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opinions - Page 3

  • Rien ne justifie l’éducation à la sexualité

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    Un État totalitaire s’insinue dans la " vie affective, relationnelle et sexuelle " de nos enfants.

    Ariane Bilheran, normalienne, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie explique:

    "Si l’enfant n’est pas la propriété des parents, il n’est surtout pas, car c’est pire, la propriété de l’État, dont il devrait subir les idéologies… L’enfant n’est la propriété de personne, en revanche il doit être mis sous protection par tous, famille comme État. La prévention des risques et la protection des mineurs n’a rien à voir avec une "éducation sexuelle" de l’enfant ou son exposition à la sexualité de l’adulte.

    Il faut faire de la prévention pour que l’enfant ait les ressources de signaler tout type de transgression sur son corps, pour que les adolescents puissent être mis en garde contre les grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles. Il faut aussi rappeler que la sexualité n’est pas à banaliser, qu’elle engage l’intime de l’être, et que c’est la raison pour laquelle elle est sacrée en tant que voie de libération spirituelle…

    La première des préventions est bel et bien de ne pas avoir de sexualité avec de nombreux partenaires pour lesquels on ne ressentirait que du plaisir sexuel…

    Face à l’horizon imminent des "cours d’éducation sexuelle" obligatoires en France, il faut tout de même rappeler combien ces "droits sexuels" contredisent les "droits humains", à savoir, l’article 26.3 de la "Déclaration universelle des droits de l’Homme": "Les parents ont le droit de choisir, par priorité, le genre d’éducation à donner à leurs enfants".

    Le texte intitulé "Déclaration internationale des droits sexuels", semble idéologiquement très tourné vers les idéologies de genre (73 occurrences, et de transgenre (3 occurrences), plutôt que sur la protection des mineurs (0 occurrence) ou la lutte contre la pédophilie (0 occurrence)…

    Il n’est jamais fait mention clairement d’inceste ou de pédo-criminalité. La protection contre la pédophilie n’est jamais abordée de façon centrale… Le mot "jouir" est répété 27 fois.

    L’objet du texte est "Permettre à tous (enfants compris) de jouir de leur santé et de leurs droits sexuels".

    L’IPPF (le planning familial international) reconnaît "les droits sexuels comme une composante des droits humains"… pour une autorisation à revendiquer la jouissance pour tous.

    L’IPPF affirme que les droits sexuels sont des droits humains, selon ce raisonnement:

    Les droits de tous (adultes comme enfants) sont des droits humains. X est Y

    Les droits sexuels sont des droits humains. Z est Y

    Les droits sexuels sont les droits de tous. Donc Z est X

    Prenons le raisonnement en substituant les termes de l’équation, pour mieux voir la falsification qu’il contient:

    Une pomme est un fruit. X est Y

    Une banane est un fruit. Z est Y

    Donc une banane est une pomme. Donc Z est X

    Le maniement manipulateur du discours consiste à créer de faux syllogismes, donc des sophismes, à l’insu des auditeurs ou lecteurs.

    L’intégralité de cette "déclaration des droits sexuels" est fondée sur un sophisme, c’est-à-dire un raisonnement faux… Si c’est intentionnel, c’est inquiétant en matière de perversion, de la part de l’OMS, de l’ONU et des dirigeants français qui acceptent une politique de "prévention" fondée sur un sophisme. Lequel sophisme a pour conséquence d’entraîner un pervertissement des mœurs de la société, et d’encourager à la libre pratique des pédophiles.

    À la lecture précise de ce texte, il apparaît clairement que le trafic humain et la pédophilie… ne seront plus illégaux ou criminalisés si un enfant " consent " à s’unir à toute personne et ce, peu importent l’âge et l’orientation sexuelle (pédophile, transgenre…) de cette dernière.

    Il apparaît également que la diffusion d’information à caractère sexuel à destination des mineurs, et d’information à caractère pédopornographique ne feront plus l’objet d’aucune limitation légale ou de censure. Il apparaît clairement que les pédo-criminels ne pourront plus être inquiétés pour leur "orientation sexuelle".

    L’obstruction des parents ne pourra plus faire obstacle à cette union puisque l’enfant aura la "capacité évolutive" de prendre seul des décisions concernant sa vie, de participer aux "programmes éducatifs" en matière de "sexualité".

    Les parents ne pourront pas non plus fournir d’objection à l’avortement, à la prise de moyens contraceptifs, voire à l’opération "transgenre" de l’enfant, à son mariage ou tout autre type d’union avec quiconque (y compris inceste), au fait que l’enfant puisse avoir lui-même des enfants etc., puisque ce sera un droit sans restriction ni discrimination afin de respecter les "capacités évolutives de l’enfant" qui ne sont jamais définies.

    Les États seront eux-mêmes sommés de promouvoir ces "droits sexuels", en débloquant des budgets, en modifiant les lois, en développant tout type de supports et de formations, et de se mettre en travers des parents, des professionnels de santé, de tous les opposants à cette banalisation de la pédophilie dans toutes les structures éducatives.

    Les "éducateurs à la sexualité" pourront être le tout-venant, des "associations", des "parents référents" et toute personne intervenant dans des structures accueillant des enfants…

    Le document "Standards pour l’éducation sexuelle en Europe" donne la ligne de conduite idéologique pour la planification du "Plan Santé Sexuelle 2017-2030" de la " Stratégie nationale de santé sexuelle" du ministère de la Santé en France.

    Toute la pseudo-théorie "scientifique" de ces "standards" émane de sexologie adulte faisant des projections sur une hypothétique "sexualité infantile", et de l’idéologie pédo-criminelle de Kinsey, tant sur le plan des contenus que des références bibliographiques.

    Ils prônent la confusion entre le sexuel de l’enfant et la sexualité de l’adulte. Or, l’enfant n’est pas un être sexualisé en miniature. L’enfant est un être traversé par des pulsions, qui sont de l’ordre du sexuel infantile qui n’a rien à voir avec la sexualité de l’adulte. Il n’y a pas une espèce de continuité, échelle de degré etc, contrairement à ce que tous ces "droits sexuels" et cette "éducation sexuelle" veulent nous faire croire…

    Ces standards prônent une "éducation à la sexualité", selon ce faux postulat de l’enfant mini-adulte sexualisé, sur la base d’un déni du concept juridique de "mineur sexuel", notion d’ailleurs jamais citée par les textes internationaux, pas plus que "pédophile", "pédophilie" ou "pédocriminalité", ou "traumatisme sexuel".

    L’enfant est considéré au contraire comme "personne à part entière". Nulle part la protection particulière concernant sa vulnérabilité liée à son statut de mineur sexuel n’est mentionnée, ni le fait qu’il n’ait pas de consentement, ou encore qu’il soit très manipulable.

    Cette éducation sexuelle est "interactive", "multidisciplinaire", obligatoire, "participative", "continue, multisectorielle et contextuelle"…  et se présente comme "scientifique et objective".

    Ce document s’appuie sur SIECUS partie "Curricula et documentation pédagogique", organisme créé par l’Institut Kinsey en 1968 pour promouvoir l’idéologie de Kinsey sur la sexualité et son éducation. Des idéologues pédophiles s’implantent donc publiquement dans la psychologie de l’enfant.

    Enfin, ces standards évoquent une notion très étrange, la notion de "citoyenneté sexuelle". C’est une injonction paradoxale…

    La citoyenneté relève du champ public et politique. Elle s’acquiert quand on a la maturité à l’âge adulte, et pas quand on est enfant. L’enfant n’est pas citoyen. Et le sexuel relève de l’intime. Et c’est bien parce que l’on se construit un intime, une capacité de penser dans l’intime que l’on peut développer une conscience politique. Donc " citoyen sexuel " est une expression absurde.

    Le totalitarisme vise à empêcher que se construise un intime à la racine, c’est-à-dire une conscience politique qui puisse lui résister…

    Il n’y a pas de développement sexuel de l’enfant, car il existe une différence de nature, et non de degré entre le statut de l’enfant et le statut d’adulte. C’est bien ce qui caractérise la notion de "mineur sexuel", quelque chose qui est de l’ordre pénal. Il y a en revanche un développement biologique, affectif, cognitif, psychique etc. À l’adolescence, avec l’émergence de la puberté, les adultes doivent aider au contraire à réprimer le pulsionnel, et non l’autoriser tout azimut.

    Dans ces textes, il existe une confusion perverse entre la prévention – protection des enfants et l’exposition des enfants. Sous le faux prétexte de les protéger, on les expose et on les transgresse…

    La pédophilie a complètement été évacuée de ces textes puisqu’elle n’est jamais citée et que l’enfant est supposé " consentant ". Enfin, il peut dire si ça lui plaît, si ça ne lui plaît pas… Donc en gros, si l’enfant ne dit rien et si c’est sans violence physique apparente, il peut avoir une sexualité avec un adulte.

    Avec cette "éducation sexuelle", l’enfant acquiert des "compétences sexuelles" par différents outils imposés de propagande.

    Ces standards sont une double atteinte à l’humanité. Atteinte à l’innocence des enfants, à leur besoin d’éducation (à entendre comme apprentissage de la discipline et refoulement des pulsions), à leur développement psychique, à leurs émotions et à leur imaginaire (donc à leur sécurité intérieure).

    Atteinte à la sexualité humaine, entendue dans une conception vulgaire et marchande, réduite à un plaisir autocentré, instrumentalisant soi-même comme l’autre, sans don ni partage. Or, la sexualité humaine est bien le lieu de rencontre avec l’altérité ("secare" signifie " séparer ", et la sexualité est l’endroit où ce qui avait été séparé se rejoint, non pas dans une conception psychotique de "bouchage de trous", mais dans l’amour, provoquant l’éventuel et rare accès au sentiment du sublime…

    L’idéologie des "droits sexuels" et de "l’éducation sexuelle" est appliquée consciencieusement par les autorités françaises à l’insu des parents et des professionnels de santé de l’enfance et de l’adolescence, dans un total déni de démocratie, dans toutes les structures éducatives accueillant des enfants…

    Il s’agit d’une infiltration idéologique majeure de la pédophilie, dans les textes internationaux s’imposant aux pays, qui instrumentalise de façon perverse les droits des homosexuels, les droits des femmes et les droits à la santé, pour d’autres intentions beaucoup moins louables.

    Dans la civilisation, le plus fort a des devoirs, le plus faible des droits.

    Dans le totalitarisme (le système paranoïaque), le plus fort a des droits, le plus faible le devoir de plier sous le plus fort, sous le joug d’une loi devenue inique, injuste et sadique.

    Dans le projet totalitaire (paranoïaque: le contrôle absolu), la perversion est toujours une auxiliaire. Elle instrumentalise le projet paranoïaque pour jouir "toujours plus", et est instrumentalisée en retour par la paranoïa pour asservir davantage les masses…

    L’initiation sexuelle de l’adolescent ne nous regarde pas et doit rester de l’ordre du mystère…

    Quant aux enfants, ils doivent absolument être tenus à l’écart de la sexualité, pour préserver leur innocence, et ne pas les corrompre. Les termes sont pourtant clairs! "Détourner" les mineurs de quoi? De la sublimation des pulsions archaïques et primaires, seule garante de la civilisation.

    Par définition l’enfant n’est pas en maturité sexuelle, donc il n’y a rien à lui dire de la sexualité qui pourrait faire effraction traumatique. Avec les "droits sexuels", il ne s’agit ni de droits, ni de protection, mais de la jouissance perverse de ceux qui ont les moyens de se l’offrir sur le dos des plus vulnérables (les enfants)… " Fin de citation

    L’idéologie du genre, l’éducation à la sexualité, le transgenrisme, sont des idéologies mondialistes devenues idéologies d’État. Elles se réalisent grâce à des méthodes totalitaires. Les instigateurs, les agents, les meneurs, sont à la fois juges et parties.

    Les militants sont des intellectuels de haut niveau, du moins par la place qu’ils occupent: des universitaires, des politiques, rompus aux méthodes d’endoctrinement des foules.

    Ils formatent les étudiants, futurs journalistes et enseignants, qui, à leur tour, embrigadent et catéchisent lycéens, collégiens, élèves et adultes consommateurs de médias.

    Et si ça ne suffit pas, ils emploient la manière forte: la diabolisation, la menace, l’exclusion sociale, les accusations de complotisme.

    Des subventions très généreuses arrosent les associations et les personnages qui défendent cette idéologie dominante. L’école sert à enseigner le sexe et le genre, la perversion sexuelle dès le plus jeune âge.

    Sous couvert de liberté individuelle, d’émancipation et d’égalité, l’idéologie du genre et l’éducation à la sexualité constituent une mainmise idéologique des pouvoirs publics, un empiétement des pouvoirs publics sur l’intimité, pour rééduquer les comportements, pour faciliter et accompagner un changement de société, pour transformer la société, au service de politiques particulières.

    Et finalement, déshumaniser l’être humain, détruire l’humanité, anéantir l’ordre naturel. Selon une vision catholique, l’homme, création de Dieu, doit disparaître.

    Les Français doivent accepter un bouleversement métaphysique de l’être, un renversement des relations humaines, sexuelles, parentales, familiales, sans rien savoir en profondeur des textes en vigueur, sans rien savoir en perspective du sens de l’idéologie, sans rien savoir en intelligence des objectifs et des motivations des militants, sans rien savoir des enjeux en place. Et on fait tout pour qu’ils ne sachent et ne comprennent rien.

    Dans ses programmes, l’Éducation nationale multiplie les sujets actuels et idéologiques, relatifs au sexe, à la santé, au climat, à l’écologie, aux guerres en cours, toujours à sens unique, et dans le but évident d’endoctriner les enfants et adolescents aux différentes doctrines du mondialisme.

    Ce faisant, et dans le même esprit déconstructeur, l’Éducation nationale freine l’apprentissage de la langue française, réduit les connaissances littéraires, historiques, philosophiques, et religieuses qui permettent de comprendre le présent. Il ne faut surtout pas que les Français pénètrent à l’intérieur des faits et découvrent la réalité en profondeur.

    (écrit le 5 décembre 2024)

    Jean Saunier

     

    Le 12/12/24

     

     

    HAUTE AUTORITE DE SANTE: ACCES GRATUIT A LA TRANSITION SEXUELLE DES 16 ANS ?

    Dans un document révélé par le Figaro aujourd’hui, la Haute Autorité de santé (HAS), composée d’un panel d’experts, livre ses recommandations concernant les transitions de genre médicales. Saisie en 2021 par le ministère des Solidarités, elle a produit un premier document, en cours de relecture, qui encourage la prise en charge des personnes se déclarant transgenres.

    La HAS défend aux soignants de considérer ceux ou celles qui souhaitent effectuer une transition comme potentiellement atteints par un trouble psychiatrique. Elle leur recommande de ne s’appuyer que sur les déclarations du patient pour déterminer son genre et sa prise en charge.

    Selon l’autorité, les demandes de transition des mineurs âgés de 16 à 18 ans doivent être prises en compte au même titre que celles des adultes, y compris pour les interventions chirurgicales. Seule réserve en ce qui concerne les mineurs : les opérations génitales.

    Les parents qui s’opposeraient à la transition de leur enfant devraient, selon les préconisations de la HAS, tomber sous le coup d’une “délégation partielle d’autorité parentale”, voire d’une “déchéance de l’autorité parentale ou émancipation”.

    Toutes ces recommandations, qui semblent marquées du sceau des militants “transactivistes”, vont à rebours des mesures de prudence adoptées récemment par de nombreux pays européens face à un phénomène qui n’est pas sans conséquences.

  • La presse française

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    C’est fou le nombre d’abrutis – très majoritairement de gauche – qui ont enfilé des inepties, des fadaises, des lieux communs ou des contrevérités sur le rôle (ou le pouvoir?) de la presse.

    Il fut sans doute une époque où la presse était honnête et où son rôle était d’informer et non de déformer et d’intoxiquer le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur. Mais il y a bien longtemps que la presse – à quelques exceptions près – ne remplit plus son rôle et qu’elle est aussi peu honnête que celle de la Corée du Nord ou de l’ex-URSS. Croyez bien que je n’exagère pas! Au début des années 2000, Le Monde publiait un sondage qui nous apprenait que " 93 % des journalistes étaient de gauche ou avaient une sensibilité de gauche ". À ce stade, peut-on parler de pluralité d’opinions? D’honnêteté intellectuelle? D’objectivité? D’informations non " bidonnées "? Assurément non!

    Dans un de ses livres (1), Eric Brunet a raconté que, dans nos écoles de journalisme, émettre des idées de droite est le meilleur moyen d’être collé aux examens. Pour compléter mon propos, je pourrais aussi rappeler l’épisode scandaleux de la reprise du "Journal du Dimanche" par le groupe Bolloré. La nomination de Geoffroy Lejeune, journaliste talentueux venant de  Valeurs Actuelle ", au poste de rédacteur en chef a déclenché une grève de 40 jours (2). Les journalistes ne toléraient pas l’idée que leur nouveau patron ne soit pas un homme de gauche…

    Depuis plusieurs semaines, la presse, écrite ou télévisuelle, nous a abreuvé jusqu’à plus soif de deux procès de nature pourtant très différente: le procès des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national) et celui, sordide, infect, abject, du sieur Pelicot et de ses comparses que tous les médias ont baptisé " procès des viols de Mazan ". La relation de ces deux affaires est l’illustration des informations mensongères, truquées, tronquées, trafiquées que l’on doit à ces plumitifs malhonnêtes, ces journalopes "engagés" (toujours à gauche bien sûr!).

    Mediapart, Libération et d’autres torchons de gauche buvaient du petit lait en nous narrant avec force détails les déboires de l’ex-FN et de sa patronne, Marine Le Pen, poursuivis pour "soupçons de détournement de fonds publics européens". Pour cette presse, il faut impérativement convaincre le lecteur que le RN, non content d’être un parti " raciste, antisémite et xénophobe ", est aussi une association de malfaiteurs. Ces donneurs de leçons nous ont déjà fait le coup avec François Fillon. Je ne suis pas assez naïf pour croire un seul instant que Pénélope Fillon, telle l’autre Pénélope, la femme d’Ulysse, défaisait nuitamment ce qu’elle avait fait dans la journée. Elle occupait un emploi fictif, grassement payé par le contribuable, mais dans notre "Ripoux-blique" pourrie, presque tous les députés et sénateurs se livrent à ce genre de magouille. Tout le monde le sait mais ce sont les juges – rouges ou roses – et les médias qui décident qui est excusable et qui est coupable.

    On se souvient que le Modem de Français Bayrou a été poursuivi pour les mêmes raisons que le RN. Dans ce parti centriste, ce conglomérat de transsexuels politiques, tout le monde en a croqué. Le Modem a été condamné à une amende de 300 000 euros, somme ridicule au regard du montant des sommes détournées. Marielle de Sarnez est décédée avant sa condamnation, quant à François Bayrou, il a été relaxé " au bénéfice du doute ". A qui va-t-on faire croire que cette vieille bête politique n’était pas au courant des malversations de son directeur financier?

    Ce procès bidonné n’avait qu’un but: démontrer au bon peuple que tous les partis politiques sont logés à la même enseigne et que le procès intenté au RN n’est pas une chasse aux sorcières.

    Mais la presse ne visait qu’à réactualiser ce que j’ai appelé jadis "le théorème de Tapie".

    Souvenez-vous de la tirade de Nanard Tapie, ce voyou fort en gueule, qui avait déclaré "les dirigeants du Front National sont des salauds, donc ceux qui votent pour eux sont des salauds".

    Les commentaires outranciers, mensongers, et l’indignation sur-jouée des médias n’ont qu’un but: démonter au bon peuple que les gens du RN, ex-FN, sont des escrocs qui volent l’argent des Français (et des Européens) et qu’un citoyen honnête ne doit pas, ne peut pas, voter pour eux.

    Le procès des viols de Mazan répond, dans son exploitation médiatique, à la même volonté de culpabilisation du mâle blanc et du Franchouillard. Cette affaire est sordide: entre 2011 et 2020, dans une petite ville du Vaucluse, 49 hommes sont accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, droguée par son mari, Dominique Pelicot, principal accusé. La petite commune de Mazan n’est pas le seul lieu des viols, on cite aussi l’Île-de-France et l’île de Ré. Un autre homme est jugé pour avoir reproduit le même procédé sur sa propre épouse, afin de la violer en compagnie de son copain Pelicot.

    Une cinquantaine de salopards, qui communiquaient sur un site crapoteux, ont commis 92 viols (durant 10 ans) sur une femme mûre, droguée avec un puissant anxiolytique, le "Temesta". Une affaire d’une telle ampleur, aussi salace, aussi infecte, aussi barbare, donne la nausée. Les violeurs devraient payer leur crime par la castration réelle, comme au Moyen Âge (3). Dans cette affaire, la plupart des accusés s’en sortiront sans doute avec quelques années de prison et un suivi psychiatrique. S’ils se tiennent peinards, ils bénéficieront même de remises de peine.

    Mais, ce que je trouve scandaleux dans cette affaire indéfendable, c’est la présentation qui en est faite par la plupart des médias. On a parlé aussitôt de Mazan, une petite commune de 6500 habitants, un bled de la France périphérique, de La France des territoires pour parler comme les cuistres. Ceci démontre qu’il n’y a pas que dans les territoires perdus de la République qu’on viole des femmes ; dans la France profonde, il y a aussi des porcs et des vicelards.

    Les accusés nous ont été présentés comme des gens ordinaires; 37 sont de bons pères de famille; ils ont entre 26 et 73 ans. Certains sont retraités, d’autres, je cite, sont: "pompier, militaire, gardien de prison, artisan, ouvrier, conseiller municipal". Le constat est sans appel, ces mâles blancs, tous bons Français, démontrent que les crimes et délits commis dans notre pays ne sont pas tous imputables à une immigration stigmatisée en permanence par la fachosphère.

    Ce procès est, pour beaucoup de journaleux (et pour les féministes), celui de salopards, de mâles blancs hétérosexuels; de petits bourgeois et de prolos, xénophobes et racistes, qui votent RN ; le populo poujadiste de la France d’en bas, cette "France rancie" dénoncée par BHL, Laurent Mouchard (dit "Joffrin") et d’autres belles consciences de la gauche morale.

    Comme "ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces", j’ai souhaité creuser le sujet. Et j’ai appris que 13 des accusés déclaraient une consommation, voire une addiction, aux drogues (cannabis, cocaïne, etc.), d’autres étaient alcooliques. De surcroît, 23 d’entre eux ont déjà été condamnés (4). Certains ont même un casier judiciaire chargé.

    Plusieurs accusés sont mis en examen pour détentions d’images pédopornographiques. On s’éloigne, du moins pour une bonne partie d’entre eux, du profil de bon père de famille qu’on voudrait nous vendre. En grattant un peu, on s’aperçoit que le côté franchouillard est moins probant que ce qu’en dit la presse.

    J’ai noté les prénoms de quelques accusés qui ne me semblent pas vraiment d’origine vauclusienne:

    Mahdi L. 36 ans, employé d’un transporteur; Redouan El F., 55 ans, infirmier; Omar D., 36 ans, agent d’entretien; Saifeddine G., 36 ans, chauffeur routier (accusé de tentative de viol aggravé); Abdelali D., 47 ans, sous curatelle; Ahmed T., 54 ans, plombier (accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot, alors qu’elle avait les poignets et les chevilles attachés); Husamettin D., 43 ans, ouvrier, condamné deux fois pour trafic de stupéfiants; Mohamed R., 70 ans, retraité, condamné en 2017 par la Cour d’Assises de la Gironde pour avoir violé sa propre fille (qui n’avait pas 15 ans); Nizar H. 40 ans, sans emploi, condamné à huit reprises, notamment pour des violences conjugales; Redouane A. 40 ans, sans emploi, condamné à… dix-neuf reprises; Karim S., 40 ans (qui est poursuivi pour détention d’images pédopornographiques); Hassan O., 30 ans, sans emploi, condamné à treize reprises pour des affaires de vols, de trafic de stupéfiants et de violences. En fuite, il est le seul des accusés à être jugé en son absence.

    Donc, sur une cinquantaine d’accusés, douze sont issus de la "diversité".

    Je n’en tire strictement aucun jugement, aucune conclusion hâtive, c’est un simple constat!

    Nous avons suivi, contraints et forcés, le procès des assistants parlementaires du RN et celui des viols de Mazan dont la presse nous parlait tous les jours, matin, midi et soir. "Et en même temps" comme dirait le gnome narcissique qui dirige le pays, il est un autre procès, aussi dégueulasse (sinon plus) que celui des viols de Mazan dont la presse a omis de nous tenir informés: l’omerta totale!

    C’est une simple remarque de Charlotte d’Ornellas, reprise par Gilles-William Goldnadel, sur "Cnews", qui m’a mis la puce à l’oreille sur le procès de l’ex-journaliste Jean-Philippe Desbordes. Cet individu a sévi à "Radio-France", au "Canard enchaîné", à "Libé Le Magazine", à "Charlie-hebdo", sur "Arte", "France 2" et "France 3", entre autres.

    De plus, il était chargé de cours au pôle audiovisuel de l’université de Marne-la-Vallée. C’était donc un journaliste (et réalisateur) bien à gauche comme les aime le service public. Or, en 2020, il a été arrêté. Il a été jugé en novembre 2024 par la Cour d’Assises de l’Ariège, pour des faits qui se sont produits entre 2017 et 2020.

    Accusé de "violences et actes de barbarie sur certains élèves de son cours d’aïkido, violences, tortures et privation de soins sur les trois filles mineures de sa compagne (ses belles-filles), alors âgées de 9 ans, 14 ans et 16 ans, viols avec actes de barbarie sur l’une des filles de sa compagne, ainsi que sur une élève" – il aurait reconnu… 700 viols – il vient d’être condamné à vingt années de réclusion criminelle (5). Son ex-compagne, aide-soignante et mère d’une des victimes, jugée pour complicité dans ces mêmes faits, a été condamnée à cinq ans de prison. Voilà un type qui aura commis 700 viols en trois ans. Avec un tel palmarès, Il devrait figurer au "Guinness des records"!

    Pour compléter le tableau, sa mise en examen a révélé que son parcours professionnel s’était construit sur des diplômes et certifications qu’il n’a jamais obtenus. Et bizarrement, les médias n’ont rien dit de cette affaire pourtant salace, honteuse, répugnante, qui met en cause un des leurs.

    Je vous laisse imaginer ce qui se serait passé dans le Landerneau journalistique – tant dans la presse écrite que télévisuelle – si un journaliste de droite (il en reste quelques-uns!) avait commis le dixième ou même le centième de ce qu’a fait ce salopard!

    Je n’ai pas entendu non plus de propos indignés de la part des féministes, mais au sein du "peuple de gauche", l’indignation à géométrie variable n’est pas l’apanage des seuls journalistes.

    Eric de Verdelhan

     

    1)- "Dans la tête d’un réac", d’Eric Brunet ; Éditions Nil ; 2010

    2)- La deuxième plus longue de l’histoire des médias français. La première date de mai 68 et on la devait aux journalistes… de gauche.

    3)- Car nous savons que la castration chimique n’empêche pas la récidive.

    4)- Dont six l’ont été pour des faits de violences conjugales et deux pour violences sexuelles.

    5)- Il vient de faire appel du jugement.

  • Les crèches de Noël ne sont pas une atteinte à la laïcité

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    Chaque année, à l’approche de Noël, la ville de Béziers installe une crèche de la Nativité à l’intérieur de la mairie.

    Depuis 2015, cette crèche est attaquée devant les tribunaux pour atteinte à la laïcité. En décembre 2024, la Libre Pensée et la Ligue des droits de l’homme attaquent la crèche en justice. La Libre Pensée dépose un référé suspension qui n’est pas accepté par la justice. Puis la Ligue des droits de l’homme dépose un nouveau référé de suspension qui sera jugé le 17 décembre devant le tribunal administratif de Montpellier.

    Me Sophie Mazas, avocate de la LDH, défend le retrait de la crèche: "Croyant tromper la juridiction sur le sens de la crèche installée dans l’enceinte de l’hôtel de ville depuis bientôt dix ans, le maire de Béziers tente d’affirmer fallacieusement l’adéquation de ladite crèche avec les principes du droit qu’il viole pourtant systématiquement depuis 2014".

    Robert Ménard réplique: "Mais bon sang, la Ligue des droits de l’homme n’a-t-elle rien de plus important aujourd’hui à traiter que le sujet de la crèche de la ville de Béziers? … On voit que certains militants des droits de l’homme mettent toute leur énergie sur un combat "suprême" à leurs yeux: faire déplacer notre crèche. Ne leur déplaise, elle est consensuelle et ceux qui ne veulent pas la voir ne viennent pas".

    La LDH reste ferme: "Une crèche de la Nativité n’a absolument rien à faire dans un édifice public car elle n’a pas un caractère culturel artistique ou festif ".

    La crèche de Noël, véritable symbole des fêtes de fin d’année, est bien plus qu’une simple décoration. Elle représente la scène de la Nativité, célébrant la naissance de Jésus-Christ.

    La naissance de Jésus est racontée par Saint Luc dans son évangile. Né dans une grotte, à Bethléem, en Terre sainte, le Christ aurait réuni le jour de sa Nativité, bergers des alentours et princes venus d’Orient. Les grottes de cette région servaient d’étables pour abriter les bêtes.

    En cette nuit d’hiver, le bœuf aurait permis de réchauffer l’Enfant Jésus. La crèche de Noël est née ce soir-là.

    Le mot crèche est d’origine franque: krippia, devenu en latin cripia, signifiant la mangeoire pour les animaux. Par extension, la crèche signifie la scène de la Nativité.

    Au VIe siècle, au cours d’une messe, on célèbre pour la première fois la naissance du Christ dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome.

    Cette tradition, ancrée dans la culture chrétienne, va évoluer au fil des siècles pour devenir une composante essentielle des célébrations de Noël à travers le monde.

    En 1223, Saint François d’Assise, fondateur de l’ordre des Frères mineurs, se rend à Bethléem. Il organise une représentation vivante de la naissance de Jésus dans une grotte à Greccio, en Italie. Il reproduit en grandeur nature une crèche, afin de raconter aux habitants la Nativité.

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