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Opinions - Page 4

  • Le vêtement bigarré de Mgr Ulrich,

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    symptôme de la dégradation de l’Église catholique

    Samedi 7 décembre 2024, 19 heures. Cinq ans après le tragique incendie qui a ravagé les lieux, la cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes. Les chefs d’Etat sont assis au premier rang dans la cathédrale. Mgr Ulrich, archevêque de Paris, approche du portail principal, frappe avec sa crosse, représentation de sa mission pastorale. Trois coups, symbole de la résurrection de l’édifice. Puis il pousse les portes de l’édifice, accueilli par le chant d’un psaume des chœurs de la Maîtrise Notre-Dame. Le joyau gothique se réveille. Mgr Ulrich porte une grande cape dessinée par le créateur Jean-Charles de Castelbajac. Une cape jaune, bleu, rouge, vert… mélange audacieux de couleurs.

    Des internautes réagissent: "Il ne lui manque pas grand-chose pour être un véritable arc-en-ciel". "L’évêque a l’air d’un clown de cirque". "Quid des vêtements liturgiques?". D’autres déplorent "un wokisme satanique" à travers cette "robe fashion".

    CNews rappelle que les quatre coloris ont une signification religieuse: le vert pour l’espérance, le rouge, symbole du sang du Christ et du feu de l’Esprit Saint, le bleu, référence à la Vierge Marie, le jaune, couleur festive utilisée pour Noël ou encore Pâques.

    Jean-Charles de Castelbajac explique avoir voulu rappeler "la lumière colorée des vitraux", les couleurs formant par ailleurs "un fleuve de foi et d’espérance".

    Christian Lechevalier se moque: "Afin de prévenir tout nouvel incendie, Mgr Ulrich a intégré le gyrophare des pompiers à sa crosse d’évêque".

    Certains voient un rapprochement avec les LGBT. D’autres un double soutien à l’Ukraine et à la Palestine. Au-delà de toutes ces interprétations, dont seul Mgr Ulrich possède la clé, une réalité transparaît. L’archevêque a délaissé et dédaigné les vêtements liturgiques traditionnels. Cet accoutrement marque une volonté de dépasser la Tradition pour entrer dans une ère nouvelle.

    Au cours des siècles, les gnostiques, les " ésotéristes chrétiens ", les " cabalistes chrétiens ", les théosophes, les philosophes modernes, les protestants et les francs-maçons ont trahi le Christ. Cependant la Tradition a réduit à néant leurs erreurs, leurs mensonges. La Tradition a perpétué la Raison et le Cœur.

    Il y a eu des crises et des périodes de confusion, mais la Vérité a toujours été sauvée. Sous l’Empire romain, à la Renaissance, lors de la Réforme, l’Eglise n’est pas devenue une secte judéo-païenne. Des clercs se sont égarés, ont été séduits par des hérésies. Mais l’Eglise n’a pas cédé sous les coups de boutoir du monde.

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  • La presse française

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    C’est fou le nombre d’abrutis – très majoritairement de gauche – qui ont enfilé des inepties, des fadaises, des lieux communs ou des contrevérités sur le rôle (ou le pouvoir?) de la presse.

    Il fut sans doute une époque où la presse était honnête et où son rôle était d’informer et non de déformer et d’intoxiquer le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur. Mais il y a bien longtemps que la presse – à quelques exceptions près – ne remplit plus son rôle et qu’elle est aussi peu honnête que celle de la Corée du Nord ou de l’ex-URSS. Croyez bien que je n’exagère pas! Au début des années 2000, Le Monde publiait un sondage qui nous apprenait que " 93 % des journalistes étaient de gauche ou avaient une sensibilité de gauche ". À ce stade, peut-on parler de pluralité d’opinions? D’honnêteté intellectuelle? D’objectivité? D’informations non " bidonnées "? Assurément non!

    Dans un de ses livres (1), Eric Brunet a raconté que, dans nos écoles de journalisme, émettre des idées de droite est le meilleur moyen d’être collé aux examens. Pour compléter mon propos, je pourrais aussi rappeler l’épisode scandaleux de la reprise du "Journal du Dimanche" par le groupe Bolloré. La nomination de Geoffroy Lejeune, journaliste talentueux venant de  Valeurs Actuelle ", au poste de rédacteur en chef a déclenché une grève de 40 jours (2). Les journalistes ne toléraient pas l’idée que leur nouveau patron ne soit pas un homme de gauche…

    Depuis plusieurs semaines, la presse, écrite ou télévisuelle, nous a abreuvé jusqu’à plus soif de deux procès de nature pourtant très différente: le procès des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national) et celui, sordide, infect, abject, du sieur Pelicot et de ses comparses que tous les médias ont baptisé " procès des viols de Mazan ". La relation de ces deux affaires est l’illustration des informations mensongères, truquées, tronquées, trafiquées que l’on doit à ces plumitifs malhonnêtes, ces journalopes "engagés" (toujours à gauche bien sûr!).

    Mediapart, Libération et d’autres torchons de gauche buvaient du petit lait en nous narrant avec force détails les déboires de l’ex-FN et de sa patronne, Marine Le Pen, poursuivis pour "soupçons de détournement de fonds publics européens". Pour cette presse, il faut impérativement convaincre le lecteur que le RN, non content d’être un parti " raciste, antisémite et xénophobe ", est aussi une association de malfaiteurs. Ces donneurs de leçons nous ont déjà fait le coup avec François Fillon. Je ne suis pas assez naïf pour croire un seul instant que Pénélope Fillon, telle l’autre Pénélope, la femme d’Ulysse, défaisait nuitamment ce qu’elle avait fait dans la journée. Elle occupait un emploi fictif, grassement payé par le contribuable, mais dans notre "Ripoux-blique" pourrie, presque tous les députés et sénateurs se livrent à ce genre de magouille. Tout le monde le sait mais ce sont les juges – rouges ou roses – et les médias qui décident qui est excusable et qui est coupable.

    On se souvient que le Modem de Français Bayrou a été poursuivi pour les mêmes raisons que le RN. Dans ce parti centriste, ce conglomérat de transsexuels politiques, tout le monde en a croqué. Le Modem a été condamné à une amende de 300 000 euros, somme ridicule au regard du montant des sommes détournées. Marielle de Sarnez est décédée avant sa condamnation, quant à François Bayrou, il a été relaxé " au bénéfice du doute ". A qui va-t-on faire croire que cette vieille bête politique n’était pas au courant des malversations de son directeur financier?

    Ce procès bidonné n’avait qu’un but: démontrer au bon peuple que tous les partis politiques sont logés à la même enseigne et que le procès intenté au RN n’est pas une chasse aux sorcières.

    Mais la presse ne visait qu’à réactualiser ce que j’ai appelé jadis "le théorème de Tapie".

    Souvenez-vous de la tirade de Nanard Tapie, ce voyou fort en gueule, qui avait déclaré "les dirigeants du Front National sont des salauds, donc ceux qui votent pour eux sont des salauds".

    Les commentaires outranciers, mensongers, et l’indignation sur-jouée des médias n’ont qu’un but: démonter au bon peuple que les gens du RN, ex-FN, sont des escrocs qui volent l’argent des Français (et des Européens) et qu’un citoyen honnête ne doit pas, ne peut pas, voter pour eux.

    Le procès des viols de Mazan répond, dans son exploitation médiatique, à la même volonté de culpabilisation du mâle blanc et du Franchouillard. Cette affaire est sordide: entre 2011 et 2020, dans une petite ville du Vaucluse, 49 hommes sont accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, droguée par son mari, Dominique Pelicot, principal accusé. La petite commune de Mazan n’est pas le seul lieu des viols, on cite aussi l’Île-de-France et l’île de Ré. Un autre homme est jugé pour avoir reproduit le même procédé sur sa propre épouse, afin de la violer en compagnie de son copain Pelicot.

    Une cinquantaine de salopards, qui communiquaient sur un site crapoteux, ont commis 92 viols (durant 10 ans) sur une femme mûre, droguée avec un puissant anxiolytique, le "Temesta". Une affaire d’une telle ampleur, aussi salace, aussi infecte, aussi barbare, donne la nausée. Les violeurs devraient payer leur crime par la castration réelle, comme au Moyen Âge (3). Dans cette affaire, la plupart des accusés s’en sortiront sans doute avec quelques années de prison et un suivi psychiatrique. S’ils se tiennent peinards, ils bénéficieront même de remises de peine.

    Mais, ce que je trouve scandaleux dans cette affaire indéfendable, c’est la présentation qui en est faite par la plupart des médias. On a parlé aussitôt de Mazan, une petite commune de 6500 habitants, un bled de la France périphérique, de La France des territoires pour parler comme les cuistres. Ceci démontre qu’il n’y a pas que dans les territoires perdus de la République qu’on viole des femmes ; dans la France profonde, il y a aussi des porcs et des vicelards.

    Les accusés nous ont été présentés comme des gens ordinaires; 37 sont de bons pères de famille; ils ont entre 26 et 73 ans. Certains sont retraités, d’autres, je cite, sont: "pompier, militaire, gardien de prison, artisan, ouvrier, conseiller municipal". Le constat est sans appel, ces mâles blancs, tous bons Français, démontrent que les crimes et délits commis dans notre pays ne sont pas tous imputables à une immigration stigmatisée en permanence par la fachosphère.

    Ce procès est, pour beaucoup de journaleux (et pour les féministes), celui de salopards, de mâles blancs hétérosexuels; de petits bourgeois et de prolos, xénophobes et racistes, qui votent RN ; le populo poujadiste de la France d’en bas, cette "France rancie" dénoncée par BHL, Laurent Mouchard (dit "Joffrin") et d’autres belles consciences de la gauche morale.

    Comme "ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces", j’ai souhaité creuser le sujet. Et j’ai appris que 13 des accusés déclaraient une consommation, voire une addiction, aux drogues (cannabis, cocaïne, etc.), d’autres étaient alcooliques. De surcroît, 23 d’entre eux ont déjà été condamnés (4). Certains ont même un casier judiciaire chargé.

    Plusieurs accusés sont mis en examen pour détentions d’images pédopornographiques. On s’éloigne, du moins pour une bonne partie d’entre eux, du profil de bon père de famille qu’on voudrait nous vendre. En grattant un peu, on s’aperçoit que le côté franchouillard est moins probant que ce qu’en dit la presse.

    J’ai noté les prénoms de quelques accusés qui ne me semblent pas vraiment d’origine vauclusienne:

    Mahdi L. 36 ans, employé d’un transporteur; Redouan El F., 55 ans, infirmier; Omar D., 36 ans, agent d’entretien; Saifeddine G., 36 ans, chauffeur routier (accusé de tentative de viol aggravé); Abdelali D., 47 ans, sous curatelle; Ahmed T., 54 ans, plombier (accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot, alors qu’elle avait les poignets et les chevilles attachés); Husamettin D., 43 ans, ouvrier, condamné deux fois pour trafic de stupéfiants; Mohamed R., 70 ans, retraité, condamné en 2017 par la Cour d’Assises de la Gironde pour avoir violé sa propre fille (qui n’avait pas 15 ans); Nizar H. 40 ans, sans emploi, condamné à huit reprises, notamment pour des violences conjugales; Redouane A. 40 ans, sans emploi, condamné à… dix-neuf reprises; Karim S., 40 ans (qui est poursuivi pour détention d’images pédopornographiques); Hassan O., 30 ans, sans emploi, condamné à treize reprises pour des affaires de vols, de trafic de stupéfiants et de violences. En fuite, il est le seul des accusés à être jugé en son absence.

    Donc, sur une cinquantaine d’accusés, douze sont issus de la "diversité".

    Je n’en tire strictement aucun jugement, aucune conclusion hâtive, c’est un simple constat!

    Nous avons suivi, contraints et forcés, le procès des assistants parlementaires du RN et celui des viols de Mazan dont la presse nous parlait tous les jours, matin, midi et soir. "Et en même temps" comme dirait le gnome narcissique qui dirige le pays, il est un autre procès, aussi dégueulasse (sinon plus) que celui des viols de Mazan dont la presse a omis de nous tenir informés: l’omerta totale!

    C’est une simple remarque de Charlotte d’Ornellas, reprise par Gilles-William Goldnadel, sur "Cnews", qui m’a mis la puce à l’oreille sur le procès de l’ex-journaliste Jean-Philippe Desbordes. Cet individu a sévi à "Radio-France", au "Canard enchaîné", à "Libé Le Magazine", à "Charlie-hebdo", sur "Arte", "France 2" et "France 3", entre autres.

    De plus, il était chargé de cours au pôle audiovisuel de l’université de Marne-la-Vallée. C’était donc un journaliste (et réalisateur) bien à gauche comme les aime le service public. Or, en 2020, il a été arrêté. Il a été jugé en novembre 2024 par la Cour d’Assises de l’Ariège, pour des faits qui se sont produits entre 2017 et 2020.

    Accusé de "violences et actes de barbarie sur certains élèves de son cours d’aïkido, violences, tortures et privation de soins sur les trois filles mineures de sa compagne (ses belles-filles), alors âgées de 9 ans, 14 ans et 16 ans, viols avec actes de barbarie sur l’une des filles de sa compagne, ainsi que sur une élève" – il aurait reconnu… 700 viols – il vient d’être condamné à vingt années de réclusion criminelle (5). Son ex-compagne, aide-soignante et mère d’une des victimes, jugée pour complicité dans ces mêmes faits, a été condamnée à cinq ans de prison. Voilà un type qui aura commis 700 viols en trois ans. Avec un tel palmarès, Il devrait figurer au "Guinness des records"!

    Pour compléter le tableau, sa mise en examen a révélé que son parcours professionnel s’était construit sur des diplômes et certifications qu’il n’a jamais obtenus. Et bizarrement, les médias n’ont rien dit de cette affaire pourtant salace, honteuse, répugnante, qui met en cause un des leurs.

    Je vous laisse imaginer ce qui se serait passé dans le Landerneau journalistique – tant dans la presse écrite que télévisuelle – si un journaliste de droite (il en reste quelques-uns!) avait commis le dixième ou même le centième de ce qu’a fait ce salopard!

    Je n’ai pas entendu non plus de propos indignés de la part des féministes, mais au sein du "peuple de gauche", l’indignation à géométrie variable n’est pas l’apanage des seuls journalistes.

    Eric de Verdelhan

     

    1)- "Dans la tête d’un réac", d’Eric Brunet ; Éditions Nil ; 2010

    2)- La deuxième plus longue de l’histoire des médias français. La première date de mai 68 et on la devait aux journalistes… de gauche.

    3)- Car nous savons que la castration chimique n’empêche pas la récidive.

    4)- Dont six l’ont été pour des faits de violences conjugales et deux pour violences sexuelles.

    5)- Il vient de faire appel du jugement.

  • Les crèches de Noël ne sont pas une atteinte à la laïcité

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    Chaque année, à l’approche de Noël, la ville de Béziers installe une crèche de la Nativité à l’intérieur de la mairie.

    Depuis 2015, cette crèche est attaquée devant les tribunaux pour atteinte à la laïcité. En décembre 2024, la Libre Pensée et la Ligue des droits de l’homme attaquent la crèche en justice. La Libre Pensée dépose un référé suspension qui n’est pas accepté par la justice. Puis la Ligue des droits de l’homme dépose un nouveau référé de suspension qui sera jugé le 17 décembre devant le tribunal administratif de Montpellier.

    Me Sophie Mazas, avocate de la LDH, défend le retrait de la crèche: "Croyant tromper la juridiction sur le sens de la crèche installée dans l’enceinte de l’hôtel de ville depuis bientôt dix ans, le maire de Béziers tente d’affirmer fallacieusement l’adéquation de ladite crèche avec les principes du droit qu’il viole pourtant systématiquement depuis 2014".

    Robert Ménard réplique: "Mais bon sang, la Ligue des droits de l’homme n’a-t-elle rien de plus important aujourd’hui à traiter que le sujet de la crèche de la ville de Béziers? … On voit que certains militants des droits de l’homme mettent toute leur énergie sur un combat "suprême" à leurs yeux: faire déplacer notre crèche. Ne leur déplaise, elle est consensuelle et ceux qui ne veulent pas la voir ne viennent pas".

    La LDH reste ferme: "Une crèche de la Nativité n’a absolument rien à faire dans un édifice public car elle n’a pas un caractère culturel artistique ou festif ".

    La crèche de Noël, véritable symbole des fêtes de fin d’année, est bien plus qu’une simple décoration. Elle représente la scène de la Nativité, célébrant la naissance de Jésus-Christ.

    La naissance de Jésus est racontée par Saint Luc dans son évangile. Né dans une grotte, à Bethléem, en Terre sainte, le Christ aurait réuni le jour de sa Nativité, bergers des alentours et princes venus d’Orient. Les grottes de cette région servaient d’étables pour abriter les bêtes.

    En cette nuit d’hiver, le bœuf aurait permis de réchauffer l’Enfant Jésus. La crèche de Noël est née ce soir-là.

    Le mot crèche est d’origine franque: krippia, devenu en latin cripia, signifiant la mangeoire pour les animaux. Par extension, la crèche signifie la scène de la Nativité.

    Au VIe siècle, au cours d’une messe, on célèbre pour la première fois la naissance du Christ dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.

    Cette tradition, ancrée dans la culture chrétienne, va évoluer au fil des siècles pour devenir une composante essentielle des célébrations de Noël à travers le monde.

    En 1223, Saint François d’Assise, fondateur de l’ordre des Frères mineurs, se rend à Bethléem. Il organise une représentation vivante de la naissance de Jésus dans une grotte à Greccio, en Italie. Il reproduit en grandeur nature une crèche, afin de raconter aux habitants la Nativité.

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