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histoire - Page 10

  • La nouvelle école de l’Intelligence Artificielle

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    Nous savions déjà que l’école n’a jamais vraiment appris à penser. Elle a toujours appris à penser dans le bon cadre. À réciter, à obéir, à donner la bonne réponse attendue. Pas à douter. Pas à contester. Encore moins à créer. On ne nous dit pas en entrant à l’école voilà qui vous devez être en fonction de vos qualités et de vos acquis innés, mais voilà ce que vous devez devenir. C’était jusqu’à aujourd’hui. Mais voici le second coup de massue.

    L’école 2.0 ne se contente plus d’encadrer la pensée, elle la programme. Tablettes dès la maternelle, Intelligence Artificielle pour corriger les devoirs, notation automatique par algorithme, programmes scolaires standardisés à l’échelle mondiale. Le tout présenté comme un progrès, une modernisation, une égalité des chances.

    En réalité, c’est une mutation silencieuse de l’éducation en un système d’alignement idéologique. L’enfant n’est plus un être en construction. Il devient une unité cognitive à calibrer. Une conscience à synchroniser avec les récits dominants.

    Qui finance les réformes éducatives internationales? Qui les pilote? Quel type d’être humain cherchent-ils à fabriquer?

    En France plus que jamais, aujourd’hui, on n’apprend plus à penser. On apprend à adhérer. Et ça commence dès cinq ans. Le ministère de l’Education nationale a lancé un programme appelé MIA Seconde: un tuteur numérique basé sur l’Intelligence Artificielle, censé aider les élèves en français et en mathématiques. L’objectif officiel, c’est "personnaliser les parcours", "réduire les inégalités". Mais dans les faits, l’élève est confronté à une interface qui corrige, qui oriente et qui valide le raisonnement selon une logique prédéfinie.

    Le cheminement devient linéaire, binaire. L’erreur n’est plus un espace d’exploration, mais un écart à corriger immédiatement. À l’échelle européenne, le programme AI4T (Artificiel Intelligence for Teachers) forme les enseignants à intégrer l’Intelligence Artificielle dès l’école primaire. Cela signifie que dès 7 ou 8 ans, les enfants commencent à interagir avec des assistants pédagogiques capables de leur apprendre quoi que ce soit, comment répondre, dans quel ordre, leur apprendre aussi à réfléchir. Chaque interaction est une réduction de la spontanéité.

    Chaque "aide" est un encadrement invisible de la pensée. Le problème n’est pas technique. Il est épistémologique: l’Intelligence Artificielle encode un modèle unique de savoir, un modèle unique de logique et de langage. Et tout ce qui s’écarte de cette norme est ignoré, minoré, reformulé.

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  • Le pèlerinage de Chartres symbolise la lutte contre le mondialisme satanique

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    18-19-20 mai 2024: La 42e édition du pèlerinage de Chartres bat son record d’affluence avec 18 000 pèlerins contre 16 000 l’an passé. Ils ont pris la route qui relie l’église Saint-Sulpice à Paris à la cathédrale de Chartres. Ce pèlerinage, organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté depuis sa fondation en 1983, s’étale sur trois jours, et se déroule chaque année durant la Pentecôte.

    Depuis une dizaine d’années, le taux moyen de croissance annuelle est de 8?. Il atteint 12? cette année. Parmi les marcheurs, des familles, des étudiants, des scouts, des drapeaux, des bannières. Caractéristique majeure: la jeunesse des participants. L’âge moyen se situe autour de 20 ans.

    Dimanche, la messe célébrée en plein air, à mi-parcours, dans la forme du rite catholique romain, en latin et avec chants grégoriens, a été retransmise en direct sur CNews. Lundi, la messe traditionnelle a lieu dans la cathédrale de Chartres. Les organisateurs ambitionnent de "faire découvrir la beauté du rite traditionnel".

    Comment expliquer cet engouement, alors que la pratique religieuse catholique continue à baisser en France? Le pèlerinage répond particulièrement aux attentes des jeunes, et aussi des moins jeunes, tous confrontés à une société anxiogène, immorale, et déshumanisée. Et le catholicisme traditionnel s’oppose résolument au religieusement correct.

    Pour les spécialistes de l’information du grand public, le dogme nous empêche de jouir librement de la vie. L’Église idéale est une Église sans interdits et non "une Église crispée sur le dogme".

    Le système médiatique a unanimement relayé les propositions de réformes de l’Église: une Église sans autorité, sans magistère, sans ministères, une institution sécularisée, fonctionnelle et régie par la démocratie. Alors, on refuse que l’Église soit dépositaire de quelque chose qui dépasse les hommes: le dogme catholique.

    On a cessé croire qu’elle est le Temple de la Vérité et l’Arche du Salut. Le dogme, c’est une conception de la vérité qui se croit absolue, une vérité que l’on croit objective, une vérité non négociable, c’est le refus du relativisme, c’est donc le mal absolu.

    L’Église religieusement correcte n’est pas de constitution divine, est à reconstruire en permanence, est une Église purement humaine.

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  • Quand la Chine nous submergera

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    Prise entre le marteau américain et l’enclume chinoise, l’UE va littéralement s’effondrer. Ce texte est inspiré de la chronique de Bertille Bayard dans le Figaro, parfaitement documentée et titrée: "Quand la Chine nous submergera".

    Ecrasée de normes environnementales démentielles, sans aucune matière première, ouverte comme jamais à la concurrence déloyale qui tue son industrie et son agriculture, envahie par une immigration sous-qualifiée qui coûte plus cher en social que sa contribution au PIB, divisée comme jamais, l’Europe a perdu toute compétitivité et roule vers le terminus de son histoire à tombeau ouvert.

    Elle est coincée entre une Amérique dominatrice qui nous méprise et une Chine qui nous roule dans la farine avec le sourire perfide de Xi-Jinping.

     

    Pour l’UE, dirigée par des technocrates incompétents, aussi nuls en économie qu’intransigeants sur leurs diktats mondialistes suicidaires, l’avenir va être tragique. Et tout va s’accélérer. Nos dirigeants se croient puissants parce qu’ils sont à la tête d’un marché de 450 millions d’habitants, mais le déclassement européen est irréversible et constant depuis des années.

    Laissons de côté le désastre identitaire et démographique qui se profile et restons sur le plan économique.

    Voilà 25 ans que la Chine a intégré l’OMC. En 1/4 de siècle, le céleste Empire est devenu l’atelier du monde, pesant  1/3 de la production industrielle planétaire et gagnant 1 point chaque année. En 2040, ce géant atteindra 50% de la production mondiale.

    Quand on se souvient de la Chine des années 1950, qui avait 1000 ans de retard et qui ne produisait que des lampions et des cerfs-volants, on reste sidéré par l’immense bond en avant accompli ( un bond véritable, pas comme celui de Mao qui fut un fiasco ). Pékin maitrise toutes les technologies et a même posé un vaisseau spatial sur la face cachée de la Lune, ce que l’Europe serait bien incapable de réaliser, alors qu’elle est le berceau de toutes les inventions scientifiques.

    La Chine, c’est un défi bien plus menaçant que celui du Japon dans les années 1980. Le pays du Soleil Levant avait en effet fait trembler l’Occident en inondant le monde de ses produits. Les Japonais pensaient prendre leur revanche sur leur défaite de 1945 et dominer le monde économiquement. Mais la crise de 1990 en a décidé autrement.

    Entre 1990 et 1997, les pertes boursières et immobilières du Japon se sont élevées à 9 000 milliards de dollars, ce qui représente deux années de PIB. Le pays ne s’en est jamais relevé, même s’il continue sur sa lancée. Mais ne faisant plus d’enfants et rejetant toute immigration, même choisie, il finira par disparaitre. Cela ne m’empêchera pas de dormir, je n’aime pas les Japonais. Leur armée impériale s’est comportée comme des barbares durant des siècles. Quant à l’honneur des Samouraïs, je lui accorde le même crédit qu’une fable.

    Mais revenons à la Chine.

    Les taxes démentielles infligées par Trump font du mal à Pékin, mais ce pays a les moyens d’appliquer une certaine réciprocité avec ses terres rares et en rationnant ses métaux précieux dont l’Occident a besoin. De plus, les écarts de coût de production avec l’Europe sont dévastateurs pour nos usines et insurmontables.

    On les estime entre 30 et 40% dans 80% des secteurs industriels. Autant dire partout.

    Il faut bien comprendre que si l’Amérique ferme ses portes à la Chine, c’est l’Europe que Pékin va inonder de ses produits. C’est le cas avec ses voitures électriques très compétitives. Et chacun sait que les barrières douanières ont un effet boomerang plus nuisible que bénéfique. Quand un pays n’est pas compétitif, se barricader ne sert à rien.

    Les Chinois accélèrent pied au plancher.

    Ils détiennent 9% du marché mondial de la voiture électrique contre 1% il y a un an!

    L’usine BYD, c’est 7 fois la taille de l’usine Tesla d’Elon Musk au Texas.

    La flotte de navires pour exporter ces voitures est du même tonneau, gigantesque.

    La Chine est aussi robotisée que l’Allemagne. Et aujourd’hui, son réveil est bien réel.

    Elle s’attaque et s’impose dans tous les secteurs: acier, chimie, automobile, machines-outils, équipements énergétiques, nucléaire, santé, électronique…avec des secteurs largement subventionnés.

    Elle comble son retard dans l’armement à grand vitesse. Son avance sur les batteries est colossale et met à mal la jeune industrie européenne. La société suédoise North-volt bat de l’aile et l’usine franco-allemande ACC se bat comme elle le peut. Son patron résume tout:

    "De professeurs, nous sommes passés à élèves"

    "L’Europe est désormais le pays émergent face à une Chine développée"

    Les transferts de technologie vont devoir s’inverser! Impensable il y a dix ans!

    Mais le coût de la main d’œuvre et notre social illimité plombe notre compétitivité. Sans parler de la concurrence déloyale qui liquide usines et agriculture et contre laquelle Bruxelles n’a rien fait durant 20 ans. L’Union semble se réveiller face à la Chine, mais sans doute trop tard.

    L’UE tente de se défendre en limitant son marché ou en instaurant des règles plus équitables avec la Chine. Cela ressemble à un coup d’épée dans l’eau.

    A vrai dire, avec tous nos handicaps, parmi lesquels l’immigration de basse qualité n’est pas le moindre, je vois mal comment l’Europe va s’en sortir. On ne concurrencera pas les Chinois toujours en tête du classement mondial des QI nationaux, avec une immigration sans qualification et trop souvent illettrée, voire analphabète. Cette immigration de masse nivèle l’UE par le bas.

    Il y a encore 750 millions d’analphabètes dans le monde.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/750-millions-d-analphabetes-dans-le-monde-mais-des-progres-2754405

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/750-millions-d-analphabetes-dans-le-monde-mais-des-progres-2754405

    20 pays ont le triste honneur de compter plus de 50% d’analphabètes dans leur population: l’Afghanistan, le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Tchad, les Comores, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée Bissau, Haïti, l’Irak, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone et le Sud Soudan.

    Et parmi ceux-ci, 10 font partie de nos ex-colonies africaines!

    A l’heure de l’IA, il nous faudrait des légions de cerveaux asiatiques pour remonter la pente.

    Jacques GUILLEMAIN