Bolloré, Arnault, Stérin
Nous assistons à un spectacle qui doit faire rire tous les pays du monde, et surtout ceux qui n’aiment pas la France de Macron. Des roquets qui se disent élus du peuple ont décidé de persécuter tous ceux qui ne sont pas de gauche, qui osent se dire de droite et patriotes, et qui incarnent une réussite française.
Cela a commencé par la commission d’enquête demandée par les Insoumis et le toxicomane Louis Boyard contre Vincent Bolloré, suite aux propos de Cyril Hanouna lors d’une émission de C8 contre Loulou la Came, venu raconter des saloperies contre le patron de la chaîne. Nous avons alors assisté à ce spectacle certes savoureux, mais tout de même insupportable sur le fond: voir Vincent Bolloré, très à son avantage, avec une classe incontestable, devoir répondre aux questions haineuses du rapporteur, le petit commissaire politique Aurélien Saintoul, qui s’était déjà distingué quelques jours auparavant en qualifiant le ministre Dussopt d’assassin, rien de moins.
Bien que Vincent Bolloré – qui sera suivi par une audition mémorable, la semaine suivante, de Cyril Hanouna – ait fait ce jour une démonstration magistrale de la nécessité d’un groupe de médias indépendant, pour la France, qui puisse répondre à la concurrence de Netflix, et qu’il ait expliqué son rôle dans le cinéma et la pluralité médiatique, la sentence tombera quelques jours plus tard. Certes, CNews sera sauvé, pour l’instant, mais l’Arcom décidera de fermer C8, laissant sur le carreau 400 salariés. À noter le silence complice de l’ensemble de la profession devant cette censure d’État entraînant la fermeture d’une chaîne de télévision qui avait les meilleures audiences.
Dans un autre registre, c’est Bernard Arnault qui est à présent l’objet de la vindicte de la gauche. Cette fois, ce sont les sénateurs – qu’il faut bien occuper – qui s’intéressent au financement par l’État des grandes entreprises françaises, celles qui n’ont pas encore délocalisé et qui maintiennent une activité économique en France. Et qui est le rapporteur de cette commission? Le directeur de l’Humanité en personne, Fabien Gay, qui paraît par ailleurs fort bien nourri.
Voilà donc une crapule stalinienne, dont le journal devrait avoir déposé le bilan depuis longtemps, qui n’existe que par les subventions payées par nos impôts, qui vient donner des leçons à un homme qui n’a peut-être pas que des qualités mais qui, en attendant, grâce à son génie d’entrepreneur, a réussi à maintenir LVMH dans le giron des grandes entreprises de luxe mondiales, ce qui ne peut qu’avoir de bonnes retombées pour la France et pour l’emploi. Mais bien sûr, les nostalgiques de l’économie soviétique rêvent de le taxer encore davantage, le poussant à quitter le pays, quand Trump baisse massivement les charges des entrepreneurs pour les encourager à revenir aux États-Unis, ce que ne manquait pas de faire remarquer Bernard Arnault.