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politique - Page 34

  • La culture subventionnée de gauche produit une inféodation au pouvoir

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    Novembre 2024. Christelle Morançais, présidente du Conseil régional des Pays-de-Loire, membre du parti Horizons dirigé par Edouard Philippe, annonce une possible diminution du budget du secteur culturel. On parle d’une baisse de l’ordre de 73 ou 75%.

    Sur France Info, Catherine Blondeau, directrice du théâtre Le Grand T de Nantes, dénonce le ton "agressif et un peu insultant" de la Présidente de région, et la "brutalité" de sa démarche.

    Elle se défend des accusations de culture de gauche subventionnée.

    Une pétition est mise en ligne, une tribune est publiée. Elles sont identiques: le modèle français" qui repose sur le financement croisé des collectivités et de l’Etat, a produit partout émancipation, désenclavement et partage des savoirs".

    Pour le chroniqueur de Marianne, Jérôme Leroy, "Non, la culture subventionnée n’est pas ontologiquement de gauche". Christelle Morançais représente une bonne vieille droite.

    Pourtant, au théâtre Le Grand T de Nantes, un festival intitulé "Etre un homme" a eu lieu cette année, ainsi présenté, écriture inclusive à l’appui: "Comment réinventer un masculin pluriel débarrassé de ses tendances toxiques au virilisme et à la domination? Qu’est-ce que les femmes ont à dire sur le sujet, et qu’en disent les hommes, qu’ils ou elles soient cisgenres, non-binaires ou trans, et quelle que soit leur orientation sexuelle? Comment réinvestir joyeusement les espaces de liberté ouverts par la critique du patriarcat"?

    Partout en France, à l’image de ce festival, nombre de spectacles dits culturels et artistiques relèvent du gauchisme et du wokisme, par exemple l’opéra urbain Le Gardien du Temple, La Porte des Ténèbres, au centre-ville de Toulouse, du 25 au 27 octobre 2024.

    Au total, en 2019, 17 milliards d’euros ont été investis dans le financement de la culture par plusieurs ministères:

    3,6 milliards provenaient du ministère de la Culture, 2,6 du ministère de l’Education nationale, 1,8 du ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères et le ministère de l’Intérieur.

    Les 8,7 milliards restants étaient apportés par les collectivités territoriales: villes, départements et régions, soutien privilégié de l’industrie culturelle en France.

    De plus en plus, l’attribution de subventions publiques devient un moyen de contrôle et d’application des valeurs sociétales et du wokisme en vogue. Pour faire une demande de subvention, il faut respecter un cahier des charges.

    Les projets subventionnés doivent nécessairement participer de la lutte contre les discriminations, contre les abus sexuels, se développer autour de multiples thématiques, la théorie du genre, le transsexualisme, l’écologie, le numérique, le transhumanisme, la sensibilisation des publics "racisés"…

    Le ministère de la Culture conditionne explicitement le versement des subventions à ces orientations, c’est-à-dire à une allégeance au mondialisme.

    Un nouveau terme enrichit le langage de la culture institutionnelle: la conditionnalité, conditionnalité des subventions. Les bénéficiaires de financements publics doivent se conformer à des exigences et des critères pour obtenir ces subventions, les maintenir ou les renouveler.

    L’instrumentalisation de la culture à des fins politiques n’est pas nouvelle. Elle est même au fondement des aides à la création et des politiques culturelles. Depuis l’Antiquité, l’artiste est au service du pouvoir, avec de grandes réussites.

    Ainsi, le siècle de Périclès fut le siècle de la grandeur d’Athènes. Périclès (495-429 avant Jésus-Christ), fit consacrer des sommes importantes à l’embellissement de la ville. Il donna d’abord du travail aux gens pauvres, puis provoqua un essor merveilleux des arts, et dota son pays de monuments dont les ruines excitent l’admiration universelle.

    Sous l’impulsion de Périclès, on vit surgir de terre toute une ville neuve de temples et de monuments. Au pied de l’Acropole, le théâtre de l’Odéon, le théâtre de Dionysos, le temple de Thésée, le portique du Poecile.

    La splendeur artistique et littéraire d’Athènes se résume dans l’énumération des grands noms qui illustrent le siècle de Périclès. Les poètes tragiques Eschyle, Sophocle et Euripide. Le poète comique Aristophane. Les historiens Hérodote, Thucydide et Xénophon. L’architecte Ictinus bâtit le Parthénon. Phidias sculpte l’Athéné et le Zeus d’Olympie. Miron sculpte le Discobole. Praxitèle sculpte l’Hermès. Une foule de philosophes attirent autour d’eux les disciples, et parmi eux Socrate. Périclès pouvait dire qu’Athènes était "l’école de la Grèce.

    Aux XIe et XIIe siècles, une véritable fièvre de construction secoue l’Occident. La naissance et le développement de l’art roman correspondent à l’élargissement et à l’intensification de la vie religieuse populaire, sous l’influence des ordres religieux, et notamment de l’ordre de Cluny.

    L’originalité essentielle de l’art roman est l’emploi de la voûte. Le poids de celle-ci s’exerce principalement sur les murs fortifiés par des colonnes et des contreforts. A l’intérieur, l’église romane est sombre; à l’extérieur, elle donne une impression d’équilibre et d’harmonie. La décoration romane, fresques et sculptures, a pour but d’instruire et d’émouvoir le peuple fidèle.

    Au moment où s’achevaient les chefs d’œuvre de l’art roman, une nouvelle école d’architectes et de sculpteurs se met à l’œuvre. De ses recherches, à partir de 1140, s’impose un style nouveau, un art qualifié de "gothique", c’est-à-dire barbare. En fait, l’art du XIIIe siècle est une des plus magnifiques créations de l’esprit humain.

    L’art gothique est un art urbain. Son éclosion correspond à l’évolution du sentiment religieux vers la tendresse et l’amour, et à un changement de goût.

    Le point de départ de l’art gothique est la solution nouvelle donnée au problème de la voûte par la croisée d’ogives. Dans la cathédrale gothique, l’arc brisé remplace l’arc roman en plein cintre. Les croisées d’ogives sont soutenues à l’extérieur par des arcs-boutants. L’élan en hauteur caractérise ce nouvel art.

    Les caractères particuliers de la sculpture gothique sont l’abondance, le naturalisme et le souci d’enseigner: la cathédrale est un "Miroir du Monde".

    Louis XIV conquiert sa gloire sur les champs de bataille. Mais sa vanité se préoccupe de consacrer cette gloire par les lettres et les arts. Sous son règne, la France joint au prestige politique et militaire le prestige d’une civilisation sans égale. Tout doit graviter autour du Roi-Soleil, les écrivains et les artistes. La vie intellectuelle est centralisée, régularisée, disciplinée. L’ordre, la règle, la discipline intellectuelle sont assurées par le moyen des Académies.

    Le règne de Louis XIV est marqué par l’éclosion de chefs d’oeuvre. Les années 1660-1685 sont un feu d’article de la littérature classique, les années de la construction de Versailles.

    Louis XIV n’a pas inspiré les grandes œuvres littéraires, mais il a une réputation de protecteur éclairé des lettres et des sciences. Il met la littérature et les arts au service de la glorification de son règne. Il exerce une action de mécénat fondamentale.

    Architectes, peintres et sculpteurs reçoivent d’importantes commandes à Paris ou à Versailles.

    Mais le classicisme est beaucoup plus qu’une propagande monarchique. Il répond profondément aux structures sociales de l’époque et à l’influence croissante de la bourgeoisie.

    Le classicisme est plus largement un idéal de vie, fait de mesure, de raison, de maîtrise de soi.

    Dans le domaine artistique, la splendeur du Grand Siècle se manifeste surtout par la construction et la décoration des palais royaux.

    Que de noms en quelques années: Corneille, Racine, Boileau, La Fontaine, Molière, La Bruyère, Bossuet, Fénelon, écrivains, Claude Perrault, Bruant, Le Vau, Hardouin-Mansart, architectes, Le Brun peintre, Le Nôtre jardinier…

    "Il y a toujours eu un art officiel. Louis XIV faisait de l’art officiel". Mais si le roi avait ses artistes, il leur laissait une certaine liberté. Et il y avait d’autres mécènes, le clergé, les ordres religieux, les princes.

    L’instrumentalisation politique traditionnelle de la culture est incarnée par André Malraux (1901-1976). Ministre sous De Gaulle, il voyait la culture comme un outil républicain de cohésion nationale. La culture, les grandes œuvres de l’humanité, notamment les oeuvres françaises, doivent servir de repère aux Français: le patrimoine, les hauts lieux de la culture, les grands musées, les artistes du " génie français", les littérateurs, les poètes, les philosophes, les musiciens, les peintres. On attend des résultats extra-artistiques, en termes d’enrichissement personnel. L’image de l’artiste est celle d’un personnage charismatique, fascinant, libre, inspiré et affranchi de certaines règles sociales, à même d’interroger le monde par ses œuvres.

    Jusque-là, l’art remplissait plusieurs fonctions. Fonctions sociales, religieuses, miroir de la foi, fonctions morales, code esthétique et social, éducation esthétique de l’homme, fonctions affectives, fonctions politiques, dénonciation des tyrannies, des injustices, appel à la liberté. Fonction philosophique, apprendre à vivre, à comprendre le monde, l’artiste exorcise, chasse ses rêves, ses angoisses, et accède à la sagesse, avec une finalité, l’harmonie. Et fonction historique, documents sur une époque, renseignements sur la vie quotidienne, sur l’histoire, sur les idéologies. En somme, l’art n’est que l’expression de la pensée et de la civilisation.

    Malraux sape les bases d’une véritable éducation à l’art en prônant une relation plus intuitive qu’instruite aux œuvres. Mais il reste accessible à l’expérience de la hauteur et de la grandeur. Il peut encore distinguer entre ce qui relève de l’art et ce qui n’en relève pas.

    Après 1981, et l’arrivée de la gauche au pouvoir, cette conception de la culture est complétement décrédibilisée, discréditée, déconsidérée, et vole en éclats. On passe à une attente en termes de "valeurs" véhiculées par les projets culturels et les formes artistiques, valeurs idéologiques mondialistes et sataniques.

    Désormais, la conditionnalité intervient directement sur le contenu des formes esthétiques, et met en avant un rôle " moral " dévolu à l’art. Les œuvres défendent et répandent les " valeurs " jugées dignes par les commanditaires-financeurs, milliardaires ou politiciens.

    La liberté d’expression et de création s’efface devant l’idéologie gauchiste dominante. La puissance publique oriente un moralisme artistique. L’" artiste", grassement rétribué, lui-même conditionné et formaté, au service du pouvoir, soumis à l’idéologie dominante, ne doit pas faire de vagues. Il produit des formes " artistiques " conformes, normalisées et pacifiées.

    La production culturelle est structurée selon des normes homogénéisantes et uniformisantes. Les commanditaires, tous formés par des universitaires déjà acquis à cet art conforme et standardisé, ont la même harmonisation sociale. Conséquence. Les artistes perdent toute capacité à explorer des univers variés et critiques. Plus d’analyse. Plus de critique. Plus de contestation. Les logiques de financement et les " valeurs " des milieux sociaux conduisent à l’entre-soi culturel. Un entre-soi méprisant, sélectif, ségrégatif et discriminant.

    Avec Jack Lang ministre de la Culture, on renonce à nous transmettre l’héritage civilisationnel, on nous déshérite, on nous encapsule dans notre prétendue culture. Jack Lang promeut toutes les pratiques de la jeunesse et les estampille culture. Avec une prime à la jeunesse des banlieues. Graffitis, rap, bandes dessinées, se voient élevées au rang d’œuvres d’art.

    François Mitterrand résume l’esprit du "jacklanguisme": le relativisme culturel. Dans une Lettre à tous les Français, rédigée en avril 1988, il fait le bilan des réalisations accomplies dans le domaine de la culture au cours du septennat, il s’enorgueillit d’avoir créé le Festival de la bande dessinée d’Angoulême et conclut: "Tout est culture, en fin de compte, Jack Lang avait raison".

    Non Jack Lang n’avait pas raison. Tout n’est pas culture. Tout ne participe pas de la cultura animi, culture de l’âme, culture de l’esprit. Tout ne travaille pas à la formation de l’esprit, à l’élargissement de la pensée. Tout ne consolide pas le vocabulaire de l’intelligence et de la sensibilité. La confusion est élevée en doctrine d’Etat. Et cela est volontaire, calculé, concerté et arrangé: le peuple ne doit pas accéder à la connaissance et à la culture.

    Comment cet art, qui n’est pas populaire, peut-il survivre? Comment vivent ces "artistes", pour la plupart inconnus, puisque personne ne les aime? Ils vivent grâce à l’Etat.

    Car pour faire passer un bidet, une brosse à dents, ou tout autre objet pour une œuvre d’art, il faut un musée, le musée Beaubourg par exemple, il faut une institution, il faut une commande officielle. Sinon, personne ne marchera. L’artiste n’a plus de salut que dans l’appartenance à cet art officiel. Le milieu institutionnel de l’art contemporain est un véritable monde organisé qui n’a besoin de personne, sauf de notre argent.

    La collection de François Pinault, la collection Cartier, nous trouvons les mêmes artistes que ceux de l’Etat. Aujourd’hui, il y a une sorte d’homogénéisation complète en matière de "goût". Cette normalisation est commandée, commanditée par des expositions.

    Christine Sourgins, historienne de l’art, explique: "La République a inventé un absolutisme artistique". Et cet absolutisme n’a jamais atteint un tel niveau d’omnipotence, de tyrannie.

    On n’a plus le droit de dire qu’une chose est belle, de dire que c’est beau. Il faut le prouver.

    On ne dit plus que c’est beau parce qu’on a peur de ne pas être capable de la prouver. On dit: "C’est intéressant, ça fonctionne bien, c’est amusant". On est complétement déformé par une sorte de cartésianisme de l’art et de la pensée. Au XVIIe siècle, Pascal avait souligné la dualité entre l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse. L’esprit de géométrie est en train de tout emporter.

    Si, Monsieur Jérôme Leroy, la culture subventionnée est ontologiquement de gauche. Madame Catherine Blondeau, cette culture ne produit aucune émancipation, mais une aliénation, une subordination, un asservissement, aucun désenclavement, mais un encastrement, un confinement, un emprisonnement dans une idéologie mortifère, aucun partage des savoirs, mais un naufrage dans l’inculture et l’ignorance. Madame Christelle Morançais a raison sur ce point: il faut réduire drastiquement les subventions à la culture contemporaine, sinon les supprimer complètement.

    Car où sont les œuvres dignes de ce nom? Où sont les artistes dignes de cette appellation?

    Le siècle de Périclès? Le temps des cathédrales? L’époque du classicisme? Nous avons "l’art contemporain".

    Jean Saunier

     

     

  • À qui profite l’incendie de Notre-Dame de Paris?

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    La tache d’établir à qui profite ce crime s’avère beaucoup plus délicate que celle de savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un crime. Ce joyau de la chrétienté a été l’objet d’attaques multiples ayant des causes diverses. Pour la commodité du lecteur, j’ai recensé quatre thèmes.

    LA PISTE RELIGIEUSE

    Le 18 avril 2019, le rabbin Shlomo Aviner a déclaré que l’incendie de Notre-Dame de Paris est une réponse divine pour punir l’autodafé d’exemplaires du Talmud qui furent brûlés sur la place de Grève en 1242.

    https://fr.timesofisrael.com/le-feu-a-notre-dame

    Cet autodafé avait été ordonné par le roi Louis IX, dit le Prud’homme et plus communément appelé Saint Louis. Les juifs se plaignent de l’image que donnent d’eux les Évangiles comme celle du peuple déicide.

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  • L’incendie de Notre-Dame n’est pas un accident

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    Le 21 novembre 2024, Mike Borowski de la chaîne Géopolitique Profonde a organisé une émission avec quatre intervenants à propos de cet incendie qui a frappé le cœur de la chrétienté.

    https://www.youtube.com/watch?v=6f9ljzuFZzE&t=792s

    Ludovic Malot, franco-suisse, est un spécialiste du système monétaire qui prône un rétablissement de l’étalon or. Si sa formation ne le prédestine pas de prime abord à s’exprimer sur ce sujet, sa foi l’a conduit à mener une enquête avec l’aide précieuse d’internautes. Il va droit au but en invoquant une piste qui n’a jamais été évoquée par les journalistes.

    La société Aubriat, spécialisée dans le traitement des charpentes contre les insectes à larves xylophages, a été contactée par le conservateur des monuments historiques, Philippe Villeneuve, pour un traitement antifongique sur la charpente de Notre-Dame de Paris.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Villeneuve

    La démarche de l’architecte aurait été motivée par une constatation faite par une société de Verdun. Celle-ci aurait détecté la présence de champignons sur la charpente en réparant la toiture en plomb.

    "Après analyse, nous avons pu écarter le risque de mérule" note Édouard Aubriat.

    Malgré l’absence de mérules, Philippe Villeneuve enjoint à la société Aubriat de procéder à l’épandage d’un gel.

    "Le chêne qui compose généralement les toitures est un bois dur. Il empêche d’utiliser le traitement par infiltration", note l’entrepreneur répondant à Sabine Lesur du journal Vosges Matin.

    La journaliste ajoute: "Il a dû opter pour un traitement par pulvérisation d’un gel qui a coûté au total 15 000 €".

    https://www.vosgesmatin.fr/edition-d-epinal/2019/01/29/la-societe-aubriat-d-epinal-au-chevet-de-notre-dame-de-paris

    De l’avis des experts, ces poutres vieilles de huit siècles sont immunisées contre les insectes à larves xylophages. Leur grand âge les a fossilisées. Ce traitement superfétatoire a été exécuté le 29 janvier 2019. 76 jours se sont écoulés entre cette opération et l’incendie fulgurant du joyau de la chrétienté.

    La société Aubriat a un site sur la toile. Celui-ci vient tout juste d’être modifié. Hier encore on voyait une chouette rouge menaçante en arrière-plan. Aujourd’hui, la chouette rouge s’est fondue sur la lettre A du nom de la société. Avec le serpent, cet animal est le symbole du culte voué à la déesse Minerve.

    https://aubriat.fr/societe/

    La chouette est aussi l’emblème du Bohemian Club. Cette société secrète de San Francisco a inspiré les scénaristes de la série House of Cards.

    https://www.slate.fr/story/152348/bohemian-club-societe-secrete-house-cards

    Ludovic Malot a posé quatre questions à Édouard Aubriat:

    Est-ce que vous avez décidé vous-même quel gel utiliser?

    Est-ce que ce gel a été confectionné (préparation magistrale) ou est-ce un produit normé?

    Est-ce qu’on vous a demandé d’utiliser un produit spécifique? Si oui, qui? Est-ce le service des monuments historiques?

    Est-ce que vous avez été en contact, d’une manière ou d’une autre, avec le général Jean-Louis Georgelin en charge de la restauration de Notre-Dame de Paris?

    Édouard Aubriat a refusé de répondre aux quatre questions en invoquant l’enquête en cours.

    L’enquête de l’incendie de Notre-Dame de Paris ressemble à celle de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse le 21 septembre 2001.

    Le journal Libération note que la piste accidentelle reste privilégiée cinq ans après l’incendie de Notre-Dame de Paris. Le juge d’instruction a ordonné une expertise demandant la modélisation en trois dimensions du départ de la flamme à partir des images qui ont été prises lors des faits. Cette modélisation permettra d’y confronter plusieurs hypothèses. C’est la seule information qui ressort de ce papier.

     

    https://www.liberation.fr/societe/religions/cinq-ans-apres-lincendie-de-notre-dame-ou-en-est-lenquete-20241128_V65HSDKQVJDIDDPBMBIL7WRDZE/

    Dès le lendemain de l’explosion de l’usine à Toulouse occasionnant la mort de 31 personnes et faisant 2 500 blessés, le procureur de la République, Michel Bréard, déclare que la piste de l’accident est privilégiée à 90%. C’est la même attitude du gouvernement Philippe pour l’incendie de Notre-Dame de Paris. Les deux enquêtes n’aboutiront pas car la piste criminelle est écartée dès le départ par les procureurs.

    La mort suspecte du chef de la mission de reconstruction de Notre-Dame de Paris.

    Le 17 avril 2019, deux jours après l’incendie, le général Georgelin est nommé en conseil des ministres responsable de la mission de reconstruction de Notre-Dame de Paris. La nomination de cet ancien chef d’état-major particulier du président de la République Jacques Chirac (2002-2006) pour une mission de restauration d’un édifice religieux paraît bizarre. Toutefois, le journal Le Monde le décrit comme un excellent connaisseur des questions de patrimoine.

    Ce journal a approuvé le choix du président de confier à un militaire la reconstruction d’un édifice religieux. Il y a anguille sous roche car cela ne cadre pas avec la ligne éditoriale de ce journal qui déteste l’armée.

    Le 18 août 2023, Georgelin, pourtant réputé bon montagnard, meurt d’une chute sur un sentier de randonnée en Ariège. Son corps est retrouvé en soirée sur les pentes du Mont Valier par le peloton de gendarmerie de haute montagne". Les investigations permettent d’établir que son décès est consécutif à une chute importante lors de la descente, aux alentours de 20 heures, au niveau d’un passage rocheux particulièrement raide " a précisé le parquet.

    La feuille de route de Georgelin était la reconstruction de Notre-Dame avant l’ouverture des Jeux olympiques à Paris. Aurait-il découvert la cause de l’incendie de Notre-Dame? Menaçait-il de dévoiler ce secret? Quoi qu’il en soit, l’accident en montagne constitue une bonne couverture pour éliminer ce personnage incontrôlable.

    Lors de sa campagne présidentielle en 2017, le candidat Macron avait promis une République exemplaire en cas d’élection. Cette promesse pouvait s’interpréter comme une réponse aux meurtres de personnalités proches du pouvoir qui entachent régulièrement la République de la franc-maçonnerie, laquelle constitue une tautologie. La République est une création de la franc-maçonnerie qui a fomenté la révolution de 1789.

    Philippe Ploncard d’Assas a réalisé deux émissions sur l’incendie de Notre-Dame de Paris. Sa thèse est la suivante. La société en charge de l’opération du traitement fongicide des charpentes n’est pas la même que celle qui a fourni le gel contenant un accélérateur de feu. En dissociant les deux opérations, le commanditaire aurait voulu brouiller les cartes.

    Si la composition du gel demeure inconnue à ce jour, une chose est certaine. La forêt – le surnom donné aux quelques mille poutres de la charpente – s’est enflammée 32 minutes après la première alarme à 18 h 18.

    Guillaume Legros, enseignant-chercheur à l’institut d’Alembert, spécialiste mondial des grands incendies, a déclaré le 18 décembre 2019: "Sous la charpente, "les températures ont pu atteindre 2000 voire 2500°C, une température bien supérieure à la celle de la fusion du plomb".

     

    https://www.sorbonne-universite.fr/dossiers/notre-dame-de-paris/lincendie-de-notre-dame-de-paris

    LE RÔLE TROUBLE DE LA SOCIÉTÉ ELYTIS SECURITE

    Selon le témoignage d’Andrzej Linowiecki, ingénieur en bâtiment, participant à l’émission de Mike Borowski sur la chaîne Géopolitique Profonde, la sécurité de Notre-Dame de Paris avait été établie, en 2014, par l’architecte Benjamin Mouton, le prédécesseur de Philippe Villeneuve.

    Deux agents de la société Elytis Sécurité devaient superviser conjointement le site 24h/24. Une personne seule peut avoir besoin de s’absenter pour se rendre aux toilettes ou elle peut faire un malaise pendant sa permanence; d’où la nécessité d’un binôme pour assurer une permanence continue 24h/24.

    Le lundi 15 avril à 6 h, un novice relève seul les deux permanents de nuit en violation du protocole de sécurité. Personne ne lui a donné une formation. Il se trouve seul aux commandes dans cette salle de supervision. À 18 h après 12 heures de vigilance sans interruption, le novice reçoit un appel de sa société l’informant qu’il doit assumer encore tout seul la permanence de nuit du site jusqu’au lendemain à 6 h.

    À 18 h 18, une première alarme incendie se déclenche et le novice passablement fatigué et stressé par sa première permanence se rend dans les combles de la sacristie. Il ne constate aucun départ de fumée ou d’incendie. Selon la version du New York Times, laquelle est corroborée par Andrzej Linowiecki, le novice ne connaissant pas les sous-menus du programme de supervision a mal interprété l’alarme. Il s’agissait du détecteur d’incendie de la nef et non pas celui des combles de la sacristie. Un temps précieux a été perdu. À 18 h 50, une nouvelle alarme se déclenche. Il est trop tard pour réagir car le feu est en train de ravager les poutres pluriséculaires.

    Personne n’a demandé à cette société la raison pour laquelle elle a dépêché un novice sur ce site ultra-sensible pour assurer seul une double permanence en violation des règles de sécurité. La thèse de la maladie simultanée de trois permanenciers n’est pas crédible. Même si cette malchance était survenue, la société aurait dû avertir immédiatement les autorités publiques pour trouver trois remplaçants parmi des agents de police ou des militaires en poste dans la capitale.

    La société Elytis a été absorbée par le groupe Protec le 14 février 2020. Les deux dirigeants d’Elytis, Arnaud Demaret et Christophe Mathiot, ont rejoint l’encadrement de Protec en qualité de chargé d’affaires et de contrôleur de gestion. Le crime est récompensé dans la République exemplaire de Macron.

    Le témoignage de Benjamin Mouton soulève plus de doute que de réponse à la cause de l’incendie.

    Face à la grande émotion suscitée par l’incendie de Notre-Dame de Paris, il aurait été normal que l’architecte des monuments historiques en charge du dossier vienne s’expliquer sur les plateaux de télévision. Philippe Villeneuve s’est muré dans le silence. C’est son prédécesseur qui est venu s’expliquer à sa place.

    Sur la chaîne LCI, Benjamin Mouton s’étonne que les poutres de la charpente aient brûlé comme des allumettes. Ne comprenant pas la cause de cet incendie fulgurant, il se garde d’évoquer une piste criminelle. Il se contente de défendre son bilan devant le journaliste David Pujadas". En 2010, nous avons remis à plat toute l’installation électrique, donc il n’y a pas de possibilité de court-circuit pouvant provoquer un incendie".

    Un commentaire resté sur YouTube révèle une information capitale: " Ce soir là, il y avait une réunion à 17 h 30 du personnel des monuments dans une tour. Personne n’en parle alors que la première alarme s’est déclenchée à 18 h 20”. Si cette réunion a eu lieu, elle constitue une couverture idéale pour déclencher un incendie criminel.

    DEUX SPECTATEURS AU COMPORTEMENT ÉTRANGE LORS DE L’INCENDIE

    Selon une photo prise au moment de l’incendie de Notre-Dame, Michelle Obama buvait une coupe de champagne sur une péniche affrétée pour la promotion de sa biographie Becoming traduite en français sous le titre Devenir.

     

    https://www.tmz.com/2019/04/16/michelle-obama-paris-dinner-cruise-notre-dame-fire/

    Jack Lang, l’ancien ministre de la Culture, a été pris en photo sur la terrasse de l’Institut du monde arabe dont il est le président depuis 2013. Cet immeuble sur le quai de la Seine offrait une vue imprenable sur le gigantesque incendie. Lang a créé la polémique en faisant une geste très déplacé.

    https://www.voici.fr/news-people/incendie-de-notre-dame-de-paris-pourquoi-jack-lang-cree-le-scandale-658669

    Est-ce que ces deux personnalités de haut rang ont été averties de la date de l’incendie? Leur présence et leur comportement le laissent penser. Ils fêtaient joyeusement avec leurs convives la disparition du joyau de la chrétienté.

    Quant aux gens ordinaires qui n’avaient pas été informés du drame qui allait se jouer au début de la Semaine sainte, ils pleuraient, priaient, criaient leur désespoir sur le parvis car les pompiers ne parvenaient pas à enrayer le terrible incendie.

    Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil de Satan.

    Bernard Martoia