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politique - Page 54

  • Gang des Pakistanais: atroce, inhumain!

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    Mercredi 8 Janvier 2025. Les députés travaillistes anglais rejettent l’enquête nationale sur les gangs pakistanais réclamée par Kemi Badenoch, du parti conservateur.

    5 Août 2000, incendie criminel de la maison de Lucy Lowe 16 ans. L’incendie tue Lucy et l’enfant qu’elle portait, sa sœur, et sa mère. Le criminel Azhar Ali Mehmood, un chauffeur de taxi pakistanais, violait régulièrement Lucy depuis deux ans. Il la menaçait parce qu’elle annonçait qu’elle allait tout dévoiler à la presse locale. Elle avait été contrainte d’avorter plusieurs fois.

    Les enquêteurs sont sceptiques, il s’agit d’un conflit de voisinage. Ils recoupent certaines affaires entre elles, des faits divers relevant de jeunes adolescentes blanches, voire fillettes, dans la même ville, victimes d’un viol collectif à la fin des années 1990. Les articles de presse décrivaient non des mineures, mais des femmes qui auraient été un peu forcées, un peu droguées, en échange de rapports sexuels. Le silence règne autour des agresseurs. Dans les années 2000, rien n’est très clair. On parle de jeunes prostituées volontaires, à l’image de Lucy, d’adultes qui auraient une emprise. La seule réponse des autorités, c’est la création de l’organisation Risky Business, pour faire de la sensibilisation sur l’exploitation sexuelle des jeunes Anglaises blanches.

    En 2002, l’avocate Adèle Weir s’interroge sur ces faits divers qui n’ont aucun lien entre eux. Elle publie un rapport qui révèle l’existence à ROTTERHAM d’un vaste réseau d’exploitation sexuelle d’enfants et d’adolescentes. Elle détaille le nom des suspects, les numéros d’immatriculation des véhicules utilisés pour transporter les filles, le modus opérandi des viols et des pédophiles, les liens des suspects entre eux et avec des entreprises locales, et les connexions de ces pédophiles à la ville de ROTTERHAM. Le rapport met en évidence le rôle actif de la famille de Shahid Hussain, dans l’exploitation des jeunes filles. Tous les pédophiles sont des Pakistanais. C’est un scandale de classe mondiale.

    A l’époque, le rapport passe inaperçu. Seule réaction: les autorités anglaises disent à Adèle Weir d’arrêter de mentionner l’ethnie des criminels. Grâce à l’organisation Risky Business, Adèle Weir a pu obtenir des centaines de témoignages qui décrivent le même mode de fonctionnement atroce, la même dynamique, les mêmes pédophiles et les mêmes victimes. Les victimes ont porté plainte, ont consulté les autorités et les services sociaux. Toutes ces structures ont renvoyé les victimes. L’ordinateur de Adèle Weir est piraté, ses fichiers sont supprimés. Les médias ignorent le rapport.

    Jayne Senior, coordonnatrice de projet social, travaille pour l’organisation Risky Business. Elle continue de collecter des informations et des témoignages sur l’exploitation sexuelle dans la ville de ROTTERHAM, et aussi dans d’autres villes anglaises. Alors, Jayne Senior est bloquée par sa hiérarchie.

    En 2003, la professeure Angie Hill est mandatée pour comprendre l’explosion du trafic de drogue et de la prostitution dans ROTTERHAM. Elle publie un rapport qui cible un nombre significatif de jeunes filles anglaises blanches, de familles pauvres ou en difficulté sociale, qui ont connu des viols de masse, de la pédophilie, et de l’extorsion sexuelle forcée. Elle explique que ces enfants sont enlevées par des adultes, droguées, prostituées et violées pendant des jours par des centaines d’hommes. Plusieurs victimes sont tombées enceintes, sont en dépression, forcées d’avorter.

    Ce rapport explosif met en lumière toute une organisation criminelle et des viols de masse. Tout le monde est mis en cause: les autorités, les services sociaux, la police et les médias. Mais ce rapport est passé sous silence. On dissimule l’aspect communautaire des viols de masse et l’origine ethnique des pédophiles.

    En 2004, la députée Anne Cryer soulève le problème, mais est traitée de raciste et reçoit des menaces de mort. Un documentaire aborde la question de la pédophilie raciste, les viols de jeunes blanches par des Pakistanais; ce documentaire est retiré des programmes après des pressions de groupe antiracistes.

    Mars 2006. Angie Hill revient à la charge avec un nouveau rapport. Elle explique que la situation s’est dégradée depuis 2003, avec une explosion du nombre de victimes de viols collectifs et d’avortements forcés. Ces victimes sont menacées par des armes à feu pendant les viols, parfois déplacées vers d’autres villes, pour y être exploitées sexuellement, ce qui donne lieu à un trafic régional, sinon national. Les pédophiles organisent des veilles pour repérer des fillettes.

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  • La résistance de Narges Mohammadi contre le voile et les mollahs

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    Narges Mohammadi est une militante iranienne des droits humains et militante contre la peine de mort en Iran. Arrêtée pour la première fois en 1998, depuis elle a passé la majeure partie de sa vie en prison. Elle a 52 ans.

    Narges Mohammadi lutte depuis 25 ans contre le voile islamique.

    En septembre 2023, elle brûle son hijab pour marquer l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini, cette jeune fille battue à mort parce qu’elle ne portait pas bien son foulard.

    Le 6 octobre 2023, elle reçoit le prix Nobel de la paix. Elle ne peut pas se rendre à Oslo mais ce sont ses fils jumeaux de 17 ans qui lisent son discours, devant son fauteuil vide. Dans ce discours elle affirme son combat pour la liberté, et contre "ce régime religieux tyrannique et misogyne qui l’enferme derrière les hauts murs froids d’une prison".

    En mars 2024, elle appelle à criminaliser "l’apartheid de genre" et dénonce une "ségrégation systématique et institutionnalisée à l’égard des femmes en Iran".

    Tout récemment, elle est battue par ses gardiens de prison, car elle proteste contre une série d’exécutions de femmes. Elle fait alors une crise cardiaque qui entraîne son hospitalisation d’urgence. Sa famille craint pour sa vie.

    Narges Mohammadi a fait du quartier des femmes de la prison d’Evin à Téhéran un bastion de la résistance des femmes aux mollahs sanguinaires. La prison n’a pas réussi à la faire taire.

    Malgré les tortures au sein même de la prison, les brimades sexuelles, les exécutions. Les femmes luttent pour se faire entendre, luttent pour avoir par exemple des livres, et arrivent même à organiser des moments festifs.

    Narges Mohammadi vient de connaître une période de liberté : elle a été libérée trois semaines vers la mi-décembre, pour raisons de santé. Mais c’est au moins trois mois qu’il lui faudrait, pour se remettre de soins insuffisants.

    Ces soins à la suite d’une tumeur à la jambe ont pris du retard, car Narges Mohammadi a refusé d’être transférée aux conditions requises par les mollahs : elle devait porter le voile.

    De ces trois semaines de liberté, elle n’en a pas profité pour faire la fête, ni pour se reposer ! Elle a accordé des entretiens au Monde, au Figaro, au magazine Elle, et à ses compatriotes, dans lesquels elle répète sans relâche qu’elle est contre le port obligatoire du voile, contre la peine de mort, contre le système de détention qui pratique la torture en Iran et pour le mouvement Femme, vie, liberté.

    Au Figaro qui lui demande pourquoi le voile obsède autant le pouvoir iranien, elle répond : "Le voile obligatoire a toujours été un outil efficace au service des régimes religieux afin d’instaurer la soumission et de perpétuer la répression dans la société".

    Elle ajoute: "Une société dont la moitié de la population est soumise au pouvoir d’un Etat religieux par le biais du hijab obligatoire a un lien intrinsèque avec la servilité".

    Elle le martèle: "Le face à face musclé du régime avec les femmes au sujet du hijab ne concerne pas uniquement un code vestimentaire ou je ne sais quelle prescription religieuse mais a pour but leur assujettissement et la pérennisation de la dictature religieuse".

    Et enfin: "Il faut criminaliser l’apartheid de genre pratiqué en Iran contre les femmes".

    Comme c’est bien dit!

    Et comme on aimerait que nos pseudo-féministes françaises comprennent enfin que par leur attitude pro-islam et pro-immigration forcenée, elles soutiennent l’avènement en France de cette horrible dictature islamique misogyne qui les brisera totalement si elle est au pouvoir un jour, en France.

    La République islamique, dit aussi Narges, "viole sans aucun scrupule les droits humains et les droits des femmes. Elle est intrinsèquement incapable d’assumer la liberté, la démocratie, l’égalité des droits".

    Narges Mohammadi a malgré tout de l’espoir, dit son avocat Chirine Ardakani à France-info. Car depuis quelques années la population devant les tortures, la répression épouvantable, les pendaisons qui continuent, ne croit plus en la République islamique. Ce régime totalitaire finira bien par s’effondrer.

    Ce qui se passe en Iran nous regarde absolument, contrairement à ce que pensent certains égoïstes n’ayant aucune vision. Ce qui se passe en Afghanistan, aussi. En Syrie, également. Car il y a en France ce qu’on peut appeler des forces du mal, que beaucoup refusent de voir, qui aimeraient instaurer ce genre de régime chez nous.

    Pour pasticher des paroles célèbres, le voile est un étendard, et certaines traditions sont des marqueurs. Ajoutons que le bazar importé par des migrants envoyés exprès, dont certains utilisent l’intifada, les viols et les égorgements, est en quelque sorte leur moyen d’action pour préparer notre effondrement, la tyrannie, notre remplacement et notre avilissement.

    Nous devons résister à ces forces du mal et, tout simplement, rester la France.

    Sophie Durand

  • Le  "Net Zéro" ne fait plus recette

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    Pour Benoît Rittaud, président de l’Association des climato-réalistes, la débâcle qui se profile pour les fédérations d’entreprises écoresponsables est un nouveau signe du retour à la raison sur la question du climat.

    Au Programme des Nations unies pour l’environnement règne comme une ambiance d’effet domino. Le 7 janvier en effet, la banque américaine JPMorgan a quitté son alliance bancaire Net Zéro (Net-Zero Banking Alliance, NZBA) — créée en 2021 et rassemblant les plus grandes banques du monde dans le but de favoriser la transition de l’économie mondiale vers la neutralité carbone —, dernière défection en date d’une série qui s’allonge: Goldman Sachs avait ouvert le bal début décembre, rapidement suivie par les autres mastodontes américains du secteur que sont Wells Fargo, Citigroup, Bank of America et Morgan Stanley. À présent donc, les “Big Six” américaines ont toutes quitté l’alliance onusienne, en un dernier développement d’une tendance de fond qui ne demande qu’à s’accélérer en 2025.

    Les prophètes du climat et les thuriféraires de la transition écologique ont pourtant toujours eu grand soin de s’assurer des bonnes grâces des grandes entreprises. Diverses organisations dédiées ont vu le jour pour fédérer les affichages de vertu et décréter que les énergies fossiles étaient has been. Il faut dire que ces dernières ne représentent plus, après tout, qu’un petit 80% du bouquet énergétique primaire mondial… Rappelons, pour mesurer l’ampleur de la “chute”, qu’elles en représentaient 85% en 1980!

    Sans oublier que, en parallèle de ces pourcentages, la consommation énergétique globale a doublé pendant cette période (source: chiffres clés de l’énergie 2024, ministère de la Transition écologique).

    Diverses organisations dédiées ont vu le jour pour fédérer les affichages de vertu

    Les idéologues du Net Zero ont, pendant un temps, su convaincre de très gros acteurs économiques de se tirer une balle dans le pied en renonçant à investir dans le secteur économique mature et rentable des énergies fossiles. Ce ne serait plus la capacité à faire fructifier l’argent de leurs clients qui allait guider les choix des établissements financiers mais la sauvegarde des ours polaires. Las! S’agissant des banques, l’entente pour bannir un certain type de financement risquait de tomber sous le coup de la loi antitrust américaine. L’arrivée prochaine au pouvoir des républicains, depuis toujours réfractaires aux délires verts, a logiquement incité à la prudence.

    On aurait tort de croire que les retraits de ces dernières semaines ne traduiraient qu’un opportunisme politique toujours réversible. Les grandes entreprises n’ont pas attendu l’élection de Donald Trump pour réviser leur doctrine sur l’environnement. L’année 2024 a vu de grosses défections dans les rangs de diverses fédérations d’entreprises dans plusieurs secteurs d’activité.

    En février, le Financial Times annonçait ainsi le retrait de JPMorgan Asset Management et de State Street Global Advisors (qui pèsent ensemble plus de 6 000 milliards de dollars) du Climate Action 100+, tandis que BlackRock, plus gros gestionnaire d’actifs au monde (plus de 10 000 milliards de dollars) réduisait sa participation. Vanguard, deuxième gestionnaire après BlackRock, est sur une ligne similaire, et se justifie par le caractère trop contraignant des exigences posées, ainsi que par le risque financier pour ses clients.

    On pourrait multiplier les exemples. Si l’argent est le nerf de la guerre, celle menée par les écologistes contre la prospérité collective commence à avoir du plomb dans l’aile.

    Benoît Rittaud

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)