Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

opinions - Page 34

  • Le mensonge d’État sur la dette publique - 1

    Imprimer

    Alors que nos gouvernants devront trouver des solutions pour arrêter l’hémorragie de la dette publique, le mensonge permanent est entretenu par une oligarchie d’État qui craint pour ses privilèges. Deux certitudes ressortent de l’examen de l’histoire d’un demi-siècle de notre dette publique.

    PREMIERE CERTITUDE

    La dette est une drogue dure qui fait renoncer à la plus élémentaire des rationalités économiques: je ne dépense pas indéfiniment plus que ce que je crée comme richesse.

    On observe quatre époques.

        (1974-1991), de la crise pétrolière provoquée par les pays arabes se vengeant de la guerre de Kippour en 1973, après l’humiliation de la Syrie et de l’Égypte, à la crise des taux d’intérêt consécutive à la réunification de l’Allemagne. La dette par an varie de 10 à 30 milliards, soit environ 200 milliards cumulés.

        (1992-2007), de cette récession où fin 1992 et surtout début 1993, le PIB recule de près de 1% sur un trimestre. Rappelons que cette crise est largement la conséquence de la réunification de l’Allemagne qui, pour financer sa reconstruction à l’Est, augmente ses taux d’intérêt pour attirer les capitaux. Ceci oblige les autres pays à faire de même ce qui accroît le poids des dettes contractées à cette période. La France cumule environ 750 milliards de dette supplémentaire. En cumul, nous sommes déjà à près de 1.000 milliards.

        (2008-2019), de la crise financière liée au marché financier toxique des dettes contractées par les Américains dans les acquisitions immobilières contaminant des multiples produits financiers qui menacent toutes les banques à l’année Covid. Sarkozy croit sauver les banques françaises, il n’attaque pas le seul responsable: l’économie financière anarchique des Etats-Unis. La dette française plonge en une année de 137 milliards, et malgré quelques efforts de redressement, le cumul sur cette troisième période excède les 800 milliards. Nous nous rapprochons des 2.000 milliards.

        (2020-….?) avec la folie de l’année Covid et la doctrine du quoi qu’il en coûte, en rappelant que de très nombreux pays n’ont pas commis cette folie économique sans par ailleurs souffrir d’une crise sanitaire plus meurtrière. 200 milliards en une seule année et une machine cassée pour les années suivantes, avec sur cette seule période 1.000 milliards supplémentaires au moment où nous écrivons, soit les fameux 3.300 milliards en cours, en comptant les derniers exercices.

    Le cercle vicieux de la dette traduit une dérive socialiste et des erreurs de raisonnements tragiques. Elle détruit l’économie française depuis 50 ans. Ce sont donc toutes les croyances, tous les arguments et les théories qui ont motivé ces décisions qui sont responsables de cette situation.

    Il faut changer d’époque à l’évidence, mais cela nécessite de changer totalement de logiciel, pour reprendre la formule favorite de Pascal Praud. Aucun de ceux qui ont participé à ce désastre ne sont légitimes à expliquer ou pontifier. Ils sont tous disqualifiés. C’est la totalité de leur intelligence qui a fait faillite.

    DEUXIEME CERTITUDE

    L’État organise un mensonge d’État permanent pour que la classe politique et les hauts fonctionnaires se disculpent de leur responsabilité. Ce mensonge est documenté de manière indiscutable dans les documents publics. Simplifions la lecture de ce schéma édifiant.

    Il faut cesser de toute urgence de manipuler l’opinion sur la dette de la Sécurité sociale. Le cumul de cette dette sur toute la période est dérisoire. Elle commence à peine dans les années 90, quelques années pointent après la crise de 2008 et surtout, sur décision de l’État en 2020. Près de 90% de la dette est celle de l’État et des administrations publiques. Fermer le ban. Le seul vrai sujet de la France est le poids délirant de l’appareil d’État. C’est donc un mensonge d’État éhonté que de détourner l’attention sur des réformes de l’économie de la Sécurité sociale. Rappelons au passage que l’argent de la solidarité nationale est la seule propriété directe des cotisations du patronat et des salariés dont la gestion est assurée par ces organismes responsables. À ce jour l’AGIRC ARCCO a plus de 70 milliards de réserve prudente que lorgne l’État.

    Voilà le bilan.

    A SUIVRE  

    Pierre-Antoine PONTOIZEAU

  • La culture gauchiste mondialiste…

    Imprimer

    … est l’antithèse de la culture au sens noble du terme

    À propos du texte relatif à Christelle Morançais, favorable aux restrictions de budget alloué à la culture, un commentateur regrette à juste titre: "Il y manque une définition de ce qu’est (encore) la culture, et une analyse de ce qui la différencie du divertissement plus ou moins branché". Voici une réponse.

    La culture recouvre tous les aspects de la vie, sans exclusive:

    la culture classique relative aux œuvres éternelles du passé comme du présent,

    la culture mode de vie, mais vue sous l’angle de la sociologie, de l’étude des faits sociaux sur la longue durée, et non la description banale de comportements,

    la culture technologique, de plus en plus prégnante dans notre société où la technique envahit le quotidien.

    D’après le vocabulaire de Lalande, le mot de culture, dans son acception française traditionnelle exprime l’idée d’un développement, d’un perfectionnement de la personne, personne qui  a enrichi en s’instruisant son goût, son sens critique et son jugement".

    La culture ainsi comprise caractérise un individu, une personne. Elle a des résonances à la fois individualistes et spirituelles. Elle signifie un développement spirituel.

    Culture vient du verbe latin colère qui recouvrait trois notions très proches par l’exigence d’un travail: la culture de la terre, la culture de l’esprit, la culture du culte religieux.

    La culture de l’esprit suppose trois principes majeurs:

    la nécessité de la mise en œuvre d’une attitude culturelle, d’un choix individuel,

    la nécessité d’un travail, d’un apprentissage, d’une activité permettant l’acquisition de connaissances, l’acceptation de l’effort,

    l’assimilation de ce savoir qui transforme l’homme par la réflexion philosophique.

    La culture est ce qui élève l’individu, ce qui développe son sens critique et son autonomie de pensée. La culture est encore ce qui crée du lien social.

    La culture est une tournure de l’esprit, une ouverture de l’esprit, une disponibilité de l’esprit.

    Edouard Herriot (1872-1957) la définissait ainsi: "La culture générale, c’est ce qui reste quand on a tout oublié". Ce qui reste, c’est une curiosité d’esprit toujours en éveil, une aptitude à ne juger qu’après réflexion. Ce qui reste, c’est savoir choisir avant de juger et juger avant d’agir.

    Lire la suite

  • L’inversion généralisée prépare le totalitarisme des actes

    Imprimer

    Alors que les faits démontrent le contraire, la croyance politico-médiatique montée façon Village Potemkine (ou statistiques arrangées…) va par exemple fanatiquement pixelisée qu’un attentat fomenté contre un marché de Noël le serait par un “islamophobe” bon sang mais c’est bien sûr! ou encore que le traitement précoce conseillé par d’éminents spécialistes envers la C19 était un complot contre la santé (tandis que la vraie vague, elle, des effets indésirables approche des cotes…);

    idem pour “la” guerre en Europe qui serait uniquement l’apanage de Poutine, ou le climat dont chaque “changement” serait uniquement “d’origine humaine” (ou comment transformer l’holocène, dans lequel nous sommes, en cette fiction de “l’anthropocène” ce qui a été rejeté après dix ans d’analyse…)

    ou l’économie dont la crise, en France par exemple, serait uniquement liée au “néo-libéralisme” des “ultra-riches” car sans eux tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, ou, enfin, “le” génocide qui serait uniquement l’apanage d’Israël, gonflant le terme en tordant la notion d’intention préméditée en plan de nettoyage ethnique qui existerait depuis… 1947…

    CETTE EPIDEMIE D’INVERSION GENERALISEE N’EST PAS FORTUITE.

    Elle est le résultat multiforme d’une poussée totalitaire sans précédent provenant de perceptions tronquées des réalités indiquées ici afin de conserver négativement sa croyance et le pouvoir qu’elle procrée avec ses avantages se comptant par milliards sans parler du prestige et son lot de médailles, prix, doctorats honoris causa; le tout au service de la Secte composée de la technostructure globaliste et ses créatures photocopiées partout hantant le cœur des villes tandis que les gueux (les sans-dents sans-âme) à Crit’Air 3-4-5 sont relégués dans les nouveaux faubourgs.

    Et plus les faits émergent démentant systématiquement ces allégations Potemkine et leurs guirlandes de statistiques ad hoc, plus ceux qui les véhiculent affirment le contraire jusqu’à se cramponner hystériquement à leur surface politico-médiatique (à l’instar du nouveau 1er ministre français) maintenue à flots à fonds perdus par des mécènes ad hoc.… Et le détournement de l’argent… public…

    COMMENT FAIRE POUR S’EN DEBARRASSER?

    Cela peut demander des années, surtout judiciairement parlant, même si des rapports officiels comme celui du Congrès américain ou encore provenant de divers collectifs regroupant d’éminents scientifiques honnêtes parviennent à percer ce mur de la honte à l’instar de celui de Berlin…

    Le seul espoir consiste à calculer que, vu le degré de décomposition atteint, une accélération exponentielle de son implosion n’est pas exclue à la suite cependant d’une rupture majeure un effondrement soudain entraînant des glissements de terrain idéologiques tels qu’ils peuvent se traduire en irruptions électorales surprenantes mais que la Secte peut fort bien colmater comme en Roumanie dernièrement ou en France avec l’alliance contre-nature des deux tours de la présidentielle et des législatives (entraînant bien plus un état instable que stationnaire); à moins que le raz-de-marée soit tel qu’aucune manip ne peut l’arrêter comme ce fut le cas avec l’élection de Mileï puis celle de Trump…

    Le seul rempart pour la Secte en France sera alors comme en Roumanie ou en Israël l’action antidémocratique du Conseil constitutionnel qu’il sera cependant possible de briser avec le référendum comme ce fut le cas en 1962 lorsqu’il fut proposé l’élection du président de la République au suffrage direct alors que ce n’était pas prévu par les textes et que le Parlement y était opposé…

    La Secte le sachant, elle pense alors empêcher la possibilité même de faire appel au referendum; du moins si celui-ci pose une question extérieure à l’organisation des pouvoirs publics (conformément à l’article 11); d’où la nécessité de convoquer au préalable un referendum à portée plus générale quant à la structuration de ceux-ci, touchant par exemple à leurs divers impacts comme le prélèvement des cotisations sociales, la redistribution des allocations, l’autonomie des structures éducatives, le mille-feuille administratif, la possibilité donnée à la Cour des comptes de poursuivre en justice, la réforme du Parquet, le rôle du juge de l’application des peines, etc.

    Ce serait donc la lutte finale… entre la Secte et la “souveraineté – du peuple – qui ne peut être que nationale“…

    Une vraie offensive façon Pont d’Arcole…

    Ou mieux encore celle, décisive, d’Alexandre face aux Perses…

    Lucien Samir Oulahbib