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politique - Page 50

  • Les Thermidoriens de 1795 et les Républicains de 2024:

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    même combat pour la survie

    Photo:Talleyrand, le Diable boiteux

    Dans son bulletin n° 194 du 12 juillet 2024, Xavier Moreau explique que la Révolution française, révolution bourgeoise, a transféré les privilèges vers la gauche bourgeoise. La Révolution n’a pas apporté l’élection, qui existait déjà sous l’Ancien Régime, à travers les corporations et la vie communale, mais a instauré la dictature, le totalitarisme, le culte de la rente. La Révolution n’a pas amené la liberté, la France était libre bien avant. La gauche française est née dans la Terreur, avec les exécutions de masse, le génocide vendéen, et la guerre contre l’Europe.

    Xavier Moreau évoque l’insurrection royaliste de 1795, et établit un parallèle avec la situation présente où la gauche bourgeoise s’allie avec tous les autres partis pour éliminer le peuple. En effet, il y a bien des similitudes entre 1795 et 2024.

    Après la chute de Robespierre, du 28 juillet 1794 au 26 octobre 1795, la réaction thermidorienne, réaction bourgeoise, achève la Convention.

    Les Thermidoriens sont pour la plupart des terroristes, comme Billaud-Varennes, Tallien, Boissy-d’Anglas. Le pouvoir passe de la gauche au centre. La Plaine majoritaire règne à son tour, après la Gironde et la Montagne. Le Centre profite de la situation. Il représente l’état d’esprit de beaucoup de Français.

    Devant une double opposition, populaire et royaliste, les Thermidoriens défendent la République. Deux raisons principales expliquent le mécontentement populaire. Première raison: le développement de l’agitation anti-jacobine, au fond royaliste. La "jeunesse dorée", c’est-à-dire la jeunesse riche et élégante, donne le ton à l’opinion et à la mode. Muscadins et Incroyables, jeunes royalistes revêtus d’une sorte d’uniforme, l’habit carré, armés d’un gourdin, fils de bourgeois, renforcés de déserteurs et d’embusqués, manifestent chaque jour, soit en brûlant les journaux montagnards, soit en faisant la chasse dans la rue aux Jacobins.

    Les Incroyables ont une mise excentrique, un langage affecté, et répètent à tout propos: "C’est incroyable". Muscadins et Incroyables rossent les "Jacoquins" et les plongent dans les pièces d’eau sous les yeux des bourgeois. Ils interviennent dans les assemblées des sections, ils en bannissent les sans-culottes. À coups de gourdins plombés, ils chassent dans la rue les sans-culottes, fouettent les citoyennes qui montrent des sentiments jacobins. Les antifas et les black blocs d’aujourd’hui sont les Muscadins et les Incroyables d’hier.

    La réaction se fait sentir dans les mœurs. Après les angoisses de la Terreur et le règne de la vertu, une brutale frénésie de jouissance s’empare de la jeunesse. La vie mondaine reprend, autour de Mme Tallien, de Mme Récamier, de Mme de Staël, dont les salons sont en pleine vogue. Paris s’étourdit d’un tourbillon de fêtes.

    Les Barras et les Tallien invitent dans leurs hôtels tout un monde mélangé et libertin, émigrés de retour, régicides, bourgeois, banquiers, parvenus. On retrouve aujourd’hui ce même monde mélangé et libertin, libéraux, socialistes, communistes, gauchistes, tous apparentés au macronisme.

    Deuxième raison qui explique le mécontentement populaire: les difficultés économiques. Les Thermidoriens, comme leurs prédécesseurs, pallient l’insuffisance des rentrées fiscales par une émission toujours croissante d’assignats. Cette inflation monétaire provoque une énorme dévaluation de l’assignat par rapport à la monnaie métallique, toujours utilisée comme monnaie de référence. La valeur nominale de l’assignat tombe de 36% en juillet 1794 à 28% en octobre, 24% en novembre, 20% en décembre, 17% en février 1795, 7% en mai, 3% en juillet.

    Le discrédit des assignats est si complet que, en mars 1795, on échange 1 795 225 francs en papier contre un louis d’or. Les salaires étant payés en assignats à la valeur nominale subissent une perte considérable de pouvoir d’achat.

    La suppression du maximum par le décret du 24 décembre 1794, la dépréciation constante du papier-monnaie ont pour conséquence une hausse considérable des prix. L’indice 100 étant pris comme référence, on atteint l’indice 580 en janvier 1795, l’indice 720 en mars, et l’indice 900 en avril.

    À la hausse due au mécanisme inflationniste, s’ajoute une hausse spéculative due au retour de la liberté des prix. Les mêmes causes produisent les mêmes effets et continuent d’agir aujourd’hui, l’inflation, la spéculation, la hausse des prix, la baisse du pouvoir d’achat.

    De plus, les mauvaises récoltes de 1795 et 1796, la volonté des paysans de ne pas céder leur blé contre des assignats rendent difficile l’approvisionnement des villes et aggravent la disette. L’hiver particulièrement rigoureux de 1794-1795 entraîne une crise de subsistances qui provoque la famine. L’hiver et le printemps 1795 sont terribles. Le retour à la liberté économique, l’avilissement de l’assignat, l’agiotage insensé qu’il engendre, les spéculations effrénées, le mauvais vouloir des paysans et des vendeurs sont la source d’une crise alimentaire sans précédent.

    Le bien-être, le luxe, la fortune insolente de quelques-uns paraissent comme des insultes. Le contraste est trop vif pour être supporté. Le peuple sans guide, insulté par les Muscadins et les Incroyables, brimé dans les sections, n’a plus que la ressource de l’émeute aventureuse.

    Les dernières journées populaires de la Révolution sont avant tout des insurrections de la misère.

    12 Germinal, 1er avril 1795. Lors d’une émeute encore pacifique, les manifestants envahissent l’Assemblée. La Convention renforce les pouvoirs de police.

    1er Prairial, 20 mai 1795. Le peuple, manquant toujours de pain, récidive, la manifestation prend un caractère plus violent. Les ouvriers des faubourgs, en armes, envahissent de nouveau la Convention. Vers minuit, les gardes nationaux, renforcés des Muscadins, reprennent possession de la salle. L’insurrection de Prairial, dernière journée révolutionnaire, aboutit à l’écrasement des forces révolutionnaires. Pour mater la révolte, la Convention fait appel à l’armée. Le peuple, en armes depuis 1789, est désarmé. La réaction victorieuse s’en prend aux personnes. Une répression anti jacobine suit l’échec de Prairial, arrestations, exécutions. La réaction victorieuse s’en prend aux institutions. 9 Messidor, 27 juin 1795: une légion de police parisienne est créée.

    Aujourd’hui, pas de disette, pas de famine, mais que similitudes avec 1795: le coût de l’énergie en lieu et place du prix du pain, le mouvement des Gilets jaunes, insurrection de la misère, et l’anéantissement de cette rébellion, l’élimination des opposants, la fondation de milices.

    Les émeutes de la faim ont engendré un coup à gauche, la tentative royaliste va engendrer une deuxième opposition et un coup à droite.

    Contre la poussée royaliste, la Convention thermidorienne revient à une politique de défense républicaine. À la Terreur rouge, succède la Terreur blanche fomentée par les royalistes. La Terreur blanche sévit surtout dans les régions du Sud-Est. La contre-révolution est l’œuvre de jeunes gens organisés et armés, les Compagnons de Jéhu (ou de Jésus), les Compagnons du Soleil. Ils font la chasse aux Jacobins et commettent de nombreux assassinats. Aucun simulacre de justice, on tue sans formes, sans jugements, sans règles. La Convention accueille en silence les rapports qui lui sont envoyés. Inconsciente, trop faible ou complice, elle laisse des bandes royalistes mêlées à des gens sans scrupules se livrer à d’odieuses représailles. Aujourd’hui, les antifas, les black blocs, les Islamistes, peuvent s’abîmer dans la violence sans réplique du pouvoir macronien.

    À Paris, beaucoup d’émigrés sont rentrés en cachette. Ils gagnent des bourgeois et des hommes d’affaires inquiets, ils peuvent compter sur les Muscadins et les Incroyables. Ils finissent par former des groupements assez importants, surtout dans le quartier Lepeletier, quartier de la Bourse. Ils intriguent pour préparer les élections prochaines.

    La poussée royaliste ne se cache plus. L’opinion royaliste gagne du terrain et de nombreux hommes politiques songent à une restauration en faveur du prisonnier du Temple, le jeune Louis XVII. 20 Prairial, an III, 8 juin 1795, la mort de l’enfant coupe court à ce projet. Le comte de Provence prend le nom de Louis XVIII et publie un manifeste à Vérone dans lequel il expose son programme. Une partie de l’opinion est favorable à une monarchie modérée.

    Les Thermidoriens ne veulent pas plus du royalisme que du jacobinisme, et garantissent leur avenir. Pour ces Conventionnels, les intérêts comptent plus que les principes. Ils songent à l’échafaud du 21 janvier 1793 et comprennent qu’il s’agit désormais de sauver leur vie, leur fortune. La Révolution a compromis trop de gens pour que l’on envisage un rétablissement des Bourbons et de l’Ancien Régime.

    La situation générale reste difficile. La récolte de 1795 est médiocre et provoque une hausse des prix due à la rareté qui s’ajoute à la hausse des prix d’origine inflationniste liée à l’assignat. À Paris, le prix du pain dépasse le niveau de 1789. Par rapport à l’indice 100 de 1790, on atteint l’indice 2180 en juillet et 5340 en novembre.

    Tous ceux qui reçoivent des assignats, salariés, rentiers de l’État, créanciers, vivent difficilement, alors que débiteurs, locataires, fermiers, emprunteurs se libèrent facilement. Tous les circuits économiques sont désorganisés. Les Thermidoriens prennent des mesures: obligation de la vente publique sur le marché, autorisation des réquisitions.

    Cette politique fait craindre la réapparition de la Terreur économique. L’opinion publique reporte sur les Conventionnels la responsabilité de la crise. Un fort courant antiparlementaire se dégage. On voit apparaître l’image du député corrompu, mangeant bien et repu. Les " ventres dorés " sont et se savent impopulaires.

    5 Fructidor, 22 août 1795: La Constitution de l’an III préserve la bourgeoisie nantie par la Révolution. Elle est approuvée par 914.853 oui contre 41.892 non.

    13 Fructidor, 30 août 1795: La Convention vote le décret des deux tiers. En vertu de ce décret, les deux tiers des futurs députés seront choisis obligatoirement parmi les députés sortants. Ces derniers étant presque tous républicains, la majorité nouvelle restera ainsi républicaine, quel que soit le résultat des élections.

    500 Thermidoriens sont maintenus d’office dans les nouvelles assemblées. Le décret des deux tiers confirme l’opinion dans l’image du député corrompu: la place est bonne puisqu’ils veulent la garder. Il ruine l’espérance des royalistes.

    Aujourd’hui, la situation générale est également difficile. Les oligarques ploutocrates ne veulent pas d’une extrême droite fantasmée et majoritaire en voix, c’est-à-dire du peuple. Au 2e tour des élections législatives du 7 juillet 2024, macronistes et gauchistes forment un Front Républicain et se désistent mutuellement les uns pour les autres. La majorité reste en place, quels que soient le résultat réel des élections et le vœu du peuple.

    Le décret des deux tiers, soumis à un plébiscite, recueille 167.758 oui contre 95.373 non. Mais il y a quatre millions d’abstentions.

    Les royalistes, enhardis par ce chiffre d’abstentions, décident de recourir aux armes et de s’emparer du pouvoir par un coup de force. Ils pactisent avec les " Ventres creux " et préparent une insurrection.

    L’insurrection commence les 11 et 12 Vendémiaire, 3 et 4 octobre 1795: sonneries de tocsin, appel aux armes, rassemblements. Près de 20.000 hommes prennent les armes contre la Convention. Barras choisit comme aide de camp le général de brigade Bonaparte, alors sans emploi, qu’il connaît depuis le siège de Toulon.

    Les insurgés occupent le Pont-Neuf et se forment en deux colonnes pour attaquer les Tuileries.

    13 Vendémiaire, 5 octobre 1795. L’initiative de Bonaparte décide du sort de la bataille. Avec ses quarante canons habilement disposés, il mitraille les " collets noirs ", c’est-à-dire les royalistes menés par le général Danican. Il y a environ 300 morts sur les marches de l’église Saint-Roch. Les attaques royalistes sur la rive droite et sur la rive gauche de la Seine sont arrêtées. Les insurgés se défendent dans les petites rues avec acharnement, et sont finalement refoulés. La Convention sort victorieuse de l’insurrection royaliste.

    Bonaparte devient général de division, puis chef de l’Armée de l’Intérieur. Il rétablit l’ordre et désarme la population. La fortune de Bonaparte date du 13 Vendémiaire. Pour les royalistes, il sera le " général Vendémiaire".

     

    En 2018-2019, lors des journées Gilets jaunes, Macron n’ose pas mitrailler pas la foule, mais réprime les manifestants avec la plus grande violence. Il donne des ordres pour que l’armée soit interposée entre les Gilets jaunes d’une part, et le Palais Bourbon et l’Élysée d’autre part, avec éventuellement la possibilité de tirer à balles réelles, ce que les responsables militaires refusent.

    Le but est le même: éliminer les opposants par tous les moyens, écarter le peuple méprisé.

    Thermidoriens et Républicains macronistes, libéraux, centristes, gauchistes vivent dans le faste, l’abondance, la jouissance, la volupté, l’opulence, la prospérité, piétinent et rabaissent le peuple, et veulent conserver ce pouvoir qui leur offre tous les privilèges, sans fatigue et sans efforts.

    La Plaine thermidorienne et la Plaine macronienne, même hypocrisie, mêmes appétences, même despotisme.

    Jean Saunier – (paru  le 17 juillet 2024)

     

     

  • "Notre pays connaît un point de bascule" Hubert Bonneau,

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    Hubert Bonneau, met en garde: " Notre pays connaît un point de bascule". La formule n’a rien de surprenant, tant la scène géopolitique internationale est bousculée et les tensions internes fortes.

    Dans son courrier adressé à l’ensemble des personnels de la gendarmerie dimanche 19 janvier 2025, véritable feuille de route, le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), Hubert Bonneau, n’a pas choisi ses mots au hasard. (…)

    Dans ce document, le patron des gendarmes reprend le constat déjà effectué le 14 novembre 2024 à l’occasion de sa première réunion de commandement à l’Ecole militaire, devant les plus hauts gradés de la gendarmerie: celui d’un pays confronté à des dangers inédits et protéiformes, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’extérieur, "où conflits et menaces se multiplient".

    Hubert Bonneau, estime que "depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée".

    Le général Bonneau évoque "l’hypothèse d’un engagement majeur". Il ajoute que "les évolutions politiques aux Etats-Unis, avec leurs possibles conséquences sur l’Otan, vont sans doute pousser l’Europe à s’engager plus avant pour sa propre défense".

    Le patron de la Gendarmerie prévient ses troupes de l’émergence de “dangers inédits pour la France, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’extérieur”; “mais dans le contexte budgétaire actuel, il nous faudra faire des choix”

    Alors que la France est sous le coup de tentatives récurrentes de déstabilisation de la part de l’Algérie, il aurait été mieux venu de la part du directeur général de la gendarmerie d’alerter sur les risques que fait peser sur le pays une immigration afro-arabo-musulmane massive.

    Sur les millions d’Algériens et de Franco-Algériens présents sur le sol national, combien forment des cellules dormantes prêtes à passer à l’action? Rappelons que les "influenceurs" du régime FLN récemment arrêtés – qui appelaient au djihad sur le territoire national – étaient suivis sur TikTok par plusieurs centaines de milliers de personnes.

    Le général poursuit lucidement: "En tout point du territoire national, notamment outre-mer [allusion à l’Azerbaïdjan], différents acteurs et compétiteurs cherchent à déstabiliser la nation. Face à cela, je veux insister sur notre lien avec les armées et sur l’enjeu structurant de la DOT [Défense opérationnelle du territoire]. En tant que force militaire, nous avons le devoir de nous y préparer pour tenir notre place".

    Le général insiste en outre sur la nécessité de "renforcer l’efficacité de l’action" de la gendarmerie dans le domaine du renseignement "en préservant absolument les équilibres institutionnels qui prévalent en matière de renseignement".

    Le général Bonneau évoque également dans sa missive la lutte contre la criminalité organisée et les narcotrafics avec la création de l’Unité nationale de police judiciaire de la gendarmerie et la nomination du général Sylvain Noyau en tant que préfigurateur de cette nouvelle entité. Le général se garde cependant – et c'est normal- d’évoquer le fait que ces trafics sont en quasi-totalité aux mains des mafias afro-arabo-musulmanes.

    Tant que le pouvoir et ses institutions n’auront pas le courage de nommer le véritable ennemi, on peut en effet craindre une fatale "agression du sanctuaire national".

    L’enjeu est de taille: éviter l’aggravation de ces crises, tout en rétablissant la confiance et la stabilité, avant que la situation ne devienne irréversible.

    Le défi n’est pas mince, en effet, car Cour des comptes soulignait en 2023 les difficultés de recrutement de la gendarmerie, qui doit renouveler 15%de ses effectifs chaque année et fait face, comme la police ou les armées, à de sérieux problèmes de fidélisation.

     

    Rédigé par la rédactrice avec différentes infos, d'autres articles

  • Trump annonce le retrait des USA des accords de Paris sur le climat

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    Les ours du Grand Nord se sont métissés avec leurs cousins basanés du Sud. Les petits s’appellent des grolars. Ce n’est pas une insulte mais un mot valise associant GRizzli + pOLAR. Dès lors, ces plantigrades apprécient moins le froid. Ça tombe bien puisque les cocotiers vont bientôt pousser en Alaska si l’on en croit la future Nobel de pataphysique Sainte Greta des Enfumages.

    Des rumeurs courent selon lesquelles les Trump envisagent d’adopter un bébé grolar. Mélania les trouve adorables. On leur en a porté un qui a tout de suite trouvé son chemin dans les jardins de la Maison Blanche. Sans se paumer comme Robinette. Comme ça, les USA et la Russie seront à égalité. Un ours de compagnie pour chaque président.

    En attendant, Trump claque la porte au nez des diktats de Paris sur le climat, qu’il qualifie d’escroqueries. Et il n’est plus le seul dirigeant à le penser.

    Tout juste investi, Donald a annoncé, comme prévu, le retrait des États-Unis des accords de Paris sur le climat. Comme il l’avait déjà fait en 2017 quand il avait été un des premiers chefs d’État à comprendre que des démagogues véreux ne pouvaient pas changer l’irradiance du soleil, ni modifier l’ellipse, l’axe de rotation ou l’inclinaison de la terre. Prétendre le contraire pour terroriser, asservir et racketter les peuples est une arnaque planétaire.

    Avec ça, une bonne nouvelle pour les futurs "Martiens". Le nouveau patron de la NASA a décidé d’affecter au voyage interplanétaire, en association avec Space X, les budgets dilapidés dans la traque obsessionnelle du CO2. Les Français râlent. Elon n’en a rien à cirer.

    Sale temps pour les réchauffards! La COP16 sur la biodiversité à Cali (Colombie) a été suspendue avant terme pour éviter d’afficher d’énormes désaccords. Quant à la COP sur la désertification tenue à Riyad (Arabie Saoudite) elle n’a pas convaincu les chameliers et les pétroliers de rendre leurs déserts moins désertiques. Sauf là où on crée des gueltas artificielles et des séguias après avoir désalinisé l’eau de mer. De toute façon, le débat est clos avec un "mektoub inch’allah".

    La COP29 sur le climat à Bakou (Azerbaïdjan) a fini en impasse. Aucun accord même symbolique n’a été trouvé. Sauf sur le retour des talibans dans le concert des Nations. Tandis que le procureur-justicier-prédateur sexuel Karim Ahmed Khan ne trouvait rien à redire des massacres et spoliations des Arméniens par ses coreligionnaires Azéris.

    Les verdâtres sont furibards car, par un effet domino, plusieurs pays de désengagent des politiques dites climatiques

    Après le premier retrait des USA en 2017, on n’avait pas vu une " contagion " de démissions. La propagande lancinante et un lavage de cerveaux permanent avaient imprimé leurs divagations. Et puis la peur de déplaire aux merdias paralysait les politiciens professionnels.

    Aujourd’hui, la situation est différente. Quelques dirigeants ont réalisé que les vaticinations des réchauffards étaient du flan. Le léger réchauffement est fini, sans avoir amené les catastrophes annoncées: Écroulement des glaciers, submersion des deltas des fleuves et des îles basses, disparition de la neige l’hiver dans les zones tempérées.

    Le président argentin anarcho-capitaliste Javier Milei qui a déjà retiré ses délégués de la COP 29, a multiplié les déclarations climato réalistes, prenant ses distances avec les diktats réchauffards. Logiquement, il devrait cesser de raquer. Puisque sa politique est de supprimer toutes les dépenses inutiles.

    La décroissance au programme de la COP30 de Belem au Brésil en novembre, ne peut réussir qu’avec la faillite des États ruinés par le sabordage de leur économie dans la traque du CO2. Mais plusieurs pays renâclent. Enclins à gérer uniquement la pollution industrielle chez eux, en fonction de leurs intérêts. Les USA et la Chine montrent la voie.

    Déjà, les Américains ont réduit leur participation au GIEC jusqu’à la supprimer. Tout en encourageant la prospection de pétrole et de gaz de schiste, afin de renforcer leur indépendance énergétique. Tandis que la Chine développait, autrement mais pour les mêmes raisons, ses capacités de production d’énergies renouvelables parvenant à produire en 2024 27 gigawatts en solaire et 80 GW en éolien. Pas pour faire plaisir aux écolos. Mais pour améliorer sa balance des paiements.

    L’ingérence des escrolos donneurs de leçons, avides du pognon des autres, commence à fatiguer.

    Agir contre la pollution, qui n’a rien à voir avec le prétendu réchauffement, revient moins cher à condition de le faire chez soi en fonction de son économie, de ses priorités et de ses ressources.

    La Chine, ex-pays le plus pollué du monde, perd sa mauvaise réputation. La politique centralisée de Xi Jinping nuit aux libertés individuelles, mais elle permet de mener des actions collectives cohérentes avec des investissements massifs dans des " villes intelligentes " ( smart cities en chinois) s’appuyant sur un écosystème interactif utilisant des transports propres et de la technologie verte.

    Pour Xi: " Le but est de devenir la référence mondiale et le modèle de dépollution à suivre". La Chine ne copie plus, elle innove. En parallèle, elle a entrepris un grand nettoyage en délocalisant chez plus pauvre qu’elle, les activités polluantes et salissantes qui ne rapportaient pas grand chose. Avec un temps de retard, l’Inde suit le même chemin. Mais alors où iront les poubelles du monde? Réponse: chez ceux pour qui ce sera une aubaine, comme en Afrique.

    L’INGERENCE CLIMATIQUE EST UN NOUVEAU COLONIALISME

    Et si c’était ça, le but ultime de l’alarmisme climatique? Forcer les gouvernements à s’adapter à la globalisation. Intimider les chefs d’États et se donner le droit d’aller chez ceux qui n’obéissent pas assez vite aux injonctions de la mondocrature pour les contraindre à faire ce qu’on exige d’eux. Dans leur intérêt. Bien évidemment.

    Le club Bilderberg, la commission Trilatérale, l’open society de Soros, les forums de Davos et la fondation des Young Leaders sont prêts à faire profiter de leurs lumières tous les égarés.

    Pour "sauver la planète".

    La prétendue urgence climatique impose des déplacements de populations. Quand les Maîtres de la Finance ont besoin de renouveler leur cheptel d’esclaves, on a recours aux bonne vieilles méthodes des communistes et des nazis: Déplacer des populations entières, sans leur demander leur avis, là où on pourrait avoir besoin d’elles.

    Dans les démocratures, où tout le monde ne peut pas se prétendre persécuté politique, les faiseurs d’opinion consolident un nouveau concept: celui de réfugié climatique. Qu’on ne peut pas refuser d’accueillir. À moins d’être des monstres conspués par la vertueuse communauté internationale. Et d’en subir les représailles diplomatiques et économiques.

    On est en train de nous faire le coup avec le Sahel et le Proche Orient. Comme on a réussi à déporter en Nouvelle Zélande des habitants des Kiribati qui n’avaient rien demandé à personne, en prévision de l’engloutissement de leurs îles avant 2020. Parole de GIEC.

    Vivant heureux chez eux dans une société océanienne traditionnelle, ces gens sont aujourd’hui parqués dans des suburbs où règnent la violence, la drogue, le suicide et le racisme. Pas vraiment ce qu’on leur avait promis en les faisant déménager pour échapper à la fin du monde!

    La menace d’ingérence climatique est un argument de choc dans les négociations internationales pour faire basculer les rapports de force par le chantage, l’intimidation ou la corruption. Et obtenir des avantages substantiels par le biais d’un discours moralisateur sur le climat, élevé au rang de justification ultime, comme l’était le "devoir moral de civiliser les sauvages" il y a 200 et quelques années.

    Il est intéressant de noter que des juristes gauchistes préconisent d’appliquer aux diktats de Paris les mêmes règles que pour l’adhésion à l’Eurocrature ou la conversion à l’islam. Une fois que tu es dedans, on ne te laisse pas partir comme ça!

    Je voudrais voir comment ils comptent s’y prendre pour tordre le bras de Donald, ou de Vlad qui est lui aussi en train de prendre ses distances avec les crapules verdâtres.

    Christian Navis

     

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