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opinion

  • N’en déplaise aux syndicats enseignants, la France est une terre chrétienne

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    " … Tout commence avec de l’eau… bénite.

    Le 25 décembre 496, jour de Noël, le roi Clovis est baptisé en la cathédrale de Reims. Ce signe de la croix tracé sur le front du monarque marque l’entrée du royaume des Francs dans l’Église catholique. La France est devenue "fille aînée de l’Église". Mais l’expression "France, fille aînée de l’Église" apparaît pour la première fois lors du prêche prononcé le 14 février 1841 par le père dominicain Henri-Dominique Lacordaire à Notre-Dame de Paris…

    Puis c’est Jean-Paul II, en voyage apostolique en France, qui popularisa cette formule, lors d’un discours au Bourget en juin 1980. Il évoqua ce titre de fierté, avant de demander aux fidèles réunis: "France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle à ton baptême?".                                           ("Le Figaro" 14 avril 2022)

    En février 2024, un sondage publié par le "Journal du Dimanche" nous apprenait que, pour 83% des Français, la France était "un pays de culture et de tradition chrétiennes". Ce chiffre, dans un pays qui met la sacro-sainte laïcité à toutes les sauces, était à la fois surprenant et réconfortant. La France est catholique depuis plus de 2000 ans, depuis le baptême de Clovis. Notre pays est parsemé d’églises et de calvaires.

    L’art roman est né en 950 et il a été supplanté par l’art gothique ou ogival au cours du XIIe siècle. L’Église nous a laissé de nombreux chefs-d’œuvre, de pures merveilles, comme Notre-Dame, le Mont-Saint-Michel ou la basilique de Rocamadour, pour ne citer que les plus connus.

    Mais depuis la funeste Révolution, le catholicisme s’est étiolé en France. Aujourd’hui, nos églises sont désespérément vides. L’épiscopat français est majoritairement "progressiste", il penche à gauche. Il est même devenu "muslim friendly".

    Chaque semaine, des calvaires, des statues de la Vierge sont vandalisées, des églises sont saccagées ou incendiées. Tout le monde sait parfaitement qui se cache derrière ces forfaits. Mais l’épiscopat français ne veut pas nommer les coupables. Nos curaillons modernes,  giflés sur la joue droite, tendent la joue gauche en serrant les fesses.

    Alors, comment expliquer que 83% des Français revendiquent leur culture chrétienne?

    Ce n’est certes pas un vote d’adhésion puisque notre pays est fortement déchristianisé (3% des Français se disent catholiques pratiquants). Non, il s’agit, en réalité, d’un vote de protestation, contre les mosquées, contre les prêches haineux de certains imams, contre l’abaya, le voile, etc.

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  • Rappel aux députés et aux sénateurs:

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    la langue de la République est le français

    Monsieur le Président du Sénat,

    Madame la Présidente de l’Assemblée nationale,

    Mesdames et messieurs les Députés de la Nation,

    Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

    Une révision de notre Loi fondamentale a introduit en 1992, dans l’article 2 de la Constitution de 1958, une disposition régalienne:

    " La langue de la République est le français ".

    Depuis le règne de François 1er et son ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), la langue française a, sous tous nos régimes, puis la Francophonie organisée en 1970-1997 (" sommets " de Niamey à Hanoï), été au premier rang des politiques intérieure et extérieure de la France en matière de langue française et de Francophonie. Notamment en un brillant et efficace élan: de 1958 à 1974.

    Ces deux fondamentaux ont ensuite été, au fil des ans, négligés, oubliés, pour être enfin de plus en plus attaqués et partiellement détruits au cours des huit dernières années.

    Nos 31 associations françaises, créées en défense et promotion, se sont le 18 juin 2020 groupées pour réagir vigoureusement au sein du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF, cf. annexes 1 et 2), qui fait appel à vous par la présente lettre.

    Le Haut Conseil international, succédant en cela à Avenir de la Langue française, vous a d’abord, en 2023 et 2024, face à la désolante carence du pouvoir exécutif, proposé d’assumer le rôle de pouvoir législatif du Parlement dans deux domaines:

        Constituer – ce qui manque cruellement au Sénat comme à l’Assemblée nationale – deux groupes d’études en interaction qui formeraient en fait un " Réseau transpartisan de parlementaires français pour la Langue française et la Francophonie ";

        Transformer en proposition de loi notre esquisse de nouvelle loi Toubon très renforcée, à l’image de la loi 96 que les Québécois ont votée dès 2022.

    Cette esquisse, mise en bonne forme juridique par M. Olivier Gohin, professeur de droit public et constitutionnel à Paris-Assas, membre d’ALF et du Haut Conseil, a été envoyée en 2024 à de nombreux sénateurs et députés. Je la remets en annexe 6.

    Au niveau du pouvoir exécutif, après diverses lettres, discrètes puis ouvertes, au président de la République et à son gouvernement, notre principale réaction fut la lettre ouverte du 2 septembre 2024 rassemblant les actes très graves accomplis passivement et activement par M. Emmanuel Macron contre le statut et l’emploi de notre langue nationale, pourtant ancrés dans la Constitution et nos lois.

    Voyez (annexes 3, 4) la lettre ouverte et la liste des signataires officiels.

    Dans ces domaines culturels trop méconnus, y compris par une classe politique de plus en plus éloignée de la haute culture et du français, nous avons été parmi les premiers à évoquer par écrit un changement de président de la République, malgré notre grand respect des institutions.

     

  • La bagnole électrique peine à convaincre: tant mieux! 

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    "Alors que l’UE reste déterminée à interdire la vente des véhicules thermiques neufs à partir de 2035, la transition vers l’électrique peine. Une récente enquête révèle que la majorité des acheteurs français restent réticents au passage aux véhicules électriques, malgré les nombreuses incitations financières.

    Cette tendance, confirmée par la baisse des aides publiques et les restrictions budgétaires, contraste avec la progression rapide des constructeurs chinois qui bouleversent le marché européen"…  ("L’Automobile magazine", du 6 septembre 2025).

    Assis à ma table de travail, je regarde tomber la pluie. On sent poindre l’automne. Dehors, sous les ondées, quelques dizaines de personnes, manipulées par l’extrême-gauche, semblent vouloir nous faire un remake des Gilets jaunes en bloquant les carrefours stratégiques de la ville. Au nom de LEUR liberté de manifester, ils empêchent de travailler ou de vaquer à leurs occupations ceux qui voudraient le faire.

    Au risque de me faire agonir par mes lecteurs, je dis et redis que je suis opposé, depuis toujours, au fait qu’une minorité militante puisse prendre en otage la majorité active du pays. Comme de nombreux Français, je souhaite, j’espère, le départ d’Emmanuel Macron mais ce n’est pas en bordélisant le pays qu’on le fera partir, sachant qu’il a été choisi par le Nouvel Ordre Mondial avec mission de tuer la nation-France.

    La pagaie – la chienlit comme disait De Gaulle – sert ses visées européistes et mondialistes. Les manifestants d’aujourd’hui sont la troupe de manœuvre, les idiots utiles de la Macronie qu’ils croient combattre. Accessoirement, ils font aussi le jeu de Mélenchon, l’admirateur de Robespierre, qui rêve d’un grand soir, une nouvelle révolution.

    Dans mes chroniques, j’écris régulièrement tout le mal que je pense de la Révolution mais je lui reconnais un mérite, UN SEUL.

    L’Ancien Régime tolérait que les travailleurs aillent manifester leur mécontentement en place de Grève. Or, le 4 juin 1791, la Loi Le Chapelier instaurait le délit de coalition qui interdisait la grève. Il faut noter que, malgré des grèves répétitives sous toutes les républiques, le droit de grève légal est relativement récent: il figure à l’alinéa 7 du préambule de la Constitution de la IVe République, qui date du 27 octobre 1946.

    Mais parlons d’autre chose:

    Par les temps qui courent, les occasions de se réjouir sont de plus en plus rares: le pays va à vau-l’eau; nous croulons sous les dettes, nous subissons 120 agressions au couteau par jour, plus rien de fonctionne en dehors du trafic de drogue qui devient un véritable fléau national. Le pays est ingouvernable et Mélenchon mobilise ses militants dans l’espoir de prendre dans la rue un pouvoir que les urnes lui refusent (pour combien de temps?). Lassé de ce climat délétère, j’évite les mérdias, les chaînes de télé, de radios ou les journaux à la solde du pouvoir.

    Mais une plaie du monde moderne fait que je reçois sur mon Smartphone – sans rien demander! – des notifications de diverses publications qu’il m’arrive de lire en diagonale puisque c’est gratuit. Je m’en voudrais, en effet, de subventionner cette presse pourrie déjà grassement subventionnée, contre mon gré, par NOS impôts.

    Le hasard a voulu que je tombe sur la chronique d’un canard que je ne lis jamais, L’Automobile magazine. Je dois avouer que sa lecture m’a mis d’excellente humeur car je suis content chaque fois que mon pays et ses voisins européens font de la résistance au terrorisme écolo, aux oukases bruxellois et/ou aux diktats mondialistes.

    L’auteur de l’article en question se désole que, alors que l’UE a fixé l’interdiction de la vente des voitures thermiques à 2035 (dans le but d’atteindre la neutralité carbone en 2050), malgré les pressions politiques, la réalité révèle une adoption du véhicule électrique encore très minoritaire et freinée par différents facteurs. Une enquête menée récemment auprès de 16 000 automobilistes dans 35 pays (dont une large part en France) témoigne d’une réticence chez les acheteurs.

    D’après cette étude, 63% des acheteurs français déclaraient, en avril 2025, qu’ils n’envisageraient pas d’acheter une bagnole électrique, contre seulement 8,6% qui y pensent, alors que 28,5% restent indécis.

    Cette perception est corrélée au type de motorisation qu’ils préfèrent: 48,7 % optent pour les véhicules essence, 42,2% pour le diesel, tandis que seuls 5 % choisissent l’hybride et à peine 3,2 % optent pour l’électrique. Je suis bien content que nous soyons encore 42,2% à prôner le diesel (et 90,9% à vouloir la survie du moteur thermique)!

    L’enquête détaille les raisons de cette réticence. La principale est le prix prohibitif des voitures électriques. C’est l’avis de 38,6% des sondés, suivi par les craintes sur l’autonomie réelle, pointée par 33,7%…

    Le manque de stations de recharge reste un obstacle pour 9,4 %, tandis que 12 % regrettent la valeur de revente. Il semblerait qu’une bagnole électrique se vende aussi difficilement qu’un cercueil à deux places.

    Un autre élément qui ressort de l’étude est le rôle crucial des subventions et aides publiques dans l’achat. En France, le bonus écologique, incitation payée par le contribuable, a réduit son enveloppe de 1,5 milliard d’euros en 2024 à 1 milliard en 2025. Les aides sont comprises entre 3000 et 4200 euros.

    Auparavant, elles étaient de 7000 euros pour les ménages modestes. L’État-providence, l’État racketteur, est toujours prêt à dépenser NOTRE argent…

    De nombreux pays ont réduit voire carrément supprimé leurs dispositifs d’aides: la Suède en 2022, l’Allemagne fin 2023, ce qui a entraîné des baisses importantes de ventes de bagnoles électriques. Dans un monde d’assistés, ces données soulignent que la demande reste très dépendante des aides de l’État.

    Les économistes sérieux pensent que la transition ne pourra se faire que lorsque les consommateurs adopteront l’électrique pour ses économies d’usage et non pour ses aides financières. Parmi les 8,6 % favorables, les motivations sont les frais d’entretien réduits (46,5 %), liés à la simplicité mécanique, et la hausse des prix du pétrole.

    Viennent ensuite des raisons fiscales (14%), avec des réductions ou exemptions de taxes automobiles dans plusieurs pays, notamment en France, Allemagne et Pays-Bas. Les aides publiques directes motivent 13,3% des acheteurs, tandis que l’impact écologique explique 18,4% des choix. Notons que l’expansion des ZFE – qui, je l’espère, vont définitivement disparaître – a modifié leur décision qui était une contrainte et non un véritable choix (7,8%). En effet, des tas de gens sont passés à la bagnole électrique, contraints et forcés par la politique débile de quelques maires écolos.

    C’EST UNE ATTEINTE A LA LIBERTE; C’EST TOUT SIMPLEMENT SCANDALEUX!

    Mais cette faible appétence pour la voiture électrique a aussi un aspect dramatique. En 2025, plusieurs grands constructeurs ont annoncé des suppressions d’emplois massives en raison des droits de douane et des réorganisations de production. Stellantis a mis au chômage 900 salariés sur cinq sites aux États-Unis et carrément suspendu la production dans ses usines au Mexique et au Canada. General Motors a annoncé le licenciement de plus de 3000 ouvriers. Nissan prévoirait de supprimer 10.000 emplois dans le monde et de fermer sept de ses usines. En parallèle, la concurrence chinoise s’intensifie.

    BYD, a augmenté ses ventes en Europe de 359% en un an, dépassant Tesla et ce, malgré une hausse des droits de douane sur les voitures importées. Cette première vague d’adoption de la voiture électrique, encouragée par les aides étatiques, s’essouffle. C’est une très bonne chose! La bagnole électrique trouve progressivement sa place comme seconde voiture dans les foyers, mais la majorité reste attachée au thermique. J’en suis fort aise!

    Pourvu que ça dure!

    En France en 2024, les voitures électriques représentent seulement 3 à 4 %du parc total roulant (1,3 million sur près de 39 millions de véhicules), mais la part dans les ventes de voiture neuves approche 17%.

    J’espère vivement que la résistance continuera. On peut être amoureux des belles mécaniques et faire preuve, de temps en temps, d’ouverture d’esprit. On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir, la seule voie pour sauver la planète, et la France s’est engouffrée tête baissée dans le tout électrique.

    Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques (ou hybrides), alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques.

    On va donc encore tuer un secteur industriel sur notre sol; UN DE PLUS! Les Chinois, leaders dans le domaine de la voiture électrique, travaillent en parallèle sur des moteurs thermiques d’avenir.

    Quand ils seront au point, nous nous ne saurons plus en fabriquer.

    On appelle ça se tirer une belle dans le pied, c’est de la folie!

     

    Eric de Verdelhan