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politique - Page 51

  • Des Cathares au communisme et au socialisme

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    comment le passé éclaire le présent

    Au XIIIe Siècle, temps de l’apogée occidental, la monarchie lutte contre l’Orient hétérodoxe sous toutes ses formes, c’est à dire à la fois contre l’Angleterre, le catharisme et l’Islam. La Kabbale instrumente l’Islam et les Cathares, donc la Croisade intérieure contre les Albigeois et la Croisade extérieure contre l’Islam sont liées.

    Depuis la fin du XIIe Siècle, plusieurs mouvements sont désignés sous le nom de Cathares, selon les régions, Vaudois dans les Alpes, Albigeois dans le Midi, Bulgares ou Bougres dans le Nord. Tous les Cathares descendent des Bogomiles, des hérétiques originaires de Bulgarie, pays dans lequel étaient établis les Manichéens.

    Le catharisme reprend des Manichéens un dualisme du Bien et du Mal et une conception pessimiste de la vie, presque une haine de la vie. Le monde est mauvais parce qu’il est l’oeuvre de Satan. Satan a créé le monde afin d’emprisonner l’esprit dans la matière. La matière est impure, tout ce qui est chair est le mal. Conséquence. Les Cathares prônent l’abstinence et condamnent jusqu’au mariage. L’orientalisme cathare est une fuite devant le réel, un rejet de la vie.

    L’initiation cathare est orientale et hétérodoxe. Le refus du corps implique un refus de l’Incarnation divine. Pour les Cathares, le Christ est un pur esprit dont le corps est une illusion.

    Le Créateur est responsable du Mal. S’il n’y a pas de chute, le Mal est en Dieu et on peut identifier Satan à Jéhovah. La vieille dialectique simpliste des Manichéens resurgit en Occident avec l’hérésie cathare. Elle atteindra les francs-maçons. Le catharisme transmet la gnose manichéenne aux francs-maçons, et aussi le signe de reconnaissance des Manichéens. Un baiser de paix est échangé entre les "parfaits" Cathares, ce signe passera aux francs-maçons.

    Par les hérétiques Bogomiles, les Cathares font le lien entre l’Orient hétérodoxe et les mouvements politico-religieux postérieurs qui viseront à détruire notre Civilisation.

    Le catharisme importe en Occident la gnose qui avait abouti à l’Islam en Orient. Cette gnose va enfanter la Renaissance et la Réforme, c’est à dire les Temps modernes. L’aboutissement consiste en une Révolution capital-socialiste dont nous subissons les derniers assauts avec le mondialisme.

    Le protestantisme hérite des Bogomiles par l’intermédiaire des Albigeois, ce qui rend possible la Révolution maçonnique, un renversement du christianisme traditionnel.

    Jacques Bainville, historien français (1879-1936), écrit: "Qu’était l’hérésie albigeoise? Un mouvement politique. On y reconnaît ce qui apparaîtra dans le protestantisme: une manifestation de l’esprit révolutionnaire".

    Il suffit de suivre la route bogomile, cathare et protestante pour remonter aux origines de la compromission du capital avec la Révolution… sous toutes ses formes. Les Bogomiles étaient déjà des communistes. Les Cathares étaient déjà des révolutionnaires au service de l’Argent, particulièrement les Albigeois et les Vaudois.

    Les communistes revendiquent officiellement leur filiation avec les Bogomiles. Les Cathares, héritiers des Bogomiles, condamnent la propriété privée. Avec le catharisme albigeois, la révolution socialiste est en gestation.

    Les Cathares vaudois sont les ancêtres officiels du protestantisme calviniste, une religion à la fois capitaliste et pré-révolutionnaire. En pays vaudois, Genève sera un des centres de la subversion pré-révolutionnaire. En effet, la Révolution est préparée dans des contrées riches, Genève, le Rhin, les Pays-Bas, l’Angleterre, selon la géographie des hérésies, c’est-à-dire selon la géographie de la Kabbale, qui sera aussi la géographie de la Réforme. Hasard?

    L’un des principaux centres de l’Illuminisme en France sera Lyon, la ville où vécut le marchand Valdo. Hasard? Les Vaudois obtiendront un statut religieux par la Révolution et par Napoléon, le franc-maçon qui institutionnalise le capitalisme révolutionnaire dans toute l’Europe. Hasard? La Finance, juive et protestante, bénéficie du modernisme et du mondialisme. Hasard? Lyon, avec Grégory Doucet, et Grenoble, avec Eric Piolle, sont administrées aujourd’hui par des fanatiques du progressisme. Hasard?

    Genève deviendra un des sièges des organisations mondialistes. Dans ces organisations du cercle extérieur, les francs-maçons capitalistes collaborent avec les francs-maçons communistes, désormais déguisés en peau de lapin depuis la tromperie de la prétendue chute du communisme.

    Au XXe Siècle, la collaboration des loges avec le communisme a été constante: la révolution bolchevique, Yalta, Nuremberg, le cercle extérieur, l’imposture de la chute du communisme, l’imposture antiraciste…

    Les communistes, mondialistes comme les capitalistes, sont acceptés dans les loges. Les francs-maçons, capitalistes et socialistes, sont les nouveaux sorciers au service de l’Orient, du Grand Orient même. On peut donc mettre en évidence les rapports étroits entre l’Argent et le communisme, entre les loges et l’initiation cathare, voire la sorcellerie.

    Derrière le combat politique, se cache une guerre de religion, hier avec le catharisme, avec le protestantisme, avec le rosicrucisme, aujourd’hui avec le mondialisme capital-socialiste.

    L’alliance de l’Argent et du communisme relève d’une logique "religieuse", l’éradication de la tradition chrétienne par les initiés. Elle date du catharisme et triomphe aujourd’hui. Tous les Cathares sont unis contre la tradition chrétienne. Leurs héritiers, les révolutionnaires capitalistes et socialistes, réunis dans les loges, sont unis contre la tradition chrétienne.

    La mythification de la Révolution s’accompagne d’une mythification des Cathares, particulièrement des Albigeois, les pires d’entre eux.

    Les historiens protestants, relayés par Voltaire et les francs-maçons romantiques, créent de toutes pièces un mythe cathare. Ils font de ces hérétiques des victimes de l’intolérance de l’Eglise et du roi de France. Les maisons d’édition maçonniques imposent une sympathie à l’égard des Cathares. On oppose la pureté et l’innocence des Cathares à l’avidité et à la violence du camp catholique.

    Ces lieux communs sont passés dans les livres scolaires. Ils reposent sur une suite d’inexactitudes, sur des faux historiques avérés. Des historiens ont apporté des rectifications, ont démontré l’inanité des affirmations officielles, Régine Pernoud, Jacques Heers, Jacques Bainville, Pierre Belperron. Rien n’y fait. On plaint les Cathares et on accable les catholiques.

    L’un des mensonges culturels fait croire que le catharisme albigeois est un mouvement de libération des serfs. Les Cathares albigeois contestent le droit de propriété et le servage, c’est pourquoi les marxistes les considèrent comme de lointains ancêtres. Mais ce faisant, ils n’aident pas les serfs, lesquels n’ont pas à se libérer car le servage n’est pas un esclavage.

    Faire du serf un esclave est un non-sens. Régine Pernoud le démontre: "Il n’y a pas de commune mesure entre le servis antique, l’esclave, et le servis médiéval, le serf. Parce que l’un est une chose et l’autre un homme".

    Un serf n’est pas vendu et a un statut social respectable dans le système féodal. Le serf n’hérite pas de la terre qu’il travaille, ses conditions de vie sont très difficiles, mais il travaille, est logé, nourri, a son pécule, peut facilement changer de condition. Le statut des serfs évolue considérablement sous l’influence du christianisme.

    Confondre l’esclavage et le servage est une erreur. L’Occident chrétien a mis fin à un esclavage qui était la coutume de toute l’Antiquité. Le statut germain et chrétien de serf est donc un progrès.

    Depuis Saint Paul, l’Eglise tente d’appliquer le principe selon lequel il n’y a plus "ni maître ni esclave". Aux Temps féodaux, le commerce d’esclaves est interdit par l’Eglise. Mais des ports contreviennent à l’interdit. Marseille commerce avec les pays barbaresques en plein XIIIe Siècle. Des armateurs peu scrupuleux continuent le trafic d’esclaves jusqu’à la fin du XIXe Siècle, sans être sanctionnés par les républicains. Hasard? Aujourd’hui, Marseille est une porte de l’immigration de nouveaux esclaves du mondialisme.

    Saint Paul rompait clairement avec le paganisme, et avec le judaïsme. Car si un chrétien ne doit pas exploiter son prochain, quel qu’il soit, il est permis à un Juif de soumettre les non-Juifs. Dans le Lévitique, on peut lire: "Ton esclave et ta servante que tu auras, ils te viendront des nations qui t’entourent"; "c’est d’elles que vous achèterez esclaves et servantes"; "vous pourrez aussi en acheter d’entre les enfants des étrangers qui séjournent chez vous".

    Après les grandes découvertes, les armateurs juifs seront les principaux responsables du trafic d’esclaves vers l’Amérique. En Aquitaine et aux Pays-Bas, les trafiquants d’esclaves utiliseront les bateaux des armateurs juifs ou marranes chassés d’Espagne par les rois catholiques. La coutume ancienne de l’esclavage reprend avec la Renaissance, c’est-à-dire avec le retour du droit romain païen, et aussi avec la victoire de la Kabbale sur la tradition chrétienne. De nos jours, les B’naï B’rith commanditent le lobby immigrationniste.

    La Renaissance crée de nouveaux esclaves, ce que voulaient les Cathares. Plus tard, la Révolution enfante les prolétaires pour faire fructifier la comédie de la lutte des classes. Aujourd’hui, l’alliance capital-socialiste fait des immigrés de nouveaux esclaves, et humilie l’autochtone, le chômeur assisté. L’un et l’autre sont exploités par les mondialistes.

    Plus le catholicisme traditionnel recule, plus les humbles sont réduits en esclavage. C’est une constatation, une observation que chacun peut faire, qu’il soit croyant ou non.

    En réalité, les Cathares albigeois tentent de soulever les serfs, prônent une révolution, mais ce n’est pas dans l’intérêt des travailleurs. Le "socialisme" cathare n’est pas sans arrière-pensées financières. Les Cathares fomentent des révoltes pour le plus grand bénéfice de la finance apatride.

    Socialisme et catharisme, deux mouvements d’origine orientale, prétendument libérateurs, sont au service de l’Argent. Socialisme et catharisme héritent du "mysticisme" kabbalistique et naissent sur les lieux d’implantation des sociétés secrètes kabbalistiques.

    Deux constats le prouvent.

    Premier constat religieux. Le catharisme est une religiosité orientale instrumentée par les kabbalistes contre l’Occident chrétien.

    Deuxième constat géographique.

    La géographie cathare se superpose à la géographie des communautés juives qui commercent avec l’Orient: les Alpes et la région lyonnaise, le Piémont, la Sicile, la Provence, l’Italie, le Rhin, le Languedoc.

    Les chefs cathares sont avant tout des commerçants, des marchands, des tisserands. Les Parfaits cathares méprisent en principe l’argent, mais certains amassent des fortunes en gardant pour eux les dons qu’ils reçoivent. Ils pratiquent l’usure et sont liés à la finance apatride. Les apparentes austérités de leur vie ne sont que de l’hypocrisie, et cachent la profonde dépravation de leurs mœurs.

    Leur piété n’est que dissimulation. Ils vivent dans la continence. Ils brisent et brûlent les croix, les images, les reliques. Ils pillent et dévastent les églises, les monastères. Ils n’épargnent ni âge, ni sexe. Ils portent partout la dévastation, l’incendie et la mort. Ce qui n’est pas sans rappeler la situation actuelle.

    Le commerce explique l’existence d’un complot contre la France, complot toujours d’actualité. Les banquiers milliardaires œuvrent de concert pour installer le mondialisme.

    Les Cathares veulent déjà briser la société chrétienne parce que la morale chrétienne gêne le commerce. Ils sont au service du commerce avec l’Orient. Ils servent de main d’œuvre aux initiés orientaux.

    Les hérésies cathares, orientales et au service du commerce avec l’Orient, sont antifrançaises. Avec des Cathares sur le Rhin, en pays vaudois et en Languedoc, la France est cernée, comme prise dans un étau. Le catharisme est anti catholique.

    La société peut céder au "tout commerce", y compris le commerce d’esclaves, des marchands pré-capitalistes et de leurs complices socialistes… déjà. Dans ces conditions, la France, fille aînée de l’église, défend l’Occident chrétien et toute l’humanité.

    Telle est la logique et l’actualité des hérésies cathares. Telles sont les vraies raisons de la croisade des rois de France contre les Albigeois, de la lutte de l’Inquisition contre le catharisme.

    Socialisme et communisme montraient déjà leur vrai visage.

    Jean Saunier

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Comme lui, moi aussi je pense que…

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    Depuis mon enfance, le monde a terriblement changé. Dans certains cas, il a fait d’énormes progrès; des innovations qui ont bien amélioré la vie des gens. Contrairement aux tristounets écolos, j’apprécie d’avoir une automobile, gage de liberté; un réfrigérateur pour boire frais; un chauffage central pour éviter de me geler les parties les plus intimes durant les frimas de l’hiver…

    Ma génération, c’est celle des soixante-huitards. Je ne parlerai pas, ici, de l’héritage de mai 68, tant il est calamiteux! J’avais 18 ans en mai 68 et j’étais déjà opposé à ses révolutionnaires d’opérette. Mai 1968, c’est une colère d’enfants gâtés, de gosses de bourgeois, à une époque où 20% des jeunes accédaient aux études supérieures. Cette chienlit, comme disait De Gaulle, n’a concerné qu’une infime partie de la population, mais ses conséquences ont été désastreuses pour tout le pays.

    Beaucoup d’anciens soixante-huitards sont devenus les bobos de la " gauche-caviar "; ceux-là sont sans doute (financièrement entre autres) des privilégiés; mais pas les autres, tant s’en faut!

    Le chômage a explosé, en France, à partir du milieu des années 1970, lors du premier choc pétrolier qui a bouleversé notre économie. De Gaulle a bradé, au début des années 60, tout notre Empire colonial. Nous avons abandonné notre autosuffisance énergétique en perdant les gisements – de gaz et de pétrole – sahariens. Cela s’est traduit par un ralentissement conjoint de la productivité ET de la croissance.

    Nous étions à la fin des "trente glorieuses", nous entrions dans les "quarante piteuses" (lesquelles sont devenues calamiteuses, et ce n’est pas fini, hélas!). C’est à partir de cette époque que le chômage "structurel" s’est installé durablement chez nous. Georges Pompidou, qui avait la sagesse des terriens, craignait un soulèvement populaire si le chômage venait à dépasser les 300 000 personnes. Nous le vîmes monter à 2, 3, puis 4 millions. On ne saurait le dire avec précision tant les chiffres du chômage, tels les dés de tripot, sont pipés (3)! On nous raconte ce qu’on veut.

    Le socialisme larvé de Giscard, le socialisme assumé de Mitterrand, et la course effrénée à toujours plus d’Europe de tous nos dirigeants ont eu raison de notre industrie et, par là même, de notre économie. Depuis Giscard, le daim auvergnat, la France n’a plus connu un budget en équilibre. Notre pays ne produit quasiment plus rien, en dehors du luxe, de l’aéronautique et de l’armement lourd. Nos mines ont fermé une à une, les hauts fourneaux de nos aciéries aussi.

    Depuis les années 80, notre industrie a détruit des millions d’emplois.

    En dehors de l’artisanat, la classe ouvrière n’existe quasiment plus. Pour éviter des charges ou des impôts trop élevés, ou des normes drastiques – techniques ou environnementales – imposées par Bruxelles, nos industriels ont préféré délocaliser leur production ou mettre la clé sous la porte. Nous sommes passés d’un pays de producteurs à un peuple de consommateurs.

    Et, tandis que la classe ouvrière allait pointer à l’ANPE (4), la France, avec le "regroupement familial", laissait rentrer massivement sur son sol une immigration attirée par nos aides sociales aussi généreuses que variées, sans parler de l’immigration clandestine.

    Le "mâle blanc" était, petit à petit, chassé de chez lui…

    Qu’il est facile à quelques jeunes cons, dont l’ambition se limite souvent aux loisirs ou à faire du cocooning chez papa-maman – la génération de la semaine de 35 heures, du Smartphone et des réseaux sociaux – de nous traiter de privilégiés et de pollueurs de la planète. Non, tout n’a pas été facile, tout n’a pas été rose, pour nous, même si, je le répète, nous étions plus libres, certes mais plus libres de prendre des risques sans trop de contraintes sécuritaires (souvent imposées par Bruxelles).

    Jean-Marc Boivin, alpiniste, parachutiste et parapentiste (5) disait: "La vie n’a de sens que dans l’extrême, mais l’extrême comporte quelques risques". Il est mort de sa passion: le risque.

    Je n’ai pas l’habitude de me plaindre, et encore moins de me faire plaindre, mais, depuis ma prime jeunesse, j’ai "mal à la France". Mais on m’a appris à serrer les dents, à souffrir en silence, comme si mon mal-être était une maladie vénérienne, une maladie honteuse.

    J’ai vite compris qu’être amoureux de ses racines était plutôt mal vu à l’époque de la France multiraciale, de l’Europe "à 27" et de la mondialisation de l’économie. Je souffre aussi de voir mon pays devenir une colonie de peuplement de ses anciens colonisés qui, bien souvent, nous détestent.

    Notre "douce France, terre des arts, des armes et des lois" chère à du Bellay, est devenue une réserve indienne: chaque année, 80 millions de touristes viennent visiter – admiratifs ou effarés – notre beau pays peuplé de 68 millions d’habitants dont 5 millions de fonctionnaires, 7 millions de pauvres, des millions de chômeurs, et des milliers d’hectares de friches industrielles, témoins d’un temps où tout ce que nous consommions n’arrivait pas de Chine, d’Inde, du Vietnam, du Bangladesh, de Roumanie ou d’autres pays plus ou moins lointains (et plus ou moins développés).

    Durant toute ma vie, j’ai vu mon pays se déliter, perdre ses emplois, ses repères, ses valeurs. Certains quartiers sont devenus des ghettos aux mains de dealers allogènes, et les "Français de souche" en ont été chassés.

    Nous avons (re)découvert l’"ensauvagement" et la barbarie. Jadis, nos aïeux se battaient pour un idéal: leur fief, leur Dieu, leur Roi, leur patrie, leurs frontières. Notre pays a été sacrifié, immolé, sur l’autel des banquiers apatrides, des européistes forcenés et de l’économie mondialisée. Une reddition sans combattre, un lâche abandon, une capitulation honteuse!

    Nous avons connu, pour beaucoup, des années de pensionnat (j’étais "enfant de troupe" à 11 ans), suivies d’un service militaire plus ou moins "viril"; parfois des journées de travail de 10 ou 12 heures, des semaines de 60 heures (avant que la France socialiste ne devienne une feignasse qui ne veut plus travailler), avec, dans le secteur privé, la menace quasi permanente du chômage.

    On nous dit aussi que notre génération n’a pas connu la guerre, c’est un fait (6). Nous serions, parait-il, des privilégiés, des chanceux, des veinards et… des égoïstes. Quelques imbéciles (comme la dame Aurore Bergé osent même affirmer que nous serions trop riches, et que nous devrions faire un "effort intergénérationnel" (quel charabia!) envers les jeunes. Il paraît qu’on ne pense pas assez à la jeunesse. Quelle foutaise, quelle ineptie, quelle débilité mentale!

    On y pense souvent et… on la plaint, pas pour le temps présent mais pour l’avenir qu’elle se prépare en cédant à la facilité, aux loisirs, au fric, aux plaisirs, plutôt que de défendre SA liberté.

    Ma génération, dans sa jeunesse, aura eu plus de liberté que la suivante, c’est indéniable. Nous ne subissons le diktat des minorités (féministe, racialiste, écologiste, LGBT+, etc.) que depuis les années 80 (7). Mais, si j’en crois les instituts de sondage, une forte majorité de jeunes se satisfait pleinement d’une France multiculturelle, bigarrée, écolo, invertie et islamisée. L’Education nationale s’est chargée de lui inculquer que le métissage – racial ou sexuel – c’est l’avenir et que les seuls dangers qui attentent aux "valeurs ripoux- blicaines" sont le populisme et le nationalisme.

    L’ennemi, en fait, c’est le "mâle blanc". Aussi, je plains, sincèrement, de tout mon cœur, la jeunesse qui partage encore mes valeurs car elle n’a pas fini de souffrir! Je veux bien qu’on me parle de "génération sacrifiée" à condition d’identifier la bonne.

    Sachant qu’une génération, c’est 25 ans, avec la Loi Veil de 1975 légalisant l’IVG c’est deux générations qui ont été réellement sacrifiées: à raison de 220 à 230 000 IVG par an, on aura  tué légalement 10 millions de petits Français.

    Il rentre environ 400 000 immigrés – toutes causes confondues – en France chaque année, et, au sein de la "diversité" on n’avorte pas, on se reproduit comme des lapins. Alors dormez en paix, braves gens, le "remplacement de population ", voulu par les mondialistes, est en train de se réaliser! Au train où vont les choses, dans quelques années on ne parlera plus des " territoires perdus de la République" puisque c’est tout l’hexagone qui sera perdu, mais pas pour tout le monde.

    La jeunesse actuelle condamne ma génération, celle des soixante-huitards, et l’accuse d’avoir détruit la planète.

    Moi aussi je condamne "ma" génération. Elle me fait honte, mais ce que je lui reproche n’a rien à voir avec l’écologie, le réchauffement climatique et la survie de la terre. Je fustige sa médiocrité, sa tartuferie, son hédonisme narcissique, son égocentrisme, sa veulerie, sa servilité moutonnière, ses mauvais choix politiques, et j’en oublie. Et, j’en profite pour saluer tous ceux qui ont tenté de lutter contre la désagrégation, la dégénérescence, le déclin programmé de notre pays, Jean-Marie Le Pen en tête car cet homme avait tout compris avant tout le monde. Et on l’a diabolisé!

    Eric de Verdelhan

     

    1)- Nouvelle religion dont les gourous voudraient nous priver des plaisirs de la vie. Les membres de cette secte, nourris à l’eau, au boulgour et au quinoa, sont tristes à mourir, et il y a de quoi!

    2)- Benjamin McLane Spock, pédiatre américain qui publia en 1946 le livre "The Common Sense Book of Baby and Child Care " (traduit en 1952 sous le titre "Comment soigner et éduquer son enfant"), qui prône une éducation permissive; c’était le début de l’enfant-roi.

    3)- Le "traitement social du chômage" permet de minorer les chiffres et de leur faire dire ce qu’on veut. Mais la France compte actuellement plus de 7 millions d’allocataires des minimas sociaux.

    4)- Agence Nationale Pour l’Emploi: l’ancêtre de " Pôle Emploi"

    5)- Jean-Marc Boivin, né le 6 avril 1951, est mort le 17 février 1990, au Venezuela près du Salto Angel, en faisant du base-jump. Il était alpiniste, parapentiste et base-jumper.

    6)- À part pour ceux qui sont allés la faire dans quelque ancienne colonie.

    7)- Encore que la Loi Pleven date de 1972. Elle annonçait toute une série d’autres lois liberticides.

  • Une Française exceptionnelle

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    Le général Valérie André est mort à 102 ans

    "Il y a des femmes qui ont la modestie aussi grande que le courage. Valérie André en fait partie et de nombreuses femmes militaires et civiles lui doivent aujourd’hui de pouvoir piloter3.  (Jean Lartéguy)

    Le médecin-général Valérie André est mort hier (le jour anniversaire de la mort du Roi Louis XVI) à l’âge – plus que respectable ! – de 102 ans, et je me fais aujourd’hui un devoir de rendre hommage à cette femme exceptionnelle à plus d’un titre.

    Chez nous, et en Occident, le féminisme est à la mode. Il ne se passe pas un jour sans que l’on dénonce la suprématie du mâle, du "macho", dans tous les domaines. On veut partout la parité, l’égalité homme/femme (pardon: femme/homme) et des quotas de donzelles dans presque tous les métiers (1).

    Comme si la compétence était une affaire de sexe ou de pourcentage. Et ne parlons pas de cette épouvantable écriture dite "inclusive" (qui voudrait même nous imposer un neutre – "iel" – pour les transgenres). Tout ceci est ridicule!

    Par démagogie – par clientélisme, car les femmes sont plus nombreuses que les hommes –  les leaders politiques ont remplacé "Français, Françaises" par "celles et ceux". Ce mal nous est arrivé avec Macron, mais il faut croire qu’il est contagieux.

    Pourtant notre langue est belle et je ne crois pas utile de la dénaturer, de l’enlaidir voire de carrément la massacrer. Depuis toujours, le pronom masculin "ceux" englobait tout le monde, c’était plus joli, plus agréable, plus harmonieux à l’oreille, que le pathos verbeux de nos modernes technocrates, des "bobos" et des cuistres qui veulent être "tendance".

    Jadis, par galanterie, on commençait un discours par "Mesdames, mesdemoiselles, messieurs", mais le "damoiseau" d’Ancien Régime ayant disparu de notre vocabulaire, par souci d’égalité, on a aussi supprimé la "damoiselle" ou demoiselle.

    Accessoirement, on est en train de tuer la galanterie chez l’homme, et le jeu de la séduction chez la femme. C’est bien dommage; on a le droit de regretter la belle langue d’antan sans être ringard!

    "La Demoiselle" restera dans l’histoire pour avoir été le premier avion léger créé par Alberto Santos-Dumont. Cet appareil a accompli son vol inaugural le 16 novembre 1907 à Issy-les-Moulineaux, équipée d’un moteur bicylindre d’à peine 20 cv.

    Cet avion m’offre une bonne entrée en matière pour vous parler du général Valérie André. C’est volontairement que j’écris "du général" et non "de la générale" car, n’en déplaise aux harpies féministes, "La générale" répond à des définitions précises: C’est

    a)- une sonnerie de clairon (ou une batterie de tambour) appelant les militaires à rejoindre leur poste de combat;

    b)- l’épouse d’un général;

    c)- une répétition générale au théâtre.

    ... et aussi, je rajoute, la carcasse du canard quand on a retiré toute la viande et que l'on peu griller au four, pour l'apéritif (NDLR)

    Mais venons-en à mon sujet du jour; l’histoire d’une centenaire qui n’était pas tarabustée ou obsédée par sa condition féminine, Madame Valérie André. Le 21 avril 2022, le général Valérie André, que ses frères d’arme d’Indochine surnommaient "Madame Ventilo", fêtait ses 100 ans. Ce jour-là, le monde de l’aéronautique, la médecine de guerre, les anciens d’Indo et l’Algérie, lui ont rendu hommage ô combien mérité ! L’histoire de Valérie André incarne les valeurs de courage, d’altruisme, d’audace et de dépassement de soi. Elle a été  officier, pilote, parachutiste, neurochirurgien, et femme de guerre.

    La petite Valérie est née le 21 avril 1922, à Strasbourg, au sein d’une famille nombreuse, une famille d’artistes, qui ne la prédisposait pas à une vie plus que trépidante de baroudeuse. Son premier contact avec l’aviation aura lieu sur le terrain de Strasbourg.

    Elle offre, très émue, un modeste bouquet de pivoines à l’aviatrice Maryse Hilsz qui vient juste de se poser. Puis, son bac en poche, le virus de l’air la taraude déjà et elle prend ses premières leçons de pilotage sur un avion "Potez".

    L’entrée en guerre de la France stoppe son apprentissage et elle commence des études de médecine à Clermont-Ferrand. Durant ses études, une rencontre va marquer sa vie, celle du professeur Binet, qui lui propose de se spécialiser en médecine de guerre et d’aller rejoindre une équipe médicale en Indochine.

    Valérie n’hésite pas, plutôt que le confort lucratif d’un cabinet privé, elle choisit une carrière militaire, dans le Corps Expéditionnaire mal équipé qui se bat dans une guerre perdue d’avance en Extrême-Orient!

    Elle se retrouve en 1949, à l’hôpital de My-Tho. C’est à cette époque qu’elle passe son brevet parachutiste. Elle entre dans la grande famille parachutiste durant la même période qu’une autre grande dame oubliée, une dame elle aussi d’un courage exceptionnel, la journaliste Brigitte Friang.

    En 1950, Valérie André arrive à convaincre sa hiérarchie de la nécessité d’apprendre à piloter un hélicoptère pour aller chercher les blessés dans les zones inaccessibles autrement que par air. Elle revient en France et passe son brevet de pilote sur " Hiller " à Cormeilles en Vexin, puis elle repart en Indochine. Le capitaine Valérie André fait partie de l’équipe du colonel Alexis Santini (qui deviendra plus tard son époux), et du lieutenant Henri Bartier.

    Ils mènent des "Evasan" (2) sous le feu ennemi et avec l’angoisse d’arriver trop tard. Les blessés étaient installés dans des paniers d’osier, de chaque côté des portes du cockpit, au niveau des patins de l’hélicoptère.

    "Sur les trois pilotes, l’un d’eux est une femme. Un tout petit bout de femme. Et ce petit bout de femme est un grand bonhomme. Elle est à la fois pilote d’hélico et médecin. Elle s’appelle Valérie André"… écrira beaucoup plus tard le général Jean-Paul Salini, ancien pilote de chasse en Indochine.

    Ses frères d’arme la surnomment "Madame Ventilo". Avec son hélicoptère "Hiller 360", elle recueille en brousse, dans les pires coins, des soldats blessés qui n’auraient pas supporté un long brancardage vers un centre hospitalier. Pour les populations locales et tous ceux qui lui vouent une reconnaissance sans limite, elle devient  "la femme descendue du ciel". En avril 1952, elle sera la première femme à avoir apponté sur la plateforme d’un bâtiment de guerre – "l’Arromanches" – mouillé  en baie d’Along.

    En 1959, c’est en Algérie que le colonel Valérie André repart en guerre, cette fois à bord d’"Alouette" et de "Sikorski  365". Ses missions seront toujours accomplies pour sauver des vies humaines, au péril de sa propre vie.

    Le 21 avril 1976, Valérie André décrochait ses étoiles de général de brigade, une première dans l’Armée française. Son amie Catherine Maunoury lui dira à cette occasion:

    "Tu n’as jamais frémi ni tremblé. Tu as toujours mesuré et accepté le risque, le danger mais tu écartes naturellement la peur car tu places plus haut encore ta mission, ton devoir de sauver des vies. Coûte que coûte".

    Le général Valérie André était Grand-croix de la Légion d’honneur, Grand-croix de l’Ordre National du Mérite et titulaire de la Croix de guerre avec sept citations.

    Chapeau Madame ! En ce jour où vous rejoignez l’Archange Saint-Michel, le saint patron des paras, recevez mes hommages et mes respects !

    Eric de Verdelhan

     

    1)- La magistrature, assise ou debout, compte 65% de femmes, 80% chez les enseignants, 90% chez les infirmiers, 60% en fac de médecine, etc. etc.2)-" Evasan ": évacuation sanitaire en jargon militaire