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opinion - Page 7

  • L’esprit humain peut-il vraiment être scindé en deux par une opération chirurgicale?

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    Fait étonnant, des patients au "cerveau scindé" existent depuis les années 1940. Pour contrôler les symptômes de l’épilepsie, ces patients ont subi une intervention chirurgicale visant à séparer les hémisphères gauche et droit. Des opérations similaires sont encore pratiquées aujourd’hui.

    Des recherches ultérieures sur ce type de chirurgie ont montré que les hémisphères séparés des patients au cerveau divisé pouvaient traiter l’information de manière indépendante. Cela soulève l’inconfortable possibilité que la procédure puisse créer deux consciences distinctes cohabitant dans le même cerveau.

    Dans la première saison de Severance, le personnage de Helly R (incarnée par Britt Lower) connaît un conflit entre son "innie" (le côté de son esprit qui se souvient de sa vie professionnelle) et son "outie" (le côté en dehors du travail). De la même manière, il existe des preuves d’un conflit entre les deux hémisphères des vrais patients au cerveau divisé.

    Lorsque l’on parle avec des patients au cerveau scindé, on communique généralement avec l’hémisphère gauche du cerveau, qui contrôle la parole. Cependant, certains patients peuvent communiquer avec leur hémisphère droit en écrivant, par exemple, ou en arrangeant des lettres de Scrabble.

    On a demandé à un jeune patient quel métier il aimerait exercer plus tard. Son hémisphère gauche a choisi un emploi de bureau consistant à faire des dessins techniques. Son hémisphère droit, en revanche, a arrangé les lettres pour épeler "coureur automobile".

    Des patients au cerveau scindé ont également rapporté "syndrome de la main étrangère", où l’on a l’impression que l’une de leurs mains bouge de son propre chef. Ces observations suggèrent que deux "personnes" conscientes distinctes peuvent coexister dans un même cerveau et avoir des objectifs contradictoires.

    Dans la série Severance, cependant, l’innie et l’outie ont tous deux accès à la parole. C’est un indicateur que cette "procédure de dissociation" fictive implique une séparation plus complexe des réseaux cérébraux.

    Un exemple de séparation complexe des fonctions a été décrit dans l’étude du cas clinique de Neil, en 1994. Neil était un adolescent avec un certain nombre de problèmes à la suite d’une tumeur de la glande pinéale. L’une de ces difficultés était une forme rare d’amnésie: Neil ne pouvait pas se souvenir de ce qu’il avait fait de sa journée ou rapporter ce qu’il avait appris à l’école. Il était également devenu incapable de lire, bien qu’il puisse écrire, et de nommer des objets, bien qu’il puisse les dessiner.

     

    Étonnamment, Neil est parvenu à poursuivre ses études. Les chercheurs se sont intéressés à la manière dont il arrivait à faire ses devoirs alors qu’il ne se souvenait pas de ce qu’il apprenait.

    Ils l’ont interrogé sur un roman qu’il étudiait à l’école, Rosie ou le goût du cidre de Laurie Lee. Lors d’une conversation à l’oral, Neil ne se souvenait de rien concernant le livre, pas même du titre. Mais lorsqu’un des chercheurs lui a demandé d’écrire tout ce dont il se souvenait à propos du livre, il a écrit "Rouge Geranium fenêtres cidre avec Rosie Dranium odeur de poivre humide [sic] et champignons" – des mots tous liés au roman. Neil ne sachant pas lire, il a dû demander au chercheur: "Qu’est-ce que j’ai écrit?".

    Neil a également été capable écrire d’autres souvenirs qui semblaient perdus, notamment sa rencontre avec un homme atteint de gangrène à l’hôpital. Pour chaque cas, il était inconscient de son propre souvenir jusqu’à ce qu’il l’écrive et qu’on le lui relise. Le cas de Neil est un exemple stupéfiant. Il laisse penser qu’avoir des souvenirs inaccessibles à notre propre conscience est possible.

    Dans Severance, Irving peut se souvenir de détails concernant son " innie " en peignant. Dans Severance, l’outie d’Irving (John Turturro) peut accéder aux souvenirs de l’environnement de travail de son innie par le biais de la peinture. Il peint les longs couloirs de l’étage où travaille son innie, bien qu’il n’en ait aucun souvenir conscient. Dans la série, la procédure de dissociation consiste peut-être à bloquer l’accès conscient à la mémoire de la même manière que cet accès a été bloqué chez Neil.

    Le rôle de l’hippocampe

    Quelles régions du cerveau pourraient être au cœur de la procédure de dissociation de la série télévisée? La région la plus associée au souvenir des événements de la journée de travail est l’hippocampe. Fait intéressant, cette même région cérébrale prend également en charge la représentation de l’espace.

    Le fait que la même structure neuronale permette à la fois de se souvenir qu’un nouveau collègue a rejoint votre équipe aujourd’hui et de représenter la disposition du bureau suggère que l’hippocampe pourrait être une bonne cible pour cette procédure fictive.

    Dans Severance, le passage de l’état de innie à celui de outie se fait à la limite du bureau, c’est-à-dire aux portes de l’ascenseur. Cela rappelle "l’effet de la porte", le phénomène par lequel le passage d’une porte vous fait oublier quelque chose.

    L’hippocampe segmente notre expérience en épisodes pour un rappel ultérieur. Le fait d’entrer dans un nouvel espace indique qu’un nouvel épisode a commencé, ce qui entraîne une augmentation de l’oubli des informations qui s’étendent sur ces épisodes. L’effet est toutefois subtil. Bien que vous puissiez parfois entrer dans la cuisine et oublier pourquoi vous y êtes entré, vous n’oubliez pas que vous avez des enfants, contrairement à l’effet dramatique provoqué par la procédure de séparation de la série.

    Peut-être que, dans la série, l’intérêt de l’hippocampe pour les limites spatiales déclenche le passage entre innie et outie.

    Malheureusement, l’idée que la procédure de dissociation de la série puisse impliquer une simple incision de l’hippocampe présente deux failles cruciales.

    Premièrement, ce n’est pas seulement la mémoire épisodique et spatiale qui est dissociée dans Severance. Les travailleurs disposent d’un grand nombre de connaissances sémantiques (par exemple, des faits concernant Lumon, l’entreprise pour laquelle ils travaillent, et son fondateur) qui sont inaccessibles à leurs outies. Ils forment également des mémoires émotionnelles liées aux récompenses qu’ils reçoivent pour leur travail et aux punitions qu’ils reçoivent dans la salle de pause.

    Ces formes de mémoire reposent sur bien plus que l’hippocampe, et l’hippocampe lui-même fait partie d’un réseau de mémoire épisodique à l’échelle du cerveau qui est activé lors de la récupération de la mémoire épisodique.

    Le deuxième défaut est que la mémoire elle-même n’est pas un processus isolé. Elle est étroitement liée à la perception, à l’attention, au langage et à de nombreux autres processus. Le système de mémoire humaine est bien trop complexe pour être entièrement divisé en deux, mais comme le montre Severance, il est fascinant d’imaginer cette possibilité.

    Auteurs: Rachael Elward - Senior Lecturer, Neuroscience and Neuropsychology, London South Bank University

    Lauren Ford - PhD candidate in cognitive neuroscience, London South Bank University

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Si on a interdit le PCF en 1939, on doit dissoudre LFI en 2025

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    Chacun se souvient qu’en 1939, le Parti Communiste Français avait été dissous pour son approbation du pacte germano-soviétique par le gouvernement Daladier, et du dépeçage de la Pologne qui avait suivi. Le PCF était considéré comme un relais de la politique de Staline, devenue hostile à la France.

    Cela ne l’a pas empêché par ailleurs de rentrer dans la Résistance, mais seulement après 1941, quand Hitler a attaqué Staline, et de se prétendre ensuite le Parti des Fusillés, revendiquant 75.000 morts alors qu’il n’y a eu que 4000 fusillés dans toute la France. Ce parti, qui pesait près de 30% en 1945, se "distinguera" en impulsant des mesures souvent arbitraires, au nom de l’épuration contre les collabos, pour faire oublier son attitude complice avec les nazis, de 1939 à 1941.

    Il est intéressant de se souvenir de l’Histoire, et de regarder aujourd’hui la situation de la France. Nous avons eu durant 80 ans un parti au service de l’étranger, une officine de Moscou en France. Pour être tout à fait juste, d’autres partis, syndicats et associations étaient au service des Américains, et le général de Gaulle essayait de maintenir une diplomatie indépendante en France.

    Dans son livre "Vaincre le totalitarisme islamique", qui lui coûtera sans doute le coup d’État médiatico-judiciaire qui le privera de l’Élysée, François Fillon nous rappelait ce que disait l’article 411-4 du livre 4 du Code pénal.

    "Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de 30 ans de détention criminelle et de 450.000 euros d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France".

    Il suffit de regarder l’actualité de ces 24 dernières heures pour mesurer à quel point LFI, mais aussi toute l’extrême gauche islamo-collabo entrent dans ces critères. L’islam nous mène une guerre impitoyable, sur notre sol, pour imposer la charia et la loi musulmane, par la terreur et la loi du nombre, sur notre sol.

    Il suffit de regarder les résultats électoraux des dernières élections de 2024 pour constater que les mosquées appellent massivement à voter pour Mélenchon et ses militants à chaque élection. Si LFI a 71 députés, ils le doivent essentiellement au vote musulman.

    Bien sûr, il y a des contre-parties, et Mélenchon et sa bande se comportent en alliés objectifs et en complices de la 5e colonne islamiste qui sévit en France.

    Ainsi, tous les députés LFI défendent le port de l’abaya dans nos écoles, et qualifient de "racistes" et d’ "islamophobes" ceux qui s’y opposent. Quand l’État veut mettre fin au financement d’écoles qui se comportent en relais de la propagande des Frères musulmans, des députés LFI, à Lille ou à Décines, s’y opposent. Ils sont donc les alliés d’une puissance étrangère qui utilise l’école pour accentuer sa pression et sa visibilité dans notre société.

    https://www.fdesouche.com/2025/01/11/toulouse

    https://www.fdesouche.com/2025/01/10/pres-de-lyon-le-lycee-musulmanprefecture/

    Dans un autre registre, Éric Coquerel a refusé de qualifié les islamistes d’ennemis intérieurs, montrant donc une complicité de plus en plus aveuglante avec les fous d’Allah.

    https://www.lejdd.fr/politique/un-islamiste-est-il-un-ennemi

    Alors que le pouvoir algérien multiplie les provocations et les actes de guerre contre la France, des élus LFI, sans être contredits par leur direction, prennent ouvertement parti pour l’Algérie et les menaces de ses influenceurs, contre la France, comme cette Karima Khatim, élue municipale au Blanc-Mesnil.

    https://www.fdesouche.com/2025/01/10/karima-khatim-lfi

    Hier porteurs de valises du FLN contre la France, les Insoumis, mais aussi toute la gauche, continuent ce combat en soutenant les Algériens contre les Français, même quand des influenceurs appellent à tuer nos compatriotes, qu’on veut les expulser, et que le pouvoir algérien refuse de les accueillir chez eux, les renvoyant dans notre pays.

    Tous les jours, les exemples s’accumulent pour montrer que LFI, mais aussi toute la gauche, sont le bras armé des islamistes et du pouvoir algérien, et surtout qu’ils sont un outil de conquête, par les urnes, localement et nationalement, de notre pays.

    Il nous semble que leur trahison est encore plus évidente que celle du PCF en 1939. C’est pourquoi quand Éric Ciotti envisage nécessaire d’envisager la dissolution de LFI, il ouvre une piste intéressante. Mais quand le sénateur LR Stéphane Le Rudulier demande, lui, de dissoudre LFI, c’est non seulement nécessaire, mais indispensable – avec beaucoup d’autres mesures – pour sauver la France.

    https://www.lefigaro.fr/

    Une commission d’enquête parlementaire pourrait très rapidement démontrer que LFI est devenue ce jour un parti de l’étranger, comme le disait Éric Naulleau, interrogé par Frontières et Erik Tegner. Et donc qu’il tombe sous le coup de l’article cité par François Fillon dans son livre. La conclusion devrait s’imposer d’elle-même: dissolution, confiscation de tous les biens, et emprisonnement de tous les dirigeants, avant un procès public qui démontrerait l’ampleur de leurs trahisons, et les condamnerait en conséquence.

    Et si la bande à Mélenchon nous fait le coup de la démocratie et de la République, on lui rappellera qu’elle a demandé et obtenu la dissolution de Génération Identitaire qui, pourtant, ne représentait aucun danger pour la France et, au contraire, était constituée de jeunes militants qui s’engageaient pour défendre notre pays et ses frontières.

    CYRANO

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Avec les communistes "français"

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    les mensonges de l’histoire se perpétuent

    Les communistes "français" sont aujourd’hui totalement affiliés, dans le cadre du Nouveau Front Populaire, à l’extrême gauche révolutionnaire avec LFI comme mentor et patron. Les successeurs des staliniens alliés aux pires des trotskistes, d’aucuns se retourneraient dans leurs tombes!

    Toute la gauche française s’est aussi pleinement incorporée à ceux qui soutiennent "que la police tue", et qui ont pour seul objectif de transformer la France en une sorte de Venezuela Chaviste.

    Dès lors, même si le poids du PC "F" est désormais moindre, il pèse toujours, par cette alliance, dans la vie politique française, d’autant qu’il reçoit périodiquement le soutien d’hommes politiques aussi divers que Gérard Larcher, Edouard Philippe, Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Amédée de Courson et même du président de la République, comme il l’a affiché lors de la panthéonisation de Manouchian, assimilant le communisme à la liberté. De plus, les médias du système lui déroulent aussi le tapis rouge.

    C’est dire qu’il n’est pas innocent politiquement de voir le PC "F" participer à ces opérations de propagande, à ces opérations de falsifications historiques dont il a le secret encore de nos jours.

    J’ai dénoncé tout cela dans mon livre paru en 2024 chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste "français", en approfondissant notamment l’affaire Guy Môquet, et j’ai rappelé les démonstrations de deux historiens qui sont allés aux sources et aux archives, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, "L’affaire Guy Môquet, enquête sur une falsification officielle", paru aux éditions Larousse en 2009.

    Ces deux brillants universitaires, recherches faites, ont pu affirmer en conclusion "il faut une belle dose d’imagination, ou beaucoup d’aplomb pour faire de Guy Môquet un résistant". Ils ont établi par A+B qu’être otage n’était nullement synonyme d’être résistant.

    Rappelons rapidement que, du 23 août 1939 au 22 juin 1941, le PC "F" a soutenu "le pacte des diables" Hitler/Staline, en refusant de défendre le sol de la Patrie, puisque son secrétaire général Maurice Thorez avait déserté en temps de guerre, début octobre 1939, pour se réfugier en URSS, alliée des nazis, et que les députés communistes ont refusé de s’associer aux hommages rendus à la chambre des députés aux soldats français qui étaient sur le Front.

    Ensuite, après le 22 juin 1941, le PC "F" a totalement contrevenu aux ordres de la Résistance, la vraie, celle qui se battait depuis juillet 1940, en multipliant les attentats individuels, totalement contre-productifs et qui affolaient les populations plutôt enclines à aider les résistants, et qui désormais y regardaient à deux fois.

    Maurice Thorez sera condamné le 28 novembre 1939 à 6 ans de prison et à la déchéance de la nationalité française pour désertion en temps de guerre.

     A l’hiver 1940, d’anciens députés communistes dont François Billoux se proposeront par écrit, envers Vichy, d’être des témoins à charge, des délateurs, contre les accusés du futur procès de Riom.

    Mais encore de nos jours, en 2024, le PC "F" entend honorer des hommes, fusillés par les Allemands comme otages, alors qu’ils n’ont jamais effectué le moindre acte de résistance contre l’occupant nazi, les faisant passer pour résistants, ce qu’ils n’étaient nullement.

    Un exemple tout récent vient de m’en être donné par un journal local, de la presse régionale, qui a titré le 19 décembre 2024 "René Perrouault, résistant fusillé".

    Le quotidien de rapporter cette cérémonie du 17 décembre 2024, expliquant que René Perrouault, "résistant" (sic) avait été fusillé le 15 décembre 1941, dans un hameau près du camp de Chateaubriant.

    Cette presse locale relate les noms de diverses personnalités qui y assistaient, des représentants de la fédération CGT des industries chimiques, un conseiller régional communiste de la Région Centre-Val-de-Loire, l’ancien maire de Châteaudun, qui fut un militant communiste avéré. D’ailleurs le message rapporté par un intervenant, message provenant de René Perrouault, est clair pour qui sait lire entre les lignes.

    "J’avais très consciemment suivi la route de l’émancipation humaine (c’est-à-dire du totalitarisme soviétique, nda), toute ma vie je l’ai consacrée au service de la liberté et du progrès humain (celle de la IIIe internationale léniniste puis stalinienne, nda). Je suis fier d’avoir contribué à cette œuvre, des jours meilleurs se lèveront demain sur le monde délivré des chaînes du capitalisme (le lecteur n’y verra aucune allusion à l’occupation nazie de la France, nda). Il n’invoque nullement les chaînes du nazisme.

    Il s’agissait du dernier message de René Perrouault avant qu’il ne fût fusillé. Or René Perrouault, présenté comme résistant, n’a jamais été résistant mais a été fusillé comme otage, ce qui est tout à fait différent, même si c’est tragique. C’est ici toute la mystification du PC "F".

    Il suffit de se reporter au fameux dictionnaire militant révolutionnaire Le Maitron pour s’en persuader. Que nous apprend donc Le Maitron: Que Perrouault est né le 27 décembre 1896 et qu’il a été fusillé comme otage le 15 décembre 1941.

    Il fut toute sa vie militante un communiste pur et dur, un stalinien fervent. Il adhéra au Parti dès 1921, et prit très tôt des responsabilités syndicales dans le giron communiste. Il suivit les cours de l’école léniniste de Bobigny et fut envoyé par le Parti comme délégué à la propagande. S’il avait été fusillé comme résistant, Le Maitron se serait empressé de le signaler et de décortiquer ses actes de résistance contre les nazis.

    Perrouault fut élu au CC au PC "F" en 1926, il fut aussi élève à l’école léniniste de Moscou toujours selon Le Maitron. Il rentra ensuite à la CGTU, totalement communisée et deviendra en 1936 secrétaire de la fédération CGT des produits chimiques.

    Arrêté le 18 avril 1940 par la police de la IIIe République, suite aux trahisons du PC "F", pendant la guerre, il fut inculpé de reconstitution de ligue dissoute par la justice suite aux lois prises en septembre 1939 par le gouvernement Daladier. Il parvint à s’évader pendant la débâcle de mai-juin 1940, mais fut arrêté de nouveau le 5 octobre 1940 par la police française, en plein pacte germano-soviétique. Transféré au camp de Choisel à Châteaubriant, il sera fusillé comme otage et non comme résistant.

    Présenter Perrouault comme résistant est donc une totale manipulation historique.

    Rappelons qu’à partir du 22 septembre 1939, le Parti communiste a suivi à la lettre les directives du Kominterm qui entendaient soutenir l’URSS qui venait de signer des pactes avec Hitler pour se partager l’Europe, la Pologne entre les deux dictatures, les Pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord pour l’URSS, seule la vaillante Finlande résistera aux assauts de l’armée rouge.

    Que devant cette trahison plus que flagrante, le gouvernement français d’Edouard Daladier prenait la décision, le 26 septembre 1939, de dissoudre le PC "F", qui entrait dès lors dans la clandestinité, et le 8 octobre 1939, le même gouvernement dissolvait les municipalités communistes et annulait les mandats des députés communistes qui n’avaient pas rompu avec la IIIe internationale. Dès fin août 1939, toute la presse communiste, dont L’Humanité, avait été interdite, car aider l’URSS alliée aux nazis, c’était trahir la France.

    Devant les importantes forfaitures des députés, militants et soutiens du PC "F", le socialiste SFIO Albert Sérol, ministre de la Justice dans le gouvernement de Paul Reynaud, prendra un décret le 9 avril 1940 qui punissait jusqu’à la peine de mort toute activité communiste.

    On notera qu’Albert Sérol, avocat et maire de Roanne depuis 1919, et qui fut ministre du Travail dans le second gouvernement de Léon Blum en mars-avril 1938, s’abstiendra volontairement, comme 20 autres parlementaires, le 10 juillet 1940, lorsque sera voté l’attribution des pleins pouvoirs constitutionnels au Maréchal Pétain.

    Il sera révoqué par Vichy de ses fonctions de maire et de conseiller général. En 1946, attaqué par les députés communistes qui entendaient obtenir son invalidation, Edouard Daladier leur asséna: "Vous n’arriverez pas à faire oublier que Ribbentrop a quitté Moscou décoré de l’Ordre de Lénine, après que le partage de la Pologne eut été décidé… ce que vous vouliez, c’était la paix d’Hitler, la paix de trahison"….

    Comme l’ont démontré de nombreux historiens, Fabrice Grenard pour Georges Guingouin, Franck Liaigre dans son histoire des FTP, pour Tillon, Havez ou d’autres leaders de la IIIe internationale, aucun communiste "français" de haut rang ou plus subalterne qui était resté fidèle à Moscou ne fera des actes de résistance avant le 22 juin 1941.

    Par la suite, suivant strictement les ordres de Moscou, ils appelèrent à multiplier les attentats individuels, qui ne firent en aucun cas avancer la cause de la résistance française, bien au contraire. Ce sont ces attentats individuels qui occasionnèrent le fait que les Allemands, prirent des otages pour les fusiller, selon le code des otages qu’ils avaient établi.

    L’un des plus grands résistants français, résistant de la toute première heure, le créateur et l’animateur du mouvement Combat, Henri Frenay le dira très crûment dans des éditoriaux de son journal clandestin Vérités: "Français prenez garde, alternativement défaitiste, pacifiste, super patriote, prêchant à tour de rôle, la lutte contre l’Allemagne et l’union avec elle, contre "la ploutocratie mondiale", le parti communiste n’a jamais en fait, obéi qu’aux seuls ordres de Moscou, en fonction des intérêts non de la France, mais de l’URSS.".

    Présenter des otages, qui n’avaient fait aucun acte de résistance comme résistants, c’est en réalité blasphémer les vrais résistants, ceux de la première heure, comme les Honoré d’Estienne d’Orves, Jacques Renouvin, le Colonel Rémy, Georges Loustaunau-Lacau dit Navarre, fondateur du réseau Alliance, Marie-Madeleine Fourcade, le Colonel Groussard, André Brouillard dit Pierre Nord, Pierre de Bénouville, Henri d’Astier de la Vigerie et bien d’autres, répertoriés par Alain Griotteray ou Simon Epstein.

    N’oublions pas que dans un mémorandum communiste de juin 1940 à l’attention d’Otto Abetz, retrouvé dans les archives de la ville de Paris, les communistes qui faisaient amis-amis avec les nazis pour faire reparaître leur presse, avaient écrit noir sur blanc qu’ils avaient appelé à saboter les matériels de la défense nationale, qu’ils avaient soutenu le pacte Hitler/Staline, qu’ils se rallieraient à la politique de la pacification européenne voulue par Hitler, et pour prouver leur bonne foi vis-à-vis des nazis, traitaient à trois reprises, l’ancien ministre de l’Intérieur Georges Mandel de "juif", fustigeant tous les hommes politiques de la IIIe République.

    Le 15 mai 1940, en pleins combats, alors que des milliers de soldats français tombaient tous les jours pour la défense de la Patrie, L’Humanité clandestine écrivait: "Les Blum et Jouhaux s’empressent d’exhorter les soldats et ouvriers français au sacrifice suprême en dénonçant "l’agression allemande"…En fustigeant l’impérialisme allemand, ils essaient d’innocenter leurs maîtres, les impérialistes franco-anglais".

    Telle fut la ligne de la trahison du PC "F" pendant plus de deux ans, et aujourd’hui il continue à vouloir nous faire avaler ses couleuvres.

    Michel Festivi