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actualité - Page 6

  • "Par le sang versé"

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    "Qui sait si l’inconnu qui dort sous l’arche immense,

    Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,

    N’est pas cet étranger devenu fils de France,

    Non par le sang reçu mais par le sang versé". (Capitaine Pascal Bonetti, 1920)

    La bataille de Camerone, le 30 avril 1863, se fête avec Légionnaires, à Nîmes, Aubagne, Orange ou… La Rochelle.

    Camerone, c’est ce combat épique qui opposa une soixantaine de Légionnaires, assiégés dans l’hacienda de Camarón de Tejeda, à une armée de 2000 fantassins et cavaliers mexicains. Après onze heures de combat, par une chaleur torride, les six survivants encore debout, mais à court de munitions, chargèrent baïonnette au canon. Un officier mexicain – d’origine française – somme alors les survivants de se rendre.

     

    Le caporal Maine lui répond:

    "Nous nous rendrons si vous nous faites la promesse la plus formelle de relever et de soigner notre sous-lieutenant et nos camarades atteints, comme lui, de blessures ; si vous nous promettez de nous laisser notre fourniment et nos armes. Enfin, nous nous rendrons, si vous vous engagez à dire… que, jusqu’au bout, nous avons fait notre devoi ".

    L’officier mexicain lui répond: "On ne refuse rien à des hommes comme vous". Les rescapés sont présentés au colonel Milan, qui s’écrie:

    "¡Pero estos no son hombres, son demonios!" (" Mais ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons").

    Plus tard, on construisit, au Mexique, un monument sur lequel sont gravés les mots suivants: "Ils furent ici moins de soixante opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français".

     

    Depuis, chaque fois qu’un détachement militaire mexicain passe devant le monument de Camarón de Tejeda, il présente les armes.

    Camerone, une défaite contre un ennemi mieux armé, à un contre trente, est entrée dans l’histoire – comme Bazeilles pour les "Marsouins" ou Diên-Biên-Phu pour les paras et (encore!) la Légion – parce qu’elle symbolise l’acte gratuit, le courage, la volonté, l’honneur et la fidélité à la parole donnée.

  • Les vraies causes de l’expédition d’Alger en 1830

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    Réponse à Aphatie

    Sur France 5, en présence de Pascal Blanchard, historien, et de plusieurs journalistes, Jean-Michel Apathie explique pourquoi la France a colonisé l’Algérie.

    "La colonisation algérienne ne ressemble à aucune autre. Les liens entre la France et l’Algérie font que cette histoire est très singulière et il faut la regarder sous trois angles, la conquête, l’exploitation, puis la guerre.

    5 Juillet 1830, les troupes françaises entrent à Alger. Pourquoi? Il n’y a pas de bonne raison. On a dit bateau pirate, c’est faux. La marine anglaise a détruit les bateaux pirates algériens en 1827. Les bateaux pirates, il en reste trois à Alger en 1830. Donc, si Charles X décide de la conquête d’Alger, c’est pour des raisons de politique intérieure, son pouvoir est contesté, les libéraux progressent, il veut faire une opération de prestige. Alger est conquise le 5 Juillet, et le 30 Juillet, Charles X est foutu dehors. Louis Philippe lui succède. Et personne à Paris n’a idée de ce qu’il faut faire de l’Algérie".

    Pour Jean-Michel Apathie, une seule cause justifie l’expédition d’Alger le 5 Juillet 1830: la politique intérieure. Une victoire prestigieuse à l’extérieur consoliderait un régime en difficulté. Apathie projette la politique ultérieure de nombreux Républicains sur les motivations de Charles X.

    Ses lumières sont un peu courtes, très courtes même. Pourtant, toutes les personnes présentes sur le plateau acquiescent avec un plaisir non feint. Pas une seule contestation. Ces gens se retrouvent en famille, en famille de pensée.

    Depuis le XVIe Siècle, l’Algérie ou Régence d’Alger, était tombée au pouvoir des Turcs, qui la gouvernaient par l’intermédiaire d’un dey nommé à vie. La suzeraineté du Sultan restait purement nominale. Ce dey devait partager l’autorité avec trois beys placés à la tête des trois provinces d’Oran, de Titteri et de Constantine, qui se considéraient pratiquement comme indépendantes. En outre, ce dey était surveillé par la milice des janissaires, très turbulents, et par les chefs de la corporation des corsaires, sur laquelle reposait toute la vie économique du pays.

    Les Turcs vivaient absolument à l’écart de la population indigène des Arabes et des Berbères. Ils avaient pour principales ressources la piraterie qu’ils pratiquaient dans la Méditerranée et le commerce des esclaves. La piraterie, grande ressource, était une véritable institution nationale.

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  • Il n'est pas trop tard!

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    "Pâques longtemps désirées. Sont en un jour tôt passées".

    Proverbe français