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Opinions - Page 17

  • La nouvelle école de l’Intelligence Artificielle

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    Nous savions déjà que l’école n’a jamais vraiment appris à penser. Elle a toujours appris à penser dans le bon cadre. À réciter, à obéir, à donner la bonne réponse attendue. Pas à douter. Pas à contester. Encore moins à créer. On ne nous dit pas en entrant à l’école voilà qui vous devez être en fonction de vos qualités et de vos acquis innés, mais voilà ce que vous devez devenir. C’était jusqu’à aujourd’hui. Mais voici le second coup de massue.

    L’école 2.0 ne se contente plus d’encadrer la pensée, elle la programme. Tablettes dès la maternelle, Intelligence Artificielle pour corriger les devoirs, notation automatique par algorithme, programmes scolaires standardisés à l’échelle mondiale. Le tout présenté comme un progrès, une modernisation, une égalité des chances.

    En réalité, c’est une mutation silencieuse de l’éducation en un système d’alignement idéologique. L’enfant n’est plus un être en construction. Il devient une unité cognitive à calibrer. Une conscience à synchroniser avec les récits dominants.

    Qui finance les réformes éducatives internationales? Qui les pilote? Quel type d’être humain cherchent-ils à fabriquer?

    En France plus que jamais, aujourd’hui, on n’apprend plus à penser. On apprend à adhérer. Et ça commence dès cinq ans. Le ministère de l’Education nationale a lancé un programme appelé MIA Seconde: un tuteur numérique basé sur l’Intelligence Artificielle, censé aider les élèves en français et en mathématiques. L’objectif officiel, c’est "personnaliser les parcours", "réduire les inégalités". Mais dans les faits, l’élève est confronté à une interface qui corrige, qui oriente et qui valide le raisonnement selon une logique prédéfinie.

    Le cheminement devient linéaire, binaire. L’erreur n’est plus un espace d’exploration, mais un écart à corriger immédiatement. À l’échelle européenne, le programme AI4T (Artificiel Intelligence for Teachers) forme les enseignants à intégrer l’Intelligence Artificielle dès l’école primaire. Cela signifie que dès 7 ou 8 ans, les enfants commencent à interagir avec des assistants pédagogiques capables de leur apprendre quoi que ce soit, comment répondre, dans quel ordre, leur apprendre aussi à réfléchir. Chaque interaction est une réduction de la spontanéité.

    Chaque "aide" est un encadrement invisible de la pensée. Le problème n’est pas technique. Il est épistémologique: l’Intelligence Artificielle encode un modèle unique de savoir, un modèle unique de logique et de langage. Et tout ce qui s’écarte de cette norme est ignoré, minoré, reformulé.

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  • Le pèlerinage de Chartres symbolise la lutte contre le mondialisme satanique

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    18-19-20 mai 2024: La 42e édition du pèlerinage de Chartres bat son record d’affluence avec 18 000 pèlerins contre 16 000 l’an passé. Ils ont pris la route qui relie l’église Saint-Sulpice à Paris à la cathédrale de Chartres. Ce pèlerinage, organisé par l’association Notre-Dame de Chrétienté depuis sa fondation en 1983, s’étale sur trois jours, et se déroule chaque année durant la Pentecôte.

    Depuis une dizaine d’années, le taux moyen de croissance annuelle est de 8?. Il atteint 12? cette année. Parmi les marcheurs, des familles, des étudiants, des scouts, des drapeaux, des bannières. Caractéristique majeure: la jeunesse des participants. L’âge moyen se situe autour de 20 ans.

    Dimanche, la messe célébrée en plein air, à mi-parcours, dans la forme du rite catholique romain, en latin et avec chants grégoriens, a été retransmise en direct sur CNews. Lundi, la messe traditionnelle a lieu dans la cathédrale de Chartres. Les organisateurs ambitionnent de "faire découvrir la beauté du rite traditionnel".

    Comment expliquer cet engouement, alors que la pratique religieuse catholique continue à baisser en France? Le pèlerinage répond particulièrement aux attentes des jeunes, et aussi des moins jeunes, tous confrontés à une société anxiogène, immorale, et déshumanisée. Et le catholicisme traditionnel s’oppose résolument au religieusement correct.

    Pour les spécialistes de l’information du grand public, le dogme nous empêche de jouir librement de la vie. L’Église idéale est une Église sans interdits et non "une Église crispée sur le dogme".

    Le système médiatique a unanimement relayé les propositions de réformes de l’Église: une Église sans autorité, sans magistère, sans ministères, une institution sécularisée, fonctionnelle et régie par la démocratie. Alors, on refuse que l’Église soit dépositaire de quelque chose qui dépasse les hommes: le dogme catholique.

    On a cessé croire qu’elle est le Temple de la Vérité et l’Arche du Salut. Le dogme, c’est une conception de la vérité qui se croit absolue, une vérité que l’on croit objective, une vérité non négociable, c’est le refus du relativisme, c’est donc le mal absolu.

    L’Église religieusement correcte n’est pas de constitution divine, est à reconstruire en permanence, est une Église purement humaine.

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  • La décomposition du mouvement ouvrier s’accélère, la preuve

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    Commençons par préciser que l’expression " mouvement ouvrier " était en vigueur au XXe siècle et désignait les organisations – syndicats et partis – de la " classe ouvrière " avant que l’arrivée du wokisme ne nous fasse passer de la lutte des classes à la lutte des races. Il faut donc comprendre cette expression comme désignant encore les partis et syndicats qualifiés de "gauche", même si – comme nous allons le voir – cette appartenance à la gauche n’est plus qu’un lointain souvenir.

    Samedi 14 juin ont eu lieu, principalement à l’appel de 5 syndicats (CFDT, CGT, UNSA, Solidaires et FSU) des manifestations dans plusieurs villes de France, dont bien sûr Paris. L’objet de ces manifestations était le soutien à la Palestine, notamment pour ce qu’il se passe à Gaza. Mais aussi contre l’intervention de l’armée israélienne en Iran. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour ce qui me concerne, plusieurs points me frappent en observant ces événements.

    Tout d’abord, on constate que les organisations syndicales sont de plus en plus des sortes de partis politiques et plus des syndicats. Faut-il rappeler qu’un syndicat " classique " agit pour la défense des intérêts matériels et moraux des salariés. Donc quand on voit des syndicats brandissant des drapeaux palestiniens tout en scandant des mots d’ordre uniquement politiques, on voit bien qu’ils ne sont plus dans leur rôle traditionnel, mais ont dérivé dans un rôle exclusivement politique. Et pourquoi?

    Tout simplement parce qu’à la tête de ces organisations syndicales, ce sont des militants politiques extrémistes qui pilotent. Ils ne font en cela qu’appliquer la conception communiste de la relation syndicat-parti énoncée par Lénine qui appelait à ce que les militants révolutionnaires prennent la tête des syndicats, pour les arracher aux griffes de "réformistes qui voulaient obtenir des conditions de vie meilleures pour les salariés dans le monde capitaliste, mais sans faire une priorité de la destruction du monde capitaliste. Lénine disait aussi que "le gauchisme est la maladie infantile du communisme".

    Il est indiscutable que les syndicats aujourd’hui sont principalement sous l’emprise d’une conception communiste et de plus en plus vecteurs d’une politique ouvertement gauchiste. Il n’est qu’à voir ce qu’est devenue la CGT avec Sophie Binet à sa tête pour s’en convaincre. Cette dérive va tuer le mouvement syndical et provoquer sa disparition, ce qui serait déjà une réalité si les syndicats ne vivaient que des cotisations syndicales. N’ayant que très peu d’adhérents, ils sont aujourd’hui totalement dépendants, pour survivre, des subventions versées par l’État et l’Union européenne.

    Il en est à peu près de même pour les partis politiques de gauche qui ont à peu près tous, peu ou prou, adopté des méthodes de fonctionnements dignes de ce qui se pratiquait du temps de Staline, sans oublier qu’eux aussi ont sombré dans un gauchisme de plus en plus évident. Le pire étant représenté par LFI qui est une organisation sans aucune démocratie interne, entièrement vouée au culte et au destin d’un homme: Mélenchon. Même le PS, qui termine son congrès en ce 15 juin, a vu la ligne d’Olivier Faure (pro-alliance avec LFI) gagner avec un peu plus de 51% des voix. Qu’il s’agisse des syndicats et des partis de gauche, leur décomposition s’accélère et leur naufrage aura lieu un peu plus tôt ou un peu plus tard, mais il aura lieu. C’est certain.

    Le second élément qui est frappant, mais pas étonnant, est le pitoyable niveau de réflexion politique et d’inculture de l’immense majorité des adhérents, qu’ils soient dans les syndicats ou les partis politiques de gauche.

    Par exemple leurs slogans sont indigents. Ainsi en est-il de "free Palestin " (libérez la Palestine)… mais il n’y a jamais eu de Palestine. Ou encore "From the river to the sea" (de la rivière à la mer); mais ils ignorent que la rivière c’est le Jourdain qui marque la frontière avec la Jordanie, et que la mer c’est la Méditerranée. Ils ne savent pas non plus que ce mot d’ordre signifie l’effacement de l’État d’Israël puisque cet État se trouve justement entre le Jourdain et la mer et là, pour le coup, ce serait un génocide.

    De même lorsque ces militants disent qu’il faut arrêter le "génocide" qui se déroule à Gaza, ils emploient des mots dont ils ignorent le sens. Un génocide est l’action de supprimer un peuple. Or, jusqu’à plus ample informé, il y a de très nombreux Palestiniens ailleurs, notamment en Cisjordanie.

    Donc il n’y a aucun génocide à Gaza. Il y a des actes de guerre entre Israël et le Hamas pour éliminer ce dernier et récupérer les otages.

    Enfin, s’agissant du ravitaillement de Gaza en denrées alimentaires et en médicaments, ces militants prétendent qu’Israël affame volontairement la population en bloquant les convois. Ce qui est totalement faux.

    D’ailleurs, la plupart des convois qui passent sont interceptés par le Hamas qui les confisque à son profit. Tout comme les sommes colossales qui sont versées chaque année sont détournées par le Hamas qui en utilise une grande partie à acheter des armes utilisées contre Israël ou pour creuser les centaines de km de tunnels sous Gaza.

    Et bien sûr de considérables sommes sont détournées par les chefs et planquées sur des comptes, au Qatar notamment. Mais surtout, s’il n’y avait que la bêtise et l’inculture de ces gens, l’affaire ne serait pas très grave. Il y a surtout une escroquerie politique majeure qui, elle, est impardonnable.

    C’est le Hamas qui a commencé en faisant un véritable massacre le 7 octobre 2023. Massacre au cours duquel ils ont été capables de mettre un nourrisson dans un four et de le faire cuire vivant!

    De plus le Hamas a pris 251 otages qu’il a ramenés dans Gaza, parmi eux les enfants Bibas, tués à mains nues dès leur arrivée à Gaza. Des otages ne sont toujours pas libérés. Il en reste 51 à récupérer dont 32 seraient morts. Et il faudrait arrêter de se battre contre le Hamas et abandonner ces otages à leur triste sort! Il se trouve que les manifestants pour la Palestine n’ont jamais un mot pour la libération de ces otages.

    C’est inacceptable et cela discrédite toutes les demandes qu’ils expriment concernant la situation à Gaza. Enfin, ces minables ne comprennent-ils pas que si le Hamas n’est pas anéanti, dans un mois, trois mois ou un an, le Hamas recommencera à agresser Israël. Le Hamas a tout fait pour faire capoter le processus de paix visant à instaurer deux États.

    Le Hamas ne veut qu’une chose: détruire Israël et le rayer de la carte. C’est écrit noir sur blanc dans sa charte. Donc Israël a raison de mener le combat jusqu’à la libération de tous les otages et l’anéantissement du Hamas. Aucune autre solution n’est possible.

    La "flottille de la liberté" voguant vers Gaza n’a été qu’une mascarade montée par LFI et quelques militants, comme Greta Thunberg totalement intoxiquée par une propagande délirante, à laquelle les autorités israéliennes ont mis rapidement un terme. Quant à Rima Hassan, elle s’est attirée les foudres des passagers du vol rentrant en France et a dû passer le vol dans les toilettes de l’avion pour ne pas se faire écharper. Ce qui ne l’a pas empêchée de parader dans les rues de Paris, le 14, avec Mélenchon.

    Enfin, il est impossible de passer sous silence la stupidité des manifestants du 14 juin qui scandaient des slogans contre l’intervention d’Israël en Iran. Nouvelle preuve de leur inculture crasse qui les empêche de comprendre les choses les plus élémentaires en politique. Ainsi, ces braillards de slogans antisémites savent-ils seulement que lorsque l’ayatollah Khomeini est arrivé au pouvoir en Iran en 1979, il avait comme allié le Parti communiste?

    Mais très peu de temps après son arrivée au pouvoir, la répression contre les communistes a eu lieu. Ils se sont fait massacrer. Et ce sont des gens de gauche, y compris des communistes, des CGTistes et des LFI qui dénoncent l’action d’Israël contre l’Iran des mollahs -assassin des communistes iraniens – qui aujourd’hui brime et terrorise son peuple?

    De même, ces militants imaginent-ils ce qu’il adviendrait si l’Iran accédait au rang de puissance nucléaire? Vu le nombre de déclarations réclamant la destruction de l’État d’Israël, on peut être certain que l’Iran des mollahs utiliserait la bombe nucléaire contre Israël. Et ces grands défenseurs de la paix ne verraient pas la chose d’un mauvais œil? Soit ils sont fous, soit ils ne comprennent rien et n’ont rien appris de l’histoire. Toujours est-il qu’heureusement qu’Israël a engagé les opérations militaires contre le nucléaire iranien.

    Non seulement Israël a raison de se défendre, mais en le faisant, il évite sans aucun doute un conflit nucléaire et nous protège donc par la même occasion.

    Dernier point, on notera toutefois que ces manifestations furent un véritable bide. La police annonce 9000 participants à Paris. On peut donc estimer qu’il y avait environ 12 à 15 000 manifestants, grand maximum, ce qui est très peu puisque c’était à l’appel de 5 syndicats et de presque tous les partis de gauche.

    La CGT et LFI annonçant sans aucune honte 150000 participants. Soit plus de 10 fois la réalité.

    Cela aussi c’était une spécialité du PCF et de la CGT sur le décompte des manifestants. À propos de cette manifestation, on me permettra de m’interroger: pourquoi la police a-t-elle laissé une nouvelle fois, les manifestants dégrader – entre autres – le monument situé place de la République?

    Pourquoi la grande échelle des pompiers est-elle venue "déloger" un manifestant qui avait grimpé sur la statue et ne voulait pas descendre? C’est comme avec les racailles de banlieue qui ont frappé le soir de la victoire du PSG, y compris dans des appartements privés (le pouvoir l’a caché)…

    Les autorités prennent beaucoup de précautions vis-à-vis de tous ces gens et ensuite s’étonnent de la multiplication et de l’amplification de leurs exactions.

    Il faudrait que les autorités arrêtent les déclarations martiales ainsi que les rodomontades et passent aux actes.

    Sinon, à force de faire voir que l’État est faible et n’a aucune autorité, tout cela va certainement très mal finir.

    Bernard GERMAIN