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opinions - Page 5

  • L’incendie de Notre-Dame n’est pas un accident

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    Le 21 novembre 2024, Mike Borowski de la chaîne Géopolitique Profonde a organisé une émission avec quatre intervenants à propos de cet incendie qui a frappé le cœur de la chrétienté.

    https://www.youtube.com/watch?v=6f9ljzuFZzE&t=792s

    Ludovic Malot, franco-suisse, est un spécialiste du système monétaire qui prône un rétablissement de l’étalon or. Si sa formation ne le prédestine pas de prime abord à s’exprimer sur ce sujet, sa foi l’a conduit à mener une enquête avec l’aide précieuse d’internautes. Il va droit au but en invoquant une piste qui n’a jamais été évoquée par les journalistes.

    La société Aubriat, spécialisée dans le traitement des charpentes contre les insectes à larves xylophages, a été contactée par le conservateur des monuments historiques, Philippe Villeneuve, pour un traitement antifongique sur la charpente de Notre-Dame de Paris.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Villeneuve

    La démarche de l’architecte aurait été motivée par une constatation faite par une société de Verdun. Celle-ci aurait détecté la présence de champignons sur la charpente en réparant la toiture en plomb.

    "Après analyse, nous avons pu écarter le risque de mérule" note Édouard Aubriat.

    Malgré l’absence de mérules, Philippe Villeneuve enjoint à la société Aubriat de procéder à l’épandage d’un gel.

    "Le chêne qui compose généralement les toitures est un bois dur. Il empêche d’utiliser le traitement par infiltration", note l’entrepreneur répondant à Sabine Lesur du journal Vosges Matin.

    La journaliste ajoute: "Il a dû opter pour un traitement par pulvérisation d’un gel qui a coûté au total 15 000 €".

    https://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2019/01/29/la-societe-aubriat-d-epinal-au-chevet-de-notre-dame-de-paris

    De l’avis des experts, ces poutres vieilles de huit siècles sont immunisées contre les insectes à larves xylophages. Leur grand âge les a fossilisées. Ce traitement superfétatoire a été exécuté le 29 janvier 2019. 76 jours se sont écoulés entre cette opération et l’incendie fulgurant du joyau de la chrétienté.

    La société Aubriat a un site sur la toile. Celui-ci vient tout juste d’être modifié. Hier encore on voyait une chouette rouge menaçante en arrière-plan. Aujourd’hui, la chouette rouge s’est fondue sur la lettre A du nom de la société. Avec le serpent, cet animal est le symbole du culte voué à la déesse Minerve.

    https://aubriat.fr/societe/

    La chouette est aussi l’emblème du Bohemian Club. Cette société secrète de San Francisco a inspiré les scénaristes de la série House of Cards.

    https://www.slate.fr/story/152348/bohemian-club-societe-secrete-house-cards

    Ludovic Malot a posé quatre questions à Édouard Aubriat:

    Est-ce que vous avez décidé vous-même quel gel utiliser?

    Est-ce que ce gel a été confectionné (préparation magistrale) ou est-ce un produit normé?

    Est-ce qu’on vous a demandé d’utiliser un produit spécifique? Si oui, qui? Est-ce le service des monuments historiques?

    Est-ce que vous avez été en contact, d’une manière ou d’une autre, avec le général Jean-Louis Georgelin en charge de la restauration de Notre-Dame de Paris?

    Édouard Aubriat a refusé de répondre aux quatre questions en invoquant l’enquête en cours.

    L’enquête de l’incendie de Notre-Dame de Paris ressemble à celle de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001.

    Le journal Libération note que la piste accidentelle reste privilégiée cinq ans après l’incendie de Notre-Dame de Paris. Le juge d’instruction a ordonné une expertise demandant la modélisation en trois dimensions du départ de la flamme à partir des images qui ont été prises lors des faits. Cette modélisation permettra d’y confronter plusieurs hypothèses. C’est la seule information qui ressort de ce papier.

     

    https://www.liberation.fr/societe/religions/cinq-ans-apres-lincendie-de-notre-dame-ou-en-est-lenquete-20241128_V65HSDKQVJDIDDPBMBIL7WRDZE/

    Dès le lendemain de l’explosion de l’usine à Toulouse occasionnant la mort de 31 personnes et faisant 2 500 blessés, le procureur de la République, Michel Bréard, déclare que la piste de l’accident est privilégiée à 90%. C’est la même attitude du gouvernement Philippe pour l’incendie de Notre-Dame de Paris. Les deux enquêtes n’aboutiront pas car la piste criminelle est écartée dès le départ par les procureurs.

    La mort suspecte du chef de la mission de reconstruction de Notre-Dame de Paris.

    Le 17 avril 2019, deux jours après l’incendie, le général Georgelin est nommé en conseil des ministres responsable de la mission de reconstruction de Notre-Dame de Paris. La nomination de cet ancien chef d’état-major particulier du président de la République Jacques Chirac (2002-2006) pour une mission de restauration d’un édifice religieux paraît bizarre. Toutefois, le journal Le Monde le décrit comme un excellent connaisseur des questions de patrimoine.

    Ce journal a approuvé le choix du président de confier à un militaire la reconstruction d’un édifice religieux. Il y a anguille sous roche car cela ne cadre pas avec la ligne éditoriale de ce journal qui déteste l’armée.

    Le 18 août 2023, Georgelin, pourtant réputé bon montagnard, meurt d’une chute sur un sentier de randonnée en Ariège. Son corps est retrouvé en soirée sur les pentes du Mont Valier par le peloton de gendarmerie de haute montagne". Les investigations permettent d’établir que son décès est consécutif à une chute importante lors de la descente, aux alentours de 20 heures, au niveau d’un passage rocheux particulièrement raide " a précisé le parquet.

    La feuille de route de Georgelin était la reconstruction de Notre-Dame avant l’ouverture des Jeux olympiques à Paris. Aurait-il découvert la cause de l’incendie de Notre-Dame? Menaçait-il de dévoiler ce secret? Quoi qu’il en soit, l’accident en montagne constitue une bonne couverture pour éliminer ce personnage incontrôlable.

    Lors de sa campagne présidentielle en 2017, le candidat Macron avait promis une République exemplaire en cas d’élection. Cette promesse pouvait s’interpréter comme une réponse aux meurtres de personnalités proches du pouvoir qui entachent régulièrement la République de la franc-maçonnerie, laquelle constitue une tautologie. La République est une création de la franc-maçonnerie qui a fomenté la révolution de 1789.

    Philippe Ploncard d’Assas a réalisé deux émissions sur l’incendie de Notre-Dame de Paris. Sa thèse est la suivante. La société en charge de l’opération du traitement fongicide des charpentes n’est pas la même que celle qui a fourni le gel contenant un accélérateur de feu. En dissociant les deux opérations, le commanditaire aurait voulu brouiller les cartes.

    Si la composition du gel demeure inconnue à ce jour, une chose est certaine. La forêt – le surnom donné aux quelques mille poutres de la charpente – s’est enflammée 32 minutes après la première alarme à 18 h 18.

    Guillaume Legros, enseignant-chercheur à l’institut d’Alembert, spécialiste mondial des grands incendies, a déclaré le 18 décembre 2019: "Sous la charpente, "les températures ont pu atteindre 2000 voire 2500°C, une température bien supérieure à la celle de la fusion du plomb".

     

    https://www.sorbonne-universite.fr/dossiers/notre-dame-de-paris/lincendie-de-notre-dame-de-paris

    LE RÔLE TROUBLE DE LA SOCIÉTÉ ELYTIS SECURITE

    Selon le témoignage d’Andrzej Linowiecki, ingénieur en bâtiment, participant à l’émission de Mike Borowski sur la chaîne Géopolitique Profonde, la sécurité de Notre-Dame de Paris avait été établie, en 2014, par l’architecte Benjamin Mouton, le prédécesseur de Philippe Villeneuve.

    Deux agents de la société Elytis Sécurité devaient superviser conjointement le site 24h/24. Une personne seule peut avoir besoin de s’absenter pour se rendre aux toilettes ou elle peut faire un malaise pendant sa permanence; d’où la nécessité d’un binôme pour assurer une permanence continue 24h/24.

    Le lundi 15 avril à 6 h, un novice relève seul les deux permanents de nuit en violation du protocole de sécurité. Personne ne lui a donné une formation. Il se trouve seul aux commandes dans cette salle de supervision. À 18 h après 12 heures de vigilance sans interruption, le novice reçoit un appel de sa société l’informant qu’il doit assumer encore tout seul la permanence de nuit du site jusqu’au lendemain à 6 h.

    À 18 h 18, une première alarme incendie se déclenche et le novice passablement fatigué et stressé par sa première permanence se rend dans les combles de la sacristie. Il ne constate aucun départ de fumée ou d’incendie. Selon la version du New York Times, laquelle est corroborée par Andrzej Linowiecki, le novice ne connaissant pas les sous-menus du programme de supervision a mal interprété l’alarme. Il s’agissait du détecteur d’incendie de la nef et non pas celui des combles de la sacristie. Un temps précieux a été perdu. À 18 h 50, une nouvelle alarme se déclenche. Il est trop tard pour réagir car le feu est en train de ravager les poutres pluriséculaires.

    Personne n’a demandé à cette société la raison pour laquelle elle a dépêché un novice sur ce site ultra-sensible pour assurer seul une double permanence en violation des règles de sécurité. La thèse de la maladie simultanée de trois permanenciers n’est pas crédible. Même si cette malchance était survenue, la société aurait dû avertir immédiatement les autorités publiques pour trouver trois remplaçants parmi des agents de police ou des militaires en poste dans la capitale.

    La société Elytis a été absorbée par le groupe Protec le 14 février 2020. Les deux dirigeants d’Elytis, Arnaud Demaret et Christophe Mathiot, ont rejoint l’encadrement de Protec en qualité de chargé d’affaires et de contrôleur de gestion. Le crime est récompensé dans la République exemplaire de Macron.

    Le témoignage de Benjamin Mouton soulève plus de doute que de réponse à la cause de l’incendie.

    Face à la grande émotion suscitée par l’incendie de Notre-Dame de Paris, il aurait été normal que l’architecte des monuments historiques en charge du dossier vienne s’expliquer sur les plateaux de télévision. Philippe Villeneuve s’est muré dans le silence. C’est son prédécesseur qui est venu s’expliquer à sa place.

    Sur la chaîne LCI, Benjamin Mouton s’étonne que les poutres de la charpente aient brûlé comme des allumettes. Ne comprenant pas la cause de cet incendie fulgurant, il se garde d’évoquer une piste criminelle. Il se contente de défendre son bilan devant le journaliste David Pujadas". En 2010, nous avons remis à plat toute l’installation électrique, donc il n’y a pas de possibilité de court-circuit pouvant provoquer un incendie".

    Un commentaire resté sur YouTube révèle une information capitale: " Ce soir là, il y avait une réunion à 17 h 30 du personnel des monuments dans une tour. Personne n’en parle alors que la première alarme s’est déclenchée à 18 h 20”. Si cette réunion a eu lieu, elle constitue une couverture idéale pour déclencher un incendie criminel.

    DEUX SPECTATEURS AU COMPORTEMENT ÉTRANGE LORS DE L’INCENDIE

    Selon une photo prise au moment de l’incendie de Notre-Dame, Michelle Obama buvait une coupe de champagne sur une péniche affrétée pour la promotion de sa biographie Becoming traduite en français sous le titre Devenir.

     

    https://www.tmz.com/2019/04/16/michelle-obama-paris-dinner-cruise-notre-dame-fire/

    Jack Lang, l’ancien ministre de la Culture, a été pris en photo sur la terrasse de l’Institut du monde arabe dont il est le président depuis 2013. Cet immeuble sur le quai de la Seine offrait une vue imprenable sur le gigantesque incendie. Lang a créé la polémique en faisant une geste très déplacé.

    https://www.voici.fr/news-people/incendie-de-notre-dame-de-paris-pourquoi-jack-lang-cree-le-scandale-658669

    Est-ce que ces deux personnalités de haut rang ont été averties de la date de l’incendie? Leur présence et leur comportement le laissent penser. Ils fêtaient joyeusement avec leurs convives la disparition du joyau de la chrétienté.

    Quant aux gens ordinaires qui n’avaient pas été informés du drame qui allait se jouer au début de la Semaine sainte, ils pleuraient, priaient, criaient leur désespoir sur le parvis car les pompiers ne parvenaient pas à enrayer le terrible incendie.

    Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil de Satan.

    Bernard Martoia

     

  • PENCHONS-NOUS SUR LES DÉPENSES DE L’IMMIGRATION ET DES ÉLUS

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    Novembre 2024. En plein débat sur le budget, des voix relancent le débat autour de la suppression d’un jour férié.

    Antoine Armand, ministre de l’économie et des finances, sur LCI, juge "la proposition très intéressante à regarder de près ". Il confirme dans Les Echos: " Une piste parmi d’autres".

    Laurent Saint-Martin, ministre du budget, se montre ouvert au débat: "Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer qu’on peut participer à l’effort de redressement va dans le bon sens".

    L’option est ravivée en ce 11 Novembre 2024, l’un des onze jours fériés inscrits au calendrier des Français. Certains plaident pour supprimer un second jour chômé dans l’année afin de réaliser des économies budgétaires, après l’instauration du premier jour de solidarité, le lundi de Pentecôte.

    Jean-François Copé, maire de Meaux, accueillait Michel Barnier et déclara: " Il n’y a jamais de bon jour férié à supprimer. On connaît tout ça par cœur, et pour avoir été ministre du budget, je peux témoigner, je me souviens encore du débat sur la suppression du jour de Pentecôte que nous avons courageusement fait avec Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin. La réalité, c’est qu’il n’y a jamais de bonnes économies, personne ne les supporte. Regardez le débat absurde entre nous, sur la suppression du jour de carence pour la fonction publique, alors que le privé n’en bénéficie pas. Regardez les débats sur travailler une heure de plus, sur travailler un an de plus. En réalité, on a tous nos bonnes raisons.

    Moi, le pense qu’on n’a pas besoin d’un jour férié pour commémorer. Il y a mille manières de commémorer sans pour autant ne pas travailler; ou alors ça veut dire que nous avons 65 millions de Français qui sont au pied des monuments aux morts le jour du 11 novembre, ça se saurait.

    En réalité, les commémorations, c’est une chose, le jour férié, c’en est une autre. Que nous conservions pour des raisons symboliques des jours comme le 14 Juillet, je peux l’entendre mais il me semble que le jour férié, c’est une manière de faire des économies dans un pays qui a besoin de dépenser beaucoup pour préserver notre modèle social, il faut effectivement travailler plus".

    Pendant son discours, Michel Barnier écarta cette mesure: " C’est une journée fériée à laquelle nous sommes attachés".

    En effet, tous les voyants sont au rouge. D’après la publication de l’INSEE en date du 27 Septembre 2024, la dette publique s’établit à 3 228, 4 milliards d’euros, à 103,5% du PIB.

    Le déficit public pourrait dépasser les 6% du PIB à la fin de l’année.

    La dette sociale, qui correspond à l’accumulation des déficits successifs de la Sécurité sociale, s’élève à 130 milliards d’euros, dont 16,6 milliards d’euros prévus pour 2024.

    Un rapport sénatorial publié fin Septembre estimait que la création d’une seconde journée de solidarité permettrait d’engranger" 2,4 milliards d’euros de recettes supplémentaires".

    Depuis cinquante ans, et notamment depuis l’ère Macron, les politiques, tous bords confondus, dilapident les fonds publics et engrangent une dette exorbitante. Le remboursement des intérêts dépasse le budget de l’Education nationale. Alors, ils cherchent des économies en bouts de chandelle qui ne résolvent pas le problème: suppression d’un jour férié, multiplication des taxes en tout genre, alourdissement des impôts … Des gens qui, pour la plupart, n’ont jamais travaillé, osent parler de travail et donner des leçons de travail.

    Ils visent uniquement et exclusivement le peuple, mais ne remettent jamais en question leur politique, leur gabegie, et leurs privilèges. Le peuple de la République est davantage taillable et corvéable que le peuple de l’Ancien Régime. Tout augmente: le contrôle technique des véhicules, les timbres postaux, les mutuelles de santé, les fruits et légumes, la viande, les PV de stationnement, la CSG, les carburants, les assurances, les abonnements bus, les frais bancaires, le gaz, EDF Enedis, le tabac … Mais les exemples de détournement de fonds publics, de dépenses inutiles, d’engloutissement des ressources foisonnent.

    Les associations d’aides aux clandestins tiennent un rôle dans divers domaines: en théorie l’asile, l’intégration, et l’aide humanitaire, mais en pratique, la réalité est bien différente.

    LES DIX ASSOCIATIONS D’AIDE AUX CLANDESTINS REÇOIVENT DES SUBVENTIONS DE L’ÉTAT.

    COALLIA: 148 372 477, 42 euros.

    France Terre d’Asile: 65 341 297, 24 euros.

    Croix -Rouge Française: 50 473 148,88 euros.

    Groupe SOS Solidarités: 47 338 455, 93 euros.

    France Horizon: 29 541 475, 44 euros.

    Entraide Pierre Valdo: 29 019 434, 21 euros.

    Forum Réfugiés: 29 019 434, 21 euros.

    Association Aurore: 24 469 571, 76 euros.

    Alteralia: 14 905 283, 02 euros.

    Equalis: 12 847 800, 73 euros.

    Le système COALLIA est un scandale financier, le tout avec l’argent des contribuables. Cette association, active dans l’hébergement d’urgence et les activités médico-sociales, est largement subventionnée par les pouvoirs publics. C’est aussi une maison de retraite dorée et pour certains une corne d’abondance.

    En 2019, 257 574 euros de salaire pour le directeur général, Arnaud Richard. 160 000 euros pour le directeur régional d’île de France. 130 000 euros pour son adjointe. Entre 80 000 et 100 000 euros pour un directeur d’unité territoriale.

    Une gestion opaque, une nébuleuse de hauts fonctionnaires, un pied dans la politique, l’autre dans les affaires. L’association fait penser à une entreprise privée, avec sa hiérarchie, ses passe-droits, son résultat annuel.

    Emmanuelle Cosse, ex-ministre du logement sous Hollande, est recyclée, élue présidente de COALLIA, entreprise sociale pour l’habitat en 2019.

    Combien d’associations de ce type, pilotées par des dirigeants véreux et avec l’argent public?

    Les élus, nationaux, régionaux, départementaux, européens, en surnombre, par leurs salaires, par leurs retraites, par leurs avantages en nature, par leurs privilèges de toutes sortes, plombent les finances publiques, et n’hésitent pas à augmenter régulièrement leurs rétributions.

    Au bout de cinq années de cotisation, un député touche une retraite moyenne de 1500 euros par mois. Pour 42 années de cotisation, un employé touchera 1000 euros en moyenne.

    Au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut toucher plus de 3700 euros de retraite par mois.

    La retraite des élus n’est pas prise en compte dans l’écrêtement (8200 euros) des indemnités d’élus.

    Une cotisation retraite d’élu rapporte en moyenne 6,50 euros pour un euro cotisé pendant vingt ans. Un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 euro pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans.

    Un élu peut cumuler différentes retraites, jusqu’à cinq retraites.

    Un élu peut travailler en touchant sa ou ses retraites sans plafond de montant. Le citoyen peut le faire, mais sans dépasser la valeur de son dernier salaire.

    Les cotisations retraites des élus peuvent être abondées par les collectivités, un parlementaire peut toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation.

    Une partie de la pension de retraite des parlementaires est insaisissable, même en cas de fraude ou d’amende.

    Un salarié lambda du régime général a droit à deux ans d’allocation chômage, un député a droit à cinq ans d’allocation chômage.

    La fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu vaut 30 000 euros d’amende. La fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

    Un parlementaire touche une indemnité représentative de frais de mandat, IRFM, de 5770 euros par mois pour un député et de 6200 euros par mois pour un sénateur. L’usage n’est pas contrôlable. Le député et le sénateur n’ont de compte à rendre à personne.

    Durant son mandat, un élu peut s’acheter une permanence, payer ce bien avec l’IRFM, argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel.

    Les restaurants trois ou cinq étoiles de l’Assemblée Nationale et du Sénat coûtent très peu cher aux élus.

    On parle de réduire le nombre de fonctionnaires, mais jamais celui des parlementaires, des conseillers régionaux, des députés européens, dont les émoluments et les privilèges coûtent une fortune.

    La pension de réversion d’un élu décédé est de 66% sans condition de ressources du survivant. La pension de réversion d’un salarié du privé est de 54% sous condition de ressources du survivant.

    L’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont pas imposables.

    Un député a droit au remboursement des frais de taxi parisiens.

    Un ancien sénateur et un ancien député ont droit à la gratuité à vie en première classe SNCF.

    Un ancien sénateur et son conjoint ont droit au remboursement de la moitié de douze vols Air France par an et à vie.

    Un sénateur peut emprunter jusqu’à 150 000 euros à un taux préférentiel.

    Les frais d’obsèques des députés, de leurs femmes et de leurs enfants sont payés par l’Etat.

    Les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF.

    Ne pourrait-on pas diminuer drastiquement le nombre d’élus? Revoir à la baisse les appointements et supprimer les privilèges rattachés à ces fonctions? Installer un pointage à l’Assemblée nationale afin que chaque député soit payé en fonction de sa présence? Stopper le versement de retraites à l’étranger? Supprimer les retraites versées aux étrangers arrivant en France à 65 ans? Réduire le train de vie des soi-disant élites?

    L’affaire des cabinets privés est un scandale d’Etat, avec corruption généralisée. De 2018 à 2022, l’État français a dépensé 2,4 milliards d’euros en cabinets de conseil. Plus d’un milliard en 2021. L’équivalent de plusieurs CHU flambant neufs. L’équivalent de dizaines de milliers de postes d’enseignants ou de soignants. Cette énorme somme aurait servi à du conseil informatique, de l’audit, ou la rédaction de rapports. Autant de choses qui peuvent être faites au sein de l’administration publique.

    Pour la moindre question sociale ou politique, le gouvernement Macron arrose des cabinets privés, avec des sommes astronomiques. Pour préparer la réforme des retraites: 600 000 euros au cabinet Roland Berger. Réformer la Caisse nationale d’assurance vieillesse: un million d’euros au cabinet Mac Kinsey. Organiser un baromètre de l’action publique: plus de trois millions d’euros pour l’entreprise Capgemini. Une stratégie de la santé: 1,1 million d’euros pour Mac Kinsey.

    Ces cabinets rendent des rapports qui donnent des recettes ultra-libérales et destructrices. L’argent public finance des entreprises privées chargées de démolir le service public. En 2018, le gouvernement décide de retirer 5 euros d’APL aux plus précaires: il donne 4 millions d’euros d’argent public à une société privée, qui est incapable de régler les problèmes informatiques liés à cette réforme.

    En fait, Macron arrose ses copains avec les caisses de l’Etat. Par exemple, le Directeur Général de "La République en Marche", Paul Midy, a travaillé pour le cabinet de conseil Mac Kinsey de 2007 à 2014. Il y était chargé de la "conduite de la réforme de l’Etat". Justement, ce cabinet américain a ramassé des millions de commandes publiques. Le directeur associé du cabinet, Karim Tadjeddine, a siégé avec Macron à la commission Attali, pendant le quinquennat de Sarkozy.

    Au total, la France a été gouvernée par ce cabinet privé, non par des gens élus. On a payé ces gens élus pour qu’ils entérinent les décisions des cabinets privés. Pendant le Covid, Mac Kinsey a orienté les choix de la stratégie vaccinale ou du Pass Sanitaire. Victor Fabius, fils de Laurent Fabius, est responsable de Mac Kinsey en France. Le rapport préconisant le Pass Vaccinal est validé par le papa Fabius au Conseil Constitutionnel.

    Plus encore, Mac Kinsey fait de l’évasion fiscale. L’entreprise n’a pas payé d’impôts en France depuis des années. Le siège social de Mac Kinsey est basé dans l’Etat du Delaware, aux États-Unis. Un paradis fiscal. La société a placé une simple boîte aux lettres dans cet État américain, sans y exercer d’activité réelle, et se trouve ainsi dispensée d’impôt sur les bénéfices.

    Concrètement: 329 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel pour McKinsey et 0 euro d’impôts payés. L’Etat français a passé un contrat de 17 millions avec cette entreprise en ignorant son statut fiscal? Impossible.

    Macron, président de la rigueur, qui a supprimé des profs et des lits d’hôpitaux pour faire des " économies ", qui parle de " dette ", qui baisse les minimas sociaux, qui rogne les acquis sociaux, a distribué des milliards d’euros à ses copains pour faire des Power Point minables destinés à justifier sa politique néo libérale. Et cette bande de voleurs a poussé le vice jusqu’à frauder fiscalement.

    L’association Contribuables Associés, en collaboration avec le chercheur Jean-Paul Gourévitch, a publié son étude en 2022: " Le coût de l’immigration". Prestations sociales, coûts de structure, coûts régaliens (police, gendarmerie, justice), coûts sociétaux (fraudes, prostitution, transports publics, trafics, délinquance), coûts humanitaires (droit d’asile), coûts éducatifs: le total se monte à 42,930 milliards d’euros.

    Surcoûts de l’immigration irrégulière (Aide Médicale d’Etat, procédure d’étrangers malades, prise en charge des mineurs non accompagnés, procédures visant les déboutés: 3,919 milliards d’euros.

    Aide publique au développement destinée à freiner les flux migratoires: 6,2 milliards d’euros avec une rentabilité quasi nulle.

    Investissements intérieurs pour améliorer la condition des immigrés: 2,535 milliards d’euros.

    Bilan comptable négatif de l’immigration: dépenses 153,190 milliards – recettes 112,928 milliards = 40,262 milliards d’euros.

    Entre 2020 et 2048, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie chiffre les coûts de l’éolien à 160 milliards d’euros. Ces coûts considérables de l’éolien ne se justifient pas. Ils ne sont pas tous tracés, ni même décrits, par les autorités de contrôle. Ils accompagnent le développement d’une énergie inefficace. Inefficace au regard de l’objectif officiel de réduction des émissions de CO2, puisque la France a déjà une électricité décarbonée. Inefficace au plan technique car les éoliennes intermittentes ne garantissent pas le passage des pointes de consommation critiques et ne sont pas en mesure de remplacer le nucléaire.

    Ainsi, la gabegie financière touche toutes les composantes de la vie publique française. Et la liste n’est pas exhaustive. Face à la crise budgétaire, les solutions existent, mais les politiciens eux-mêmes responsables de cette récession et de ce marasme refusent d’analyser la réalité, et s’obstinent à cibler le peuple, au moyen de taxes et d’expédients stériles, inopérants, et improductifs, qui ne résoudront jamais le problème. La question du jour férié illustre à la fois la volonté de punir le peuple, l’impuissance des autorités, et la détermination des politiciens à conserver leurs privilèges. Un statu quo dévastateur et ravageur.

    Cette déclaration montre à quel point notre pays est malade de la bureaucratie: " Il s’agit d’une taxe du CNTC, qui est un sous-comité du CMML, qui a fait cette proposition avec l’IGEDD et l’IGA, dans le cadre du CEREMA, pour le fonds Barnier prévoyant donc une taxe à la DMTO dans le PLF qui comprend le FEC, mais dans un plan du SLGITC, dans le cadre du PPAL de la loi ELAN".

    Jean Saunier