nombre des cyclones, un mensonge de plus pour terroriser les foules, Richard Lindzen, physicien au MIT, démissionnaire avec fracas du GIEC comme tant d’autres refusant ces supercheries, a déclaré que " si le réchauffement climatique était avéré, la réduction du potentiel de température entre les zones tempérées et tropicales rendrait l’énergie cyclonique beaucoup moins dévastatrice".

    Et contrairement à ce qu’ânonnent les diffuseurs de prêt-à-penser, si l’on fait une statistique depuis le temps de la flibuste dans les Caraïbes, grâce aux capitaines et aux ecclésiastiques qui notaient tout, la fréquence et l’importance des tempêtes tropicales et des cyclones tendent à diminuer sur une période longue. Un caillou de plus dans le marigot putride du GIEC.

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Découverte d’un potentiel gisement d’hydrogène colossal en Lorraine

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    Et, depuis fin août 2023, "ils" ont rien fait pour nous l'approprier et nous faire payer moins cher nos factures d'énergie?????

    En recherche scientifique comme ailleurs, il arrive que l’on découvre quelque chose que l’on ne cherchait pas, voire même que l’on découvre quelque chose d’intérêt supérieur à ce que l’on cherchait. C’est la sérendipité. C’est ce qui nous est arrivé en sondant le sous-sol lorrain depuis la commune de Folschviller et en y dénichant un gisement potentiel d’hydrogène blanc. Sous ce territoire encore durablement affecté par la désindustrialisation pourrait ainsi sommeiller rien moins que le plus gros réservoir mondial connu à ce jour, de ce gaz, qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le cadre de la transition énergétique.

    STATUER SUR NOS RESSOURCES EN METHANE ET DECOUVRIR DE L’HYDROGENE

    En tant que membres du Laboratoire GeoRessources de l’Université de Lorraine et du CNRS, le but premier de notre exploration était d’évaluer l’état du méthane dans le sous-sol lorrain afin d’en estimer la ressource et de voir si une production locale de ce gaz était envisageable. Pour poursuivre cet objectif, nous avons dû développer des technologies innovantes pour ausculter in situ et en continu les formations géologiques du Carbonifère (période géologique allant d’il y a 359 à 299 millions d’années).

     

    Cela a notamment été possible grâce à l’invention de la sonde SysMoG en collaboration avec la société Solexperts, un outil qui nous a ainsi permis d’analyser les gaz dissous dans l’eau dans les formations géologiques jusqu’à 1200 m de profondeur, une première mondiale, respectueuse de l’environnement. En effet, le travail de miniaturisation de la sonde SysMoG nous permet une telle auscultation du sous-sol à partir de puits d’un diamètre intérieur de 6 cm!

     

    En poursuivant ainsi le monitoring chimique des strates géologiques et des gaz accompagnateurs du méthane, nous avons été surpris de constater que l’hydrogène était présent en forte proportion et que sa concentration augmentait avec la profondeur pour atteindre 20 % à 1 250m de profondeur. De telles proportions nous permettent désormais de considérer qu’à 3000 m de profondeur, la teneur en hydrogène pourrait dépasser 90 %, d’après nos modélisations. Ainsi et sur la base des données gazières à -1 100m (14 % d’hydrogène), ce gisement lorrain pourrait contenir jusqu’à 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc, c’est-à-dire plus de la moitié de la production annuelle mondiale actuelle d’hydrogène gris.

    LES DIFFERENTES COULEURS DE L’HYDROGENE

    Blanc? Gris? Derrière ces " couleurs " de l’hydrogène se cache en fait sa provenance en lien avec son mode de production. Pour rappel, l’hydrogène est un gaz qui, la plupart du temps, est combiné à d’autres éléments, dans l’eau, dans les énergies fossiles…

    L’hydrogène gris correspond ainsi à l’hydrogène produit en usine par transformation de gaz naturel. Il s’agit actuellement de la première provenance d’hydrogène utilisée comme source d’énergie, qui est critiquée pour la quantité de CO2 émise durant le procédé. L’hydrogène noir est quant à lui produit à partir de charbon, l’hydrogène vert est lui le résultat d’électrolyse de l’eau avec de l’électricité produite à partir d’énergie renouvelable. Pour toutes ces formes d’hydrogène, on parle donc d’énergie secondaire. L’hydrogène blanc, qui nous intéresse ici, correspond à l’hydrogène déjà présent en l’état dans la nature. Il s’agit alors d’une source d’énergie primaire.

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    Dispositif autour de la sonde permettant le monitoring gazier du sous sol jusqu’à plus de 1000 m

    Dispositif autour de la sonde permettant le monitoring gazier du sous sol jusqu’à plus de 1000 m. GeoRessources, Fourni par l'auteur

    Sa disponibilité à l’état brut le rend des plus intéressant à l’heure où l’hydrogène pourrait remplacer les énergies fossiles dans les secteurs des transports ou dans les fabrications très énergivores du verre, de l’acier et du ciment, mais où des voix s’élèvent aussi pour questionner l’empreinte carbone de ses modes de production.

    LA PISTE D’UN HYDROGENE ISSU DE PHENOMENES D’OXYDATION ET DE RÉDUCTION

    Directement disponible, ce gisement potentiel d’hydrogène blanc a donc l’immense avantage de ne pas nécessiter d’énergie supplémentaire pour être produit à partir d’autres gaz ou molécules. Il suscite également notre enthousiasme car l’hypothèse que nous favorisons aujourd’hui pour expliquer sa présence dans le sous-sol lorrain laisse présager une ressource presque infinie de ce gaz.

    Pour rappel, l’hydrogène est très fréquemment présent dans le milieu naturel et son origine peut être multifactorielle (activité bactérienne, artefact technologique, origines géologiques impliquant les phases minérales ou organiques). Concernant la Lorraine, nous privilégions pour l’instant l’idée que l’hydrogène est ici le résultat de la présence, à la fois de molécules d’eau et de minéraux composés de carbonates de fer.

    Deux composés qui, lorsqu’ils entrent en contact, génèrent des réactions d’oxydation du minéral et de réduction de l’eau, qui aboutissent à la production d’hydrogène (H2) et d’oxydes de fer. Si cette hypothèse se confirme, cela impliquerait que cette production d’hydrogène, en plus d’être colossale et naturelle, pourrait donc être presque " renouvelable " car ces processus chimiques d’oxydation et de réduction demeurent rapides (de l’ordre de quelques semaines ou mois) et car la réserve de carbonate de fer dans le sous-sol lorrain est quasi infinie.

    LA PROCHAINE ÉTAPE: UN FORAGE A 3 000 MÈTRES

    Avant d’imaginer l’exploitation d’un tel gisement, la route peut paraître encore longue mais le chemin à suivre est lui déjà bien tracé. Il nous faut d’abord prouver que la présence d’hydrogène est homogène dans ce bassin de 490 km2. Pour cela, la prochaine étape consistera à déployer la sonde SysMoG dans des forages voisins de celui de Folschviller où nous avons découvert la présence d’hydrogène. Ensuite, il nous faut démontrer que la concentration en hydrogène continue de croître pour des profondeurs supérieures à 1200 m.

    Malheureusement, aucun puits en région lorraine ne permet de déployer l’outil à de telles profondeurs.

    Image du centre industriel avec les anciens bâtiments de l’industrie minière

    À Folschviller, la dernière mine de charbon a fermé en 1979. La ville a depuis perdu un cinquième de sa population. Aujourd’hui, la perspective d’une exploitation du gisement d’hydrogène est bien accueillie par les pouvoirs locaux. A.BourgeoisP/Wikimedia, CC BY-SA

    Nous proposons donc de réaliser un forage profond (3000 m) pour démontrer que la concentration d’hydrogène continue de croître en profondeur. Si tel est le cas, nous validerons alors la présence d’un gisement exceptionnel d’hydrogène naturel de taille inédite et nous pourrons mener une première estimation réaliste de la ressource. Plusieurs partenaires industriels et institutionnels, français et étrangers, sont intéressés pour financer ce projet. Il nous reste à convaincre l’État français de son intérêt, afin d’obtenir les autorisations nécessaires. L’ensemble de ces étapes serait conduit au travers d’un programme de recherche REGALOR II, que nous espérons démarrer au premier trimestre 2024 pour une durée de 3 à 4 ans maximum. Ce n’est donc pas un futur si éloigné au vu des enjeux économiques qui se dessinent.

    IMAGINER DE NOUVELLES EXPLOITATIONS DE GISEMENTS DE GAZ NATURELS

    L’idée de pouvoir, un jour, exploiter un tel gisement implique également de repenser nos représentations de gisements de gaz naturels exploités à ce jour. Les pressions de gaz sont ici près de dix fois plus faibles que pour un gisement conventionnel mais l’extension latérale du gisement est bien plus grande. Ce nouveau type de gisement doit donc être source d’innovations. On peut par exemple envisager de n’extraire que les gaz d’intérêt par une séparation en fond de puits afin d’éviter de construire une unité de séparation en surface. Cette manière de procéder nous assurerait également de ne pas empiéter sur les terres agricoles.

    Une meilleure compréhension de la genèse de ce gisement permettrait également de décrire les formations rocheuses favorables à l’émergence d’hydrogène en termes de composition minéralogique, de chimie des eaux, de température subie et de profondeur d’enfouissement, et donc de produire de nouveaux guides de prospection afin de sonder les sous-sols d’autres régions. Plusieurs pays, frontaliers ou non, se montrent déjà intéressés. Nos amis des Hauts-de-France sont évidemment dans les starting-blocks.

    Un hydrogène encore objet de peurs excessives

    Pour le grand public, l’hydrogène peut cependant parfois faire peur, du fait, notamment dans les esprits plus âgés, d’images du Zeppelin LZ 129 Hindenburg. Gonflé à l’hydrogène, ce dirigeable, en explosant en plein vol en 1937 a durablement entaché l’image de ce gaz. Comme tous les gaz fossiles, certes, l’hydrogène est inflammable et explosif. Il peut former des mélanges explosifs dès que sa concentration dépasse 4 % dans l’air. Cependant, il n’y a pas de risque d’explosion dans le milieu souterrain, notamment dans les roches carbonifères de Lorraine, car il n’y a pas d’oxygène. Un des défis d’une potentielle exploitation future consiste donc à éviter tout contact de l’hydrogène avec l’oxygène de l’air dans les unités de séparation et de distribution.

    Pour le grand public, l’hydrogène peut cependant parfois faire peur, du fait, notamment dans les esprits plus âgés, d’images du Zeppelin LZ 129 Hindenburg. Gonflé à l’hydrogène, ce dirigeable, en explosant en plein vol en 1937 a durablement entaché l’image de ce gaz. Wikimedia

    Par ailleurs, l’hydrogène est un gaz léger, qui s’échappe par le moindre orifice ou simplement en diffusant au travers des matériaux. C’est ce qui explique les difficultés pour le stocker de façon pérenne. Mais la manipulation de l’hydrogène est courante, tant dans l’industrie que pour le transport et ces risques sont maîtrisés depuis longtemps.

    En Lorraine, après nos premières découvertes à Folschviller, nous avons ressenti de l’enthousiasme auprès des élus des communes environnantes et un véritable soutien à poursuivre l’exploration. Le passé minier de cette région qui continue d’être affectée par les crises industrielles récentes (du charbon, de l’acier) reste pour nous un atout considérable pour toute possible exploitation d’hydrogène dans le futur, car la population connaît bien le sous-sol de la région et dispose de compétences techniques fortes. Cet enthousiasme est aussi partagé par une autre région de France: les Hauts-de-France au passé minier fort similaire. Il s’étend aussi à nos voisins transfrontaliers: le Grand-Duché du Luxembourg, la Sarre et la Wallonie.

    31 août 2023

    Auteurs: Jacques Pironon - Directeur de recherche au CNRS, Université de Lorraine

    Philippe de Donato - Directeur de recherche au CNRS, Université de Lorraine

    The Conversation - CC BY ND

     

    Et, depuis fin août 2023, "ils" ont rien fait pour nous l'approprier et nous faire payer moins cher nos factures d'énergie?????

  • Les astrologues du climat repoussent à l’an 2500 la fin du monde

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    *Les illustrations et cartes sont sur son blog

    Pour continuer à exercer leur influence sur les esprits simples, obtenir des postes juteux et empocher des milliards de subventions, il devenait urgent d’actualiser le calendrier des catastrophes. Le repousser de 475 ans est une bonne idée. Qui se souviendra de leurs délires d’ici là?

    La revue de vulgarisation Science et Vie est devenue le dépotoir de toutes les lubies de la doxa. Elle annonce pour 2500, à des générations de niveau scientifique zéro, l’asséchement de l’Amazonie, la tropicalisation des pôles, l’Amérique du Nord zone de savanes, la désertification de l’Asie, et la nécessité de confier la gestion des survivants à une autorité mondiale.

    DES ANNONCES FRACASSANTES DEMENTIES PAR LES FAITS

    Les pythonisses, les devins et toutes les madame Irma de fêtes foraines le savent. Pour entretenir la peur du lendemain, il faut rester vague dans les vaticinations, et surtout ne jamais donner de dates, lorsque les prédictions sont fixées sur un support écrit ou numérique. Pour avoir négligé cette prudence élémentaire des diseuses de bonne aventure, les tireuses de cartes du climat se sont piégées elles-mêmes.

    À la fin du siècle dernier, dans des émissions où personne n’était autorisé à les contredire, les fripouilles du réchauffisme annonçaient avec une componction archiépiscopale : plus de neige en France dès 2010, submersion des deltas des grands fleuves dans les 20 ans à venir, engloutissement des atolls et des côtes basses au plus tard en 2020.

    Dans le même temps, on assisterait à une fonte de la calotte arctique et du permafrost sibérien libérant des virus préhistoriques, une disparition de la plupart des grands glaciers de l’Antarctique, tandis que les " neiges éternelles " de l’Himalaya se sublimeraient avant 2025.

    Fort heureusement, rien de tout cela ne s’est produit. La neige continue à tomber l’hiver. Les deltas se sont légèrement développés grâce aux apports des alluvions et des courants marins. Les atolls sont stables ou sujets à un lent exhaussement du fait de la sédimentation des rivages et des mouvements de la lithosphère.

    Les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques documentés. Et entre deux réchauffements, la Sibérie navigue entre des phases de froid extrême et des cycles de douceur relative. Même les mammouths vagabonds le savaient.

    Et les mesures au sol comme les vues satellite s’accordent sur un refroidissement constant de l’Antarctique depuis 50 ans.

    La fin du monde n’est pas pour demain. Mais on sait depuis les philosophes grecs qu’entretenir une crainte diffuse, et se présenter comme des sauveurs, est le moyen le plus sûr d’asseoir son emprise sur les esprits simples. Religions, idéologies, ou macronneries russophobes, tout est bon pour empocher le salaire de la peur qu’on inflige aux autres.

    En plus de faits que chacun peut constater, des scientifiques de haut niveau ont démenti les réchauffards, tandis que des cours de justice condamnaient pour escroqueries les plus retors.

    Pour Richard Lindzen, professeur au MIT la plus prestigieuse école d’ingénieurs aux USA, et physicien spécialiste de l’atmosphère : "Il n’y a pas de consensus sur les tendances à long terme du climat et sur leurs causes (…) Nous ne sommes pas en position d’attribuer avec suffisamment de confiance les changements climatiques passés au dioxyde de carbone ou de prédire ce que le climat sera dans le futur".

    Conseiller scientifique de Trump lors de son premier mandat, il l’a convaincu de retirer les USA des organisations et traités réchauffistes. Mais il y a perdu son job et ses éditeurs. Aujourd’hui à 85 ans, ce retraité actif est membre du comité scientifique mondial des climato-réalistes.

     

    Pour feu Frédérick Seitz (1911-2008) physicien en structure des matériaux et rayonnements ionisants, auteur de la théorie quantique des cristaux et président de l’Académie des sciences US:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique indiquant que les émissions de CO2, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Des petites têtes qui n’ont pas le dixième de son savoir et de son intelligence, incapables de réfuter ses études sur les climats, lui ont reproché son anticommunisme virulent et d’avoir œuvré à renforcer l’arsenal atomique de son pays. On voit le niveau de leurs arguments passant vite du vert au rouge.

    Le duel Mann/Ball réglé en justice a montré jusqu’où les crapules réchauffistes pouvaient aller pour tromper le public et museler leurs contradicteurs

    Michael Evan Mann, pour convaincre de l’imminence de la catastrophe climatique, avait grossièrement falsifié des données réfutables par un étudiant de première année! Ce fut le fumeux graphique dit " en crosse de hockey " qui servit au GIEC, aux médias et à divers gouvernements pour appuyer leurs discours sur le réchauffement.

    Ce graphe* avec 900 ans de plat puis une montée en flèche sur les 80 dernières années est une énorme fraude. Une tricherie reposant sur un algorithme conçu pour produire cette forme particulière, quelles que soient les données saisies. Outre le fait qu’il a lissé complétement l’optimum médiéval qui dura près de 5 siècles comme si celui-ci n’avait jamais existé!

    Le docteur Tim Ball l’a dézingué dans son ouvrage "La corruption délibérée de la science du climat". Mann n’a pas supporté d’avoir été démasqué. Il a poursuivi son accusateur en justice pour diffamation. Et fin août 2019, la Cour suprême de Colombie-Britannique (Canada) a débouté Mann à l’issue d’une procédure qui a duré 9 ans… Reconnaissant la fraude dont la Revue du MIT disait "sa courbe* est un artéfact mathématique médiocre dont on ne peut tirer aucune conclusion".

    Les motifs de la cour sont intéressants : " Michael Mann a refusé de remettre aux experts mandatés par la justice les chiffres de l’augmentation des températures qui révèlent selon le défendeur des manipulations de données ayant conduit à la modification du graphique dit en crosse de hockey. Cette réticence à divulguer l’algorithme du graphique et les points de données révèle le manque total de transparence et d’intégrité qui entachent le travail prétendument scientifique de Mann".

    On ramasse les cadavres à la pelle sur le champ de bataille du réchauffisme qui, comme toute idéologie gauchisante, ostracise quiconque réfute leurs délires.

    Hendrik Tennekes, ingénieur aéronautique, était directeur de recherche à l’institut météorologique hollandais. Il étudiait les turbulences en altitude, contredisant les élucubrations du GIEC. Viré comme un malpropre et remplacé par une équipe d’amateurs.

    Aksel Winn-Nielsen, directeur de l’Organisation météorologique mondiale, auteur d’études qui faisaient autorité, éjecté du jour où il a osé douter des vaticinations de Greta, l’illustrissime savante.

    Peter Ridd, universitaire à la James Cook University Queensland Australie, renvoyé pour avoir attribué le dépérissement des coraux à la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, et à la prolifération d’algues et d’animalcules qui colonisent le corail, au lieu de dénoncer le prétendu réchauffement anthropique.

    Au procès, les attendus de la cour furent révélateurs: "Ridd a été victime de persécutions, de brimades, et d’un harcèlement hystérique jusque dans sa vie privée, alimentés par une vindicte systémique sans autre reproche que d’avoir revendiqué sa liberté académique contre ce que professaient ses collègues".

    Quant à la France, est-il utile de rappeler le tombereau d’injures déversées par les médias aux ordres sur feu Claude Allègre, médaille d’or du CNRS et membre de l’Académie des Sciences? Avec cet argument spécieux:  "Il n’est pas climatologue!".

    Sans dire que les deux patrons du GIEC de l’époque, le Français Jouzel et l’Indien Pachauri étaient l’un physicien atomiste, et l’autre ingénieur ferroviaire.

    On est loin de l’esprit de Harvard où un prof n’impose pas sa théorie qu’on doit apprendre par cœur, sans formuler la moindre critique. Ce sont les étudiants qui analysent des données antagonistes et s’affrontent sur des concepts contradictoires. Pesant le pour et le contre pour étayer leur point de vue, et argumentant pour le défendre. Évidemment quand on arrive de France, où élucubrer à la télé bétonne votre sapience, c’est très déstabilisant… 

    Christian Navis

     

    https://climatorealist.blogspot.com/