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Actualité - Page 25

  • Trump a viré Macron, qui voulait s’incruster dans sa discussion avec Zelensky

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    Qu’elle est loin cette belle France gaullienne que le monde entier respectait, aussi bien à Washington, qu’à Moscou ou Pékin.

    Macron se veut le centre du monde. Regardez la façon dont il interrompt Joe Biden en pleine discussion, lors du G7 de 2022 en Allemagne. Un sans gêne qui en dit sur l’ego de l’artiste.

    Notre narcissique Président, qui s’agite en tous sens et joue perpétuellement des coudes pour être au premier rang de la photo, vient de se faire recadrer par Donald Trump, à Rome.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=1UOixeXQxeM

     

    Zelensky ayant réussi à arracher un court entretien de dix minutes au président américain, le pot de colle nommé Macron a voulu s’imposer dans la discussion. Trois chaises étaient prêtes.

    Mais non seulement Trump n’a pas serré la main tendue de Macron, mais il lui a signifié son refus d’un échange à trois. La rencontre s’est terminée en un tête à tête Trump/Zelensky.

    Mis à l’écart sans ménagement, Macron et son complice Starmer ont tenté une seconde rencontre avec Trump dans l’après-midi. Mauvaise pioche! Trump, agacé par ces Européens hostiles à sa politique jugée trop russophile, a décidé de reprendre son avion après la messe.

    Ce qui devait être un coup d’éclat est un fiasco. Macron ne fait plus illusion que chez les Français, assez naïfs pour redonner un coup de lustre à sa cote de popularité. 5 points de plus dans les sondages, pendant que Bayrou s’enfonce, c’est toujours bon à prendre.

    Le bilan Macron restera le pire de la Ve République, même si les quinquennats de Sarkozy et de Hollande sont des bides absolus.

    Comme le dit si élégamment Trump, "Tout ce que touche Macron se transforme en m… ".

    (…)

    Sur le plan international, notre diplomatie n’est qu’un chapelet de désastres.

    – Macron voulait une coalition contre le Hamas: fiasco.

     

    – Il a voulu s’ingérer dans la politique libanaise en copinant avec le Hezbollah: fiasco.

    – Il a cru pouvoir apporter sa touche paternaliste en Afrique: fiasco.

    – Il a clamé que Poutine ne devait ni ne pouvait gagner la guerre: fiasco.

    – Il a voulu flatter Alger en crachant sur la colonisation: fiasco.

    – Il veut reconnaître un Etat palestinien en juin: encore un fiasco qui s’annonce.

    – Il fait maintenant acte de repentance devant Haïti, première république noire de l’histoire, indépendante depuis plus de 200 ans mais devenue le pays le plus pauvre du monde.

    Macron adore remuer la vase et culpabiliser la France si cela peut lui attirer les projecteurs. Il a toujours eu honte de son pays et de son histoire. Il ne comprend rien. Comment un chef d’Etat peut-il être respecté dans le monde s’il ne respecte pas son propre pays et son peuple?

    À la tribune de l’ONU, en 2018, notre Président a osé déclarer devant 193 nations:

    "Je viens d’un pays qui a fait beaucoup de mal, beaucoup de mauvaises choses"

    Aucun chef d’Etat dans le monde n’a jamais sali ainsi son pays.

    Macron veut mettre en place une commission d’historiens pour déterminer si la France est responsable du naufrage haïtien, pour avoir accordé l’indépendance à celle île riche et prospère, qu’on surnommait la Perle des Antilles, moyennant une rançon de 21 milliards d’euros actuels.

    Il devrait au contraire s’interroger sur l’incompétence de ce pays à émerger de la misère, de la corruption et de la violence. En 220 ans tout a empiré. Ce sont les gangs qui mettent Haïti en coupe réglée.

    Mais Macron n’a pas la sagesse ni la lucidité d’un Thabo Mbeki, ancien président sud-africain qui déclarait à l’université de Kingston (Jamaïque), après un passage à Haïti:

    https://www.alterpresse.org/spip.php?article573

    "L’histoire de la révolution haïtienne doit susciter la confiance parmi les masses africaines et modeler leur conduite, de manière à être nos propres libérateurs de la pauvreté, du sous-développement, de la marginalisation et du paradigme qui nous fait passer pour des populations vivant de la charité des autres.

    Quand nous disons l’histoire de la révolution haïtienne, nous ne devrions pas nous arrêter à la glorieuse victoire de 1804. Nous devrions également parler de ce qui s’est produit après, de ce qui s’est produit après que la Diaspora africaine ait donné aux Africains de partout le grand cadeau de la première république noire d’Haïti.

    A cet égard, nous devons reconnaître que, les révolutions américaines et françaises ont réussi à créer les conditions du développement des américains et français, tandis que tel n’a pas été le cas d’Haïti. En effet, ce pays a pris une voie diamétralement opposée à celle du développement.

    En tant qu’Africains, en Afrique et dans la Diaspora africaine, nous devons répondre à la question de savoir pourquoi il y a eu cette divergence d’expérience au lendemain des révolutions américaines, françaises et haïtiennes, qui sont liées. En répondant à cette question, nous pourrons également dire pourquoi, à bien des égards, la condition africaine, certainement en Afrique sub-saharienne, a été catastrophique durant de nombreuses années, en dépit de notre existence comme républiques noires, tel le cas d’Haïti pendant deux cents ans".

    Pour Thabo Mbeki, c’est aux Noirs qu’il appartient de sortir par eux-mêmes de leur misère.

    Mais pour Macron, si Haïti est le pays le plus pauvre du monde après plus de deux siècles d’indépendance, c’est encore la faute de la France.

    À Madagascar, il vient encore de faire acte de repentance et veut créer les conditions du pardon de la colonisation.

    Mais ce que ne dira jamais Macron car il l’ignore sans doute, c’est qu’en arrivant à Madagascar nous y avons trouvé des traditions barbares, comme les sacrifices humains les plus cruels et les infanticides rituels. Nous y avons mis fin.

    Tout cela fait partie de l’indéniable oeuvre civilisatrice de la colonisation, que le fossoyeur de la France ne reconnaîtra jamais.

    Après tant de mal fait à notre pays, puisse Macron partir au plus vite et ne jamais revenir. Pour sauver notre pays du naufrage, il nous faudrait un président qui aime profondément la France et son histoire. Un leader sage et compétent, qui ne soit pas un minable carriériste narcissique, en quête perpétuelle des projecteurs. Le contre modèle d’un Macron.

    Tous les gros dossiers internationaux se règleront sans Macron. Que ce soit sur Gaza, sur l’Iran ou l’Ukraine, ni Poutine, ni Trump, ni Netanyahou n’ont besoin d’un agité qui dit tout et son contraire. Les coups médiatiques sans lendemain, ça ne marche plus.

    Jacques Guillemain

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)

  • Le cardinal Sarah, partisan d’une morale naturelle, ne sera probablement pas élu pape

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    Lors de la conférence "Dieu ou rien", en 2018, le cardinal Sarah a fustigé une civilisation occidentale qui nie Dieu. Il dénonce l’avortement, l’euthanasie, l’idéologie du genre, comme "des droits distordus". Il accuse les idéologues progressistes wokistes et les puissances modernes de vouloir "détruire l’humanité".

    Pour le cardinal Sarah, seul un retour à la morale naturelle peut sauver l’homme de l’auto destruction.

    "Dans l’essor de la puissance économique de l’Europe et dans le contexte culturel, plus spécifiquement de la société occidentale, il n’est pas exagéré d’affirmer que l’homme travaille, organise, et gère les rapports humains, politiques, économiques et commerciaux, provoque des guerres, produit des armes de destruction massive, envahit et conquiert des pays uniquement ou presque pour amasser et accumuler des richesses matérielles et asseoir son autorité et son hégémonie.

    Avec la belle et noble raison d’installer de force et partout la démocratie et d’apporter la paix, la liberté, l’Europe et les Etats-Unis ont créé le chaos dans beaucoup de pays, surtout au Moyen-Orient et en Afrique. Mon jugement peut paraître inexact ou exagéré, mais nous ne pouvons pas nier la réalité aujourd’hui. Regardez l’Irak, la Lybie, la Syrie, l’Afghanistan.

    L’Europe traverse depuis plus d’un siècle une crise de civilisation sans précédent. Cette crise n’est donc pas récente, mais elle ne cesse de s’approfondir, de s’aggraver et de démolir toute référence à Dieu. Les seuls moyens humains, les seules négociations politiques ou diplomatiques, sont impuissants à opérer l’unité, à établir la paix entre les hommes …

    Aujourd’hui, les puissances occidentales promeuvent de faux droits, des droits distordus, pour donner à tous et à tous les citoyens du monde un accès sans entrave au sexe et le pouvoir de s’autodéterminer indépendamment de leur identité sexuelle.

    Ils veulent changer la culture, établir une société sexuellement indifférenciée. Ils prétendent libérer l’humanité, pour ainsi dire non seulement de Dieu qui l’a créée, mais aussi de l’homme et de la femme, libérer l’humanité du père, de la mère, de l’époux, du mariage et de la famille. Ainsi adviendra une culture nouvelle et mondiale, célébrant au nom de la liberté l’individu absolutiste, et des choix menant à la mort de l’homme et de la femme et à la destruction de notre humanité.

    Ces nouveaux droits dénommés civils sont aux deux extrêmes: le droit de mourir et le droit de ne pas naître. Entre les deux, se placent le droit à l’avortement, le droit aux manipulations génétiques, le droit à l’enfant réduit à n’être qu’une chose ou un objet. Mais il y a aussi le droit à l’insulte et à la profanation des religions.

    En regardant et en analysant notre monde et sa volonté d’émancipation et d’autonomie par rapport à Dieu, nous constatons bien qu’au nom d’une perversion de la liberté désormais déboussolée, nous sommes confrontés à une tentative sans précédent dans l’histoire de l’humanité, celle de détruire l’humanité elle-même, de détruire la capacité que l’homme a naturellement, la capacité d’aimer, et de priver ainsi l’humanité d’une source irremplaçable de lumière, de force et d’amour, c’est-à-dire Dieu.

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  • Les vraies causes de l’expédition d’Alger en 1830

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    Réponse à Aphatie

    Sur France 5, en présence de Pascal Blanchard, historien, et de plusieurs journalistes, Jean-Michel Apathie explique pourquoi la France a colonisé l’Algérie.

    "La colonisation algérienne ne ressemble à aucune autre. Les liens entre la France et l’Algérie font que cette histoire est très singulière et il faut la regarder sous trois angles, la conquête, l’exploitation, puis la guerre.

    5 Juillet 1830, les troupes françaises entrent à Alger. Pourquoi? Il n’y a pas de bonne raison. On a dit bateau pirate, c’est faux. La marine anglaise a détruit les bateaux pirates algériens en 1827. Les bateaux pirates, il en reste trois à Alger en 1830. Donc, si Charles X décide de la conquête d’Alger, c’est pour des raisons de politique intérieure, son pouvoir est contesté, les libéraux progressent, il veut faire une opération de prestige. Alger est conquise le 5 Juillet, et le 30 Juillet, Charles X est foutu dehors. Louis Philippe lui succède. Et personne à Paris n’a idée de ce qu’il faut faire de l’Algérie".

    Pour Jean-Michel Apathie, une seule cause justifie l’expédition d’Alger le 5 Juillet 1830: la politique intérieure. Une victoire prestigieuse à l’extérieur consoliderait un régime en difficulté. Apathie projette la politique ultérieure de nombreux Républicains sur les motivations de Charles X.

    Ses lumières sont un peu courtes, très courtes même. Pourtant, toutes les personnes présentes sur le plateau acquiescent avec un plaisir non feint. Pas une seule contestation. Ces gens se retrouvent en famille, en famille de pensée.

    Depuis le XVIe Siècle, l’Algérie ou Régence d’Alger, était tombée au pouvoir des Turcs, qui la gouvernaient par l’intermédiaire d’un dey nommé à vie. La suzeraineté du Sultan restait purement nominale. Ce dey devait partager l’autorité avec trois beys placés à la tête des trois provinces d’Oran, de Titteri et de Constantine, qui se considéraient pratiquement comme indépendantes. En outre, ce dey était surveillé par la milice des janissaires, très turbulents, et par les chefs de la corporation des corsaires, sur laquelle reposait toute la vie économique du pays.

    Les Turcs vivaient absolument à l’écart de la population indigène des Arabes et des Berbères. Ils avaient pour principales ressources la piraterie qu’ils pratiquaient dans la Méditerranée et le commerce des esclaves. La piraterie, grande ressource, était une véritable institution nationale.

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