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société - Page 10

  • Monnaie numérique?

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    Qu’en serait-il si la monnaie devenait intégralement dématérialisée? Dans la zone euro, un travail exploratoire pour le développement d’un euro numérique a été lancé en juillet 2021. TROIS ANS ÂPRES, OU EN EST-ON?

    La BCE a publié le 24 juin dernier son premier rapport sur le travail préparatoire. On y lit de larges développements sur le design technique d’une solution de paiement "hors ligne" qui vise à répondre à la principale inquiétude des législateurs et des banquiers centraux: la protection des données personnelles. Contrairement au cash, qui circule de mains en mains, une monnaie numérique repose sur une infrastructure où chaque transaction génère des traces: lieu, date, horaire, montant, destinataire…

    Les "données de l’argent numérique", qui n’étaient jusqu’alors accessibles qu’aux banques et aux acteurs traditionnels du paiement par carte, pourraient le devenir pour la BCE, émettrice d’un euro numérique et éditrice d’une application de paiement. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a son avis sur la question:

        "Il est certainement préférable de confier cette tâche à un euro numérique placé sous le contrôle de la BCE, qui n’a aucun intérêt à exploiter les données, plutôt que de la confier à un opérateur privé qui aurait certainement un intérêt direct à exploiter également les données".

    Certains pourraient néanmoins craindre de voir leurs données tomber sous le giron d’une institution publique. La peur d’être " tracé " justifie encore, pour beaucoup, l’usage du cash plutôt qu’une carte bancaire ou une application de paiement. La BCE devra être en mesure de rassurer tous ceux qui voient en elle un nouveau "Big Brother" en démontrant de sa capacité à garantir la confidentialité des données. Dans certains pays, comme en Chine, les utilisateurs préfèrent utiliser des moyens de paiement privés comme Alipay, WeChat Wallet ou QQ Wallet plutôt que le e-yuan de la Banque Populaire de Chine, par crainte d’un contrôle sociétal à partir de cette monnaie numérique.

    SÉCURISER LES TRANSACTIONS

    La confiance dans une monnaie passe avant tout par son acceptabilité dans l’échange, elle est souvent le résultat d’un phénomène de mimétisme: "Parce que les autres utilisent l’euro, je l’utilise aussi". C’est ce que la théorie économique institutionnaliste appelle la confiance méthodique.

    France 24 2023.

    Pour être acceptée, la monnaie doit être sécurisée et non falsifiable afin de garantir la pérennité de sa valeur. Une condition sine qua non du succès d’un euro numérique repose sur la maîtrise de tous les risques cyber. Toute attaque qui réussirait pourrait provoquer une perte de crédibilité de la banque centrale dans sa capacité à défendre sa monnaie. Comment réagiriez-vous si votre compte en banque pouvait être aisément craqué? Vous changeriez de banque sans aucun doute. Mais si c’est la BCE, la banque des banques, qui est attaquée, impossible de changer! La perte de confiance qui en résulterait pourrait se généraliser au système bancaire entraînant des mouvements de paniques et une forte déstabilisation de la valeur de la monnaie. S’exposer aux risques cyber est donc un pari risqué qui impose aux banques centrales de bien peser le pour et le contre; ce qui explique d’ailleurs les réticences de la Federal Reserve (Fed), la banque centrale des États-Unis, à déployer un dollar numérique.

    UN TEST DE CONFIANCE ET D’ADHESION

    Maintenant, imaginons que les risques soient maîtrisés, le déploiement d’un moyen de paiement "euro numérique" sous forme d’application se ferait dans un "écosystème de paiement" déjà large et concurrentiel investi par les acteurs de la fintech. Situation inédite (parce qu’il n’existe pas un équivalent à l’euro papier), la liberté de choisir laissée aux citoyens européens serait alors un formidable test dans la confiance accordée à l’euro.

    Pourquoi paierait-on avec l’application de la BCE plutôt qu’une autre?

    Pour sa facilité d’usage et l’étendue du réseau des utilisateurs, indéniablement. Ce qui renvoie à la confiance méthodique, c’est-à-dire à l’étendue du réseau d’acceptation de la monnaie. Mais si l’application n’a pas d’autres avantages concurrentiels, quels sont les motifs d’adhésion? L’échec du dinero electrónico en Équateur, la première monnaie numérique de banque centrale, en 2014, s’explique par la réticence – fondée ou pas – des Équatoriens à l’égard d’une monnaie " manipulée" par le gouvernement pour servir des intérêts politiques.

    Dans un espace monétaire concurrentiel, il faut fournir des garanties et donner des raisons d’adhérer. Les promoteurs des monnaies locales et complémentaires le font en déployant un argumentaire politique et militant sur la relocalisation des échanges et la finance éthique. Les institutions européennes seront-elles capables de convaincre les citoyens d’adhérer à l’euro numérique?

     

    IMAGINATION  IDIOTE? Voire

    Si, à cause de l'écologie, on nous imposait un quota d'essence mensuel…. Vous allez à la pompe pour faire le point, vous montrez votre QR code de monnaie numérique et là, un message indiquant: refus! Vous avez dépassé votre quota d'essence mensuel….

    D'autres interdictions à imaginer????

  • dans mon autre blog

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    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2025/06/25/les-b2-de-trump-ne-suffiront-pas-seule-la-chute-des-mollahs-6552690.html

  • Les frappes US en Iran: un camouflet de Trump au Macron et aux Européens

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    On s’inquiétait de savoir si la France était au courant des frappes américaines en Iran. Le silence des autorités françaises était effrayant. On se demandait si un de ces "Marteaux de minuit " américains qui se dirigeaient vers l’Iran n’avait pas dévié de sa trajectoire pour pulvériser l’Élysée. Confondre Paris et Téhéran est si facile dans la conjoncture actuelle. Surtout pour des missiles qui traquent la pourriture islamique. Il y a autant de pourriture islamique à Téhéran qu’à Paris. Il y a autant de haine envers Israël à Téhéran qu’à Paris.

    Mais douze heures après les frappes américaines, l’autruche Barrot nous a rassurés: "La France a pris connaissance avec préoccupation des frappes menées cette nuit par les États-Unis d’Amérique".

    Ouf! Quel soulagement!

    La France est certainement le dernier pays du monde à prendre connaissance de ces frappes, mais les Français sont rassurés.

    Cousins germains

    Restait à savoir si le locataire de l’Élysée était indemne. Apparemment, il l’est. La preuve: le Macron a parlé avec les dirigeants de l’Arabie saoudite, du Qatar, d’Oman et des Émirats arabes unis. On ne sait pas de quoi, mais ce n’est pas important. L’essentiel est qu’il est capable de parler.

    On sait que le coup que la Brigitte lui a asséné à l’aéroport de Hanoï l’a fortement sonné, mais apparemment il s’en remet tout doucement.

    Le Macron n’a échangé qu’avec les dirigeants arabes. Il a ignoré ses fidèles partenaires européens du Royaume-Uni et d’Allemagne. Les frappes américaines ont semé la débandade au sein des leaders européens qui, la veille encore, négociaient avec l’Iran à Genève.

    Le Macron annonçait fièrement que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni allaient faire aux Iraniens " une offre de négociation complète " qui incluait le nucléaire, les activités balistiques et le financement des groupes terroristes dans la région.

    C’est bien triste quand il y a rien à sniffer

    Mais ces-dits dirigeants européens ne voulaient pas écouter le président Trump qui les avertissait que l’Iran n’a que faire des Européens et qu’il veut négocier avec les États-Unis.

    Trump leur a porté une gifle qu’ils n’oublieront pas de sitôt du fait qu’il les a complètement ignorés et tenus à l’écart de son projet.

    partenaires européens dans une entreprise militaire. Et cela fait plaisir.

    Un vol de 18 heures de sept de ces monstres B-2 avec toute la flottille d’accompagnement aurait pu alerter les chancelleries, les attachés militaires, les services de renseignement. Non, toute l’Europe dormait profondément.

    Et quand nos leaders se sont réveillés, ils ont couru en ordre dispersé dans tous les sens.

    Notre autruche, dite ministre des Affaires étrangères, s’est empressée de clamer l’innocence de la France: Wallah, jure-t-il le front au sol et le cul en l’air, la France " n’a participé ni à ces frappes ni à leur planification ".

    Ladite cheffe de la diplomatie de l’UE, la Kaja Kallas, a appelé "toutes les parties à faire un pas en arrière, à revenir à la table des négociations et à éviter toute escalade supplémentaire ".

    L’Allemagne appelle l’Iran à " entamer immédiatement des négociations " avec les États-Unis.

    Le Premier ministre britannique, le Keir Starmer, l’un des premiers dirigeants du continent européen à réagir après l’attaque des États-Unis sur les sites nucléaires iraniens, appelle l’Iran à " revenir à la table des négociations " et exprime son soutien à l’action de Donald Trump.

    Mais qu’on se rassure. Le problème iranien va être vite résolu. Le Macron s’y met. On peut lui faire confiance.

    Il devait réunir hier dimanche un conseil de défense et de sécurité nationale.

    Le monde retient son souffle.

    Messin’Issa

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLaR)