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Société - Page 51

  • Les sinistres et la justice

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    Dans le gouvernement Bayrou, quelques ministres habitués au glaive de la justice, ne prenant que leur courage a deux mains, se sont jetés dans l’arène pour sauver le trublion Macron.

    L’homme d’affaires Pierre Ferracci, proche d’Emmanuel Macron, témoin à son mariage, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, a été condamné à une amende d’un million d’euros par la cour d’appel de Bastia (son empire financier est estimé à environ 80 millions d’euros.) L’homme avait fait construire, en 2010 et 2013, deux villas de 670 mètres carrés chacune dans le maquis de la baie de Rondinara, à Bonifacio. Le patron du groupe Alpha, et directeur du Paris Football Club, avait en effet édifié ces villas sur une zone classée site remarquable protégé et donc non constructible. L’amende peut paraître importante mais Pierre Ferracci peut s’estimer heureux. La justice, qui a confirmé la décision rendue en première instance, n’a en effet pas ordonné la destruction des propriétés.

    Lecornu, ministre des Armées. En 2023, le parquet national financier a conclu que M. Lecornu avait bel et bien commis formellement l’infraction de prise illégale d’intérêts. Regrettant que le responsable politique ne se soit pas déporté ou n’ait pas renoncé aux 7874 euros de jetons de présence à la SAPN, le PNF a toutefois observé qu’aucun élément de l’enquête ne permettait d’établir que M. Lecornu avait cherché à faire prévaloir les intérêts de la SAPN sur ceux du conseil départemental, ni à remettre en cause l’opportunité de ces opérations ou leur équilibre économique. Après avoir demandé à M. Lecornu de rembourser ses jetons de présence, le PNF a annoncé un classement sans suite.

    Rachida Dati, ministre de la Culture, a été mise en cause par la justice dans le cadre de l’affaire Carlos Ghosn. Les magistrats s’intéressent notamment à la légalité et la réalité des prestations qu’elle a effectuées pour le compte du patron de Renault-Nissan de 2010 à 2012. Mme Dati a touché environ 900.000 euros (hors taxe) d’honoraires pour assister Carlos Ghosn dans la détermination de la conduite de la politique d’extension internationale du groupe, notamment dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb.

    Aurore Bergé, ministre déléguée auprès du Premier ministre, accusée de faux témoignage, la justice saisie. Affaire des crèches privées. Le bureau de l’Assemblée nationale a décidé de saisir la justice du cas de l’ex-ministre macroniste Aurore Bergé. Elle est accusée par des députés de gauche de faux témoignage pour avoir rejeté devant une commission d’enquête tout lien personnel avec une lobbyiste des crèches privées.

    Véronique Louwagie, députée divers droite, en charge dans le gouvernement Bayrou, du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l’économie sociale et solidaire, a été condamnée par les prud’hommes. Elle s’est retrouvée devant la justice (des hommes?) pour le licenciement de sa femme de ménage. Elle a été condamnée à verser 15.635 euros.

    Patricia Mirallès apparaît ainsi dans la liste du nouveau gouvernement, soigneusement étudiée par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne. La députée macroniste fraîchement réélue dans la 1re circonscription de l’Hérault a été nommée ce lundi 4 juillet secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. Marcheuse de la première heure, elle a pourtant récemment été épinglée pour avoir usé et abusé de notes de frais dans le cadre de son mandat de députée. Selon une enquête de Mediapart, Patricia Mirallès aurait utilisé l’enveloppe réservée aux frais de mandat pour des dépenses personnelles. Nos confrères avaient notamment cité le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille ou encore un séjour à l’hôtel avec son conjoint.

    C’est notre France, pas toujours démocratique, mais progressiste, égalitaire et fraternelle à l’insu de son plein gré qui autorise n’importe quel  "indélicat" (un ministre n’est jamais une racaille, un voleur, un corrompu) d’être ministre de Macron. Mais il est interdit pour les mêmes  "indélicatesses" d’occuper certains emplois ou de diriger une entreprise. Ne voyez aucune faveur présidentielle, c’est la loi (des puissants). C’est uniquement pour leurs compétences qu’ils vont bénéficier des avantages acquis. Cette fois-ci, ne riez pas , c’est de votre pognon qu’il s’agit. (…)

    Daniel Faguet

     

  • Trump a raison de vouloir reprendre le contrôle du canal de Panama

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    Le 18 novembre 1903, à New York, est signé le traité Hay-Bunau-Varilla, faisant du Panama, province sécessionniste de Colombie, un protectorat. Les États-Unis reçoivent une frange de 10 milles de large (18,5 km) de chaque côté du futur canal, pour sa construction et son exploitation. Une concession à perpétuité. La souveraineté dans la zone du canal leur revient, le Panama y étant privé de l’exercice de tout droit régalien.

    On concédait ainsi aux USA un droit d’ingérence permanent dans les affaires intérieures panaméennes, avec la possibilité d’intervenir militairement en cas d’atteinte à l’ordre public. Conformément à la tradition: quatorze interventions armées yankees entre 1850 et 1902, à la demande de la Colombie.

    Cette clause fut incluse dans la Constitution panaméenne du 20 février 1904. Mais, comme dans tous les pays arriérés, lorsqu’ils ont laissé une nation plus évoluée défricher et innover, une fois que ça fonctionne, ils veulent virer les investisseurs et garder tout le gâteau pour eux.

    Du protectorat à l’État associé, puis à la dictature hostile

    Le naïf Jimmy Carter (RIP) qui s’était laissé bouffer le crâne par les ayatollahs iraniens, s’est fait pincer à Panama par un crustacé frimeur Omar Torrijos, ancien capitaine putschiste qui réclamait depuis 1968 l’indépendance du canal, pour s’en mettre plein les fouilles.

    Le traité Torrijos-Carter signé en 1977 sous la pression de la "vertueuse communauté internationale" fut un renoncement aux royalties du canal. Tout en maintenant la souveraineté politique et militaire des USA, car les Ricains considèrent qu’ils doivent pouvoir intervenir à leur guise partout en Mésoamérique, lorsque leurs intérêts l’exigent.

    Progressivement les Américains dégagent de l’administration du canal, et abandonnent les jobs les plus juteux à des locaux. Fin 1999, le transfert est achevé. Dans les années qui suivent, les coûts de passage doublent, triplent, quadruplent, décuplent, et les Panaméens incapables d’entretenir et de gérer "leur" canal, exigent que les Ricains continuent le job sans en tirer de bénéfices.

    Moins cons que les Français qui persistent à raquer pour d’anciennes colonies qui leur crachent à la gueule, les Ricains se désengagent. La place est libre pour les Chinois. L’élargissement et l’approfondissement du canal aux normes Panamax fini en juin 2016, est l’œuvre d’une multinationale où les fils du ciel sont majoritaires.

    Désormais, les navires de près de 300 mètres de long et 32 de large peuvent passer. Mais le problème vient du tirant d’eau. Il semblerait que, du fait d’une raréfaction momentanée des pluies, un phénomène cyclique observé dès les années 1900, le lac Gatún et les écluses ne se remplissent plus suffisamment. Limitant le nombre des navires. Et donc les taxes. Qui vont encore augmenter. Cas d’école de mauvaise gestion.

    On ne se méfie jamais assez des chicayas des Chicanos

    Entre 1979 et début 2017, avec mon voilier ou ceux que je convoyais, j’ai emprunté trois fois le canal, mais rassurez-vous, je l’ai toujours rendu. Et j’ai fait deux escales en avion, destination le Costa Rica. En quarante ans, j’ai pu mesurer la dégradation de Panama, condensé de corruption et de banditisme à tous les niveaux, qui mérite plus que d’autres l’appellation de super ripoublique bananière.

    Le summum est atteint et dépassé le 15 décembre 1989 quand Manuel Noriega, narco-trafiquant lié aux cartels colombiens, autoproclamé Président et "lider maximo" comme Fidel Castro, déclare le Panama en état de guerre avec les USA. Merluchon s’y serait senti chez lui. Ils détestent les Gringos, surtout les blonds pâlichons. Moi, ça va. Basané et hispanophone, je passe inaperçu.

    Georges W Bush, comme le traité bilatéral l’y autorise, décide alors d’un rappel à l’ordre. Les troupes US investissent Panama City, la ville moderne côté Pacifique, et traquent Noriega. La plupart des Panaméens ne se battent pas contre les US Marines, mais entre eux, pour s’attribuer la plus grosse part dans les pillages.

    Début janvier 1990, le truand dictateur finit par se rendre, on l’extrade aux USA où il se prend 40 ans de prison réduits à 30 pour bonne conduite. Libéré au bout de 20 ans, la France qui a toujours su choisir ses amis, lui offre l’asile politique. Avant de le rejuger dans une mascarade judiciaire dont nos hiérarques sont friands.

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  • On a trouvé le coupable du réchauffement climatique, c’est le soleil !

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    Les prédicateurs de la fin du monde sont incorrigibles.

    AUCUNE DE LEURS PRÉDICTIONS NE S’EST REALISEE.

    Fort heureusement. Boston, Venise et les Tuamotu n’ont pas été engloutis. Les glaciers de l’Himalaya n’ont pas fondu, pas plus que ceux de l’Antarctique. Il y a toujours de la neige l’hiver dans les zones tempérées, et la Sibérie n’a pas libéré des virus préhistoriques congelés.

    Cinquante ans de mensonges démentis par les faits, cela commençait à se remarquer.

    Ceux qui vivent plutôt bien de la peur qu’ils diffusent, entre conférences, livres, films, télés, labos subventionnés et chaires imméritées, ont compris qu’ils devaient changer leur fusil d’épaule.

    Se reniant implicitement, ils attribuent désormais au soleil (enfin!) le phénomène cyclique du léger réchauffement (1,2°C depuis 1860, terminé en 2005) qui n’a rien d’anthropique ni d’exceptionnel. Mais comme les professeurs Philippulus ne peuvent s’empêcher de prédire des catastrophes, il annoncent pour bientôt une super éruption solaire.

    Réservez vos places pour assister au prochain cataclysme!

    Certaines données scientifiques semblent plus inquiétantes que les élucubrations des écolo-réchauffards

    Une équipe internationale d’astrophysiciens a estimé, à partir des données récupérées sur 2.527 étoiles semblables au Soleil, qu’une future grosse éruption de notre étoile a une probabilité raisonnable de survenir dans les prochaines années. Sans donner de date.

    "Ces données nous rappellent brutalement que les événements solaires les plus extrêmes font partie du répertoire naturel de notre étoile", a rappelé Natalia Krivova, physicienne à l’institut Max-Planck de Göttingen et coordinatrice de l’étude.

    Pour parvenir à ces conclusions, elle et son équipe ont comparé les données de 5650 étoiles collectées par le télescope spatial Kepler entre 2009 et 2013. "Nous avons été surpris de constater que les étoiles semblables au soleil sont sujettes à des super éruptions fréquentes", a déclaré Valeriy Vasilyev, co-auteur de l’étude.

    Le Soleil est arrivé en 2024 à son pic décennal d’activité (un cycle complet dure en fait onze ans). Le nombre des taches solaires à sa surface est très important et les éruptions plus fréquentes. Symptôme de ce dynamisme retrouvé, au printemps et à l’automne dernier, des éjections de masse coronale particulièrement importantes ont donné lieu à des aurores boréales.

    Les super éruptions solaires auraient lieu tous les cent cinquante ou deux cents ans, mais on n’est pas passé loin en octobre 2024. Observées par la NASA, ces éruptions solaires sont de puissantes explosions de radiations.  Heureusement, notre champ magnétique les dévie en grande partie et notre atmosphère arrête le reste. Mais cette protection naturelle n’est pas infaillible, et les rayonnements et particules peuvent causer des dommages.

    La dernière super-éruption s’est produite en 1859, une époque où les infrastructures électriques, les satellites et les systèmes de communication n’existaient pas. Connue comme "l’événement de Carrington", cette tempête solaire de 1859 avait provoqué des surtensions dans les lignes télégraphiques et provoqué des incendies.

    De nos jours, les conséquences d’un tel phénomène pourraient être catastrophiques. Elles produiraient des pannes électriques massives, pouvant durer plusieurs semaines, perturberaient les communications, les signaux GPS, les transports, les réseaux informatiques, grosso modo toute l’infrastructure qui permet au monde moderne de fonctionner.

    Et encore, ils n’envisagent pas les méga-éruptions

    Celles-là se produisent tous les dix ou douze mille ans, liées aux cycles de Milankovitch (non Greta, ce n’est pas un Yougo qui vend des vélos). On assiste alors à des bouleversements majeurs, et des changements d’ères climatiques. Les glaciers polaires ainsi que les sédiments marins ont conservé des marqueurs isotopiques de ces méga-éruptions.

    La dernière période glaciaire s’est achevée de manière très brutale il y a environ 14.000 ans. Puis, après un nouvel épisode de refroidissement intermédiaire, le réchauffement a repris il y a 11.700 ans. Favorisant les conditions de vie des humains, amorçant la révolution néolithique.

    LE SOLEIL SOURCE DE VIE ET CAUSE DE MORT

    Le Soleil est une étoile très active. Selon les différents cycles solaires, des particules magnétiques parviennent en quantité variable sur la Terre. La densité de la matière au centre du Soleil est tellement massive qu’elle produit des réactions de fusion nucléaire. C’est-à-dire que l’hydrogène va se combiner pour former de l’hélium. Et selon la formule E = MC², la masse se transforme en énergie qui se traduit sous forme de lumière.

     

    Le Soleil est une étoile qui tourne sur elle-même et cette auto rotation produit un champ magnétique selon un cycle alternatif de 22 ans. Tous les 11 ans, notre étoile inverse ses pôles magnétiques. Ce cycle s’accompagne d’un certain nombre de phénomènes comme des concentrations de champs magnétique qui apparaissent à la surface. Ce sont les taches noires.

    Depuis 400 ans, on suit l’évolution de ces taches et on s’aperçoit qu’elles suivent les cycles de 11 ans. Il y a des périodes où il n’y a pratiquement aucune tache, comme entre 2018 et 2019. Puis à partir de 2019, ces taches réapparaissent à une fréquence accélérée… On observe alors une augmentation des taches jusqu’à un maximum d’apparition comme en 2024. Avec des éruptions localisées, relativement limitées, mais qui peuvent s’amplifier brutalement.

    Si on extrapole, on peut prévoir pour 2025, de nouvelles taches, un risque accru de fortes éruptions, qui diminueront à nouveau dans les années 2030. La température sur notre planète est liée à des phénomènes cosmiques et il faut vraiment être un cancre comme un écolo, pour lier une légère augmentation de température aux gaz à effet de serre, CO2, O3 (ozone) et CH4 (méthane) en oubliant H2O.

    La vapeur d’eau représente 2% de l’atmosphère soit 50 fois plus que le CO2 (= 0,04%) et possède de larges bandes d’absorption qui recouvrent en intensité et fréquences celles du CO2 avec un ratio de 50 pour 1. C’est la vapeur d’eau qui absorbe par saturation la quasi-totalité de la chaleur, soit 90% des infra-rouges, le reste étant imputable aux autres gaz. Tandis que l’albédo des nuages renvoie dans l’espace l’excès de chaleur.

    LES IMPOSTEURS DU GANG INTERNATIONAL D’ESCROLOS CLIMATIQUES

    À côté des simples d’esprit téléphages auxquels on fait gober n’importe quoi, il y a des gens qui sont allés à l’école auxquels on doit tenir un discours plus structuré. Les "modèles" en sont le passe-partout. En théorie, ils s’articulent sur des systèmes d’équations différentielles qui cherchent à établir des corrélations entre des fonctions inconnues et leurs dérives aléatoires. C’est précis…

    Certes on évoque les lois de la physique, de la chimie et de la mécanique des fluides, mais on ne sait pas en mesurer les interactions et on en ignore l’impact éventuel sur le climat global. On a programmé des écarts thermiques probables en fonction des vents possibles, et du rayonnement solaire envisageable, avec l’hydrologie et l’humidité plausibles d’après la latitude et la saison. Comme si les phénomènes atmosphériques correspondaient toujours à des schémas théoriques à la validité aléatoire.

    Loin de la pratique consistant à observer et répertorier des faits, puis à chercher des corrélations entre eux suggérant des tendances permettant d’en tirer des lois, avant d’en vérifier les tenants et aboutissants lors d’expérimentations renouvelables, en soumettant sa méthodologie à ses pairs… Méthode scientifique classique, hors physique quantique…

    Les gens du GIEC assènent des axiomes se renforçant les uns les autres, ne retenant que les données les confortant, et écartant, modifiant ou marginalisant celles incompatibles avec leurs conclusions prédéterminées ! Et ceci aboutit à un paradigme présenté comme irréfragable.

    Sans contestation possible puisque le GIEC est devenu un club privé où l’on se coopte entre réchauffistes. Et que, dans certaines dictatures comme la France, les abrutis de la politique et les crétins des médias prétendent imposer une "vérité scientifique" qu’il est interdit de discuter.

     

    Christian Navis

     

    https://climatorealist.blogspot.c