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La coiffe des bouteilles de champagne dans le viseur des escrologistes

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Les traditions bien françaises et la grande classe sont dans le viseur des escrologistes, on le sait depuis longtemps. Ennemis de la France millénaire, de notre civilisation chrétienne, de notre culture et de nos coutumes, ils ne supportent pas non plus ce qui élève, est beau et se montre en exemple, ce qui magnifie le savoir-faire. En bons gauchos-pastèques qu’ils sont, verts dehors et rouges dedans, ils se prétendent arbitres des élégances, destructeurs du Vieux peuple cher à Michel Onfray et que déteste Jean-Luc Mélenchon, co-auteur du livre Nouveau peuple nouvelle gauche.

Ils promeuvent ce qui est laid, obscène, contre nature, anti-civilisationnel, blasphématoire et criminel. La preuve en est l’état de notre Éducation nationale parasitée par l’extrême-gauche wokiste, où interviennent toutes sortes de dégénérés qui à leur tour dégénèrent les enfants dès la maternelle, la scandaleuse cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris et le chaos qu’ils entretiennent dans notre Assemblée nationale.

Leurs ancêtres politiques du parti socialiste avaient montré l’exemple, en imposant d’ajouter des secondes classes dans le célèbre et prestigieux train de luxe Le Mistral, reliant Paris à Marseille par la Ligne Impériale autrefois édifiée par la célèbre compagnie PLM (Paris-Lyon-Méditerranée). Arbitres des élégances, le mot vient à point, voici qu’ils se mêlent de l’esthétique des bouteilles de champagne séculaires, selon un article de ce jour paru sur Boulevard Voltaire*. Précisons qu’ils ont l’appui de la Confédération paysanne, la bande à José Bové, le prétendu pourfendeur de la malbouffe macdonaldisée.

C’est, une fois de plus, l’Union européenne qui a lancé l’affaire en n’obligeant plus les fabricants à garnir les bouteilles de vins mousseux de leur célèbre coiffe, laquelle participe à l’identification et la renommée mondiale des vins de Champagne. Le Comité Champagne a réagi rapidement, en saisissant l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité) afin que la coiffe reste obligatoire au cahier des charges de l’AOC Champagne. Mais devant l’opposition de divers comités tels que Ça décoiffe en Champagne (tout un symbole de déconstruction) le Comité Champagne a renoncé à sa saisine. La présence ou non de la coiffe historique reste donc à l’initiative des producteurs. Espérons qu’ils seront nombreux à relever l’honneur!

Voici donc qu’un nouvel élément de notre patrimoine historique et vinicole se trouve attaqué par les bureaucrates de Bruxelles et les escrologistes. Œuvre d’art le plus souvent, surtout avec une collerette à l’effet recherché, signe identitaire très localisé, représentant un savoir-faire traditionnel, culturel et historique, enjolivant un produit français entre tous, la coiffe de la bouteille de champagne se trouve dans le champ de tir des escrologistes. Puis, n’en doutons pas, suivront la bouteille et le vin de Champagne lui-même, lui qui fut le Vin des Rois et reste un symbole de luxe, un scandale de richesse et de gaspillage pour les wokistes et autres contestataires professionnels.

Bien que Cévenol d’adoption, je n’en reste pas moins Champenois de naissance. Je sais reconnaître un vrai bon champagne rien qu’en ouvrant la bouteille, et foi de Champenois, je ne renoncerai pas au plaisir de la décoiffer au préalable, surtout si elle décoiffe elle-même les escrologistes et autres opportunistes. N’abandonnons pas notre patrimoine en oubliant la jolie coiffe des bouteilles de champagne, signe d’élégance traditionnelle qui sied si bien à nous autres patriotes.

Daniel Pollett

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