Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

science - Page 5

  • Découverte d’un potentiel gisement d’hydrogène colossal en Lorraine

    Imprimer

    Et, depuis fin août 2023, "ils" ont rien fait pour nous l'approprier et nous faire payer moins cher nos factures d'énergie?????

    En recherche scientifique comme ailleurs, il arrive que l’on découvre quelque chose que l’on ne cherchait pas, voire même que l’on découvre quelque chose d’intérêt supérieur à ce que l’on cherchait. C’est la sérendipité. C’est ce qui nous est arrivé en sondant le sous-sol lorrain depuis la commune de Folschviller et en y dénichant un gisement potentiel d’hydrogène blanc. Sous ce territoire encore durablement affecté par la désindustrialisation pourrait ainsi sommeiller rien moins que le plus gros réservoir mondial connu à ce jour, de ce gaz, qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le cadre de la transition énergétique.

    STATUER SUR NOS RESSOURCES EN METHANE ET DECOUVRIR DE L’HYDROGENE

    En tant que membres du Laboratoire GeoRessources de l’Université de Lorraine et du CNRS, le but premier de notre exploration était d’évaluer l’état du méthane dans le sous-sol lorrain afin d’en estimer la ressource et de voir si une production locale de ce gaz était envisageable. Pour poursuivre cet objectif, nous avons dû développer des technologies innovantes pour ausculter in situ et en continu les formations géologiques du Carbonifère (période géologique allant d’il y a 359 à 299 millions d’années).

     

    Cela a notamment été possible grâce à l’invention de la sonde SysMoG en collaboration avec la société Solexperts, un outil qui nous a ainsi permis d’analyser les gaz dissous dans l’eau dans les formations géologiques jusqu’à 1200 m de profondeur, une première mondiale, respectueuse de l’environnement. En effet, le travail de miniaturisation de la sonde SysMoG nous permet une telle auscultation du sous-sol à partir de puits d’un diamètre intérieur de 6 cm!

     

    En poursuivant ainsi le monitoring chimique des strates géologiques et des gaz accompagnateurs du méthane, nous avons été surpris de constater que l’hydrogène était présent en forte proportion et que sa concentration augmentait avec la profondeur pour atteindre 20 % à 1 250m de profondeur. De telles proportions nous permettent désormais de considérer qu’à 3000 m de profondeur, la teneur en hydrogène pourrait dépasser 90 %, d’après nos modélisations. Ainsi et sur la base des données gazières à -1 100m (14 % d’hydrogène), ce gisement lorrain pourrait contenir jusqu’à 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc, c’est-à-dire plus de la moitié de la production annuelle mondiale actuelle d’hydrogène gris.

    LES DIFFERENTES COULEURS DE L’HYDROGENE

    Blanc? Gris? Derrière ces " couleurs " de l’hydrogène se cache en fait sa provenance en lien avec son mode de production. Pour rappel, l’hydrogène est un gaz qui, la plupart du temps, est combiné à d’autres éléments, dans l’eau, dans les énergies fossiles…

    L’hydrogène gris correspond ainsi à l’hydrogène produit en usine par transformation de gaz naturel. Il s’agit actuellement de la première provenance d’hydrogène utilisée comme source d’énergie, qui est critiquée pour la quantité de CO2 émise durant le procédé. L’hydrogène noir est quant à lui produit à partir de charbon, l’hydrogène vert est lui le résultat d’électrolyse de l’eau avec de l’électricité produite à partir d’énergie renouvelable. Pour toutes ces formes d’hydrogène, on parle donc d’énergie secondaire. L’hydrogène blanc, qui nous intéresse ici, correspond à l’hydrogène déjà présent en l’état dans la nature. Il s’agit alors d’une source d’énergie primaire.

    Misez sur l'expertise, découvrez notre newsletter quotidienne.

    Dispositif autour de la sonde permettant le monitoring gazier du sous sol jusqu’à plus de 1000 m

    Dispositif autour de la sonde permettant le monitoring gazier du sous sol jusqu’à plus de 1000 m. GeoRessources, Fourni par l'auteur

    Sa disponibilité à l’état brut le rend des plus intéressant à l’heure où l’hydrogène pourrait remplacer les énergies fossiles dans les secteurs des transports ou dans les fabrications très énergivores du verre, de l’acier et du ciment, mais où des voix s’élèvent aussi pour questionner l’empreinte carbone de ses modes de production.

    LA PISTE D’UN HYDROGENE ISSU DE PHENOMENES D’OXYDATION ET DE RÉDUCTION

    Directement disponible, ce gisement potentiel d’hydrogène blanc a donc l’immense avantage de ne pas nécessiter d’énergie supplémentaire pour être produit à partir d’autres gaz ou molécules. Il suscite également notre enthousiasme car l’hypothèse que nous favorisons aujourd’hui pour expliquer sa présence dans le sous-sol lorrain laisse présager une ressource presque infinie de ce gaz.

    Pour rappel, l’hydrogène est très fréquemment présent dans le milieu naturel et son origine peut être multifactorielle (activité bactérienne, artefact technologique, origines géologiques impliquant les phases minérales ou organiques). Concernant la Lorraine, nous privilégions pour l’instant l’idée que l’hydrogène est ici le résultat de la présence, à la fois de molécules d’eau et de minéraux composés de carbonates de fer.

    Deux composés qui, lorsqu’ils entrent en contact, génèrent des réactions d’oxydation du minéral et de réduction de l’eau, qui aboutissent à la production d’hydrogène (H2) et d’oxydes de fer. Si cette hypothèse se confirme, cela impliquerait que cette production d’hydrogène, en plus d’être colossale et naturelle, pourrait donc être presque " renouvelable " car ces processus chimiques d’oxydation et de réduction demeurent rapides (de l’ordre de quelques semaines ou mois) et car la réserve de carbonate de fer dans le sous-sol lorrain est quasi infinie.

    LA PROCHAINE ÉTAPE: UN FORAGE A 3 000 MÈTRES

    Avant d’imaginer l’exploitation d’un tel gisement, la route peut paraître encore longue mais le chemin à suivre est lui déjà bien tracé. Il nous faut d’abord prouver que la présence d’hydrogène est homogène dans ce bassin de 490 km2. Pour cela, la prochaine étape consistera à déployer la sonde SysMoG dans des forages voisins de celui de Folschviller où nous avons découvert la présence d’hydrogène. Ensuite, il nous faut démontrer que la concentration en hydrogène continue de croître pour des profondeurs supérieures à 1200 m.

    Malheureusement, aucun puits en région lorraine ne permet de déployer l’outil à de telles profondeurs.

    Image du centre industriel avec les anciens bâtiments de l’industrie minière

    À Folschviller, la dernière mine de charbon a fermé en 1979. La ville a depuis perdu un cinquième de sa population. Aujourd’hui, la perspective d’une exploitation du gisement d’hydrogène est bien accueillie par les pouvoirs locaux. A.BourgeoisP/Wikimedia, CC BY-SA

    Nous proposons donc de réaliser un forage profond (3000 m) pour démontrer que la concentration d’hydrogène continue de croître en profondeur. Si tel est le cas, nous validerons alors la présence d’un gisement exceptionnel d’hydrogène naturel de taille inédite et nous pourrons mener une première estimation réaliste de la ressource. Plusieurs partenaires industriels et institutionnels, français et étrangers, sont intéressés pour financer ce projet. Il nous reste à convaincre l’État français de son intérêt, afin d’obtenir les autorisations nécessaires. L’ensemble de ces étapes serait conduit au travers d’un programme de recherche REGALOR II, que nous espérons démarrer au premier trimestre 2024 pour une durée de 3 à 4 ans maximum. Ce n’est donc pas un futur si éloigné au vu des enjeux économiques qui se dessinent.

    IMAGINER DE NOUVELLES EXPLOITATIONS DE GISEMENTS DE GAZ NATURELS

    L’idée de pouvoir, un jour, exploiter un tel gisement implique également de repenser nos représentations de gisements de gaz naturels exploités à ce jour. Les pressions de gaz sont ici près de dix fois plus faibles que pour un gisement conventionnel mais l’extension latérale du gisement est bien plus grande. Ce nouveau type de gisement doit donc être source d’innovations. On peut par exemple envisager de n’extraire que les gaz d’intérêt par une séparation en fond de puits afin d’éviter de construire une unité de séparation en surface. Cette manière de procéder nous assurerait également de ne pas empiéter sur les terres agricoles.

    Une meilleure compréhension de la genèse de ce gisement permettrait également de décrire les formations rocheuses favorables à l’émergence d’hydrogène en termes de composition minéralogique, de chimie des eaux, de température subie et de profondeur d’enfouissement, et donc de produire de nouveaux guides de prospection afin de sonder les sous-sols d’autres régions. Plusieurs pays, frontaliers ou non, se montrent déjà intéressés. Nos amis des Hauts-de-France sont évidemment dans les starting-blocks.

    Un hydrogène encore objet de peurs excessives

    Pour le grand public, l’hydrogène peut cependant parfois faire peur, du fait, notamment dans les esprits plus âgés, d’images du Zeppelin LZ 129 Hindenburg. Gonflé à l’hydrogène, ce dirigeable, en explosant en plein vol en 1937 a durablement entaché l’image de ce gaz. Comme tous les gaz fossiles, certes, l’hydrogène est inflammable et explosif. Il peut former des mélanges explosifs dès que sa concentration dépasse 4 % dans l’air. Cependant, il n’y a pas de risque d’explosion dans le milieu souterrain, notamment dans les roches carbonifères de Lorraine, car il n’y a pas d’oxygène. Un des défis d’une potentielle exploitation future consiste donc à éviter tout contact de l’hydrogène avec l’oxygène de l’air dans les unités de séparation et de distribution.

    Pour le grand public, l’hydrogène peut cependant parfois faire peur, du fait, notamment dans les esprits plus âgés, d’images du Zeppelin LZ 129 Hindenburg. Gonflé à l’hydrogène, ce dirigeable, en explosant en plein vol en 1937 a durablement entaché l’image de ce gaz. Wikimedia

    Par ailleurs, l’hydrogène est un gaz léger, qui s’échappe par le moindre orifice ou simplement en diffusant au travers des matériaux. C’est ce qui explique les difficultés pour le stocker de façon pérenne. Mais la manipulation de l’hydrogène est courante, tant dans l’industrie que pour le transport et ces risques sont maîtrisés depuis longtemps.

    En Lorraine, après nos premières découvertes à Folschviller, nous avons ressenti de l’enthousiasme auprès des élus des communes environnantes et un véritable soutien à poursuivre l’exploration. Le passé minier de cette région qui continue d’être affectée par les crises industrielles récentes (du charbon, de l’acier) reste pour nous un atout considérable pour toute possible exploitation d’hydrogène dans le futur, car la population connaît bien le sous-sol de la région et dispose de compétences techniques fortes. Cet enthousiasme est aussi partagé par une autre région de France: les Hauts-de-France au passé minier fort similaire. Il s’étend aussi à nos voisins transfrontaliers: le Grand-Duché du Luxembourg, la Sarre et la Wallonie.

    31 août 2023

    Auteurs: Jacques Pironon - Directeur de recherche au CNRS, Université de Lorraine

    Philippe de Donato - Directeur de recherche au CNRS, Université de Lorraine

    The Conversation - CC BY ND

     

    Et, depuis fin août 2023, "ils" ont rien fait pour nous l'approprier et nous faire payer moins cher nos factures d'énergie?????

  • Les astrologues du climat repoussent à l’an 2500 la fin du monde

    Imprimer

    *Les illustrations et cartes sont sur son blog

    Pour continuer à exercer leur influence sur les esprits simples, obtenir des postes juteux et empocher des milliards de subventions, il devenait urgent d’actualiser le calendrier des catastrophes. Le repousser de 475 ans est une bonne idée. Qui se souviendra de leurs délires d’ici là?

    La revue de vulgarisation Science et Vie est devenue le dépotoir de toutes les lubies de la doxa. Elle annonce pour 2500, à des générations de niveau scientifique zéro, l’asséchement de l’Amazonie, la tropicalisation des pôles, l’Amérique du Nord zone de savanes, la désertification de l’Asie, et la nécessité de confier la gestion des survivants à une autorité mondiale.

    DES ANNONCES FRACASSANTES DEMENTIES PAR LES FAITS

    Les pythonisses, les devins et toutes les madame Irma de fêtes foraines le savent. Pour entretenir la peur du lendemain, il faut rester vague dans les vaticinations, et surtout ne jamais donner de dates, lorsque les prédictions sont fixées sur un support écrit ou numérique. Pour avoir négligé cette prudence élémentaire des diseuses de bonne aventure, les tireuses de cartes du climat se sont piégées elles-mêmes.

    À la fin du siècle dernier, dans des émissions où personne n’était autorisé à les contredire, les fripouilles du réchauffisme annonçaient avec une componction archiépiscopale : plus de neige en France dès 2010, submersion des deltas des grands fleuves dans les 20 ans à venir, engloutissement des atolls et des côtes basses au plus tard en 2020.

    Dans le même temps, on assisterait à une fonte de la calotte arctique et du permafrost sibérien libérant des virus préhistoriques, une disparition de la plupart des grands glaciers de l’Antarctique, tandis que les " neiges éternelles " de l’Himalaya se sublimeraient avant 2025.

    Fort heureusement, rien de tout cela ne s’est produit. La neige continue à tomber l’hiver. Les deltas se sont légèrement développés grâce aux apports des alluvions et des courants marins. Les atolls sont stables ou sujets à un lent exhaussement du fait de la sédimentation des rivages et des mouvements de la lithosphère.

    Les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques documentés. Et entre deux réchauffements, la Sibérie navigue entre des phases de froid extrême et des cycles de douceur relative. Même les mammouths vagabonds le savaient.

    Et les mesures au sol comme les vues satellite s’accordent sur un refroidissement constant de l’Antarctique depuis 50 ans.

    La fin du monde n’est pas pour demain. Mais on sait depuis les philosophes grecs qu’entretenir une crainte diffuse, et se présenter comme des sauveurs, est le moyen le plus sûr d’asseoir son emprise sur les esprits simples. Religions, idéologies, ou macronneries russophobes, tout est bon pour empocher le salaire de la peur qu’on inflige aux autres.

    En plus de faits que chacun peut constater, des scientifiques de haut niveau ont démenti les réchauffards, tandis que des cours de justice condamnaient pour escroqueries les plus retors.

    Pour Richard Lindzen, professeur au MIT la plus prestigieuse école d’ingénieurs aux USA, et physicien spécialiste de l’atmosphère : "Il n’y a pas de consensus sur les tendances à long terme du climat et sur leurs causes (…) Nous ne sommes pas en position d’attribuer avec suffisamment de confiance les changements climatiques passés au dioxyde de carbone ou de prédire ce que le climat sera dans le futur".

    Conseiller scientifique de Trump lors de son premier mandat, il l’a convaincu de retirer les USA des organisations et traités réchauffistes. Mais il y a perdu son job et ses éditeurs. Aujourd’hui à 85 ans, ce retraité actif est membre du comité scientifique mondial des climato-réalistes.

     

    Pour feu Frédérick Seitz (1911-2008) physicien en structure des matériaux et rayonnements ionisants, auteur de la théorie quantique des cristaux et président de l’Académie des sciences US:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique indiquant que les émissions de CO2, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Des petites têtes qui n’ont pas le dixième de son savoir et de son intelligence, incapables de réfuter ses études sur les climats, lui ont reproché son anticommunisme virulent et d’avoir œuvré à renforcer l’arsenal atomique de son pays. On voit le niveau de leurs arguments passant vite du vert au rouge.

    Le duel Mann/Ball réglé en justice a montré jusqu’où les crapules réchauffistes pouvaient aller pour tromper le public et museler leurs contradicteurs

    Michael Evan Mann, pour convaincre de l’imminence de la catastrophe climatique, avait grossièrement falsifié des données réfutables par un étudiant de première année! Ce fut le fumeux graphique dit " en crosse de hockey " qui servit au GIEC, aux médias et à divers gouvernements pour appuyer leurs discours sur le réchauffement.

    Ce graphe* avec 900 ans de plat puis une montée en flèche sur les 80 dernières années est une énorme fraude. Une tricherie reposant sur un algorithme conçu pour produire cette forme particulière, quelles que soient les données saisies. Outre le fait qu’il a lissé complétement l’optimum médiéval qui dura près de 5 siècles comme si celui-ci n’avait jamais existé!

    Le docteur Tim Ball l’a dézingué dans son ouvrage "La corruption délibérée de la science du climat". Mann n’a pas supporté d’avoir été démasqué. Il a poursuivi son accusateur en justice pour diffamation. Et fin août 2019, la Cour suprême de Colombie-Britannique (Canada) a débouté Mann à l’issue d’une procédure qui a duré 9 ans… Reconnaissant la fraude dont la Revue du MIT disait "sa courbe* est un artéfact mathématique médiocre dont on ne peut tirer aucune conclusion".

    Les motifs de la cour sont intéressants : " Michael Mann a refusé de remettre aux experts mandatés par la justice les chiffres de l’augmentation des températures qui révèlent selon le défendeur des manipulations de données ayant conduit à la modification du graphique dit en crosse de hockey. Cette réticence à divulguer l’algorithme du graphique et les points de données révèle le manque total de transparence et d’intégrité qui entachent le travail prétendument scientifique de Mann".

    On ramasse les cadavres à la pelle sur le champ de bataille du réchauffisme qui, comme toute idéologie gauchisante, ostracise quiconque réfute leurs délires.

    Hendrik Tennekes, ingénieur aéronautique, était directeur de recherche à l’institut météorologique hollandais. Il étudiait les turbulences en altitude, contredisant les élucubrations du GIEC. Viré comme un malpropre et remplacé par une équipe d’amateurs.

    Aksel Winn-Nielsen, directeur de l’Organisation météorologique mondiale, auteur d’études qui faisaient autorité, éjecté du jour où il a osé douter des vaticinations de Greta, l’illustrissime savante.

    Peter Ridd, universitaire à la James Cook University Queensland Australie, renvoyé pour avoir attribué le dépérissement des coraux à la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, et à la prolifération d’algues et d’animalcules qui colonisent le corail, au lieu de dénoncer le prétendu réchauffement anthropique.

    Au procès, les attendus de la cour furent révélateurs: "Ridd a été victime de persécutions, de brimades, et d’un harcèlement hystérique jusque dans sa vie privée, alimentés par une vindicte systémique sans autre reproche que d’avoir revendiqué sa liberté académique contre ce que professaient ses collègues".

    Quant à la France, est-il utile de rappeler le tombereau d’injures déversées par les médias aux ordres sur feu Claude Allègre, médaille d’or du CNRS et membre de l’Académie des Sciences? Avec cet argument spécieux:  "Il n’est pas climatologue!".

    Sans dire que les deux patrons du GIEC de l’époque, le Français Jouzel et l’Indien Pachauri étaient l’un physicien atomiste, et l’autre ingénieur ferroviaire.

    On est loin de l’esprit de Harvard où un prof n’impose pas sa théorie qu’on doit apprendre par cœur, sans formuler la moindre critique. Ce sont les étudiants qui analysent des données antagonistes et s’affrontent sur des concepts contradictoires. Pesant le pour et le contre pour étayer leur point de vue, et argumentant pour le défendre. Évidemment quand on arrive de France, où élucubrer à la télé bétonne votre sapience, c’est très déstabilisant… 

    Christian Navis

     

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • Vaccins: la science au service du totalitarisme

    Imprimer

    Aux États-Unis, Robert Kennedy Jr, critiqué et harcelé par les médias, lutte contre les lobbys puissants qui influencent la santé publique. Il a défié les normes établies lors de la crise du covid et s’est opposé au diktat du gouvernement. Il persiste dans sa bataille contre les géants de l’industrie pharmaceutique.

    En France, le professeur Raout et ses collègues de l’IHU Méditerranée, le professeur Christian Péronne, le médecin anesthésiste-réanimateur Louis Fouché, et combien d’autres, ont été aussi victimes de ce harcèlement médiatique. Ainsi, des scientifiques internationalement reconnus se retrouvent mis au ban de la société.

    Dans ce débat autour des vaccins-injections, la presse et la science font un mariage de convenance. Les médias scientifiques et les médias généralistes subventionnés mènent des campagnes contre les figures dissidentes. Didier Raout affirme: "Ils sont achetés, ils appartiennent aux plus grandes puissances financières du monde".

    Et il rappelle les liens des fonds d’investissement avec les lobbys, sociétés et revues pharmaceutiques. Cette dépendance financière des médias fausse la perception publique et influence les politiques sanitaires. La vérité scientifique est sacrifiée sur l’autel des intérêts financiers et de l’idéologie.

    En ce qui concerne la covid, le résultat des injections est catastrophique: des millions de morts, de blessés et de handicapés.

    Le train du totalitarisme a bien repris sa course effrénée, dans sa version contemporaine. Les totalitarismes ne sont pas des accidents de l’histoire. Ils réalisent la modernité politique occidentale, débarrassée de la morale et du tabou du meurtre, par la célébration fanatique de la science toute-puissante. Hannah Arendt annonçait le retour de la bio-politique nazie sous l’égide d’un mouvement international. Le totalitarisme se développe à nouveau sous nos yeux.

    Le totalitarisme substitue une pseudo-science, le scientisme, à la morale et à la spiritualité, dans le discours sur le corps.

    Une partie de la population est ainsi écartée de l’humanité, via la figure antique de l’Homo sacer, être exclu de la cité, déconsidéré et voué à mourir, condamné à une irréversible mise au ban, prélude à son élimination physique.

    L’appareil judiciaire devient un instrument de persécution et ne protège plus la dignité humaine. Cette situation juridico-politique met au ban des individus privés de leurs droits et rendus à une existence fondée sur la survie. Dans cet univers, toutes les transgressions sont possibles, le meurtre est non seulement toléré et acceptable, mais encouragé au nom d’une légitimité qui s’affranchit de la morale.

    Lire la suite