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Science - Page 12

  • Le Gulf Stream sent le réchauffé

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    Sur son mode catastrophiste habituel, Sciences et Avenir fait sa une sur le climat en prophétisant l’arrêt du Gulf Stream. Une telle annonce est à l’opposé de ce qu’enseigne la littérature scientifique la plus récente, comme nous l’explique Benoît Rittaud, président de l’Association des climato-réalistes.

    Par Benoît Rittaud

    "La fin du Gulf Stream, l’hiver polaire en Europe", proclame le magazine en exhibant sur sa couverture un ours polaire devant le Mont Saint-Michel. L’argument est ancien, il a été popularisé, il y a une vingtaine d’années, dans un film hollywoodien de Roland Emmerich, le Jour d’après : en provoquant la fonte des glaces polaires, le réchauffement climatique modifierait la salinité des courants océaniques jusqu’à affaiblir, voire stopper, le fameux Gulf Stream, qui apporte des eaux chaudes sur le littoral européen et lui assure son climat tempéré.

    Sortons de la salle de cinéma pour regarder les choses un peu plus attentivement. Sur quelles bases s’appuient les " 44 scientifiques " qui, selon Sciences et Avenir, tirent une énième fois la sonnette d’alarme ? Récente, l’observation quantitative de l’Atlantic meridional overturning circulation (Amoc, la circulation méridionale de retournement de l’Atlantique, dont dépend le Gulf Stream) n’apporte guère d’eau au moulin alarmiste. Selon le dossier du magazine lui-même consacré à la question, il y a eu une diminution observée sur dix ans, suivie d’une augmentation ! Une autre étude citée évoque, elle, une baisse tendancielle qui s’étale… sur un millénaire, donc pas vraiment de quoi incriminer nos véhicules thermiques. Comme toujours, tout n’est que conditionnel, les énormes incertitudes servant de moyen commode pour suggérer qu’“il se pourrait”, et autres “si cela arrivait, alors”.

    Études en sens inverse

    De façon regrettable, le magazine ne mentionne pas deux autres études sur le même sujet, publiées coup sur coup en janvier et février 2025 dans la revue Nature. La première (Terhaar et al.), propose une analyse critique des données disponibles ainsi qu’une reconstruction de l’Amoc dans une certaine zone (à 26,5° de latitude nord). Son résultat principal est qu’aucun affaiblissement n’est constatable sur la période considérée, qui s’étale de 1963 à 2017. Encore plus affirmative, la seconde (Baker et al.) insiste sur la résilience de l’Amoc. En détaillant les mécanismes sous-jacents dans la circulation océanique, cette étude indique qu’un effondrement est "improbable au cours de ce siècle" — manière polie de rappeler que le Jour d’après n’est rien de plus qu’un film.

    On a donc ici affaire à un nouveau cas d’école d’exagération, résultat d’une alliance entre une partie des scientifiques et des journalistes. Aux premiers, qui hypertrophient la fiabilité de certaines de leurs prévisions statistiques, se joignent les seconds, qui prennent confortablement pour acquise la survenue de telle ou telle catastrophe pour déployer les scénarios apocalyptiques qui en découleraient. À ce jeu tout le monde est perdant, et avant tout le citoyen.

     

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Les astrologues du climat repoussent à l’an 2500 la fin du monde

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    *Les illustrations et cartes sont sur son blog

    Pour continuer à exercer leur influence sur les esprits simples, obtenir des postes juteux et empocher des milliards de subventions, il devenait urgent d’actualiser le calendrier des catastrophes. Le repousser de 475 ans est une bonne idée. Qui se souviendra de leurs délires d’ici là?

    La revue de vulgarisation Science et Vie est devenue le dépotoir de toutes les lubies de la doxa. Elle annonce pour 2500, à des générations de niveau scientifique zéro, l’asséchement de l’Amazonie, la tropicalisation des pôles, l’Amérique du Nord zone de savanes, la désertification de l’Asie, et la nécessité de confier la gestion des survivants à une autorité mondiale.

    DES ANNONCES FRACASSANTES DEMENTIES PAR LES FAITS

    Les pythonisses, les devins et toutes les madame Irma de fêtes foraines le savent. Pour entretenir la peur du lendemain, il faut rester vague dans les vaticinations, et surtout ne jamais donner de dates, lorsque les prédictions sont fixées sur un support écrit ou numérique. Pour avoir négligé cette prudence élémentaire des diseuses de bonne aventure, les tireuses de cartes du climat se sont piégées elles-mêmes.

    À la fin du siècle dernier, dans des émissions où personne n’était autorisé à les contredire, les fripouilles du réchauffisme annonçaient avec une componction archiépiscopale : plus de neige en France dès 2010, submersion des deltas des grands fleuves dans les 20 ans à venir, engloutissement des atolls et des côtes basses au plus tard en 2020.

    Dans le même temps, on assisterait à une fonte de la calotte arctique et du permafrost sibérien libérant des virus préhistoriques, une disparition de la plupart des grands glaciers de l’Antarctique, tandis que les " neiges éternelles " de l’Himalaya se sublimeraient avant 2025.

    Fort heureusement, rien de tout cela ne s’est produit. La neige continue à tomber l’hiver. Les deltas se sont légèrement développés grâce aux apports des alluvions et des courants marins. Les atolls sont stables ou sujets à un lent exhaussement du fait de la sédimentation des rivages et des mouvements de la lithosphère.

    Les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques documentés. Et entre deux réchauffements, la Sibérie navigue entre des phases de froid extrême et des cycles de douceur relative. Même les mammouths vagabonds le savaient.

    Et les mesures au sol comme les vues satellite s’accordent sur un refroidissement constant de l’Antarctique depuis 50 ans.

    La fin du monde n’est pas pour demain. Mais on sait depuis les philosophes grecs qu’entretenir une crainte diffuse, et se présenter comme des sauveurs, est le moyen le plus sûr d’asseoir son emprise sur les esprits simples. Religions, idéologies, ou macronneries russophobes, tout est bon pour empocher le salaire de la peur qu’on inflige aux autres.

    En plus de faits que chacun peut constater, des scientifiques de haut niveau ont démenti les réchauffards, tandis que des cours de justice condamnaient pour escroqueries les plus retors.

    Pour Richard Lindzen, professeur au MIT la plus prestigieuse école d’ingénieurs aux USA, et physicien spécialiste de l’atmosphère : "Il n’y a pas de consensus sur les tendances à long terme du climat et sur leurs causes (…) Nous ne sommes pas en position d’attribuer avec suffisamment de confiance les changements climatiques passés au dioxyde de carbone ou de prédire ce que le climat sera dans le futur".

    Conseiller scientifique de Trump lors de son premier mandat, il l’a convaincu de retirer les USA des organisations et traités réchauffistes. Mais il y a perdu son job et ses éditeurs. Aujourd’hui à 85 ans, ce retraité actif est membre du comité scientifique mondial des climato-réalistes.

     

    Pour feu Frédérick Seitz (1911-2008) physicien en structure des matériaux et rayonnements ionisants, auteur de la théorie quantique des cristaux et président de l’Académie des sciences US:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique indiquant que les émissions de CO2, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Des petites têtes qui n’ont pas le dixième de son savoir et de son intelligence, incapables de réfuter ses études sur les climats, lui ont reproché son anticommunisme virulent et d’avoir œuvré à renforcer l’arsenal atomique de son pays. On voit le niveau de leurs arguments passant vite du vert au rouge.

    Le duel Mann/Ball réglé en justice a montré jusqu’où les crapules réchauffistes pouvaient aller pour tromper le public et museler leurs contradicteurs

    Michael Evan Mann, pour convaincre de l’imminence de la catastrophe climatique, avait grossièrement falsifié des données réfutables par un étudiant de première année! Ce fut le fumeux graphique dit " en crosse de hockey " qui servit au GIEC, aux médias et à divers gouvernements pour appuyer leurs discours sur le réchauffement.

    Ce graphe* avec 900 ans de plat puis une montée en flèche sur les 80 dernières années est une énorme fraude. Une tricherie reposant sur un algorithme conçu pour produire cette forme particulière, quelles que soient les données saisies. Outre le fait qu’il a lissé complétement l’optimum médiéval qui dura près de 5 siècles comme si celui-ci n’avait jamais existé!

    Le docteur Tim Ball l’a dézingué dans son ouvrage "La corruption délibérée de la science du climat". Mann n’a pas supporté d’avoir été démasqué. Il a poursuivi son accusateur en justice pour diffamation. Et fin août 2019, la Cour suprême de Colombie-Britannique (Canada) a débouté Mann à l’issue d’une procédure qui a duré 9 ans… Reconnaissant la fraude dont la Revue du MIT disait "sa courbe* est un artéfact mathématique médiocre dont on ne peut tirer aucune conclusion".

    Les motifs de la cour sont intéressants : " Michael Mann a refusé de remettre aux experts mandatés par la justice les chiffres de l’augmentation des températures qui révèlent selon le défendeur des manipulations de données ayant conduit à la modification du graphique dit en crosse de hockey. Cette réticence à divulguer l’algorithme du graphique et les points de données révèle le manque total de transparence et d’intégrité qui entachent le travail prétendument scientifique de Mann".

    On ramasse les cadavres à la pelle sur le champ de bataille du réchauffisme qui, comme toute idéologie gauchisante, ostracise quiconque réfute leurs délires.

    Hendrik Tennekes, ingénieur aéronautique, était directeur de recherche à l’institut météorologique hollandais. Il étudiait les turbulences en altitude, contredisant les élucubrations du GIEC. Viré comme un malpropre et remplacé par une équipe d’amateurs.

    Aksel Winn-Nielsen, directeur de l’Organisation météorologique mondiale, auteur d’études qui faisaient autorité, éjecté du jour où il a osé douter des vaticinations de Greta, l’illustrissime savante.

    Peter Ridd, universitaire à la James Cook University Queensland Australie, renvoyé pour avoir attribué le dépérissement des coraux à la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, et à la prolifération d’algues et d’animalcules qui colonisent le corail, au lieu de dénoncer le prétendu réchauffement anthropique.

    Au procès, les attendus de la cour furent révélateurs: "Ridd a été victime de persécutions, de brimades, et d’un harcèlement hystérique jusque dans sa vie privée, alimentés par une vindicte systémique sans autre reproche que d’avoir revendiqué sa liberté académique contre ce que professaient ses collègues".

    Quant à la France, est-il utile de rappeler le tombereau d’injures déversées par les médias aux ordres sur feu Claude Allègre, médaille d’or du CNRS et membre de l’Académie des Sciences? Avec cet argument spécieux:  "Il n’est pas climatologue!".

    Sans dire que les deux patrons du GIEC de l’époque, le Français Jouzel et l’Indien Pachauri étaient l’un physicien atomiste, et l’autre ingénieur ferroviaire.

    On est loin de l’esprit de Harvard où un prof n’impose pas sa théorie qu’on doit apprendre par cœur, sans formuler la moindre critique. Ce sont les étudiants qui analysent des données antagonistes et s’affrontent sur des concepts contradictoires. Pesant le pour et le contre pour étayer leur point de vue, et argumentant pour le défendre. Évidemment quand on arrive de France, où élucubrer à la télé bétonne votre sapience, c’est très déstabilisant… 

    Christian Navis

     

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • Vaccins: la science au service du totalitarisme

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    Aux États-Unis, Robert Kennedy Jr, critiqué et harcelé par les médias, lutte contre les lobbys puissants qui influencent la santé publique. Il a défié les normes établies lors de la crise du covid et s’est opposé au diktat du gouvernement. Il persiste dans sa bataille contre les géants de l’industrie pharmaceutique.

    En France, le professeur Raout et ses collègues de l’IHU Méditerranée, le professeur Christian Péronne, le médecin anesthésiste-réanimateur Louis Fouché, et combien d’autres, ont été aussi victimes de ce harcèlement médiatique. Ainsi, des scientifiques internationalement reconnus se retrouvent mis au ban de la société.

    Dans ce débat autour des vaccins-injections, la presse et la science font un mariage de convenance. Les médias scientifiques et les médias généralistes subventionnés mènent des campagnes contre les figures dissidentes. Didier Raout affirme: "Ils sont achetés, ils appartiennent aux plus grandes puissances financières du monde".

    Et il rappelle les liens des fonds d’investissement avec les lobbys, sociétés et revues pharmaceutiques. Cette dépendance financière des médias fausse la perception publique et influence les politiques sanitaires. La vérité scientifique est sacrifiée sur l’autel des intérêts financiers et de l’idéologie.

    En ce qui concerne la covid, le résultat des injections est catastrophique: des millions de morts, de blessés et de handicapés.

    Le train du totalitarisme a bien repris sa course effrénée, dans sa version contemporaine. Les totalitarismes ne sont pas des accidents de l’histoire. Ils réalisent la modernité politique occidentale, débarrassée de la morale et du tabou du meurtre, par la célébration fanatique de la science toute-puissante. Hannah Arendt annonçait le retour de la bio-politique nazie sous l’égide d’un mouvement international. Le totalitarisme se développe à nouveau sous nos yeux.

    Le totalitarisme substitue une pseudo-science, le scientisme, à la morale et à la spiritualité, dans le discours sur le corps.

    Une partie de la population est ainsi écartée de l’humanité, via la figure antique de l’Homo sacer, être exclu de la cité, déconsidéré et voué à mourir, condamné à une irréversible mise au ban, prélude à son élimination physique.

    L’appareil judiciaire devient un instrument de persécution et ne protège plus la dignité humaine. Cette situation juridico-politique met au ban des individus privés de leurs droits et rendus à une existence fondée sur la survie. Dans cet univers, toutes les transgressions sont possibles, le meurtre est non seulement toléré et acceptable, mais encouragé au nom d’une légitimité qui s’affranchit de la morale.

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